Les Conditions Techniques et Physiques de l’Elevage du Vers à Soie

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APPROCHE THEORIQUE DE L’ECONOMIE D’ECHELLE

Le concept d’économie d’échelle remonte à A Marshall qui la définit comme « les économies provenant de l’augmentation de l’échellede production d’un bien». C’est un phénomène de longue période. L’économie d’échelle montre laelationr qui existe entre le coût de la production et la dimension de la firme.

Définition et Origine de l’Economie d’Echelle

Une entreprise est dite bénéficiaire d’économie ’échelled si le coût moyen de production d’un produit tend à baisser et la produc tion augmente. Cela signifie que le produit coûte moins cher lorsque le volume de production augmente. Les économies d’échelle reflètent donc l’impact sur la production d’une augmentation dans la même proportion de l’utilisation de tous les facteurs de production dans le cadre d’une technique donnée. En termes de prix, produire sur une plus grande échelle permet de faire baisser le prixde revient unitaire. Ce qui peut conduire à une hausse de bénéfice unitaire ou à une augmentation des quantités vendues induite par une diminution du Prix de vente. L’existence d’économie d’échelle de l’entreprise constitue ainsi un important facteur de développement.
Il existe une distinction entre les rendements d’échelle et les économies d’échelle. La première notion met en relation les quantités produites en fonction du volume de facteurs mise en œuvre tandis que la seconde relie le coût de produc tion unitaire suivant les quantités produites. Les rendements croissants s’accompagnent toujours de l’économie d’échelle puisque les coûts unitaires diminuent avec l’accroissement des quantités produites. L’accroissement de la production de Q 1 vers Q2 provoque une baisse du coût moyen unitaire de C2 vers C1
La notion d’économie d’échelle est différente de lanotion d’économie de dimension. Les économies de dimension d’une exploitation reflètent l’impact sur la production d’une augmentation de l’utilisation de facteurs de production. Cette situation prévaut lorsque tous les facteurs sont employés aux moindres coûts, c’est-à-dire qu’il n’existe entre eux aucune relations de proportionnalité stricte comme dans le cas des économies d’échelle. Autrement dit, il est davantage instructif de s’intéresser à l’évolution des coûts moyens à long terme quand les facteurs de productions augmentent. Dans ce cas, les rendements de dimension mesurent la variation du coût moyen résultant de la variation de la production.
Il y a trois types de rendements de dimension:
– Le rendement de dimension constant: lorsque le coût de production reste constant quelle que soit la dimension de l’exploitation;
– Le rendement de dimension croissant quand le coût moyen de production diminue avec l’augmentation de la taille de l’exploitation ;
– Le rendement de dimension décroissant où le coût moyen de production augmente lorsque la dimension de l’exploitation s’accroît.
La différence entre les économies de dimension et esl économies d’échelle réside dans le fait que la première met en exergue la minimisation des coûts de production lorsque la dimension de l’exploitation subit une variation et la seconde reflète un concept de technologie intrinsèque à la fonction de production.
Il est difficile de distinguer les économies d’échelle des variations de production et du progrès technique. Il existe une confusion entre les économies d’échelle et les économies d’apprentissage. Dans certaines activités, les coûts de production diminuent grâce à l’expérience accumulée depuis la production de toute la premièreunité. Les processus de production sont affinés, des erreurs sont rectifiées et les travailleurs acquièrent des techniques et des habitudes propres au produit. Plus précisément, en répétant la même tâche, un travailleur devient plus habile, cela augmentera sa productivité et entraînera une baissedes coûts moyens de production.
L’effet d’apprentissage désigne ainsi la baisse des coûts unitaires avec l’augmentation des quantités produites depuis la mise en fabrication. Les économies d’échelle concernent une augmentation instantanée de la production à un moment donné alors que l’effet d’apprentissage relie le coût unitaire à l’expérience.
Il peut exister des situations où une entité de production n’est pas parfaitement divisible en petites unités à cause d’une taille minimale requise. Il a été observé, dans ce cas desésd économies d’échelle. Les dés économies d’échelle signentdé une hausse du coût moyen de production à la suite d’une augmentation du volume de production. Elles correspondent aux rendements d’échelle décroissants ou économies négatives d’échelle.
Les déséconomies d’échelle peuvent être dues à sdecontraintes de capacité : absence de main-d’œuvre qualifiée dans les industries basées sur le savoir, des contraintes de sol dans les industries agricoles ou insuffisance de matières premières dans les industries manufacturières. Les économies négatives d’échelle sont dues, duointp de vue :
o Externe par l’inadaptation progressive du milieu ou rareté des inputs qualifiés
o Interne par l’inadaptation à l’équipement, dépassement des possibilités du contrôle de l’organisation.
Bref, il existe une proportionnalité de la variation de la production et du profit par rapport à la variation quantitative des inputs. Le graphique ci-après est expressif à ce sujet.

