Depuis plusieurs années, le département télécommunication cherchait un moyen d’améliorer le système informatique de communication et de partage des ressources au sein de son établissement. La plupart des entreprises se connectent à Internet pour pouvoir se communiquer entre eux d’une manière efficace et rapide à travers les courriers électroniques, les chats, etc. C’est la raison qui pousse notre département et ses co-équipiers à élaborer un projet de création d’entreprise entièrement indépendant connecté à Internet de façon permanant et avoir son propre site-web. Pourtant, la réalisation de ce projet reste encore vaine jusqu’à ce jour vu la difficulté économique et financière que nous somme en train de confronter. Heureusement, un autre réseau utilise les protocoles et les services d’Internet sans même être connecté. C’est le réseau Intranet. Ce réseau est l’une des meilleures solutions que le département télécommunication a requise pour réaliser son projet.
LES RESEAUX LAN
Histoire des réseaux LAN
Les réseaux de données sont nés à la suite des applications informatiques conçus pour les entreprises. Cependant, au moment où ces applications ont été écrites, les entreprises possédaient des ordinateurs qui étaient des machines autonomes, fonctionnant seules et indépendamment les unes des autres. Très vite, on s’aperçut que cette façon d’exploiter les entreprises n’était ni efficace ni rentable. Les entreprises avaient besoin d’une solution qui apporte des réponses aux trois questions suivantes :
● Comment éviter la duplication de l’équipement et des ressources ?
● Comment communiquer efficacement?
● Comment mettre en place et gérer un réseau ?
La création de réseaux locaux (LAN ou Local Area Network) est apparue comme l’une des premières solutions à ces problèmes. En reliant toutes les stations de travail, les périphériques, les terminaux et les autres unités d’un immeuble, le réseau local permettait aux entreprises qui utilisaient l’informatique de partager efficacement différents éléments, dont des fichiers et des imprimantes, scanners, etc.
Définition
Définition 1.01 :
Un réseau local d’entreprise (ou réseau local, la dénomination anglo-saxon étant Local Area Network ou LAN), est utilisé pour la transmission d’informations de natures diverse à l’intérieure d’un établissement privé ou entre immeubles proches (campus, par exemple). Ce type de réseau est caractérisé par sa taille, de l’ordre de Kilomètre, son débit très élevé, souvent supérieur à 100Mbit/s, et par la nature du support de transmission : paire torsadé, paire coaxiale, fibre optique, ou même liaison radio ou infrarouges. Ce support est en général privé, et n’est pas fourni par une administration, contrairement aux supports conventionnels de la téléinformatique Il peut être caractérisé par son topologie c’est-à-dire la manière dont les ordinateurs s’interconnectent. On distingue trois types de topologie : la topologie en en étoile, la topologie en bus, la topologie en anneau. Parmi ces topologies les plus utilisées sont la topologie en bus et la topologie en étoile.
Rappel sur le modèle OSI
Définition
Définition 1.0.2 :
Le modèle de référence OSI (Open System Interconnexion), publié en 1984, a été créé comme une architecture descriptive. Ce modèle a offert aux fournisseurs un ensemble de normes assurant une compatibilité et une interopérabilité accrues entre les divers types de technologies réseau produites par de nombreuses entreprises aux quatre coins du globe.
Les couches fonctionnelles du modèle de référence OSI
Elle comporte sept couches numérotées, chacune illustrant une fonction réseau bien précise. Cette répartition des fonctions réseau est appelée organisation en couches. Le découpage du réseau en sept couches présente les avantages suivants :
❖ Il permet de diviser les communications sur le réseau en éléments plus petits et plus simples.
❖ Il uniformise les éléments du réseau afin de permettre le développement et le soutien multiconstructeur.
❖ Il permet à différents types de matériel et de logiciel réseau de communiquer entre eux.
❖ Il empêche les changements apportés à une couche d’affecter les autres couches, ce qui assure un développement plus rapide.
❖ Il divise les communications sur le réseau en éléments plus petits, ce qui permet de les comprendre plus facilementLe modèle OSI .
