LES CRITERES DE QUALITE D’UNE METHODE CONTRACEPTIF

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Les organes génitaux internes

Ces organes intéressent la fonction de la procréation. Ils comprennent :
a- Le vagin, c’est un organe tubulaire, musculeux et élastique situé au milieu du petit bassin, ou plus exactement, cet organe de la copulation se trouve entre la vessie et l’urètre en avant et le rectum en arrière. Sa longueur et sa largeur sont variables. En moyenne, la paroi-antérieure du vagina 7 à 8cm de long, la postérieure est de 1,5 cm à 2cm plus longue. Quant à largeur, elle varie en raison de son extensibilité, en moyenne est de 2 à 3cm, plus étroite dans sa partie inférieure, plus large en haut.
b- L’utérus ou matrice est un organe musculaire creux à fibres lisses, destiné à contenir l’œuf fécondé pendant son développement et à l’expulser à terme. Situé au centre de la cavité pelvienne, entr la vessie en avant et le rectum en arrière, l’utérus fait saillie dans le vagin. L’utérus comprend trois parties bien distinctes :
– le corps ;
– l’isthme ;
– le col.
La cavité utérine a la forme d’un triangle dont lesommet est dirigé vers le canal cervical et la base vers le fond utérin. Elle remplit la fonction de la procréation. Durant toute la période de maturité sexuelle de la femme,il se produit dans la muqueuse de la femme adulte des modifications complexes, se répétant régulièrement, qui créent les conditions favorables à la grossesse.
c- Les trompes utérines ou trompes de FALLOPE ou SALPINX sont deux conduits musculo-membraneux symétriques qui prolongent en dehors les cornes utérines, qu’elles font communiquer avec la cavité péritonéale.
La longueur des trompes est de 10 à 12cm, leur larg eur est variable. Le pavillon tubaire porte des franges qui aideraient l’ovule sortant de l’ovaire à pénétrer dans la cavité tubaire.
La trompe comprend :
– la partie interstitielle ;
– la partie isthmique ;
– la partie ampullaire.
C’est dans la partie ampullaire de la trompe qu’a l ieu d’ordinaire la fécondation c’est-à-dire la fusion de l’ovule avec le spermatoz oïde.
Ils ont la forme d’une amande, à surface mamelonnée, d’environ 4cm de long, 2cm de large, 1cm d’épaisseur et pèse de 6 à 8g. Ce sont les glandes sexuelles féminines.

LES ORGANES GENITAUX MASCULINS 

L’appareil génital de l’homme comprend deux parties distinctes :
– l’une est strictement génital, c’est-à-dire qu’elle forme, draîne et conserve les spermatozoïdes ;
– l’autre présente un caractère mixte, l’urètre masculin dont la fonction est tantôt urinaire, tantôt génitale.
Pour le besoin de notre étude, nous allons envisager la partie strictement génitale.
Cette partie comprend deux portions bien délimitées:
– organe génital externe formé du pénis et des organes érectiles ;
– organe génital interne constitué par :
•le testicule ;
• l’épididyme ;
• le canal déférent ;
• les vésicules séminales ;
• les bourses ;
• la prostate.

L’organe génital externe

Le pénis

Il est situé à la partie antérieure du périnée, audessous- et en avant de la symphyse pubienne, au-dessus et en avant des bourses. C’est l’organe de copulation, et aussi l’organe de transport du sperme dans les parties génitales de la femme.

Les organes érectiles

La verge présente des formations érectiles qui sontau nombre de trois et qui la rendent rigide lorsqu’elles sont turgescentes.

L’organe génital interne

Il est formé par :
Les testicules ce sont deux masses ovoïdes produisant à la fois des spermatozoïdes et des hormones. Ils sont normalement localisés dans les bourses, mobiles, et le gauche est habituellement plus bas situé que le droit.