Les théories économiques en économie d’échelle5

La fonction d’homogénéité

La définition du degré d’une fonction homogène deypet y = f(X1, X2, … X n) précise le concept d’économie d’échelle.
Une fonction est dite homogène quand on multiplie chaque variable de xi de cette fonction par le même coefficient K, on a:
YK = f (Kx1, Kx2, Kxn) avec K > 1 et n’importe quelle valeur qui permet d’écrire cette inégalité.
Le facteur Kλ représente la variation de la valeur y lorsque toutes les variables de la fonction varient du même coefficient K. La valeurde X définit le degré d’homogénéité de la fonction y. Si est égal à l’unité, la fonction homogène est ditelinéaire ou de degré 1. Dans une économie d’échelle,λ est strictement supérieur à l’unité.

La fonction généralisée de Cobb-Douglas Cette fonction est de type:

Il est possible de montrer que:Y = Ai Xib
L’élasticité partielle de production €i est égale à: ε =y• X i = Pmxi = bi xi Y PMxi
Avec Pm xi est le prix marginal de xi et PMxi le prix moyen de xi
– Le paramètre de rendement d’échelle ou coefficient de la fonction E = ∑ εi = ∑ bi
Si tous les facteurs de production xi sont augmentés du coefficient K alors :
Ai (K xi)bi = Kbi (Aixibi) or Y = Aixibi d’où Ai(kxi)bi = KbiY
ki est le degré d’homogénéité qui correspond au fonction de Cobb-Douglas qui définit le rendement d’échelle.

Théorème d’Euler

Le théorème d’Euler (1707-1783) est une relation mathématique qui s’applique à une fonction homogène: pour une fonction homogène y dedegré n on peut montrer la relation suivante: 1 2 ) x2 = ny
Si cette fonction est une fonction de production, alors: Pmx1 X1 + Pm X2 = ny = EY
Avec E le paramètre du rendement d’échelle ou le oefficient de la fonction Y Pmx1 PyX1 + Pmx2 X2 = nPy.Y PmVx1X1 + Pm Vx2X2 = nRT
Avec PmV le prix marginal de facteur de production V et RT la recette totale.
Le théorème d’Euler est utilisé pour rémunérer lesfacteurs de production au niveau de l’entreprise et au niveau de la société en général. La PmV d’un facteur de production représente ce que peut rapporter l’utilisation d’une unité supplémentaire de production.
Si la fonction de production de l’entreprise est homogène de degré supérieur à l’unité avec un rendement d’échelle croissant et si chaque facteur de production est rémunéré selon sa PmV, alors la recette totale générée par l’entreprise serait plus que consommée. Pour remédier à cela il faut augmenter la productivité en minimisant les coûts de production. En procédant faisant une production à grande échelle, l’entreprise peut obtenir une recette totale très élevés.

