LES CONSEQUENCES DE L’ETALEMENT DE LA VILLE DE KOLDA SUR SA PERIPHERIE

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REVUE CRITIQUE DE LA LITTERATURE

La question de l’urbanisation est un phénomène ancien qui a entrainé des changements dans la société. L’urbanisation peut être considérée comme étant une augmentation importante de la masse de la population qui réside en ville par rapport à la population totale. Ce phénomène se passe dans les villes, le plus souvent les capitales, qui constituent les territoires attractifs comme les zones stratégiques commerciales, militaires, industrielles, culturelles, religieuses et historiques. Cette question liée à l’urbanisation est devenue une préoccupation majeure pour beaucoup d’auteurs.
Jean François TRIBILLON, dans son ouvrage intitulé « Villes africaines » Nouveau manuel d’aménagement foncier, éd ADEF, 317 pages montre les mutations profondes que traverse le continent africain, qu’il s’agisse de son urbanisation accélérée ou de la décentralisation en matière de gestion des affaires locales.
En effet, dans cet ouvrage, il invite les praticiens de l’aménagement foncier urbain à plus d’audace, les aide à se libérer du carcan juridique dans lequel les plus conservateurs des gardiens du droit et des procédures administratives les enferment. Il tient cependant à préciser que ce manuel n’est ni un traité d’aménagement, ni une encyclopédie juridique dont l’ambition est de présenter les principaux instruments de la gestion foncière urbaine. Il faut dire cependant que cet ouvrage met l’accent sur l’aménagement foncier et ne prend pas en compte les questions relatives à la périurbanisation.
Le journal le matin, dans sa rubrique sociétale parue le mercredi 27 janvier 1999 intitulée : « l’anarchie urbaine menace les Niayes », publie un article d’Abdou Karim AIDARA qui met un accent particulier sur l’accaparement de l’espace des Niayes du fait du rush des ruraux vers les centres urbains où sont concentrées les principales activités économiques. Cet accaparement se manifeste par la généralisation des constructions qui n’obéissent à aucune norme avec à la clé une précarisation de l’habitat caractérisée par une insalubrité qui accroit le risque sanitaire lié à la promiscuité. Donc les Niayes payent un lourd tribut à la croissance urbaine de Dakar. La limite de cet article par rapport au thème de notre étude est qu’il ne prend pas en compte un certain nombre d’aspects comme les conséquences économiques et spatiaux. Cependant, l’aspect social de la périurbanisation a été largement traité. Ce qui fait qu’une bonne partie de ce travail nous semble intéressante. Abordant dans le même sens, la question de l’urbanisation a été traitée par Eric Djibril SANE1 (2009). Il fait état de l’occupation du sol de la ville de Kolda et relate aussi la forte urbanisation de la commune de Kolda qui a permis un développement spatial dû à l’accroissement démographique. Enfin, il a souligné le mode d’extension de la commune sur sa périphérie à partir du fleuve casamançais qui sépare les quartiers qui se situent à l’Est de la ville et ceux qui sont à l’Ouest. Il évoque aussi la problématique environnementale de la ville tout le long de sa périphérie et les nouveaux types d’habitats en « banco ».
Cette thèse de mémoire prend en charge une partie de notre thème d’étude. Il met en filigrane les différentes phases d’urbanisation de la ville de Kolda et la question de la périphérie avec ses problèmes environnementaux des quartiers qui se situent le long des fleuves. Or il y a la naissance d’autres quartiers vers le front nord. Cependant cette thèse ne prend pas en charge les mutations économiques et spatiales créées par l’étalement sur la périphérie.
Momar DIONGUE2 (2010), fait une étude comparative de la périurbanisation différentielle de trois espaces témoins situés à l’Est de Dakar et l’évolution des périurbains dakarois en associant périurbanisation et décentralisation. Donc le champ d’étude de M.Diongue est plus vaste car il s’agit de toute la partie Est de la région de Dakar alors que notre sujet a un champ d’étude beaucoup plus petit et on fait pas d’étude comparative mais une étude située et axée sur les conséquences de la périurbanisation.
Abordant dans le même cadre d’étude de la même zone sous l’angle de « la problématique de la gestion dans la commune de Kolda » Djeynaba LY (2007-2008) dans son mémoire fait état de la gestion de la commune de Kolda. En effet, elle relate la gestion déplorable dûe aux manques de certaines infrastructures (canaux d’évacuations des eaux usées etc…). Elle a également relaté les problèmes d’inondations dans les zones marécageuses dont se situent des quartiers comme Sinthian Tountourou, Gadapara etc… Cette thèse prend en charge notre thème, car à travers son ouvrage, elle a souligné les aspects socio-économiques de la ville mais aussi les problèmes d’inondations à la périphérie de la ville. Cependant, cet ouvrage ne prend pas en compte les litiges fonciers entre la commune de Kolda et les différentes communautés rurales (Saré Bidji, Dioulacolon etc.).

