Introduction générale
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE DU SUJET DE RECHERCHE
Chapitre 1 : Analyse rétrospective sur la notion de l’exploitation forestière
Chapitre 2 : Démarche de la recherche et présentation de la zone de recherche
DEUXIÈME PARTIE : MODES D’EXPLOITATION ET D’UTILISATION IRRATIONNELLE DE LA FORÊT ITSOUNDZOU
Chapitre 3: la population locale : dépendante des ressources forestières
Chapitre 4 Les conditions d’exploitation de la forêt : facteurs de dégradation
TOISIEME PARTIE : LES CONSÉQUENCES DE L’EXPLOITATION IRRATIONNELLE DE LA FORÊT
Chapitre 5 : les conséquences écologiques de l’exploitation
Chapitre 6 : Les conséquences sociales de l’exploitation
Conclusion générale
Rapport PFE, mémoire et thèse avec la catégorie géographie
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CADRE THEORIQUE DU SUJET DE RECHERCHE
Durant ces dernières années, l’exploitation des ressources forestières est devenue l’un des enjeux les plus étudié et qui préoccupe beaucoup les scientifiques, les environnementalistes et les dirigeants. Plusieurs études ont été menées dans les pays en développement sur le bois énergie, elles ont mis l’accent sur la relation entre la demande, le prix et le revenu de bois. Cette première partie analyse le mode de l’exploitation forestière ainsi que les effets que ce dernier engendre sur l’écosystème forestier.
Analyse rétrospective sur la notion de l’exploitation forestière
L’exploitation forestière à l’échelle mondiale
L’exploitation forestière est une opération de plus en plus technique, qui comprend l’exploitation proprement dite, avec différents outils, mais aussi la filière des bois de la parcelle d’exploitation jusqu’à la transformation des produits. Elle présuppose la vente des bois, et implique une organisation des chantiers. Diverses organisations internationales notamment l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO), l’organisation internationales des bois tropicaux(OIBT), le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat(GIEC) ont également défini l’exploitation forestière comme un facteur de régression des surfaces forestières . Elle résulte des actions de déboisement puis de défrichement, liées à l’extension des terres agricoles, à l’urbanisation, voire à l’exploitation excessive ou anarchique de certaines essences forestières. Durant ces vingt dernières années, l’exploitation des forêts mondiales a atteint un niveau si alarmant que la durabilité de cette ressource est remise en question, l’exploitation annuelle de bois (y compris de bois de feu) atteint 3 470 millions m³. Alors qu’une estimation de la capacité de production des forêts mondiales est aux environs 1m3/ha/an. Or, sachant que la superficie mondiale est estimée à 3 442 millions d’hectares, l’exploitation a donc désormais atteint la limite de la capacité de régénération de la forêt sur une base mondiale moyenne (FAO 1998).
La (FAO 2011) signale que les superficies forestières continuent à diminuer. Il faut toutefois souligner un fait positif : les pertes mondiales de superficies forestières, qui se situaient, selon les estimations, à 16 millions d’hectares par an dans les années 90, sont tombées à 13 millions d’hectares par an entre 2000 et 2010. La réduction annuelle nette de perte de surfaces forestières, est expliquée par les activités de régénération et de plantation de forêts qui sont passées de 6 à 5 millions d’hectares sur la même période.
Tableau 1 : Évaluation des bois prélevés illégalement dans quelques pays de L’OIBT
Pays Proportion en % Sources
Bolivie 80 Contreras-Hermosilla(2001)
Brésil(Amazonie) 85 Greenpeace(2001)
Cambodge 90 World rainforest movement
And forest Monitor(1998)
Cameroun 50 Global Forest Watch
Cameroun(2000)
Colombie 42 Contreras-Hermosilla(2001)
Ghana 34 Glastra(1995)
Indonésie 51 Scotland(2000)
Myanmar 80 Brunner(1998)
Source : Waynet SMITH 2002 .
L’évaluation des bois prélevés illégalement dans certains des principaux pays producteurs de l’OIBT (Organisation International des Bois Tropicaux) se situent entre 33% en Malaisie et 90% en Cambodge (tableau 1).
L’exploitation forestière à l’échelle tropicale
Les forêts tropicales humides recouvrent 60 % des territoires de la ceinture tropicale et sont considérées comme « le poumon vert planétaire ». Elles constituent l’une des sources de vie des sociétés, en particulier rurales, et une des ressources éco systémiques de nombreux pays en voie de développement. Trois cent cinquante (350) millions de personnes dans le monde vivent dans l’espace forestier (FAO, 2008). 1,2 milliard de personnes dans les pays en voie de développement dépendent de systèmes d’exploitation agro forestiers (Banque mondiale, 2004).
Deux milliards de personnes tireraient leurs moyens d’existence, leur bois de chauffe, leurs plantes médicinales et leurs aliments de ces mêmes forêts (PNUD, 2000). La forêt fournit de 7 à 90% de l’énergie consommée dans le monde, 80% dans plusieurs pays du sud, par exemple (FAO, 2007). Les forêts tropicales reculent selon un rythme soutenu, depuis 1990, le Brésil a perdu 50 millions d’hectares (plus de 10 % du total de son couvert végétal), l’Indonésie 32 milliards d’hectares (plus d’un tiers), l’Afrique centrale 14 milliards d’hectares soit 6% de la superficie totale (FAO, 2007).
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