Les origines de l’économie d’échelle

Plusieurs facteurs peuvent expliquer la baisse du coût moyen de l’entreprise avec le niveau de la production:
– L’une des causes des économies d’échelle est la présence de coût fixe dans toute production économique. Par exemple, l’achat d’un siège social, la location d’un bâtiment ou la mise en place d’une infrastructure de réseau. Si une entreprise augmente le volume de production et répartit ses coûts fixes sur plusieurs produits, le coût unitaire va baisser autant que les coûts variables restent fixes.—le cas d’une entreprise automobile, si la production augmente, l’entreprise peut répartir le coût de mise en service d’une chaîne de production sur plusieurs voitures. L’entreprise obtiendra des importantes économies d’échelle.
Les économies d’échelle sont plus courantes dans les secteurs économiques où les coûts fixes sont élevés: dans l’infrastructure de éseaur (activité ferroviaire, production électrique etc…) ou dans les investissements à la recherche de développement élevé (cas de l’industrie aéronautique).
L’économie d’échelle provient de plusieurs facteurs. Lors de l’accroissement du volume d’achat, les entreprises peuvent obtenir des conditions commerciales plus avantageuses de la part des fournisseurs de l’entreprise. Par exemple, les achats en grande série permettent d’obtenir au niveau des fournisseurs des rabais plus importants (cas des grandes surfaces face aux producteurs). La grande taille de l’entreprise permet d’obtenir d es conditions financières plus favorables pour ses emprunts: taux d’intérêt plus faible de la part dela banque, accès à une gamme plus large de produits financiers. Une taille plus importante permet parfois d’améliorer l’efficacité organisationnelle de l’entreprise en accroissant la spécialisation des employés. Lorsque la production s’accroît, l’entreprise peut employer so n personnel à des tâches spécialisées. Il y a gain de temps au niveau du processus de production.
Prenons l’exemple d’un fabricant de papier qui vend trois qualités de papier. La production séparée de papier nécessite trois configurations particulières de la chaîne de production.
Si l’entreprise est de petite taille et n’a qu’une seule chaîne de production, deux changements sont nécessaires pour produire chaque jour les trois qualités de papier. Par contre si l’entreprise augmente de trois fois sa taille, elle peut envisager de faire une spécialisation au niveau de la chaîne de production de chaque qualité de papier et supprimer ainsi le coût de changement.
Les économies d’échelle peuvent être expliquées parfois par des lois physiques. La plus connue d’entre elles concerne la relation entre le volume et la surface. Supposons une entreprise chimique qui décide de produire un certain liquide dans un conteneur sphérique, le volume de la sphère. Le coût est égal à 4 Π r3 où r est le rayon de la sphère. Le coût de la sphère ne dépend pas du volume de la sphère mais de sa surface qui est égale à 4 Π r2. En doublant le rayon, on multiplie le volume de la production par huit (8) alors que la surface (le coût) est seulement multipliée par quatre. Une économie d’échelle fait apparaître uneaugmentation de la production tandis que le coût diminue

Classification de l’Economie d’Echelle 8

Deux formes d’économie d’échelle sont à distinguer, à savoir : les économies d’échelle internes reliées à l’expansion de la production, et les économies d’échelle externes qui sont dues à l’expansion du marché.

Les économies d’échelle internes

Les économies d’échelle internes résultent des avantages procurées par la taille au niveau de la gestion et au niveau de la production soit par une seule entreprise soit par une seule usure. La division du travail permet de réaliser une telle économie car l’instauration des chaînes automatisées nécessite un volume de fabrication permettant d’amortir les coûts occasionnés. Des avantages peuvent aussi être perçus au niveau des fonctions intellectuelles tel que le marketing ou une équipe plus importante possédant des expériences hautement reconnue. Il existe encore une recherche pour le développement car l’abondance des chercheurs au niveau d’une entreprise de grande taille permettra d’obtenir des résultats plus positifs. Les économies d’échelle interne représentent la diminution du coût moyen qui est due à des causes internes à l’entreprise, comme le renforcement de la division du travail, le recours accru à des capitales techniques plus performantes (robotisations, informatisation).9
Les économies d’échelle internes peuvent être reliées à une indivisibilité. Un exemple plus courant est le stock de capital physique d’une entreprise, les bâtiments et les machines. Celui-ci nécessite un certain montant de production pour être utilisé dans toutes sa capacité. Ce sont des coûts fixes qui baissent avec la quantité produite.
Les économies d’échelle internes répondent à deux ogiques:l le logique statique et dynamique à savoir:
Les économies d’échelle internes statiques permettent une réduction des coûts unitaires par une augmentation de la production à un moment t donné: l’élasticité des coûts par rapport à la production est supérieure à une un ité. Les coûts diminuent au moment t grâce à une baisse des coûts marginaux ou l’existence de coût fixe de production.
Les économies d’échelle internes dynamiques mettenten rapport la diminution des coûts unitaires avec l’augmentation de la production cumulée. Ce sont les effets d’apprentissage: l’accroissement de la production de l’entreprise co nduit à une hausse de la productivité par un apprentissage des méthodes de production plus rapide pour un même temps.
Les économies d’échelle internes dynamiques peuvent aussi provenir d’une amélioration d’une structure organisationnelle, technologique et de la capacité des employés à mieux travailler. Ces effets de part leur nature, sont plus susceptibles de se présenter pour de nouveau secteur que pour des activités arrivées à eurl maturité.

