Les constituantes du secteur touristique

Les composantes du secteur touristique 

Le tourisme peut représenter un puissant outil de développement, stimulant la croissance économique et la diversification de l’économie, contribuant à l’allégement de la pauvreté et créant également des liens, en amont et en aval, avec d’autres secteurs de production et de services. Ceci montre alors que le secteur touristique dépend de plusieurs facteurs tels que la sécurité, l’Environnement, la population, l’Artisanat, l’assainissement, le transport, la météorologie, les hôteleries et restaurations, etc.

TOURISME
L’assainissement
La population
L’artisanat
La Sécurité
La météorologie
Hôtelerie et restauration
Le Transport
La politique .

Tous ces secteurs ont tous des influences très importantes sur le tourisme en général si on ne parle par exemple que de la sécurité, que ce soit sociale ou climatique. Chaque année, Madagascar est frappé de plein fouet par la saison cyclonique et pour cette année, les autorités météorologiques prévoient que 4 à 5 cyclones avec des vitesses de vent supérieures à 100 km/h toucheront Madagascar. Ce qui entraine des dégâts matériels importants pour le secteur. Mais en plus de la saison cyclonique, on a également le problème d’insécurité et de nombreux touristes ont effacé Madagascar de leur carnet de voyage. Les récents crimes barbares commis à Nosy-Be, mais également à côté d’Antsiranana vont inquiéter les touristes. La sécurité personnelle est actuellement vue comme un problème sérieux dans la majeure partie du pays, où les touristes sont fréquemment confrontés à des vols à main armée. Etant données ces multiples composantes, nous allons nous intéresser particulièrement de la sécurisation des visiteurs, des espèces animales dans les différents sites touristiques existants.

Les objectifs du projet

A cette ère de développement du tourisme, le lieu de destination et la restauration sont devenus des enjeux capitaux pour le secteur. Beaucoup de sites et différentes infrastructures voient le jour et requièrent ainsi un système de gestion efficace aussi bien pour les administrations que pour les touristes.

Face à cela, les objectifs de ce projet sont alors :
❖ Identifier et rassembler d’une manière exhaustive et sur un même support toutes les données écrites, graphiques, cartographiques, photographiques, etc… sur les composantes du patrimoine culturel et naturel, matériel et immatériel pour le développement de nouveaux circuits touristiques, en vue de promouvoir les différents produits du tourisme culturel et naturel.
❖ L’étude est destinée à plusieurs utilisateurs :
● La Commune : pour lui fournir des outils d’aide à la décision.
● Le public Malagasy et étranger : pour l’encourager à pratiquer un tourisme spécifique dans toutes les régions.
● Les Tours opérateurs prometteurs pour convaincre les touristes des visiter leur site.

Généralités sur le tourisme à Madagascar

Historique

La République de Madagascar, “l’île rouge”, “la grande île”, est située dans l’Océan indien à environ 400km de la côte Est de l’Afrique. Elle est séparée du continent africain par le canal du Mozambique, et avec ses 587.040 km² de superficie est la quatrième île du monde, mesurant à peu près 580km de l’Est à l’Ouest et 1580km du Nord au Sud. Le pays comprend aussi plusieurs très petites îles. Les hauts plateaux traversent le centre du pays et le divisent en trois zones géographiques qui descendent parallèlement le long de l’axe nord sud. La culture, l’histoire, la topographie et l’écologie de cette île sont remarquablement différentes de celles de ses voisins les plus rapprochés. Le pays contient de nombreuses ressources qui doivent encore être exploitées et une population qui est prête à entreprendre une transition tout en restant fidèle à sa culture et à ses traditions. La capitale de Madagascar est Antananarivo, souvent appelée simplement Tana. Située au centre de l’île, cette ville est le centre incontesté de la culture, de l’industrie et du commerce avec une population d’environ 3 millions d’habitants, un chiffre plus important que les populations de toutes les capitales des autres provinces mises ensemble. Le pays est réparti en 22 régions dont : DIANA, SAVA, Sofia, Analanjorofo, Boeny, Betsiboka, Alaotra mangoro, Analamanga, Antsinanana, Melaky, Bongolava, Itasy, Vakinankaratra, Menabe, Moron’i Mania, Vatovavy fitovinany, Haute Matsiatra, Atsimoandrefana, Ihorombe, Atsimo-atsinanana, Anosy, Androy.