METHODOLOGIE

Pour la réalisation de ce document nous avons adopté une méthodologie qui porte sur plusieurs étapes dont la recherche de document, le choix d’un modèle d’analyse, l’échantillonnage, la mise en place des outils de collecte des informations, la collecte des informations, le traitement des informations, la confection de carte, interprétation et d’analyse des résultats obtenus.

La Recherche documentaire

La recherche documentaire a été orientée vers les ouvrages qui traitent des questions liées à la périurbanisation, à la planification et développement urbains. Ce qui nous a conduit tour à tour à visiter la bibliothèque de l’Université Cheikh Anta DIOP, où nous avons eu à consulter les mémoires de fin d’études de N.F CISSE 2008, D. Ly (2007-2008), D.E SANE, à l’ESEA où nous avons consulté le mémoire de fin d’études de M. FATY 2012, la bibliothèque de ENDA Tiers-monde où nous avons eu à consulté des ouvrages de P.DEBOUVRY (1998), J.F TRIBILLON, le Centre de suivi écologique et à la Direction des Techniques Géographiques et Cartographiques (DTGS) pour la confection des cartes de la zone d’étude et à l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) pour l’obtention des données statistiques de la population de la zone d’étude. Nous avons également consulté le Programme d’Investissement Communal (PIC) de Kolda, ainsi que les archives des services départementaux de l’urbanisme et du cadastre de Kolda. Enfin, nous avons terminé nos recherches par l’internet avec le site Google pour consulter les thèmes liés à la périurbanisation à travers le monde.

L’Echantillonnage

Selon l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie, la population de la commune de Kolda était estimée à 56 266 habitants lors du recensement de 2002. En effet, cette population ne cesse de s’accroître depuis lors. Selon cette même Agence les estimations de cette même population devraient atteindre 76 000 habitants au soir du 31 Décembre 2015 (source : Estimation de la population du Sénégal de 2005 à 2015, ANSD, janvier 2006). C’est une manière de dire que la population de la commune de Kolda est en plein essor.
Dans le cadre de notre étude, nous avons choisi de travailler avec la méthode du zoning qui consiste à regrouper les quartiers en quatre zones et à y administrer des enquêtes de manière aléatoire (tirage) simple. Comme l’étude porte sur une ville, nous avons choisi d’enquêter 160 ménages répartis entre ces quatre zones. Le choix de ces 160 ménages peut s’expliquer par le fait d’obtenir une certaine représentativité au sein des populations interrogées.
Ce choix s’explique par le fait que ce phénomène de l’étalement urbain étudié dans la commune de Kolda touche plus les zones 1 et 3 qui accueillent les nouveaux arrivés dans la localité.
Donc le front d’urbanisation s’accélère de manière très rapide dans ces dites zones.

La Collecte des données

Dans le but de collecter des informations utiles et adéquates pour une bonne appréhension du phénomène de périurbanisation dans ville de Kolda, plusieurs outils de collectes et d’investigations ont été mis en place pour une confirmation ou une infirmation des hypothèses avancées dans le cadre opératoire afin de bien mener ce travail.

Les outils de collecte de données

Pour la collecte des données, on s’est appuyé sur trois principaux outils : des guides d’entretien, des questionnaires et la cartographie de la zone d’étude.
• Les guides d’entretien
Ils sont formulés sous forme de questions ouvertes pour recueillir des informations auprès des personnes suivantes : les chefs de quartiers, aux Présidents des communautés rurales (PCR) de Djoulacolon et de Saré Bidji, aux chefs de services de l’urbanisme, du cadastre, de l’agriculture des Eaux et forêts de Kolda, au Directeur de l’Agence Régionale de Développement (ARD), aux autorités locales (Maire et Président du Conseil régional) et du chargé du domaine domanial dans la commune.
• Les questionnaires
Ils sont répartis en deux groupes. Il s’agit de questionnaire destiné aux ménages et adressé aux chefs de ménages réparti comme suit : l’identification du ménage, les activités du ménage, le type d’habitat, les équipements, les statuts d’occupation, le transport, l’assainissement. La seconde catégorie de questionnaire porte sur l’agriculture et cette enquête cible les agriculteurs, populations, OCB et Agent ANCAR. Ce questionnaire permet de faire le point sur l’état de l’agriculture et des vergers face à l’étalement de la ville sur sa périphérie. Il faut noter que 80% des questionnaires seront administrés au niveau des quartiers périphériques de la commune. Car notre thème d’étude porte sur l’étalement de la ville sur sa périphérie. Et enfin les 20% au centre-ville.
• L’observation directe
Le travail de terrain que nous allons effectuer nous permettra de constater les différentes mutations opérées sur l’espace de la ville de Kolda que nous allons montrer par prises de photos.

La Cartographie

Indispensable dans les travaux liés à l’espace, la cartographie nous permettra de mieux appréhender l’espace afin de faire des analyses pertinentes en relation avec les résultats de nos enquêtes. Ce travail nous sera facile grâce à l’assistance du Centre de Suivi Ecologique et de la Direction des Techniques Géographiques et Cartographiques (DTGC).