Les économies d’échelle externes

Elles désignent la diminution du coût moyen imputable à des facteurs externes à l’entreprise. Par exemple, les rabais consentis par les fournisseurs, les meilleures conditions de crédits accordés à la grande entreprise. Les économies d’échelle externes sont aussi constituées par tous les avantages qu’une entreprise tire du pouvoir qu’elle exerce sur son environnement. De ce fait, elles découlent de l’action de plusieurs agents économiques. Une entreprise de grande taille qui aurait une situation de monopole ou une situation de leader pourrait jouir la fixation du prix sur le marché.
Les économies d’échelle externes sont encore plus présentes dans les activités financières. Les entreprises peuvent avoir un pouvoir de négociation plus fort avec les institutions de crédit (taux préférentiels) et également dans répartitionl des coûts des investissements soit surplus d’activité soit surplus d’extrants.
Par exemple, au niveau de la publicité; les campagnes promotionnelles demandent un budget assez important qui pourra être mieux absorbé par des grandes entreprises que par de petites entreprises. La distribution des produits pourra être faite en utilisant un réseau commercialisant les autres produits de l’entreprise .
Une entreprise de grande taille pourra être une interlocutrice privilégié par les pouvoirs publics et bénéficiera d’une aide que lesautres n’auront pas ou encore pourra attirer une main d’œuvre très qualifié réduisant le coût d’information.
Les économies d’échelle externes à l’entreprise sont liées à l’ampleur de l’activité économique d’une industrie. Ces économies proviennent de la division du travail. Quand un pays sous une région se développe, il y a apparition denouvelles activités qui permettent la spécialisation des tâches et une plus grande productivité. Au lieu de fabriquer eux mêmes certains produits intermédiaires—les producteurs achètent à d’autres producteurs—dans cette production à conduction d’avoir un marché suffisant.
Il est fait remarquer que deux formes d’économie d’échelles externe peuvent être distinguées à savoir:
– Les économies d’échelles externes statiques prévalent si l’élasticité du coût unitaire d’une entreprise par rapport à ceux du secteur ou d’une r égion est inférieure à une unité.
Le coût unitaire d’une entreprise diminue suite à u ne augmentation de la production. Si l’origine de ces externalités se trouve au niveau des secteurs, les économies externes portent le nom d’«l’économie de localisation». Par contre si l’origine des économies externes se trouve au niveau de la région géographique dans laquelle se itues l’entreprise, on parle alors d’«externalité urbaine». Le coût unitaire de l’entreprise baisse avec la production de toutes les entreprises de la région. Par exemple, la proximité des consommateurspeut réduire le coût de transport et le coût de marketing.
– Les économies d’échelle externes dynamiques dépendent du taux de croissance d’un secteur. A Marshall (1961) pense que la plupart des échanges de savoir et d’apprentissage se font à l’intérieur du secteur dans lequel évolue l’entreprise. Pour Jacobs (1984), elle provient plutôt de l’extérieur du secteur.
Si les économies d’échelle externes sont internes à un secteur on les nomme «externalité Marshallienne» et si elles sont externes au secteur on les appelle «externalité Jacobienne». Les externalités Marshalliennes correspondent aux économies de localisation et les externalités Jacobéenne aux économies urbanisme.
Les économies d’échelle externe statique permettentd’expliquer la structure et l’existence d’un secteur industriel alors que les économies d’échelle externes dynamiques expliquent pourquoi les secteurs ont différents taux de croissance.

Etude des Coûts

La théorie microéconomique stipule que le coût total de production est égale à la somme des seuls coûts implicite et explicite ou coût interne constituant le coût d’opportunité des facteurs de production utilisés au cours de la période.