L’épididyme

Il se présente comme un organe allongé d’avant en rrière,a placé sur le bord supérieur du testicule.
Cet organe présente trois parties :
– la tête ou globus major ;
– le corps prismatique ;
– la queue ou globus minor.

Le canal déférent

Cet organe fait suite à la queue de l’épididyme et se termine au niveau du col de la vésicule séminale où il devient le canal éjaculateur. Il se présente comme un tube régulièrement cylindrique. Sa paroi est épaisse etmusclée.

Les vésicules séminales

Ce sont deux sortes de réservoirs dans lesquels s’emmagasine le sperme, dans l’intervalle des éjaculations.
Ils apparaissent comme des organes allongés, aplatis et bosselés. Mais en réalité à l’intérieur de chaque vésicule, on observe le tube vésiculaire tortueux replié sur lui-même.

Les bourses

Les deux testicules, l’épididyme et la portion extra-abdominale du cordon spermatique sont situés dans un sac allongé verticalement, situé sous la verge et en avant du périnée : les bourses.
Divisées en deux par le raphé, les bourses sont constituées de plusieurs couches superposées :
– la peau, ou scrotum ;
– le dartos, tissu musculaire annexé à la peau ;
– le tissu cellulaire sous-cutané ;
– la fibreuse superficielle ;
– la musculaire, constituée par les crémasters ;
– la fibreuse profonde ou fibreuse vraie ;
– la vaginale.

La prostate :

est une glande sexuelle dite accessoire ou secondaire mais elle est indispensable pour la perpétuation de l’espèce.
C’est une glande exocrine qui élabore une partie du sperme et a une part non négligeable dans la physiologie du coït.
C’est aussi un organe mixte, car intervenant dans la miction. Essentiellement dépendante des testicules, cet organe a aussi des relations directes avec l’hypophyse et les surrénales.
La sécrétion prostatique est continue et constitueun quart à un tiers du plasma séminal. Elle est légèrement acide (ph 6,4). Ellentervient dans la fertilité et influence la mobilité des spermatozoïdes et la viscosité du liquide spérmatique.
La sécrétion prostatique normale a une activité anti-bactérienne et même anti-fongique.

AU NIVEAU DE L’ORGANISME

Le système nerveux central est intéressé par les changements cycliques qui se produisent dans les ovaires et l’utérus. C’est ainsi qu’on constate chez de nombreuses femmes de l’irritabilité, une fatigabilité accrue,et de la somnolence, avant les règles.
On observe aussi une légère accélération du pouls,une élévation de la tension artérielle, et de la température du corps, ainsi qu’une certaine augmentation du volume des glandes mammaires. Mais tous ses phénomènes disparaissent après les règles.

CYCLE OVARIEN

Sous l’influence des hormones gonadotrope sécrétéespar le lobe antérieur de l’hypophyse, l’ovaire subit des changements rythmiq ues et qui passent par 3 phases :
Phase folliculinique
Le follicule primaire est formé d’un ovocyte immature entour é d’une couche de cellules épithéliales. Très nombreux dans la vie intra-utérine et dans la première enfance, les follicules meurent petit à petit au co urs de la puberté, et seuls 450 à 500 arrivent à maturité.
Dans le follicule, se forme une hormone appelée œst rogène qui exerce sur l’organisme une action variée et
– à la puberté, l’œstrogène assure le développement de l’utérus, du vagin, des organes génitaux externes, ainsi que l’apparition des caractères sexuels secondaires ;
– dans le période de maturité sexuelle, l’œstrogène produit par les follicules au stade de la maturation provoque la prolifération des cellules de la muqueuse utérine ;
– en outre, l’œstrogène augmente la tonicité ou la mu sculature utérine, renforce son excitabilité et sa sensibilité aux substances qui contractent la matrice ;
– enfin, cette hormone favorise le développement et la fonction des glandes mammaires et stimule également la libido-sexuelle.