Traitement et analyse des données

Après avoir recueilli toutes les informations nécessaires contenues dans nos questionnaires et  guides d’entretien, nous allons procéder à leur traitement, leur interprétation et analyse. Pour ce qui concerne le traitement de données, les questionnaires ménage et agriculture seront traités par le logiciel SPHINX, pour toutes les autres informations nous allons utiliser les logiciels WORD et EXCEL. Pour ce qui est de l’analyse, nous effectuerons une analyse qualitative et quantitative de l’ensemble des données avant de tirer les conclusions et les recommandations.

KOLDA, VILLE CARREFOUR PRESENTATION DU MILIEU CADRE DE L’ETUDE

Ce chapitre fait l’objet d’étude de la situation et du site de la ville ainsi que son organisation spatiale, sa structure urbaine, son hinterland et ses différentes activités de production et des secteurs d’appui à la production car ces données nous sont d’une grande importance pour notre thème.

Situation de la ville

La ville de Kolda située entre 12° 53° et 12° 35° et 12° 35° de latitude nord et entre 14° 55° et 14° 57° de longitude ouest, est une commune de plein exercice depuis 1960. Elle est aussi le chef-lieu de la région de Kolda, née de la partition de l’ancienne région de Casamance depuis la loi 84-22 du 1 juillet 1984. Le bassin versant de Kolda dans lequel se trouve la commune a une surface de 37 000 km². Et elle est située à l’extrémité sud du Sénégal. Elle est limitée à l’est par le carrefour de Djoulacolon, au nord par la communauté rurale de Bignirabé, au sud par Saré Keita et à l’ouest par la communauté rurale de Saré Bidji. La ville est enclavée par rapport au reste du Sénégal. L’accès se fait par les routes nationales N°4 (NN4) et N°6 (NN6) relie les villes de Ziguinchor, Kolda, Vélingara et Tambacounda dans le sens est-ouest. La ville est distante de Dakar, la capitale du pays de 465 km, de 189 km de Ziguinchor, de 88 km de Sédhiou, de 223 km de Tambacounda. La ville est généralement enclavée par rapport aux pays limitrophes, ce qui a des conséquences négatives sur le niveau des échanges avec la sous-région (Gambie, Guinée Conakry et Guinée Bissau). Les routes qui relient Kolda aux pays limitrophes sont constituées de pistes en terre de mauvaise qualité. L’infrastructure routière de la région est constituée de 2181 km de route dont seulement 500 revêtues soit 25%. Le réseau de communication décrit ci-dessus constitue un frein pour le rayonnement économique de la ville de Kolda. Il s’agit d’une agglomération qui, de par sa fonction administrative, ses activités variées, sa taille démographique peut assurer une dynamique urbaine régionale capable de réduire les déséquilibre de réseau national d’établissements humains.

Le Milieu Physique

Relief et Sols

La ville de Kolda est divisée en deux par le cours fluvial (Casamance) reliées entre elles par un seul pont (Abdou Diallo). Elle est traversée donc du nord-est vers le sud par le fleuve Casamance qui parcourt la partie la plus basse (Est). Au nord-ouest se trouve la partie la plus haute du territoire (le plateau qui culmine à 44 m par rapport au lit du fleuve). Au nord, à l’est, au sud et sud-est, le relief est légèrement plus plat et légèrement incliné vers le fleuve. Cette configuration altimétrique, s’ajoutant à la nature argileuse des terreaux détermine à l’intérieur des agglomérations des zones inondables : l’absence d’œuvres de protection (drainage, canaux d’écoulement des eaux de pluie) aggrave la situation. La partie basse de la commune est parsemée par plusieurs dépressions. Ces zones inondables en saison des pluies et de berge sont exploitées par l’agriculture (maraichage, riziculture). Les sols sont de types ferrugineux tropicaux plus ou moins lessivés, légèrement ferralitique au niveau du plateau. Au niveau des zones basses les sols sont hydro morphes à Gley de surface et d’ensemble sur matériau alluvial varié mais souvent argileux, limon argileux. Ces sols sont de couleurs assez foncés en surface, gris ou bruns clair en profondeur. Ils sont de fertilité chimique et variable et sont cultivable en rizière s’ils sont submergés.

Le Climat

Le climat est de type soudano-guinéen caractérisé par des températures élevées et des vents relativement calmes (vitesse maximale 3mn/s). Les vents sont essentiellement dominés par l’alizé continental. Vent chaud et sec (nord-est) et la mousson qui souffle du sud-est et apporte la pluie. La pluviométrie est favorable et dépasse 1 000 mm par an. Elle constitue une contrainte pour le site.

La Végétation

Elle est constituée d’une savane arborée à cause du déboisement des forêts.

L’hydrologie

Le réseau hydrographique concerne uniquement les eaux de surface qui dominent pendant la saison des pluies avec le ruissellement des eaux fluviales. En effet, quelques marres sont localisées dans les quartiers périphériques de Gadapara, Hilèle, Saré Moussa et qui servent aujourd’hui de zones de cultures (riz, maraichage).

La Situation sociodémographique

Evolution de la population

Selon l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), la population de la  commune est estimée à 69 024 personnes au 31 décembre 2011. La population devrait atteindre l’effectif de 76 500 habitants au soir du 31 décembre 2015, avec un taux d’accroissement de 8,4. Ce qui constitue un élément important à intégrer dans orientations stratégiques de réduction de la pauvreté.