Les différents types de coûts

– Le Coût Total (CT) est la somme des Coûts Variables (CV) et des Coûts Fixes (CF). Il peut être le présenté comme suit: CT=CV+CF
Les coûts variables (CV) sont les coûts variant proportionnellement ou non avec le volume de la production. Ce sont les coûts dépendant du niveau de production choisi par l’entreprise.
– Les Coûts Variables Moyens (CVM) sont donnés parla formule: CMV = CV/Q
Ils désignent le rapport entre les coûts variableset les quantités produites.
– Les coûts fixes (CF) représentent les coûts indépendants du volume de production réalisé à capacité de production donnée.
– Les Coûts Fixes Moyens (CFM) sont donnés par la formule:
– Le coût total moyen est le rapport entre le coût total et le volume de la production. Il est donné par la formule suivante: CM = CT/Q
– Le coût marginal est le supplément de coût résultant de la fabrication d’une unité supplémentaire de production, il est donné par la ormule:f Cm = ΔCT /ΔQ

La relation entre les différents coûts de l’entreprise

Selon le schéma ci-dessous, on constate que la courbe des coûts moyens décroît. En effet, si le coût marginal produit est inférieur aux coûts moyens, le coût moyen unitaire de toute la production va diminuer. La courbe du coût moyen sera décroissante même si la courbe des coûts marginaux est croissante. Cependant, si le coût marginal est supérieur au coût moyen unitaire, le coût additionnel d’une unité supplémentaire du produit fera hausser les coûts moyens. On en déduit donc que la courbe des coûts marginaux coupetoujours la courbe des coûts moyens au point le plus bas de la courbe des coûts moyens.
Par conséquent, si le coût marginal est inférieur ua coût moyen, cela entraîne une baisse du coût moyen. C’est le cas d’un rendement d’échelle croissant à l’économie d’échelle. Mais, si le coût marginal est supérieur au coût moyen, le moyen est croissant 2 ans ce cas, on est en présence d’un rendement d’échelle décroissant ou dés économie d’échelle. Et lorsque le coût marginal est égal au coût moyen, le coût moyen ne change pas. Cela correspond au rendement d’échelle constant. Le Graphique 5 représente la elationr entre le coût marginal et les coûts moyens.
Le seuil de rentabilité est le prix minimum que doit pratiquer l’entreprise pour dégager un profit positif ou nul. Ce seuil de rentabilité est égal au minimum du CM. Plus précisément, pour un prix de vente donné, c’est levolume de production à partir duquel une firme commence à réaliser un «bénéfice», d’où: P = CM.
Le seuil de fermeture est le prix du marché minimum, en dessous duquel la firme cesse de produire pour cause de perte (recette totale inférieure au coût total). Il est égal à la valeur minimale du CVM c’est à dire Q = 0.

Courbe des coûts moyens en courte période

Les courbes de coûts moyens sont en forme de U. en courte période, les décisions de la firme se rapportent au recrutement de nouveaux travailleurs et à l’achat des matières premières afin d’augmenter son niveau de production. C’est p our cela que les coûts moyens décroissent lorsque l’entreprise fonctionne à un niveau de prod uction relativement bas et les coûts moyens augmentent à mesure que l’entreprise fonctionne sur une plus haute échelle.
Deux facteurs expliquent la forme U du coût moyen. En premier lieur,- les coûts moyens totaux s’obtiennent en divisant les coûts totaux par la quantité produite, c’est évident que les coûts moyens auront tendance à baisser au début car la proportion diminue à mesure que le niveau de production augmente. Si le niveau de production arrive au niveau élevé, ce sont les coûts variables (CV) qui commencent à augmenter rapidemen t. Par conséquent, les coûts fixes doivent être supportés et répartis sur chaque unité produit.Dans ce cas, l’augmentation de la production diminuera la charge des facteurs de productions. Il apparait plus explicite d’illustrer l’explicatio n par la présentation du Graphique 6.
– Les économies d’échelle et dés économies d’échellpeuvent varier le niveau de production et peuvent contribuer à la diminution de s coûts moyens de production:. La spécialisation et division du travail: l’utilisation des équipements spécialisés augmentera le niveau de production de l’entreprise et entraînera une division de trava il plus vaste. La spécialisation accroît l’efficacité du travailleur. Elle constitue également un gain de temps et conduit à l’innovation et à la création de nouvelles machines. L’efficacité accrue des travailleurs en augmentant la productivité de l’entreprise contribue à abaisser les coûts moyens. Le niveau de production et l’utilisation efficace des équipements: lorsque l’entreprise fonctionne à un niveau plus élevé dans l’utilisation de machines industrielles, le coût moyen unitaire diminuera considérablement.
– Les économies de la mise en marche: les coûts fixes de l’entreprise ne varient pas proportionnellement avec le niveau de production. Cela entraîne une économie d’échelle qui élèvera le niveau d’efficacité d’une firme. Les économies d’administration permettent à l’entreprise de faire un meilleur usage de son personnel administratif. Cela peut abaisser le coût moyen en augmentant le niveau d’opération.
– Les dés économies d’échelles d’une expansion poussée peuvent entraîner une hausse des coûts moyens. La subdivision des opérations susceptible d’éliminer ces dés économies administratives. Les phénomènes des bases sont identiques pour expliquer la forme de la courbe de coûts moyens en longue période avec une exception que l’entreprise peut cerner les économies d’échelle et éviter les dés économies d’échelle.