Phase d’ovulation : L’ovulation est la rupture du follicule mûr et la ponte de l’ovule mûr apte à être fécondé. Le momentle plus favorable à la fécondation est les 14 ème – 15 ème jours à compter du premier jour du cycle menstruel si le cycle est de 28 jours.
Phase lutéale : A la place du follicule crevé, se forme une glande endocrine très importante, le corps jaune ovarien avec les cellules lutéiniques qui produit la progestérone. Cette hormone a sur l’organisme une action complexe.
– La progestérone prépare la muqueuse utérine à la grossesse.
– La progestérone diminue la contractilité de l’utérus et favorise ainsi le développement de la grossesse.
– Elle prépare, avec les oestrogènes, les glandes mammaires à la lactation.

CYCLE UTERIN

L’utérus est aussi soumis à des modifications cycliques, sous l’influence des hormones ovariennes.
Ce cycle dure 28 jours, 4 phases à distinguer :
– phase de desquamation : qui se manifeste par l’écoulement sanguin menstruel ;
– phase de régénération : qui commence pendant la desquamation et se termine au 5ème – 6ème jour des règles ;
– phase de prolifération de l’endomètre qui coïncide avec la maturité du follicule ovarien et dure jusqu’au 14 ème jour du cycle. Pendant cette période, la muqueuse utérine s’épaissit.
Ces modifications cycliques se répètent à intervalles réguliers pendant toute la période de maturité sexuelle de la femme. Ces processus cependant cessent en cas de grossesse et d’allaitement. Des troubles sont aussi observées dans des conditions pathologiques (affections sévères, troubles mentaux, dénutrition…).

LA PLANIFICATION FAMILIALE

QUELQUES DEFINITIONS

Planification familiale 

C’est un ensemble de moyen et des techniques permettant d’éviter des grossesses non désirées, de régler l’intervalle entre les naissances et d’éviter les grossesses avant l’âge de 20ans et après l’age de 3 5ans.

Méthode contraceptive 

Elle est un moyen permettant d’éviter la grossesse pendant une période voulue.

Espacement des naissances 

C’est l’échelonnement de la grossesse en employant une méthode contraceptive quelconque pour la promotion de la santé de la mèreet de l’enfant.

Limitation des naissances

C’est la pratique qui consiste à limiter le nombre des naissances ou le nombre des enfants selon le désir des parents.

Grossesses à risque 

Ce sont des grossesses qui sont dangereuses soit pour la vie de la mère soit pour celle de l’enfant ou pour la famille.

HISTORIQUE DE LA CONTRACEPTION 

A travers les âges, les historiens ont découvert que les idées qui nous avons aujourd’hui sur la régulation des naissances n’étaient pas si nouvelles que nous le croyons :
– des papyrus égyptiens ayant 4000ans font état de larestriction de la natalité ;
– des techniques contraceptives répandues aux Indes aujourd’hui étaient déjà apparues il y a 16 siècles ;
– en Chine, un document ayant trait à la contraceptio n remonte à 1300ans ;
– en Afrique du Nord, les femmes ne souhaitant pas de nombreuses maternités, avalaient de la bave de chameau, ou de l’eau ayant servi ablutions d’un mort.
Dans les textes de la haute antiquité, l’usage des Dispositifs Intra-Utérins (DIU) est sans aucun doute la méthode contraceptive la plus ancienne. Les premiers DIU furent probablement inventés par les Arabes qui eurent l’idée de placer des petits cailloux ronds dans la cavité utérine des chamelles. Depuis l’avènement des moyens modernes, beaucoup de progrès ont permis de rendre cette contraception simple et plus efficace.