Structure de la population

L’analyse de la structure de la population selon l’âge montre que les 16-34 ans représentent plus 50 % de la commune. C’est donc une population assez jeune. La structure par sexe montre que sexe ratio est en faveur des hommes, contrairement à ce qui se passe dans la plupart des centres villes. Ce déséquilibre entre les sexes trouve son explication dans la faiblesse de l’émigration qui dans les autres villes secondaires frappe beaucoup plus les hommes. A cela s’ajoute la portion frontière de la ville qui en fait zone d’accueil de migrants de sexe masculin à la recherche d’un emploi. Cette forte croissance urbaine dont fait face la commune de Kolda est entrain de changer son visage et son caractère rural traditionnel, en zone urbaine par une occupation massive du sol.

La répartition de la population

Avec une superficie de 37 000 km², pour une population de 70802 en 2012 (ANDS). La population est très inégalement répartie dans la zone d’étude. Il est important de signaler que le front d’urbanisation de la ville se trouve dans la partie ouest de la ville Sikilo nord, Sikilo Médina Chérif. Cette forte croissance urbaine dont fait l’objet de la commune de Kolda est entrain de changer l’espace urbain au niveau de sa périphérie en contact avec les différentes communautés rurales.

La composition ethnique et religieuse

La population de Kolda est dominée par les Peulhs et les Mandingues. Il y a également les Wolofs, les Diolas, les Soninkés, les Mancagnes et les Balantes. Il y’a une infirme minorité de Kognakis et de Bassaris. Les principales religions sont l’Islam et le Christianisme et leurs adeptes vivent en parfaite harmonie.

La ville et son Hinterland

Cadrage général

La position centrale de la ville par rapport à son hinterland et la proximité des frontières de la Guinée Conakry, de la Guinée Bissau peut jouer un rôle dans l’intégration sous régionale. Le centre de recherche zootechnique et les pâturages proches de la ville peuvent favoriser l’implantation d’une ceinture laitière avec la création d’emplois urbains. Le réseau de communication constitue un frein pour le rayonnement économique de la ville de Kolda qui peut jouer un grand rôle dans l’intégration nationale et sous régionale.
• Fonctions de la ville
La ville de Kolda joue plusieurs fonctions tant au niveau national, régional que sous régional. Au niveau de la région, la ville polarise son hinterland à travers le système de transport, l’industrie, l’administration, le commerce, l’éducation, la formation et santé. Au niveau national, Kolda joue un important rôle dans l’approvisionnement en produits forestiers ligneux et non ligneux, miel, bétail (race ndama). Au niveau sous régional : l’hôpital régional participe à l’amélioration des soins de santé des populations venant de la Guinée Bissau.
Les ressources agricoles, pastorales, forestières sont autant d’atouts dont dispose la commune dans son hinterland, d’importantes ressources et de potentialités (terres cultivables disponibles, pluviométrie avantageuse etc.. ). Cependant, la mise en valeur rationnelle des ressources et potentialités de l’hinterland se heurte à des problèmes liés à l’insuffisance des moyens de communication à la mauvaise qualité des routes et l’exploitation anarchique des forêts pour la production de charbon et de bois à destination des centres urbains du nord du pays.

Les Secteurs d’Activités de production

L’Agriculture

Bien que la commune de Kolda soit une commune à vocation urbaine, l’exercice direct de l’agriculture par les populations y est une réalité. Beaucoup de personnes résidant dans la ville gardent de fortes attaches dans les villages dont elles sont originaires et continuent à y exploiter des parcelles de terre et y possèdent un cheptel plus où moins important. Les grandes cultures sont pour les cultures vivrières le maïs, le mil, le sorgho et le riz. Pour les cultures commerciales les populations font l’arachide et le coton. L’activité agricole est pratiquée essentiellement sur les terres des communautés rurales environnantes (Dioulacolon, Saré Bidji, Bignarabé) et sur les terres du Centre de Recherche Zootechnique (CRZ). Pour la riziculture, et comme partout en Casamance naturelle elle est pratiquée par les femmes. Elle est pratiquée surtout dans les rizières situées dans les quartiers de Bantagnel, Saré Moussa, Bouna Kane, Sithian Idrissa, Gadapara et Hilèle et dans les rizières situées dans les communautés rurales de Djoulacolon (Faraba). Cependant toutes ces espaces deviennent des lieux d’occupation occasionnés par l’extension de la ville sur sa périphérie. Il y a également le maraîchage qui est pratiqué par les femmes sur les berges du fleuve Casamance. Avec l’assèchement précoce du fleuve, les femmes aménagent des parcelles maraîchères dans le lit majeur du fleuve. Les principales cultures sont : l’oseille, le gombo, le piment, la tomate etc. Ces principales productions alimentent le marché de Kolda.