Courbe des coûts moyens en longue période

Les courbes des coûts moyens de longue période ont la forme d’un U comme en courte période. L’allongement de la dimension temporelle permet à l’entreprise de mieux utiliser ses équipements afin d’obtenir un résultat plus économique et plus profitable. En longue période les facteurs de production sont divisible et l’entreprise a la possibilité de modifier la capacité de production de ses installations et de décider si ele veut faire partie ou non d’une association.
En longue période, une entreprise a le choix entre plusieurs dimensions d’usine dont chacune comporte des coûts moyens de courte période différents tel qu’il est exprimé par le Graphique 7. Le Graphique 7 illustre trois courbes de coûts moyens de courte période pour trois usine de dimensions différentes. Le but de l’entreprise est d’atteindre un niveau de production qui constitutera sa dimension optimale avec un coût unitaire de production minimale. Le problème de l’entreprneur consiste à découvrir quand est que niveau de production peut modifier la dimension de l’usine. Ce problème consistera à identifier les points où les courbes des coûts moyens de courte période se coupent. Ainsi, arrivé au niveau de production0Q0 , l’entrepreneur devra changer la dimension de l’usine, avant que les coûts unitaires augmentent rapidement et ainsi de suite jusqu’au Q3 de l’Usine N° 3.
La courbe de coûts moyens en longue période est eprésentée par «l’enveloppe» de l’ensemble de coûts moyens de courte période. L’ensemble des points de tangence entre les différents courbes de court terme constitue les courbes des coûts moyens en longue période. Cette courbe indique les coûts totaux moyens minima pour chaque niveau de production quand tous les facteurs de production sont variables et divisibles.

Economie d’échelle en agriculture

L’économie d’échelle est un concept rarement observé en agriculture. En général, on ne rencontre que des rendements d’échelle constants en agriculture surtout dans les exploitations agricoles familiales existantes. Les économies d’échelle liées aux techniques de production sont inexistantes ou faibles dans la production alimentaire. Mais il est fait remarquer que la taille moyenne des exploitations ne cesse d’augmenter lentement. Il existe alors des économies d’échelle marginales qui sont dues à la présence de rendements croissants pour les facteurs de production utilisés comme le tracteur, la moissonneuse, la force de travail, etc. Cependant, pour les très grandes exploitations, les rendements d’échelle fortement décroissant sont observés. Le problème se pose sur le déplacement de la main-d’œuvre agricole, les machines et les animaux. Par exemple, pour une exploitation qui aurait une superficie circulaire S, le temps perdu pour le déplacement T entre le siège de l’exploitation et les points d’utilisation est de: T = K S3/2 avec K une constante. Si tous les facteurs de production ainsi que la superficie et le temps disponible sont doublés, alors les heures de travail pour les activités agricoles proprement dites ne doublent car le temps perdu en déplacements augmente plus de deux fois. Les rendements des activités agricoles diminuent et les quantités produites ne doublent pas. Les rendements d’échelle sont donc décroissants.
L’économie d’échelle en agriculture exige de l’espace, de plus, il peut exister un rendement décroissant. Par contre, lorsqu’une innovation technique permet d’obtenir un produit sans l’utilisation de la terre. Ce produit sort de la sphère agricole pour devenir un produit industriel. Par exemple, la production de la soie supplantée par des fibres artificielles d’origine chimique.
Même si les économies d’échelle sont rares en agriculture, l’augmentation de l’échelle de production permet d’accroître le revenu disponible pour les agriculteurs. Cela permet aussi à l’exploitation de se rapprocher de sa struc ture optimale de production.. L’économie d’échelle est l’un de facteur qui peut augmenter la production. Un cas pratique mérite d’être considéré en l’occurrence la pratique de la sériciculture.