Culture et religion

La synthèse d’ethnies venant d’Asie, d’Afrique, d’Inde, de pays arabes et européens a engendré une culture qui n’est ni asiatique, ni africaine, ni indienne, ni arabe, ni européenne mais typiquement malgache avec une langue et une religion communes. Les Malgaches sont officiellement divisés en 18 tribus dont les frontières sont marquées selon d’anciens royaumes plutôt que des caractéristiques ethniques. La majorité des Malgaches est de race mixte mais certains, comme les Merina, la tribu la plus importante contenant plus d’un quart de la population malgache, sont principalement indonésiens en apparence. D’autres groupes ont étroitement liés à des tribus noires de l’Afrique de l’Est. Cependant, malgré la proximité géographique de l’Afrique et leurs origines métissées, les Malgaches n’aiment pas qu’on les considère comme étant africains. Les coutumes religieuses s’inspirent principalement des cultures de l’Asie du sud. De 40 à 50% de la population suivent les religions traditionnelles qui donnent à la vie après la mort presque autant d’importance qu’au présent et les malgaches considèrent les parents décédés avec respect et révérence. Les malgaches sont renommés pour leur gentillesse et leur hospitalité. Leur culture est marquée par la modestie, la serviabilité et le respect. Madagascar a trois langues officielles : le malgache est la langue de tous les jours et le français est utilisé à des fins littéraires, commerciales et administratives et l’anglais. Bien que le nombre de personnes apprenant l’anglais augmente, relativement peu de gens le parlent en dehors des grands centres démographiques et touristiques.

Climat et géographie

La chaîne centrale de montagnes, les Hauts Plateaux, occupe plus de la moitié de l’île principale à l’intérieur du pays. Maromokotro, la montagne la plus haute de Madagascar s’élève à 2876 mètres. A l’est, le territoire descend par un escarpement abrupt jusqu’à une étroite plaine recouverte d’une forêt pluviale. A l’ouest, le versant s’incline par une pente prolongée jusqu’à une plaine côtière, autrefois recouverte par des forêts décidues sèches, maintenant une région de savane. La côte ouest est caractérisée par des mangroves qui alternent avec de longues plages sablonneuses et des récifs coralliens. Vu ses variations altitudinales et latitudinales et son étendue nord-sud, Madagascar connaît une variété de conditions climatiques. En général le pays a un climat chaud sous tropical avec une saison pluvieuse et une saison sèche très distinctes dont la longueur relative dépend de la latitude et de l’altitude. La côte est typiquement tropicale tandis que l’intérieur est plutôt tempéré selon l’altitude croissante. Les précipitations annuelles varient d’environ 300mm au sud-ouest jusqu’à plus de 3600mm sur les façades orientales.

Officiellement la saison des pluies dure de novembre jusqu’en mars, et la saison sèche d’avril jusqu’en octobre. De janvier à mars, la côte est, l’extrême nord ainsi que l’extrême sud peuvent être sujets à des cyclones. La côte est humide toute l’année, tandis que le sud et l’ouest sont secs et chauds avec des pluies intermittentes. Reconnue comme étant l’un des pays les plus riches du point de vue écologique, Madagascar est un continent en miniature avec des habitats très différents et un très grand nombre d’espèces endémiques. L’île est renommée pour la richesse de sa flore. Chacune des zones climatiques accueille une végétation différente. Le célèbre baobab se trouve principalement dans les forêts décidues sèches de l’ouest et dans les forêts épineuses du sud. La côte sud qui est plutôt humide, est caractérisée par des forêts tropicales.