L’élevage

Elle représente une activité assez importante dans la commune de Kolda. Il est pratiqué par tous. Le caractère rural de la commune explique le développement de cette activité. Le cheptel est constitué du grand bétail (bovin), de petits ruminants (ovin et caprin) et des porcs. L’élevage des bovins est caractérisé par son aspect traditionnel qui est exercé au niveau des terres de l’hinterland, c’est-à-dire dans les communautés rurales environnantes. L’élevage périurbain intéresse plus les petits ruminants et les porcs. L’élevage du porc est pratiqué par les Mancagnes et les Balantes. L’aviculture est pratiquée sous deux formes traditionnelle et moderne. Pour l’aviculture moderne les femmes gèrent un complexe avicole aménagé au quartier Bouna Kane. L’exploitation et la valorisation de l’élevage se font à travers le commerce des animaux et la transformation et la conservation du lait.

L’artisanat

C’est une activité qui se développe dans la ville et qui joue un rôle important dans le tissu économique. Il relève du secteur informel. Il est représenté par les métiers du textile et de la couture, l’alimentation, la mécanique, le bâtiment, l’artisanat d’art, la forge et les réparations diverses. Il est principalement pratiqué aux alentours des marchés et des quartiers. Les différentes catégories d’artisanats sont : l’artisanat d’art (poterie, sculpture et peinture), l’artisanat de production (menuiserie, soudure, tapisserie, couture etc.) et l’artisanat de service (mécanique, plomberie, maçonnerie, blanchisserie, mécanique auto, vélo et moto). Cependant, ces artisans disposent d’infrastructures d’appui à la formation et à la production : un village artisanal, un centre régional des artisans, une maison des outils et un centre régional de formation polyvalent.

L’activité industrielle

Elle est présentée à travers l’usine d’égrenage de coton installée dans la ville par la SODEFITEX1. L’usine joue un rôle important dans le tissu économique et social de la commune. En effet, elle y est pourvoyeuse d’emplois. Quatre-vingt pourcent du personnel saisonnier est originaire de la commune de Kolda. A côté de la SODEFITEX, Kolda dispose d’une unité de production d’électricité (SENELEC).

Les secteurs d’appui à la production

Le commerce

Le commerce et les services portent essentiellement sur l’écoulement des produits venant de l’agriculture, de l’élevage et de l’exploitation forestière. Le principal marché qui alimente le développement du commerce dans la commune de Kolda est le marché de Diaobé. Le commerce se fait principalement à travers les marchés suivants : marché central, marché Sikilo, marché Bouna, marché Mame Diarra, le marché poissons et l’abattoir municipal.
Le commerce est aussi dominé par le secteur informel en dépit de l’existence de 554 entreprises répertoriées par le service régional de commerce en 2002. Il est pratiqué au niveau des deux marchés (le marché central et le marché du quartier Sikilo). Il y a également des boutiques de gros concentrées dans le centre-ville. Ce secteur compte 18,1 % des emplois urbains contre 15,9% en 1989. La ville constitue une source d’approvisionnement pour les marchés hebdomadaire dont celui de Diaobé qui une vocation sous régionale1.

Le transport

C’est un secteur assez bien développé dans la commune avec des taxis urbains dont la cherté des tarifs est décriée. Pour ce qui est du transport interne, le centre ville est le siège quotidien d’embouteillage du fait du stationnement des camions de marchandises, les calèches d’ânes, les taxis, les motos et les vélos. Tout cela gène la circulation. La ville souffre de l’absence d’un système de transport urbain collectif. Cela amplifie les contraintes de la mobilité urbaine vers les zones périphériques de la ville. Aussi le raffinement des ruelles pendant la saison des pluies et les inondations (Gadapara, Bantagnel, Bouna Kane etc.) rend les déplacements assez difficiles. Pour le transport inter urbain, les infrastructures d’appui au transport sont : la gare routière au quartier de Sara Kémo. Sa gestion est assurée par le groupement des transporteurs de la commune de Kolda mais c’est la commune qui s’occupe de l’entretien quotidien. De cette gare s’organise le transport interne de la région mais aussi vers les autres régions du Sénégal (Sédhiou, Tambacounda, Dakar etc.). A côté du transport terrestre, Kolda abrite l’aéroport de Saré Bidji. Il accueil presque exclusivement de vols militaires. Les vols civils sont assez rares. Sa desserte régulière devrait contribuer au désenclavement de la région et éviterait du coup aux populations les déplacements vers Ziguinchor pour prendre l’avion.

Les télécommunications

La commune est entièrement couverte par les différents opérateurs de téléphonie mobile (orange, tigo, expresso). La téléphonie, l’internet, et la télévision y sont accessibles. Les antennes paraboliques de réception y sont nombreuses et disséminées un peu partout dans la commune. Sur le plan radiophonique, il y a la présence des stations régionales de la RTS et de Dunya, Walfadjiri, Sud Fm. Tout ce dispositif contribue à relayer les informations et à désenclaver ainsi la commune de Kolda.

Le tourisme

Ce secteur est essentiellement orienté vers le tourisme cynégétique qui profite de l’importance de la ressource phonique de la région. C’est un tourisme saisonnier qui dure six mois. Les infrastructures hôtelières sont au nombre de trois (03) : hôtel Firdou, hôtel Hobbé et hôtel Moya. Malgré les efforts d’extension des hôtels la capacité d’accueil des réceptifs est encore faible. La ville peut devenir un centre touristique important grâce a ses ressources forestières, sa faune et sa diversité culturelle.

Les structures financières

Elles sont au nombre de deux ordres : les banques classiques et les systèmes financiers décentralisés.
 Les banques
La commune abrite trois (03) institutions bancaires : la Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal (CNCAS), la Société Générale de Banques au Sénégal (SGBS) et ECOBANK. Ces banques sont les principaux pourvoyeurs des opérateurs économiques de la commune.
 Les systèmes financiers décentralisés
Les principales structures financières décentralisées présentes dans la commune sont : le Crédit Mutuelle du Sénégal (CMS), le Partenariat pour la Mobilisation de l’Epargne et le Crédit au Sénégal (PAMECAS), l’Alliance de Crédit et d’Epargne pour la Production (ACEP), l’Institution Mutualiste Communautaire d’Epargne et de Crédit (IMCEC) et la Caisse Populaire du Sénégal (CPS), la Mutuelle des Femmes de Kolda (MFK), Cauris. Ces structures offrent d’éminents services financiers de proximité en soutenant les activités productives, notamment l’agriculture, l’élevage et le petit commerce exercé pour l’essentiel par les femmes.
 La poste
Elle joue également un rôle important dans le système de transfert d’argent à travers son système traditionnel et par son institution financière : Poste finance.

Les mutations socioéconomiques spatiales créées par l’étalement de la ville de Kolda sur sa périphérie

Ce chapitre va statuer sur l’ensemble des difficultés auxquelles sont confrontés les habitants des quartiers périphériques et qui sont liées à l’évolution des aspects socioéconomiques et spatiaux. Il s’agit de l’inégalité des conditions de vie liées à la diversité des formes des formes d’habitats, des difficultés de transport dérivant de la mobilité journalière d’une bonne partie des habitants de la périphérie koldoise, des difficultés d’accès aux équipements sociaux etc. ..

Diversité de l’habitat et inégalités des conditions de vie

Une des principales conséquences de l’étalement de la ville de Kolda sur sa périphérie demeure la diversité. En effet chaque étape de l’évolution spatiale s’est accompagnée par l’apparition sur l’espace d’habitat de type nouveau. Donc la périphérie de la ville subit une transformation de l’habitat. Par conséquent, on distingue aujourd’hui deux types d’habitats : un habitat traditionnel et un habitat de type moderne.
* L’habitat de type traditionnel se rencontre dans les quartiers de Sinthiang Idrissa, Médina Chérif, Sikilo Nord, Zone Lycée, Sinthian Tountourou.
*L’habitat moderne qui s’est développé à partir de 1999, avec l’arrivée des migrants urbains et ceux venant des milieux environnant. Son développement est consécutif à l’urbanisation de la ville par les autorités chargées de l’urbanisation à Kolda. Cet habitat est constitué des quartiers de Gadapara, Fass Djahé (extension Saré Moussa), Itèle et une partie de Zone Lycée (Sikilo Ouest). Ces diverses formes d’habitats diffèrent au plan de leur structuration et de la morphologie de l’habitat. A cet effet, si l’habitat traditionnel est bâti en banco avec des ilots à l’instar de celui moderne en dur qui répond aux normes d’urbanisation en vigueur au Sénégal. Les moyens proviennent des sources suivantes : des revenus tirés des terres, du commerce, des expatriés pour la plupart qui construisent pour leurs parents (villageois) et des fonctionnaires qui se sont installés dans les quartiers périphériques.
Ce qui nous conduit à conclure qu’il y a la présence de l’habitat régulier et celui spontané. L’habitat régulier est bien structuré avec des rues larges et au tracé précis. Les habitations sont en dur et présente un style architectural moderne. C’est d’une part des constructions basses avec des toits en tôles ou en béton armé et d’autre part des maisons à étage. Le sol de ces maisons est souvent dallé avec ou sans carreaux. Et enfin la plupart de ces maisons sont clôturées. Quant à l’habitat spontané la prédominance des bâtis est faite en banco. Il est disposé de façon anarchique. Ici la plupart des bâtis sont des cases faites de pailles. Mais dans certains quartiers comme Zone Lycée (extension Sikilo Ouest), il y a alternance de pailles et de tôles pour les toits. Les rues débouchent dès fois sur des concessions. Les habitations présentent un style architectural non recherché qui dérive pour la plupart du temps de l’approvisionnement.
Les clôtures sont parfois en crintains. Dans d’autres cas il y a absence de clôtures. Cependant depuis quelques années on tend vers l’amélioration du bâti dans ces quartiers spontanés. Cette diversité de l’habitat a comme conséquence l’inégalité des conditions de vie de la population vivant au niveau de la périphérie de la ville. En effet, au niveau des quartiers spontanés les conditions de vie sont précaires. Ceci résulte de leur processus de formation et de mise en place. Aujourd’hui, il faut signaler que tous les quartiers périphériques ont été lotis mais il se trouve que les parcelles ne sont pas été attribuées. Dans les quartiers spontanés, pour la plupart les populations ont précédé les lotissements. Donc pour ces zones il faut un réaménagement. Que ce soit dans les quartiers réguliers ou les quartiers spontanés, il y existe des écoles, des postes de santé, des marchés secondaires mais il y a des problèmes de couverture médicale, d’effectifs dans les écoles, de problèmes de ravitaillement dans ces dits marchés. Ces quartiers sont faiblement raccordés aux réseaux d’électricité, d’eau, et de la téléphonie.
• Electricité
Dans la plupart de ces quartiers périphériques les branchements en électricité sont effectués dans les grandes voies de dégagement avec des poteaux. C’est les différents ménages qui n’ont pas accès aux branchements vu leur niveau de leurs revenus Seuls 30% des ménages selon nos enquêtes sont branchés au réseau d’électricité. Il s’agit de quartiers comme Sinthian Idrissa, Fass Njahé, Zone Lycée (Sikilo extension). Toujours selon les mêmes sources le taux de connexion des ménages au réseau téléphonique est très faible et inférieur à 7%. Mais il faut signaler que la plupart des ménages enquêtés dispose au moins d’un cellulaire.
• Eau
Quant à l’alimentation en eau dans les quartiers périphériques se fait à 100% à partir des puits. Selon le planificateur de la SDE (Sénégalaise des Eaux) de Kolda, 50% de branchements sociaux sont effectués dans les quartiers de Fass Njahé et de Sinthian Idrissa et une partie de Médina Chérif. Par ailleurs, des études ont montré que la proximité de certains quartiers périphériques (Gadapar, Sinthian Tountourou) à côté des rizières constituerait une menace pour la nappe phréatique. Cela aboutirait à l’apparition probable de plusieurs maux dans la population utilisatrice de cette eau.
• Qualité des logements
La qualité des logements diffère selon les zones d’habitats. Dans les quartiers réguliers la plupart des ménages disposent de l’équipement électroménager minimum : réfrigérateur, téléviseur et poste radio. Ils sont dotés de fosses septiques, de toilettes. Par contre dans les quartiers spontanés même si les constructions sont périssables (banco, paille), sont faiblement représentées. La qualité des logements dans certaines mesures laisse à désirer. Le cadre domestique n’est pas des meilleurs. Il arrive de rencontrer des ménages qui n’ont ni cuisine. Elle se fait dans un petit abri en paillotte où les conditions d’hygiènes sont précaires ou à l’air libre. Ainsi nos enquêtes ont montré que 30% des ménages ne disposent ni de poste téléviseur ni réfrigérateur. Cela est surtout dû à la cherté de ces équipements par rapport à la faiblesse du revenu de la plupart des ménages. Mais également c’est dû aussi à l’absence de l’électricité dans ces quartiers pour faire fonctionner les appareils.

Les difficultés de transport

A partir de nos enquêtes et des guides d’entretien, nous nous sommes rendu compte de mouvements de population des quartiers périphérique de la ville de Kolda vers le centre-ville le matin et dans le sens inverse le soir. Ces mouvements s’intègrent dans le cadre de la grande mobilité de la population urbaine et sont liés à plusieurs facteurs. C’est d’abord que la plupart des lieux d’emploi se situent dans le centre-ville. D’autre part c’est l’inexistence d’établissement secondaire dans la plupart des quartiers périphériques. De ce fait la quasi-totalité des élèves ayant dépassé le cycle moyen d’enseignement se déplacent pour arriver au lycée Alpha Molo Baldé de Kolda. Ce dit lycée se situe au quartier Sikilo Ouest. Ce qui fait que les élèves qui quittent Bouna Kane, Sinthian Tountourou, Saré Moussa parcourent plus de 3 à 3,5 km pour rejoindre le lycée. Or la ville est dépourvue de moyens de transports urbains. Ce qui revient à dire que la plupart des élèves font le vélo. Avec l’arrivée de nouveaux moyens de déplacements tels que les motos « Jakarta », cela facilite un tant soit peu les déplacements. Il y a également la présence des taxis comme moyen de transport. Certains ménages interrogés considèrent à 80% les difficultés quotidiennes de transports comme le problème fondamental de la ville de Kolda. Cette situation fait que les quartiers périphériques deviennent des lieux de dortoirs. Ainsi la matinée des foules composées d’élèves, des travailleurs, de ménagères convergent vers le centre-ville tandis que l’après-midi ils quittent leur poste de travail pour rejoindre leur domicile. Cela pose de graves problèmes de circulation dans la ville de Kolda. De ce faite à tout moment, surtout aux heures de pointes les principales voies de circulation sont envahies par un nombre impressionnant de véhicules, de motos, de charrettes allant dans le même sens ou le sens contraire. C’est comme l’exemple de la route nationale n°6 qui traverse la ville. Il s’en suit de monstrueux embouteillages qui retardent le trafic routier et multiplie les retards chez les élèves qui doivent se rendre au lycée. Comme autre conséquence il a la fréquence des accidents entre conducteur de moto « Jakarta » et chauffeur de taxi.
A cela s’ajoute aussi le problème des routes qui deviennent impraticables pendant la saison des pluies. En effet dans certaines parties des quartiers périphériques (Gadapara, Sinthia Tountourou) l’accès pose problème à cause des inondations. Pourtant, les difficultés de transports s’accroissent à la faiblesse du niveau d’équipement de la ville qui rend difficile l’accès aux équipements collectifs.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
I/ PROBLEMATIQUE
1. Contexte de l’Etude
2. Justification du sujet
3. Cadre opératoire
3-1-Objectif Généra
-2 -Question générale
3-3-Hypothese générale
II/ REVUE CRITIQUE DE LA LITTERATURE
III/ METHODOLOGIE
1. La Recherche documentaire
2. L’Echantillonnage
Tableau 1 : Tableau d’échantillonnage
3. La Collecte des données
3.1. Les outils de collecte de données
3.2.La Cartographie
3.3.Traitement et analyse des données
PREMIERE PARTIE : Kolda, ville Carrefour
CADRE DE L’ETUDE
I-SITUATION DE LA VILLE
Carte n°1 : Carte de localisation de la Commune de Kolda
Carte n° 2 : Carte de localisation de la Région de Kolda
II-LE MILIEU PHYSIQUE
1. Relief et Sols
2. Le Climat
3. La Végétation
4. L’hydrologie
III-LA SITUATION SOCIODEMOGRAPHIQUE
1. Evolution de la population
Tableau 2 : Evolution de la population de la commune de Kolda de 2005 à 2015
1. Structure de la population
2. La répartition de la population
3. La composition ethnique et religieuse
Tableau 3 : Origine des migrants
Graphique n° 2 : Origine des migrants
IV.LA VILLE ET SON HINTERLAND
1. Cadrage général
2.Potentialités et contraintes de l’hinterland
Carte 3 : Carte d’occupation de l’espace de la commune de Kolda
V.LES SECTEURS D’ACTIVITES DE PRODUCTION
1. L’Agriculture
2. L’élevage
3. L’artisanat
4. L’activité industrielle
VI.LES SECTEURS D’APPUI A LA PRODUCTION
1. Le commerce
2. Le transport
3. Les télécommunications
4. Le tourisme
5. Les structures financières
CONCLUSION PARTIELLE
DEUXIEME PARTIE : LES CONSEQUENCES DE L’ETALEMENT DE LA VILLE DE KOLDA SUR SA PERIPHERIE
CHAPITRE I : L’ampleur de la dynamique d’urbanisation de la ville de Kolda
I-EVOLUTION DE LA POPULATION
Tableau 4 : Evolution de la population de la commune de Kolda de 2002 à 2013
Graphique 3 : Evolution de la population de la commune de Kolda de 2002 à 2013
II-EVOLUTION DES MIGRANTS ENTRANTS
Tableau 5 : Répartition des différentes ethnies
Graphique 4: Répartition des ethnies
III-EVOLUTION DU RYTHME D’OCCUPATION DE L’ESPACE RURAL
Tableau 6 : Lotissement réalisé au cours des dix dernières années
Tableau 7: Le nombre de superficie perdue au profit de l’habitat
Photos 1: Champs en voie de disparition Verger en voie de disparition
CONCLUSION PARTIELLE
CHAPITRE II : Les mutations socioéconomiques spatiales créées par l’étalement de la ville de Kolda sur sa périphérie
I-DIVERSITE DE L’HABITAT ET INEGALITES DES CONDITIONS DE VIE
Photos 2 : Habitat traditionnel et habitat moderne
II-LES DIFFICULTES DE TRANSPORT
Photo 3 : Moyen de transport Moto Jakarta
III-LES EQUIPEMENTS COLLECTIFS
Photos 4 : Stade Régional de Kolda et le Complexe Sportif
1. Les problèmes liés aux équipements scolaires
Tableau 8 : Effectif des Ecoles Elémentaires des différents quartiers périphériques de la commune de Kolda
Photos 5 : Ecole d’Application Gadapara et Ecole Elémentaire Zone Lycée
Tableau 9 : effectifs des établissements moyen et secondaire de la périphérie de la commune de Kolda
Graphique 5: Effectif des établissements moyen et secondaire de la périphérie de la commune de Kolda
2. Les Structures Sanitaires
Tableau 10 : Situation dans les postes de santé de la périphérie de la commune Kolda
Photos 6: Poste de santé Sikilo Ouest
3. Les Marchés
Photo 7 : Complexe Commercial Mame Diarra Bousso à Médina Chérif
IV. LES QUESTIONS ENVIRONNEMENTALES
CONCLUSION PARTIELLE
CHAPITRE III- Les conflits fonciers dus à l’étalement de la ville de Kolda sur sa périphérie
I- Les Causes Des Conflits
II- La gestion de ces conflits
III- La perception des populations face à ces conflits fonciers
Graphique 6 : Différentes perceptions des ménages sur les conflits fonciers
CONCLUSION PARTIELLE
OBSERVATIONS
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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