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Table des matières

Introduction
Partie 1. FONDEMENT THEORIQUE ET EMPIRIQUE
Chap. 1. Les Rendements et Echelle
1.1. Définition et Théorie des Rendements et Echelle
1.2. Les Différents Types de Rendement d’Echelle
1.2.1. Les rendements d’échelles constants
1.2.2. Les rendements d’échelles croissants
1.2.3. Les rendements d’échelles décroissants
1.3. Approche Mathématique des Rendements d’Echelle
1.4. Rendement d’Echelle et Coût Moyen
Chap. 2. Approche Théorique de l’Economie d’Echelle
2.1. Définition et Origine de l’Economie d’Echelle
2.1.1. Les théories économiques en économie d’échelle
2.1.2. Les origines de l’économie d’échelle
2.2. Classification de l’Economie d’Echelle
2.2.1. Les économies d’échelle internes
2.2.2. Les économies d’échelle externes
2.3. Etudes des Coûts
2.3.1. Les différents types de coûts
2.3.2. La relation entre les différents coûts de l’entreprise
2.3.3. Courbe des coûts moyens en courte période
2.3.4. Courbe des coûts moyens en longue période
2.4. Economie d’Echelle en Agriculture
Chap. 3. La Pratique de la Sériciculture
3.1. Historique de la Sériciculture
3.2. Les Pays Producteurs de la Soie
3.3. Les Conditions Techniques et Physiques de l’Elevage du Vers à Soie
3.3.1. Les conditions techniques de l’élevage
3.3.2. Le Conditions physique de l’élevage
Partie 2. LA FILIERE SOIE ET L’ECONOMIE D’ECHELLE
Chap. 4. La Filière Soie à Madagascar
4.1. La Sériciculture à Madagascar
4.1.1. L’évolution de la sériciculture à Madagascar
4.1.2. La production de la soie
4.1.3. Les contraintes dans la production de la soie
4.2. La Commercialisation de la Soie
4.2.1. Commercialisation des produits intermédiaires et les produits finis
4.2.2. Commerce extérieur de la soie à Madagascar
4.2.3. Les atouts et les contraintes de la commercialisation
4.2.3.1. Les atouts de la commercialisation de la soie
4.2.3.2. Contraintes à la commercialisation de la soie
Chap. 5. Les Enjeux de l’Economie d’Echelle dans la Filière Soie
5.1. Les Unités de Transformation du Système de Production de la Soie en Système Industriel
5.1.1. Action et outils mis en œuvre de 2001 à 2007
5.1.1.1. Secteur sériciculture
5.1.1.2. Secteur de transformation
5.1.2. Organisation de la filière et commercialisation
5.1.2.1. Organisation de la filière
5.1.2.2. Stratégie marketing
5.2. Les Rendements et l’Evolution des Unités de l’Elevage
5.3. Les Enjeux de l’Economie d’Echelle dans la Production de la Soie
5.3.1. Dimension de la chaîne de valeur
5.3.2. La concurrence étrangère
Chap. 6. Suggestions et Recommandations
6.1. Les Objectifs à Viser
6.1.1. Création d’une association de sériciculteur
6.1.2. Utilisation de la technologie moderne
6.1.3. Amélioration de septême de financement des activités des éleveurs
6.2. Vulgarisation de la Plantation des Muriers
6.3. Amélioration de la Transformation et de la Commercialisation de la Soie
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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