En 1976 – 1980, l’espacement de grossesses entre pour la première fois dans les programmes de santé maternelle et infantile (SMI).
Actuellement, le Gouvernement Malgache participe pleinement aux programmes de SMI/ PF dans l’intérêt de la santé de la mère etde l’enfant. Dans ce cadre il y a plusieurs projets appuyés par des financements extérieurs.
A Madagascar, la mise en place du programme de planification familiale s’est faite selon chronologie ci-après (15) :
– 1967 : Début des activités de la FIanakaviana SAmbatra (FISA) affiliée à l’IPPF ;
– 1985 : Renforcement du programme de la SMI fondé sur l’approche risque ;
– 1987 : Introduction du programme PF à Madagascar ;
– 1990 : Promulgation de la politique de la population ;
– 1991 : Nouveau projet PF/MAG/91/P03 ;
– 1992 : Politique et standard des services PF ;
– 1993 : Appui aux programmes de population/PF, et expansion de la SMI/PF à Madagascar Projet MAG/93/P04 ;
– 1997 : Symposium National sur la SR ;
– 1998 : Renforcement de la SR/PF à Madagascar MAG/98 /PO2 ;
– 2000 : Politique nationale de la SR ;
– 2002 : SPSR à Abidjan (juin) ;
– 2002 : Sécurisation des Produits de la Santé de laReproduction à Madagascar (SPSR) ;
– 2003 : Diagnostic SPSR à Madagascar (juin) ;
– 2003 : Atelier SPSR en province ;
– 2004 : Atelier de coordination Nationale SR Foulpointe (Novembre) ;
– 2004 : Conférence Nationale sur la nouvelle Stratégie PF.

OBJECTIFS DE LA PLANIFICATION FAMILIALE 

Ils sont triples :
– espacer les naissances ;
– limiter les naissances ;
– lutter contre la stérilité pour aider les couples ésirantd avoir des enfants.

LES CRITERES DE QUALITE D’UNE METHODE CONTRACEPTIF 

Les huit critères de qualité d’une méthode contraceptive sont :
1- l’accessibilité ;
2- l’efficacité ;
3- la sécurité ;
4- la tolérance ;
5- la continuité ;
6- la réversibilité ;
7- le coût.
8- l’acceptabilité;

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
I- RAPPORTS DE CONNAISSANCE SUR LES ORGANES GENITAUX
I.1- LES ORGANES GENITAUX FEMININS
I.2- LES ORGANES GENITAUX MASCULINS
II- LE CYCLE MENSTRUEL
II.1- AU NIVEAU DE L’ORGANISME
II.2- CYCLE OVARIEN
II.3- CYCLE UTERIN
III- LA PLANIFICATION FAMILIALE
III.1- QUELQUES DEFINITIONS
III.2- HISTORIQUE DE LA CONTRACEPTION
III.3- OBJECTIFS DE LA PLANIFICATION FAMILIALE
III.4- LES CRITERES DE QUALITE D’UNE METHODE CONTRACEPTIF
III.5- LES DIFFERENTES METHODES CONTRACEPTIVES
DEUXIEME PARTIE : ETUDE PROPREMENT DITE
I- OBJECTIFS DE L’ETUDE
I.1- OBJECTIF GENERAL
I.2- OBJECTIFS SPECIFIQUES
II- CADRE DE L’ETUDE
II.1- SITUATION GEOGRAPHIQUE
II.2- SITUATION DEMOGRAPHIQUE
II.3- LES ACTIVITES DU CENTRE DE SANTE DE BASE II D’ISOTRY CENTRAL
II.4- LES RESSOURCES
II.5- ACTIVITES DU CSBII D’ISOTRY CENTRAL
II.6- DEROULEMENT D’UNE CONSULTATION EN PF
II.7- LES MEDICAMENTS ADJUVANTS
III- METHODE ET MATERIELS D’ETUDE
III.1- METHODE
III.2- MATERIELS D’ETUDE
IV- RESULTATS
IV.1- FREQUENCE
IV.2- ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES, DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
I- COMMENTAIRES
I.1- NOMBRE DE PRESTATAIRE
II.2- ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES
II- SUGGESTION
II.1- MISE EN PLACE D’UN IMPORTANT DISPOSITIF D’IEC/CCC
II.2- FORMATION CONTINUE ET RECYCLAGE DU PERSONNEL DE SANTE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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