La couche physique :
Elle détermine la caractéristique des matériels à utiliser pour la liaison physique entre équipement d’un réseau (câble, connecteur, concentrateur, commutateur). Elle a en charge la transmission des suites des bits sur les moyens physiques d’interconnexion mais aussi le traitement de signal (modulation, amplification, …).
La couche liaison des données :
La couche liaison détermine la technique d’accès au media qui varie en fonction du type de réseau (Ethernet ou Token-Ring). Elle assure le transfert fiable de données par le média c’est-à-dire sans erreurs, sans duplication ni perte entre systèmes adjacentes (donc sur un seul circuit de données), l’adressage physique, notification des erreurs, contrôle de flux.
La couche réseau :
La couche réseau a pour rôle de gérer, d’établir et de maintenir les connexions de réseau entre deux systèmes d’extrémité et la sélection du meilleur chemin possible, c’est-à-dire l’adressage logique et le routage. Par ailleurs elle se charge des moyens fonctionnels et les procédures nécessaires pour échanger, entre les entités de transport, des unités du service de réseau.
La couche transport :
Cette couche assure la connexion bout à bout des informations du réseau, transport des données entre les hôtes. Elle établisse l’ouverture et la fermeture des circuits virtuels, détecte les pannes et reprise des erreurs, gère le contrôle de flux.
La couche session:
La couche session ouvre, gère et ferme les sessions entre les applications. Cela comprend le lancement, l’arrêt et la resynchronisation de deux ordinateurs qui communiquent. Elle coordonne les applications lorsqu’elles interagissent sur deux hôtes qui communiquent.
La couche présentation :
Cette couche assure la lisibilité des données pour le système de destination, indique le format des données, structure les données. Elle négocie la syntaxe de transfert des données pour les applications.
La couche application :
Cette couche fournit les services de communication aux utilisateurs (opérateurs, périphériques, programme d’application). Elle fourni également des services réseaux aux processus d’applications (courrier électronique, transfert des fichiers et émulations des terminal).
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Table des matières
INTRODUCTION
Chapitre 1 : LES RESEAUX LAN
1.1. Histoire des réseaux LAN
1.2. Définition
1.3. Rappel sur le modèle OSI
1.3.1. Définition
1.3.2. Les couches fonctionnelles du modèle de référence OSI
1.4. Le modèle TCP/IP
1.4.1. Définition
1.4.2. Le protocole IP
1.4.3. Adressage et routage
1.5. Les unités de LAN
1.5.1. La topologie d’ensemble
1.5.2. Les unités matérielles au niveau de couche de réseau
1.6. Les types de réseaux locaux
1.6.1. Le réseau local Ethernet
1.6.2. Les réseaux Token-Ring
1.7. Conclusion
Chapitre 2 : LES RESEAUX INTRANET
2.1. Le réseau Internet
2.1.1. TCP/IP et Internet
2.1.2. Fonctionnement de l’Internet
2.1.3. Les types d’adressage Internet
2.2. Le modèle client/serveur
2.2.1. Réseau client-serveur
2.2.2. Type de serveur et client
2.2.3. Architecture client-serveur
2.3. Le réseau Intranet
2.3.1. Définition
2.3.2. Présentation des éléments
2.4. Les applications intranet
2.4.1. Courrier électronique
2.4.2. Serveur de noms – DNS
2.4.3. FTP
2.4.4. Telnet
2.4.5. WWW
2.4.6. Le service DHCP
2.5. Conclusion
Chapitre 3 : MISE EN PLACE DES SERVEURS INTRANET
3.1. Adressage des machines et cablâge
3.1.1. Répartition des ordinateurs du laboratoire télécommunication
3.1.2. Configuration TCP/IP des postes et des serveurs
3.1.3. Câblage
3.2. Définition d’un système d’exploitation serveur
3.3. Présentation des plates-formes choisis
3.3.1. Windows server 2003
3.3.2. Le système d’exploitation serveur Linux
3.4. Installation et Configuration d’un serveur Intranet
3.4.1. Sous Windows Serveur 2003
3.4.2. Sous Debian
3.5. Résultats et Tests
3.5.1. En utilisant le système d’exploitation Windows Server 2003
3.5.2. En utilisant Debian
3.6. Comparaison
3.7. Conclusion
CONCLUSION
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE
RENSEIGNEMENTS