Il y a également 10 000 variétés de plantes dont: 1000 différentes espèces d’orchidées y compris l’exotique orchidée noire ainsi que la rarissime orchidée blanche Angraecum Sesquipedale ; plus de 170 espèces de palmiers ; le Ravinala, “l’arbre du Voyageur” ; 6 espèces de Baobabs ; la plante carnivore : (Nepenthes asoalensis) ; de nombreuses plantes médicinales telles la pervenche et l’aloe vera Les forêts, déserts et voies d’eau de Madagascar regorgent d’espèces rares et exotiques dont les plus célèbres seraient les lémuriens. Madagascar abrite plus de 90% de la population mondiale de lémuriens. A peu près 98% des reptiles et des amphibiens de l’île y sont en fait endémiques. Madagascar est un paradis pour les ornithologues et les amateurs d’oiseaux avec plus ou moins 250 espèces d’oiseaux dont environ 106 espèces endémiques.

La richesse de la faune et flore de Madagascar comprend la moitié de la population mondiale des caméléons ainsi que plus de 60 espèces de geckos ; les espèces menacées de lémuriens telles l’indri indri (les plus grands de l’espèce), l’aye-aye (qui ne survit pas en captivité) et le lémur doré (sur la liste de World Conservation Union comme espèce menacée d’extinction prochaine) ; la tortue dite angonoka, espèce rare ; l’oiseau éléphant qui a pratiquement disparu. La perte d’habitat due à la désertification est la menace la plus grande pour la faune et la flore du pays. Madagascar a déjà perdu plus de 85% de ses forêts naturelles et bien que 43 parcs nationaux aient été créés jusqu’à présent, il n’en reste pas moins qu’on estime la perte de la forêt naturelle de 1 à 2% par an. L’une des raisons de cette désertification est la méthode tavy (culture sur brûlis) utilisée par les agriculteurs qui brûlent ainsi des forêts pour fertiliser de futures terres agricoles. Bien que la terre revive, les zones de forêts primaires détruites sont perdues à jamais.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
Partie.1 : Généralités
Chapitre.1 Présentation du projet
1.1. Les constituantes du secteur touristique
1.2. Les objectifs du projet
1.3. Généralités sur le tourisme à Madagascar
1.3.1 Historique
1.3.2. Culture et religion
1.3.3. Climat et géographie
1.3.4. Etats des lieux
1.3.5. Système des catégories des hôtels
Chapitre.2 Les outils de l’information Géographique
2.1. Information Géographique
2.2. Le Système d’Information Géographique
2.2.1. Historique
2.2.2. Définition
2.2.3. Base de données
2.2.4. Ortho Image
2.2.5. Carte
2.2.6. Les Projections Cartographiques
2.2.7. Le Géoréférecement d’une image
2.2.8. L’Orthorectification
2.2.9. La numérisation de données
2.2.10. Technique de saisie
2.2.11. Les Composantes d’un Système d’Information Géographique
2.2.12. Les Domaines d’applications d’un Systèmes d’Information
2.2.13. Avantages sur l’utilisation d’un Systèmes d’Information
2.3. Analyse et traitement d’images
2.3.1. Prétraitement d’image
2.3.2. L’amélioration des images
2.3.3. Traitement d’image numérique
2.3.4. La classification des images
2.3.5. La classification supervisée
Chapitre.3 Le rapport entre le Sig et le Traitement d’image
3.1. Méthodologie du traitement
3.1.1. Démarche de l’étude
3.1.2. Processus de traitement numérique d’image
3.1.3. Création d’un système d’information géographique
3.2. Gestion de l’environnement
Partie.2 Traitement d’images par le système d’information Géographique
Chapitre.4 : Description de la zone d’étude
4.1. Contexte et problématique
4.2. Organigramme qui Présente de la Gestion de leur Site
4.2.1. Problème par rapport au projet
4.2.2. Choix de la zone
4.2.3. Limite administrative
4.3. Situation Géographique
4.4. Milieu physique
4.3.1. Relief
4.3.2. Géologie
4.3.3. Climat
4.3.4. Hydrologie et hydrographie
4.5. Ressources Naturelles
4.5.1. Végétation
4.5.2. Principaux lacs Naturels
4.5.3. Mangroves
4.6. Milieu humain
4.6.1. Mouvement migratoires
4.6.2. Alphabétisation et scolarisation
Chapitre.5 : Les principaux facteurs du développement du district de Nosy-Be
CONCLUSION

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *