Les conséquences de l’artificialisation des terres agricoles

Les conséquences de l’artificialisation des terres agricoles

La pression d’urbanisation se traduit par des hausses de prix des terrains bâtis mais aussi des terrains agricoles. Le prix d’un hectare de terre non bâti et non loué à un agriculteur a augmenté de 60% entre 1996 et 2012 dans la région agricole du Seignanx (SAFER, 2013), pour arriver à une moyenne de 8000€ l’hectare en 2018. Le prix des terrains à bâtir a subi une forte augmentation ces dernières années : en moyenne 150 000€ les 1000 m2. De plus l’augmentation de l’enclavement des surfaces agricoles en zone urbaine due à un non contrôle de l’urbanisation engendre des conflits d’usage avec des difficultés d’accès aux parcelles pour les agriculteurs, mais aussi des problèmes de nuisances sonore et de traitements pesticides.
Ainsi beaucoup de propriétaires terriens préfèrent laisser leurs terrains agricoles en friche en attendant qu’ils deviennent constructibles afin de dégager une rente foncière. Cette pression d’artificialisation, si elle n’est pas maîtrisée ou gérée en amont, met en péril l’agriculture et avec elle tout une partie de l’économie et de l’identité du territoire.

La pollution des nappes phréatiques

La question de la préservation de la ressource en eau est une préoccupation majeure dans le Sud des Landes. Entre la forte hausse démographique de ces dernières décennies et l’agriculture intensive de maïs utilisant massivement l’irrigation et les pesticides, les nappes phréatiques sont de plus en plus polluées. Cette agriculture intensive engendre des externalités négatives : pollution des nappes phréatiques, dégradation des sols, destruction de la biodiversité et des écosystèmes, maladies au sein de la population…
En 2016 l’agence de l’eau Adour-Garonne a sonné l’alarme. C’est la première fois qu’un établissement public de ce type affronte ouvertement le problème de la pollution agricole : « Deux milliards de m3 d’eau sont prélevés chaque année sur le bassin, dont 900 millions pour l’agriculture. Et on ne voit pas de tendance à la baisse. Les bassins sont en déséquilibre quantitatif. Deux fois moins d’eau, c’est deux fois plus de polluants dans les cours d’eau » souligne Franck Solagroup, représentant de l’agence de l’eau Adour-Garonne.
Tendre vers une agriculture plus durable devient aujourd’hui une nécessité pour améliorer la qualité des eaux et ainsi préserver l’environnement et la santé de la population. Les collectivités des Landes dépensent beaucoup d’argent dans l’installation de nouvelles stations d’épurations et des nouvelles technologies d’assainissement.

Bilan de l’enquête agricole

Au total, entre les enquêtes de 2014 et 2018, 149 exploitants ont été enquêté, principalement par téléphone et en visuel. Les données de cinquante-deux agriculteurs ont pu être mises à jour et complétées, une quinzaine a été contacté par téléphone et 10 entretiens visuels ont été effectués avec des agriculteurs récemment installés. De 2014 à 2018, 2970,6 hectares de surface agricole utile ont été enquêtés (Tableau 2), soit 80% de la SAU totale du territoire (MSA,2010).

L’occupation des sols

En 2018, les occupations du sol agricole majoritaires dans le Seignanx sont les grandes cultures et les surfaces en herbe destinées à l’élevage (Tableau 3). Les autres productions telles que l’horticulture et les pépinières, le maraîchage ainsi que les cultures fruitières restent très minoritaires puisqu’elles n’occupent que 8,5% de la SAU enquêtée. Cependant ces productions minoritaires sont celles qui se développent le plus avec l’arrivée de nouveaux agriculteurs sur le territoire (voir page 9 – La dynamique d’installation dans le Seignanx depuis 2010). En effet, 7 des 12 agriculteurs arrivés ces huit dernières années se sont installés en maraichage et cultures fruitières.

Le statut juridique : une prédominance des exploitations individuelles

Les exploitations individuelles représentent 55% des exploitations du Seignanx (Figure 4). Parmi les autres formes juridiques, 13% des agriculteurs sont à la retraite et 30% des exploitations sont en société. La surface agricole utile est équivalente entre les exploitations sociétaires (SCEA, GAEC, SARL, CUMA) et individuelles. Cela peut s’expliquer par une prédominance de statut individuel dans les activités de productions alimentaire de type culture- maraichère, fruitière et élevage. Ce sont des petites et moyennes exploitations, en moyenne de moins de 30 ha. Les sociétés quant à elles sontpourla plupart des exploitations en grande culture (maïs) et font en moyenne entre 50 et 100 hectares.
Les CUMA, coopératives d’utilisation de matériel agricole, permettent aux agriculteurs de mettre en commun leurs ressources afin d’acquérir et partager du matériel. Elles ont comme avantage de permettre aux agriculteurs de s’entraider, de faire des économies et d’avoir accès à des machines spécialisées dans lesquelles ils n’auraient pas pu investir seuls. Les enquêtes ont révélé la présence d’une seule CUMA au sein du Seignanx. Elle regroupe neuf agriculteurs producteurs du maïs, et a comme principal outil de mutualisation un silo de séchage. L’émergence des exploitations individuelles, l’absence de CUMA et l’absence total de réseaux d’agriculteurs sur le Seignanx démontre un réel manque de partage de matériel- et de connaissances. Or cela pourrait être un réel facteur de développement pour orienter l’agriculture du Seignanx vers de nouveauxmodes de productions plus durables.

La production alimentaire dans le Seignanx : un manque d’ancrage territorial face à une demande en produits locaux en hausse

La production alimentaire dans le Seignanx

La production alimentaire (élevage, maraichage, fruits et miel) représente 21% de la SAU : 18% de SAU en prairie pour l’élevage et 3% de SAU pour les productions vivrières. Le territoire du Seignanx regroupe 72 producteurs alimentaires avec des productions assez diversifiés dans l’ensemble : principalement des éleveurs de bovins viandes (21) et de volailles (19), des maraichers (13), des producteurs de fruits (10), des éleveurs de bovins lait (8) et quelques autres petites productions (voirtableau 6).

La valorisation des productions

Il existe sur le territoire du Seignanx 27 IGP (Indications Géographiques Protégées) sur :
– Le vin (20 IGP)
– La volaille (4 IGP)
– L’asperge (« Asperges des sables des Landes »)
– Le kiwi (« Kiwi de l’Adour »)
– Le jambon de Bayonne
Pourtant seules 21 exploitations sur 149 bénéficient d’un signe de qualité ou d’origine, soit 14% des exploitations enquêtées. Seules 9 exploitations produisent des cultures dites locales.

Production

Les productions alimentaires dans le seignanx producteurs de kiwi et d’un producteur d’asperges, qui ne bénéficient pas de signes d’origine alorsque les IGP peuvent être appliquées sur toutes les communes du Seignanx.
Concernant les signes de qualité en élevage sur le Seignanx :
– 4 éleveurs bovins sur 41 ont le signe de qualité « Label Rouge »
– 4 détiennent l’IGP « Bœuf de Chalosse »
– 5 détiennent l’appellation « Veaux sous la mère ».
– 2 éleveurs de canards sur 13 ont une IGP « Canards à foie gras du Sud-Ouest ».
– 2 éleveurs de poulets sur 10 bénéficient de l’appellation « Poulet fermier ».
Alors que ces dernières années la demande explose en produits biologiques et que le nombre d’agriculteurs bio dans les landes a fortement augmenté en passant de 252 producteurs en 2017 à 367 en 2018 (CIVAM Bio des landes, 2018), seulement quatre exploitations possèdent le label « AB » dans le Seignanx. Ce sont essentiellement des exploitations maraichères de moins de 4ha, alors qu’à l’échelle des landes se sont des exploitations d’environ 30 ha avec comme principales productions les grandes cultures notamment les céréales et le maïs, mais aussi les poulets et le maraîchage. La demande en produits issus de l’agriculture biologique ne fait qu’augmenter et l’état impose d’ici 2020au minimum 20% de produits bio dans les cantines.
Le manque de valorisation par des productions du Seignanx peut s’expliquer par plusieurs facteurs:
– L’agriculture du Seignanx est principalement constituée de filières longues (70% de la SAU est cultivée en grandes cultures conventionnelles)
– Un manque de structuration des filières courtes locales : un seul abattoir labellisé biologique situé à Anglet dans le Pays Basque, pas de silo pour stocker les céréales biologiques, pas de réseaux d’agriculteurs ni d’associations.
– Le vieillissement de la population agricole : pas de remise en question des modes de productions, les agriculteurs de plus de 50 ans continuent à produire comme dans les années 1980 des grandes cultures sans volonté d’évolution vers des modes de production plus rentable ou avec moins d’impact sur l’environnement.
– Manque de conseils techniques et d’accompagnement : le CIVAM des landes n’a que deux employés pour 317 agriculteurs en bio, pas encore de conseillers en grande culture biologique.
La chambre d’agriculture est spécialisée en conseil en grandes cultures et élevages mais a seulement un demi-poste sur le conseil en agriculture biologique.
Les évolutions vers des productions valorisées se perçoivent surtout chez les jeunes qui s’installent.
Ceux et celles qui s’installent hors cadre familial- ont nourrit une réflexion sur le métier d’agriculteur et recherchent souvent un lien véritable avec la terre et les aliments, ainsi qu’un respect de l’environnement dans leurs pratiques.

Les circuits courts dans le Seignanx

Si la part des circuits-courts représente toujours une part minoritaire du marché du Seignanx, on observe que le nombre d’initiatives dans le domaine croît et se diversifie : AMAP, magasins de producteurs, vente directe à la ferme etc. Ces initiatives qui sont portées tant par les producteurs que les consommateurs démontrent une évolution du rapport à l’alimentation et des relations entre producteurs et consommateurs.
La diversification agricole commence à se développer sur le Seignanx : 27% des exploitations enquêtées (41 sur 149) ont recourt aux circuits courts comme la vente directe à la ferme ou sur les marchés. La vente en circuit court sur le Seignanx s’organise également par le biais de réseaux comme les AMAP (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne), ou Bienvenue à la ferme (vente à la ferme, en magasins de producteurs ou en marché). Trois éleveurs bovins sur 44 vendent toute leur production à une boucherie de Saint-Martin-de-Seignanx, et un de façon plus irrégulière.

Les initiatives du territoire liées à l’agriculture

Depuis quelques années de nombreuses initiatives en faveur de l’agriculture ont été mises en place sur le territoire du Seignanx, par différents acteurs publics ou privés. Elles portent sur diverses thématiques :
– L’installation de 3 maraichers sur des terres communales
– Création de jardins partagés et d’un éco lieu à Tarnos
– Mise en relation producteurs et acheteurs locaux : plateforme internet Agri-Local, projet d’approvisionnement local des établissements de restauration collective-, mise en place d’une légumerie, un atelier de découpe artisanal ouvert à tous les éleveurs avec certification pour la découpe de viandes bio et certification pour la restauration collective.
– La valorisation des déchets : les déchets agricoles (lisier, résidus de silo à grains) et des usines agroalimentaires locales comme Bonduelle sont valorisés par un méthaniseur situé au SitCom de la communauté de commune du Seignanx et de la MACS (Maremne Adour Côte-Sud, 23 communes)
– Trois éleveurs de canards possèdent leurs ateliers de transformation sur leurs fermes

Le tissu des entreprises agro-alimentaires

Il existe de nombreuses usines agroalimentaires au sein du département des Landes :
– 15 entreprises de transformation et conservation de fruits et légumes.
– 1 entreprise de fabrication d’huiles et graisses végétales (SOLEVAL) à proximité du Seignanx, créer par une association d’agriculteurs.
– 6 entreprises de fabrication de produits alimentaires transformés comme le café ou les plats préparés.
– 5 entreprises de fabrication de produits de boulangerie-pâtisserie et de pâtes alimentaires dont 4 à moins de 50km du Seignanx et un producteur de pain biologique artisanal- à Labenne (10 km du Seignanx).
– 47 entreprises de transformation et conservation de la viande (50% pour le foie gras).
– 3 abattoirs principaux : Mauléon, Anglet et Hagetmau – transformation en colis pour vente directe ou vente à la grande distribution.
– 1 atelier de découpe et transformation de viande créé par un producteur ouvert à tous les agriculteurs situés à proximité du Seignanx à Sainte-Marie-de-Gosse.
– 1 atelier de fabrication de produits laitiers à la ferme dans le Seignanx, mais pas d’entreprise laitière dans les landes.
Tous les secteurs de l’agroalimentaire sont représentés sauf celui de la transformation laitière. Il est donc possible de développer un marché local en faisant travailler ensemble les producteurs locaux et les usines de transformation agroalimentaire.

Conclusion

Les enquêtes auprès des 149 agriculteurs et des différents acteurs du système alimentaire territorial ont permis de mettre en perspectives les grandes caractéristiques de l’agriculture du Seignanx :
✓ Une dynamique d’installation émergente : un territoire très attractif, très bien placé qui suscitent l’envie de nombreux jeunes agriculteurs : 178 porteurs de projets se sont présentés à la chambre d’agriculture des Landes en 2017
✓ Une demande de produits locaux en hausse autant par de la part de la population locale, que des touristes et des responsables de la restauration collective
✓ Des outils pour dynamiser les approvisionnements locaux : la légumerie, l’atelier de transformation de viande artisanal
 Un territoire très fermé aux installations : difficulté de trouver du foncier, des agriculteurs qui cèdent leurs terres aux voisins, des communes pas toujours accueillantes avec les nouveaux agriculteurs.
 Des modes de productions vieillissants, peu de valorisation et de diversité dans les productions et les débouchés
 Pas de réseaux d’agriculteurs, peu d’accompagnement des organismes de conseils agricoles, manque d’effectifs (CIVAM) ou d’expertises (Chambre d’agriculture) pour accompagner les producteurs alimentaires dans le développement de leurs exploitations

Développer la production locale pour répondre à la demande alimentaire du territoire Basco-Landais

La demande locale

La progression des préoccupations des consommateurs

On observe depuis quelques décennies une diminution de la part du budget alimentation au domicile, la progression constante de la consommation de plats « prêts à consommer » (80% des produits proposées en grande distribution) et l’augmentation de pathologies liées à l’alimentation comme l’obésité, le diabète et les maladies cardio-vasculaire. En France, l’obésité concernait 15 % des adultes en 2012, contre seulement 6,1% en 1980. Les abus de cette alimentation industrielle de masse où le consommateur n’a plus de maitrise sur son alimentation et où le bas prix est favorisé à la qualité de l’aliment ont engendré une prise de conscience et une volonté de changer le système alimentaire de la part des consommateurs. Cette dernière décennie on a pu observer une évolution marquée du «bien-manger », axée sur une alimentation saine, locale et naturelle. Les critères de choix des consommateurs ont évolué pour passer d’un choix plutôt orienté sur le prix à un choix orienté vers la qualité, la fraicheur, le naturel, le goût, la minimisation des impacts sur l’environnement et un réattachement au territoire sur lesquels les consommateurs vivent. Ainsi on a pu observer une recrudescence des labels en GMS certifiant au consommateur une qualité sûre du produit et le développement de la vente directe auprès des producteurs.
Cette préoccupation des consommateurs en termes d’alimentation durable a un fort impact sur les modes de production agricole. Par exemple la consommation de produits locaux et biologiques croît régulièrement depuis les années 2000 (+10% par an depuis 2008, Agence bio, 2016), et l’agriculture biologique représente en 2018 près de 4,9% de la SAU française.

La demande sur le Seignanx

La population locale

La population du Seignanx ne fait qu’augmenter depuis 1970. Elle a subi une hausse démographique de 23% entre 2000 et 2018 pour arriver à une population actuelle de 26 580 habitants. On observe sur le territoire une augmentation de la demande en produits biologique et locaux. Les deux AMAP du Seignanx (Saint-Martin-de-Seignanx et Ondre) font face à une explosion de la demande avec une centaine d’adhérents et une liste d’attentes de plus de cent personnes. Elles ne trouvent pas assez de producteurs locaux pour répondre à la demande. La vente directe à la ferme se développe fortement et deux magasins d’agriculture biologique ont été ouvert récemment sur le Seignanx et se fournissent en partie avec des fruits et légumes locaux.

Le tourisme

Le Seignanx est une terre très attractive pour les touristes. Sa population augmente d’environ 30% en période estivale, et les touristes sont en demande de consommer des produits locaux. L’office du tourisme du Seignanx note une demande de plus en plus forte de la part des touristes de visiter des fermes et de rencontrer des producteurs locaux.

La restauration collective

Le territoire du Seignanx dispose de deux restaurants collectifs centralisés : la cuisine municipale de Tarnos et le restaurant d’insertion EOLE. Ce dernier a été créé par la commune de Tarnos et le Comité Bassin emploie (CBE) du Seignanx, et est organisé en SCI . Il emploi des personnes en réinsertion professionnelle. A eux deux ils livrent toutes les cantines scolaires du Seignanx. Le restaurant EOLE répond en plus à des appels d’offre extérieures au Seignanx, et fait de la livraison aux entreprises et aux personnes âgées. Les deux restaurants sont sensibles à la création de partenariats avec les producteurs du territoire. C’est dans cette dynamique qu’en 2015 la SCIC EOLE et le CBE ont créé la SCIC Légume Pro. Cette société réceptionne les légumes bruts, les lave, épluche et découpe et les fournie sous forme de légumes « 4 ème gammes » (prêt à être cuisinés) aux restaurants locaux. Elle s’approvisionne en partie auprès des producteurs du Sud des Landes et du Pays Basque. Elle permet ainsi aux producteurs locaux de pouvoir fournir les restaurants.

Les évolutions de la demande

Les questions sanitaires et environnementales, parce qu’elles sont à la fois une nécessité et que les consommateurs y sont de plus en plus sensibles, vont prendre de plus en plus de place dans les critères de choix alimentaire des consommateurs. Des tendances se dessinent déjà dans les habitudes alimentaires :
– Baisse de la consommation de viande
– Augmentation du végétarisme et du véganisme
– Demande de repas végétarien dans les cantines
– Obligation d’acheter 20% de produits bio et 50% produits labellisé dans la restauration collective d’ici 2022 (loi alimentation 2018)
– Hausse de la consommation d’aliments biologiques
– Hausse de la demande en produits locaux à faible impact écologique
Il est important pour les acteurs des systèmes alimentaires d’anticiper ces évolutions et de soutenir le développement de filières qui répondront à la demande. Par exemple il est possible d’anticiper la baisse de la consommation de viande en orientant les nouvelles productions agricoles vers des filières d’avenir comme des cultures qui remplacent les apports nutritionnels de la viande : les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots rouges, fèves, etc.), les céréales (riz, blé, sarrasin, etc.) et les oléagineux (amandes, noix de cajou, pistaches, etc.).

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Table des matières

I. Introduction
II. Méthodologie 
III. Le diagnostic agricole du Seignanx en 2018
1. Présentation du territoire du Seignanx
2. Le contexte local et les différents acteurs
3. Un territoire attractif soumis à une forte pression urbaine
a) Une population de moins en moins agricole
b) Un tourisme en pleine expansion
c) Une forte artificialisation des sols agricoles
4. Les conséquences de l’artificialisation des terres agricoles
5. La pollution des nappes phréatiques
6. Bilan de l’enquête agricole
7. L’occupation des sols
8. Une population agricole vieillissante
9. Le statut juridique : une prédominance des exploitations individuelles
10. La dynamique d’installation dans le Seignanx depuis 2010
11. Les installations face au départ des agriculteurs
Synthèse du diagnostic agricole
IV. – La production alimentaire dans le Seignanx : un manque d’ancrage territorial face à une demande en produits locaux en hausse
1) La production alimentaire dans le Seignanx
2) La valorisation des productions
12. Les circuits courts dans le Seignanx
13. Les initiatives du territoire liées à l’agriculture
14. Le tissu des entreprises agro-alimentaires
15. Synthèse du diagnostic alimentaire
16. Conclusion
V. Développer la production locale pour répondre à la demande alimentaire du territoire BascoLandais 
1) La demande locale
a) La progression des préoccupations des consommateurs
b) La demande sur le Seignanx
c) Les évolutions de la demande
2) Les différents débouchés de l’agriculture locale
3) Focus sur la restauration collective : comment organiser une agriculture durable sur le
Seignanx pour approvisionner localement la restauration collective ?
a) L’approvisionnement local des restaurants collectif du Seignanx
b) Les besoins du territoire en restauration collective
c) L’offre actuelle du territoire
Une dynamique d’agriculture durable pour répondre à la demande alimentaire de la
restauration collective
VI. Conclusion 
Références bibliographiques 
Entretiens 
Table des Annexes 
Annexe A : Modèle d’enquête diagnostic agricole du Seignanx 2018
Annexe B : Enquête production alimentaire

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