Les conditions qui président à la réalisation d’un livre : « Une écriture instantanée » 

Un travail de collaboration

C’est en collaborant à diverses propositions de maisons d’édition que Sarah D’Haeyer à l’occasion d’étendre sa réputation.
C’est ainsi qu’elle a participé à la réalisation d’une affiche pour la maison d’édition Lyonnaise « Tahin Party » en concevant un décor-carton de cuisine, ou en créant une série de marque page pour la librairie associative « Scrupule » Malheureusement, toutes les tentatives de collaboration ne sont pas fructueuses. Ainsi, en 2001, Sarah D’Haeyer s’était proposée pour illustrer les couvertures des livres des éditions
Le Dilletante, 1000 et 1 nuits, 10/18, Folio et librio : sans succès. Mais l’éditrice ne désespère pas : elle envisage, plus tard, bien plus tard d’être embauchée en tant qu’iconographe.
A long terme, Sarah D’Haeyer souhaite la création, à parution régulière d’un recueil d’histoires sur un thème (l’eau? le vent? la petite cuillère?). Ces histoires seraient écrites par des professionnels ou des connaissances, peintres, accessoiristes, enfants …

Ateliers d’illustration pour enfants et adultes

Elle désire aussi créer une collection de petits livres entièrement faconnés à la main, en une centaine d’exemplaires maximum, au coût de revient moins cher, et donc à parution plus régulière. Cela permettrait d’élargir les activités des éditions RitaGada à des ateliers de fabrication de livres par/avec des enfants, ou des jeux autour du livre. Elle anime déjà quelques atelier d’illustrations comme celui organisé en décembre et janvier 2002 : atelier de gravure avec des enfants (monotype, gravure sur gomme et pointe sèche) à la Galerie Chatiliez à Tourcoing à l’occasion de l’exposition « Mes coeurs Tes coeurs » (gravures d’Isabelle Cellier et Amélie Vidgrain). Cette animation d’atelier s’est soldée par une exposition des travaux réalisés à la médiathèque de la Bourgogne en février et mars 2002.
Elle propose également des rencontres pour adultes, pour faire connaître sa spécialité : la gravure sur gomme ‘lors par exemple d’une intervention à l’lU FM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres) de Gravelines le 13 mars 2002. Ces rencontres rémunérées permettent de mobiliser la presse locale.

Le public des éditions RitaGada

Si les livres jeunesse sont conçus pour les enfants, il s’avère que ce sont les parents, ou du moins les adultent qui les achètent. Cette double cible ne va pas sans poser quelques difficultés. Pour y remédier, on a vu ces dernières années un changement de stratégie marketing dont l’objectif est de séduire tant l’enfant que les parents. C’est sans doute ce qui explique l’augmentation sur le marché d’ouvrages explicatifs et informationnels sur les grands thèmes de la vie.
Quant à Sarah D’Haeyer, elle édite des livre pour enfants. Sans doute mais pas seulement. Quand on demande aux professionnels du livre de déterminer la cible , le« public type» des ouvrages, un constat s’impose … tous n’ont pas la même opinion. Et quand on interroge Sarah d’Haeyer sur le sujet, elle répond qu’elle n’en sait rien et que cel~iffère:
L’illustratrice n’écrit pas en fonction d’un certain public, elle se refuse à l’ecritureécommande, elle~é.fl’est tout. En fonction de ses humeurs, du moment et des techniques d’illustration qu’elle souhaite utiliser. Les albums de jeunesse attirent communément un public jusqu’à l’âge de 6 ans. Les livres de Sarah d’haeyer attirent sans doute tous les publics, y compris ceux de 6 ans. A priori, elle séduit les « grands-enfants», c’est-à-dire les adultes en mal de naïveté et d’insouciance. Ce public est très développé dans le milieu intellectuel parisien et lillois {principalement de Wazemmes et du vieux-lille). D’ailleurs, la libraire spécialisée jeunesse de l’Arbre à lettre, rue Esquermoise (Lille) me confiait que la plupart des ac(~~!~urs était des« adultes jeunes et branchés». Ou des parents, que le contenu du livre avait fait sourire et qui avaient bien envie d’en faire profiter leur progéniture …
Le phénomène « littérature de jeunesse pour adulte » est d’ailleurs à rapprocher du succès croissant des éditions du Rouergue, dont l’illustrateur principal, Olivier Douzou a ouvert la voie d’un nouvelle littérature jeunesse.
Mme Deheunynck, bibliothécaire en milieu jeunesse de la médiathèque de Tourcoing m’expliquait que Ma Tante Philomène était un livre très original mais qui nécessitait une lecture accompagnée pour prendre la pleine conscience de l’enjeu moral du livre. Et la clé de compréhension du « public RitaGada » est bien là. Même exposé sur un présentoir, l’enfant n’aurait sandoute pas l’instinct de choisir Ma Tante Philomène. Il faut donc l’intervention d’une tf,s,personne, d’un médiateur entre le livre et l’enfant pour faire vivre le livre. De plus, la plupart des livres RitaGada est constituée exclusivement d’illustrations. Le texte n’est que prétexte. Prétexte à inventer une autre histoire, une autre vie à Philomène Boiteux, une autre rencontre avec Chacalou. Dans ce sens, les livres RitaGada sont un tremplin vers le monde imaginaire. Et ça, les instituteurs et les institutrices l’ont bien compris. C’est pourquoi, dans certain temelles lilloises, Ma tante Philomène devient un support pédagogique pour délier les langues des plus petits.

Un esprit communautaire ou la politique du don

Survivre quand on est une maison de micro-édition n’est pas toujours chose aisée.
Et toutes les maisons d’édition indépendantes vous le diront. C’est pourquoi, face au monopole des géants du livre, et leur réseau puissant de diffusion, un proverbe plus que jamais s’impose : l’union fait la force.
Par conséquence, on constate un réseau de solidarité considérable entre les petites strucures. Chacune n’hésitant pas à mettre à profit ses compétences pour que continue d’exister l’âme des  puristes. On serait surpris de constater le large réseau d’entraide, tant au niveau technique qu’au niveau des soutiens et des encouragements. Ces réseaux sont très importants pour la diffusion et la communication.
Le réseau RitaGada est composé de Tahin party et Carobella à Lyon, la Nuit Myrtide, à cause du vent et Les âmes d’A tala à Lille et de l’Oeil d’or et R de Réel à Paris … Les uns présentent les autres aux libraires qu’ ils démarchent, dans les salons, etc. D’une certaine manière, on peut voir dans les relations qui entourent les éditions RitaGada l’importance des échanges et du troc, ce même troc jadis employé dans les sociétés primitives. Un retour aux sources en quelque sorte …
Il faut voir dans le don un générateur de sociabilité.
Cette figure du don, plus qu’un système d’aide est une véritable philosophie de vie. Elle s’est imposée à Sarah D’Haeyer dans le souci de rejetter la société de consommation actuelle, sans doute … Mais à bien y réfléchir, échanger de la culture, n’est-ce pas se qui permet à l’individu de s’intégrer au sein d’un groupe ? D’intégrer un groupe ayant les mêmes valeurs, et donc de trouver ses pairs ?
L’exemple présenté ci-dessous est symptomatique.
De manière concrète, lors de la réalisation du site web, Sarah D’Haeyer souhaitait animer le sommaire de son site.
Elle m’avait alors expliqué ses idées : Sainte Rita, (le logo des éditions RitaGada) devait tourner les bras de manière à présenter les chemins d’accès à l’information pour la navigation ultérieure sur le site. Ce travail devait être réalisé sur Flash, un logiciel d’animation assez complexe ; Or, mes compétences ne me permettaient pas de mener à bien la réalisation graphique de cette animation.
Sarah D’Haeyer a donc fait appel à des connaissances pour concevoir cette page. Elle a téléphoné à une amie de la société« Pense-tête», une société de création de produits ludo éducatifs, pour demander si les graphistes étaient int~és par la réalisation de ce projet. Un contrat tacite proposait en échange de l’animation, la réalisation d’illustrations originales et personnalisées de Sarah D’Haeyer. Ce service offrait l’avantage pour Pense-tête d’utiliser sur le web et à titre gratuit les illustrations dont Sarah D’Haeyer avait cédé les droits.
Cet échange de savoir-faire est donc un échange à long terme, pour services rendus.
Il convient de nuancer, toutefois, les conditions d’une union . RitaGada est une structure de micro édition indépendante et souhaite le rester.
Si la représentante des éditions affectionne les réseaux, elle n’envisage pas de se constituer en fédération. Se regrouper avec d’autres structures indépendantes d’édition entrainerait inévitablement une perte d’autonomie. Or c’est la possibilité de gérer temps et travail à sa guise qui séduit tant la jeune éditrice …

Les livres à la loupe

A chaque page ou double page correspond une question sur ce qu’a pu être 1 faire 1 aimer cette Philomène dont on ne sait rien. A chaque illustration, le visage de la supposée Philomène change, puisqu’elle est tantôt petite fille, tantôt vieille dame, blonde ou brune … Toutes les représentations de Philomène ont été découpées dans de vieux magazines et intégrées dans un univers coloré et naïf.
On constate que l’illustration apparaît dominante dans cet ouvrage. Ce livre présente une fausse histoire, l’objectif étant d’amener les enfants à se construire une histoire, leur propre histoire.
Ce petit livre carré très bariolé est un album jeunesse, au sens où l’album est un reccueil imprimé d’illustrations et de documents iconographiques. Le document joue de la complémentarité texte/images, c’est pourquoi l’image prend une place significative dans la construction du sens.
En supplément, une surprise a été concoctée dans les 50 premiers ouvrages : un pièce d’un puzzle distribuée à chaque acquéreur à travers la ville.
Ce livre raconte les véridiques aventures de Chaca, chien ordinaire avec ses puces, ses fugues et ses gamelles.
Il est inspiré de Chaca, le chien de Sarah D’Haeyer né le 2 novembre 1997 à Montpellier, d’Amelita-la-princesse et de Bob-le-boxer. Chacalou est un chien qui fugue, qui mange mange et re-mange et qui fait peur aux vieilles dames. Bref, c’est un chien qui fait des bétises, des« pipis» et des« cacas». Ce qui devrait ravir plus d’un enfant vu le succès croissant des livres de Pittau et Gervais, spécialistes en la matière : Miam Miam ! une mouche à « caca » ; Pipi ! un zèbre qui innonde ses voisins ; Prout !, un éléphant qui empeste ses voisins ; Crotte !, un lapin qui ensevelit ses voisins … Tous parus chez Seuil-jeunesse entre 1995 et 2000.

Etat des stocks

En Juin 2002, sur les 1000 exemplaires imprimés de Ma Tante Philomène, il en reste 134 exemplaires. Sur ceux d’Histoires de Ch acaJou, il reste environs 144 exemplaires. Il reste également 32 exemplaires de Café crème en stock. Les livres ont été vendu à 500 exemplaires environs. Il reste donc 300 exemplaires de chaque en dépôt.
Les livres ont été déposé dans 81 lieux de dépots en France, et en Belgique dont 14 librairies sur Paris, 16 ALSJ (Association des Librairies Spécialisées Jeunesse) et 4 FNAC.
Aucun livre ne se trouve au Furet de par la difficulté d’y être référencé, tandis qu’une quinzaine de points de vente sur Lille et ses environs accueillent les éditions RitaGada. Rappelons que la volonté de l’éditrice était de déposer quelques livres dans des lieux insolites : les musées, les associations, des cafés-expo, au centre de la gravure et de l’image imprimé ou plus sérieusement au centre Georges Pompidou de Paris …

CREATION DU SITE WEB

Internet apparaît aujourd’hui comme un média à la mode : les grandes entreprises consacrent une partie importante de leur budget pour assurer leur présence sur le réseau mondial. Mais qu’en est-il pour une association de micro édition comme RitaGada, où les priorités sont données à l’authenticité, l’originalité et à l’amour des livres bien faits, bien loin donc de la compétitivité des grandes entreprises ?
Peut-elle, elle aussi « monter» sur internet, et prétendre se faire connaître, via ce nouveau média ? C’est le défi que s’est lancée RitaGada en 2002, en créant son premier site web. NB à l’attention des membres du jury de fin d’année.
Les parties 2 «création de site web» et 3 «mise en place d’une politique de diffusion», beaucoup plus techniques que la précédente tenteront de mettre en avant les compétences apprises lors de mon année de Maîtrise SID. Les conseils dispensés en option D « Modélisation de l’information et Nouvelles pratiques éditoriales » ont été une aide précieuse pour Je projet à entreprendre durant le stage. Ces parties nécessitant théorie et savoir-faire se rapprocheront donc plus du rapport de stage.
Bien qu’ayant le souci du détail, il m’a malheureusement été difficile de présenter la totalité des opérations effectuées. De plus, un incident indépendant de ma volonté a ralenti considérablement la progression du stage. En effet, mon ordinateur personnel, seul outil de création du site a été infecté par un virus, détruisant de ce fait, le travail d’un mois.
La mise en ligne du site n’est à ce jour pas terminé. Le site RitaGada est prévu pour bientôt à l’adresse suivante (sous réserve de modifications): http://www.ritagada.com.
Mon apport personnnel durant ce stage va donc permettre aux éditions RitaGada de conquérir un nouveau média : Internet. Mais bien avant de créer le site web, il convient de déterminer avec précision les attentes et besoins d’un tel projet pour permettre une plus grande efficacité. L’enjeu est de taille. Avec Internet, la structure de micro édition entend récolter quelques retombées sur la vente des livres : il y a donc des enjeux économiques et médiatiques réels à la clé.
J’ai fait parvenir à Sarah D’Haeyer un questionnaire sur ses attentes : Pourquoi créer un site?, A quoi va servir le site?, A qui est destiné le site?, Quelles informations contiendra-t-il?, Quels services proposera-t-il?, Qu’est-ce qui donnera envie aux internautes de venir et revenir dans le site?, Quelle image faut-il laisser aux visiteurs?
Quel langage utilisera le site (technique, familier, neutre … ?), et enfin, y au ra-t il des mises à jour?
C’est à partir des réponses que j’ai élaboré un cahier des charges fonctionnel, fondement à la réalisation du site.

Contexte

Présentation des produits de départ

Les livres RitaGada sont au nombre de cinq [Ma Tante Philomène, Histoires de Chaca/ou, Café crème, Fruits & légumes, Une semaine ] sans compter les livres à paraître, au nombre de quatre [La petite balade d’Arnica, Les portemanteaux, Bouilles et Ville de foie de morue]. Comme nous avons pu l’analyser dans la partie précédente, les ouvrages RitaGada sont des livres très graphiques, aux pages colorées et peu nombreuses, utilisant prioritairement les illustrations aux textes. Globalement, les ouvrages sont caractérisés par l’utilisation de techniques d’illustration originales : gravure sur linoléum, gravure sur gomme, collage & acrylique, sérigraphie … Les livres de Sarah D’Haeyer, tirés à petits exemplaires transmettent un état d’esprit particulier. En comparaison aux maisons d’édition importantes, les ouvrages RitaGada sont peu onéreux.
Enfin, Sarah D’Haeyer aime les formats et les papiers non standards. Face à la concurrence grandissante du secteur jeunesse, il serait intéressant de mettre en avant ce qui distingue l’empreinte RitaGada d’une autre maison d’édition. il me semble qu’ils ont comme leur éditrice, une forte personnalité. La difficulté réside de cette impression, car il est très difficile de transmettre une atmosphère, une ambiance ou un état d’esprit.

Stratégie éditoriale

Esprit RitaGada

Les éditions RitaGada sont des éditions récentes. La volonté de sa fondatrice est de faire des livres« différents des autres». Elle privilégie l’originalité et les techniques à la bienséance. Elle aime la légéreté et n’envisage pas de créer des livres moralisateurs ou instructifs pour l’enfant. L’illustratrice a la nostalgie des temps anciens , c’est ce qui explique l’utilisation d’images anciennes de personnages, célèbres ou non.

Public du produit papier 

En tant qu’album jeunesse, les livres RitaGada attirent les enfants jusqu’à l’âge de 6 ans. Mais on peut considérer le public enfant jusqu’à 10 ans. Il ne faut pas oublier le public« parent», possesseur de l’argent. Ce sont donc eux qui achètent ou non les livres à leurs enfants. Ils ont le pouvoir de décision final par rapport à l’enfant.

l’analyse

Type d’utilisation papier

Les livres peuvent être lus ou regardés seul par l’enfant, par les parents ou dans le cadre d’une lecture accompagnée en bibliothèque ou à l’école car les livres RitaGada sont aussi des instruments pédagogiques pour faire parler les plus petits …
Il faut savoir que les enfants aiment qu’on leur relise un livre, surtout si celui-ci les séduit. Ils peuvent donc le lire une trentaine de fois sans se lasser.

« Navigation » sur le support papier

Ce genre d’ouvrage incite à la lecture intégrale du livre, en une« traite». En effet, ils vont très vite à lire, ou à visionner car ils sont peu épais et sans texte.
Il est également possible de feuilleter les ouvrages, de les balayer du regard sans fixer son attention sur la lecture, mais plus sur les graphismes et les illustrations.
Un livre comme Ma Tante Philomène est pretexte à créer une nouvelle histoire en continuant le jeu de questions/réponses. Dans ce cas, la « lecture » des livres peut durer plus longtemps.

Objectifs de l’application

Public visé

La première difficulté de conception du site se pose ici. Les éditions Ritagada sont des éditions jeunesse. Or, les personnes consultant internet sont en majorité des adultes. En effet, 1 ‘effort cognitif demandé pour se repérer sur Internet est considérable.
De plus, on ne consulte pas internet comme on consulte un livre. Il faut tout d’abord être équipé d’un ordinateur, d’une ligne téléphonique, d’un modem ou de I’ADSL, et avoir souscrit un abonnement à un fournisseur d’accès à Internet. Il faut également être familiarisé avec le web, les adresses U.RL 32 , et les« http 33 ://www 34 .etc .
Il est donc légitime de se demander si le site web aura pour cible les enfants ou les adultes ?
Il est possible, bien sûr que les enfants surfent sur le web, s’ils sont habitués à l’environnement informatique mais qu’en est-il des enfants âgés de moins de 6 ans, ceux qui sont concernés par les livres papiers ? Je doute qu’ils puissent aisément se retrouver sur la toile mondiale, surtout s’ils ne sont pas accompagnés.
En outre, Ils n’ont aucun pouvoir d’achat. Ils ne sont donc pas le public idéal pour le projet de site web.
C’est donc pourquoi, nous envisageons de cibler prioritairement le public adulte, tout en conservant« l’âme des enfants».
Nous pensons plus particulièrement aux parents, aux instituteurs (triees}, bibliothécaires, libraires, ainsi qu’aux personnes sensibles aux beaux livres (et livres d’artiste}, et aux techniques d’illustrations originales.

Le niveau de langue

Le niveau de langue sera adapté au public adulte : il importe de s’adresser directement à l’utilisateur, afin que ce dernier se sente impliqué et acteur. Ex : on proposera « cliquez sur l’animation» plutôt que« cliquer ici». Enfin, en vue de l’âge du public, le vouvoiement s’impose.

Type d’utilisation

A la différence du produit papier, l’utilisation d’un produit multimédia nécessite inévitablement d’avoir un moment de loisir devant soi : il faut rentabiliser le temps passé à s’installer devant son ordinateur (lancement du système d’exploitation puis de la connection internet). Le mode de consultation de l’application ne peut donc être que différent de celui du papier. Si le livre peut être lu rapidement et en plusieurs fois, il est plus rare de voir les internautes se connecter à internet pour 30 secondes (hormis pour la consultation d’e-mail). Il faut donc « rentabiliser » l’effort cognitif en proposant un site qui peut être visité durablement.
L’internaute devra donc être guidé, de manière à rester le plus longtemps possible sur le site. Ce facteur devra être pris en considération lors de l’élaboration du site.

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Table des matières
INTRODUCTION
Partie 1 : Etude sur la création d’une maison d’édition 
1 Ma mission
1.1 Présentation du projet de stage
1.2 Problématique
2.le marché du livre et les éditions RitaGada
2.1 le marché du livre
[J 2.1.1 l’Edition : un marché grand par le prestige, petit par la taille
[J 2.1.2 Le chiffre d’affaires : l’édition poursuit sa croissance
[J 2.1.3 Caractère relatif de l’importance économique de l’édition
[J 2.1.4 Acteurs de la« chaîne du livre»
2.2 Le secteur jeunesse
[J 2.2.1 Les éditeurs aiment les tout-petits
[J 2.2.2 Contraintes techniques et économiques
2.3 Présentation des éditions Rita Gad a, maisonnette d’édition jeunesse
[J 2.3.1Sarah D’Haeyer, fondatrice des éditions
[J 2.3.2 Histoire d’une rencontre mystérieuse et décisive
[J 2.3.3 Les éditions RitaGada : naissance et projet
Ill. Editeur de micro édition : un métier aux multiples facettes
3.1 Créer une structure d’édition: mode d’emploi
[J 3.1.1 Créer une association loi 1901
[J 3.1.2 Régler les détails juridiques et fiscaux
[J 3.1.3 Préparer la fabrication
[J 3.1.4 Faire imprimer les livres
[J 3.1.5 S’occuper de la communication
[J 3.1.6 Se consacrer à la distribution
[J 3.1. 7 Préparer les prochains livres à paraître
3.2 Les qualités primordiales de la profession : polyvalence et autonomie
3.3 Développer sa notoriété
IV Le fonctionnement des éditions RitaGada
4.1 Des éditions anti-conformistes et militantes
[J 4.1.1 « le bancale et l’un-peu-de-travers »
[J 4.1.2 Renverser l’ordre établi
[J 4.1.3 Refuser le Prêt-à-penser
[J 4.1.4 Les éditions RitaGada ou l’importance du non-dit
[J 4.1.5 Ecriture et rupture : vers un monde en image
[J 4.1.6 Droits d’auteur et droit d’image
[J 4.1. 7 Les conditions qui président à la réalisation d’un livre : « Une écriture instantanée »
[J 4.1.8 Des idées plein la tête et des projets à profusion
4.2 Le public des éditions Rita Ga da
4.3 Un esprit communautaire ou la politique du don
4.4 Les livres à la loupe
o 4.4.1 Ma Tante Philomène
o 4.4.2 Histoires de Chaca/ou
o 4.4.3 Café crème, histoire très courte
o 4.4.4 Fruits & légumes
o 4.4.5 Une semaine
4.5 Les livres à paraitre
o 4.5.1 /a petite balade d’Arnica
o 4.5.2/es portemanteaux
CJ 4.5.3 Bouilles
o 4.5.4 Ville de foie de morue
4.6 Etat des stocks
Partie 2 : CREATION DU SITE WEB 
NB à l’attention des membres du jury de fin d’année
!Premièrement : CAHIER DES CHARGES!
1 Contexte
1.2 Présentation des produits de départ
1.2 Stratégie éditoriale
o 1.2.1 Esprit RitaGada
o 1.2.2 Public du produit papier li l’analyse
2.1 Type d’utilisation papier
2.2 « Navigation »sur le support papier
Ill. Objectifs de l’application
3.1 Public visé
3.2 Type d’utilisation
IV. Description de l’application
4.1 Nature du support : un produit on-line
CJ 4.1. 1 Avantages
CJ 4.1.2 Inconvénients
4.2 Architecture générale du support visé
o 4.2.1 Architecture arborescente
o 4.2.2 Architecture par liens hypertextes
V. Scénario général de navigation 
5.1 Scénario général de navigation
5.2 Ergonomie générale
o 5.2.1 Barre de navigation
o 5.2.2 Ascenceur
VI. Description détaillée 
6.1 Scénario détaillé de navigation
o 6.1.11ndex
o 6.1.2 La page d’accueil (ou sommaire)
o 6.1.3 «les livres»
o 6.1.4 «Sainte Rita et moi»
o 6.1.5 «Contact»
o 6.1.6 «les librairies»
o 6.1.7 «Rita y était»
o 6.1.8 « l’agenda »
o 6.1.9 «les amis(e)s »
6.2 charte graphique
6.3 formats et volumes des fichiers
o 6.3.1 Résolution
a 6.3.2 Les polices de caractères sur le web
o 6.3.3 Les images
o 6.3.4 Le son
o 6.3.5 Absence de cadre (frame) et utilisation de tableaux
o 6.3.6 L’animation Flash
!Deuxièmement : REALISATION DU SITEI
1 Réalisation 
1.1 Mon travail à domicile
1.2 L’animation Flash par la société Pense-Tête du sommaire
Il Relecture et« débuggage » 
Ill Mise en ligne : analyse comparative des différents services proposés 
IV Problèmes rencontrés 
4.1 Application multimédia versus livre papier
4.2 « Trop de graphisme tue les graphismes »
lfroisièmement : REFERENCEMENT
1. Référencement : comment faire connaître son site ? 
1.1 Les outils de recherche
o 1.1.1 Les annuaires thématiques
o 1.1.2 Les moteurs de recherche
1.2 Optimiser des pages pour les moteurs de recherche
o 1.2.1 Les critères de pertinence
o 1.2.2 Les mots-clé
1.3 les autres moyens de promotion
o 1.3.1 Les moyens traditionnels
o 1.3.2 les échanges de liens
BILAN DE LA CREATION DU SITE
Partie 3 : MISE EN PLACE D’UNE POLITIQUE DE DIFFUSION ET DE COMMUNICATION 
1. Bilan de la politique de diffusion mise en place par Sarah D’Haeyer
1.1 Les envois gratuits
1.2 Les démarches effectuées : récit d’un parcours du combattant
Il. Nouveaux projets de diffusion 
2.1 A la conquète d’internet : Recensement des sites de littérature jeunesse
o 2.1.1 Méthodologie
o 2.1.2 Résultats de ma recherche
o 2.1.3 Prise de contact
2.2 Les bibliothèques : un marché à explorer
CONCLUSION 
SOURCE ET BIBLIOGRAPHIE COMMENTEE 
TABLE DES ANNEXES .

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