LES CONDITIONS DE TRAVAIL DE NUIT DES INFIRMIERS
Après la révolution industrielle
Avec le temps les techniques et les approches utilisées pour atteindre cet objectif se sont transformées et enrichies, suite à la Révolution. L’arrivée de la notion de qualité date des années 1930 avec l’arrivée d’un courant de pensée celui de l’avènement du taylorisme qui propose des méthodes nouvelles de travail et d’organisation pour maîtriser la qualité des produits dans les organismes industriels. Ce courant de pensée est né au sein d’une entreprise célèbre, la Bell Téléphone aux USA, conduit par M. Schewart, (un physicien américain), qui parle de processus et de mesures statistiques pour contrôler les évolutions d’un secteur d’activité qui a connu un succès limité. Or ces mesures, donnaient des indications sur la qualité, mais sans permettre de prévenir les erreurs. Puis en 1950, le développement des matériels électroniques utilisés par l’armée et l’agence spatiale fait apparaitre la notion de « coût de la non qualité ».
Ce concept est introduit au Japon par E. Deming1 dans un contexte de management de la qualité : ASSURANCE QUALITE d’où on passe alors à la notion de qualité par la prévention. Les principes de la qualité totale sont posés par J.M. Juran2 selon trois principes : la planification, le contrôle, et l’amélioration continue de la qualité. Dans les années 1960, fut apparaitre l’idée de la qualité totale. Certains experts japonais notent en effet la nécessité de changer de mode d’organisation et de système de pensée pour aller plus loin dans le domaine de la qualité. Le professeur, Ishikawa « père des cercles de qualité », formalise et diffuse auprès de toute l’industrie des biens et des services japonaise, il développe le concept de qualité pour toutes les strates de l’entreprise. En 1987, Les premières normes ISO3 9000 (International Organization for Standardization) relatif à la gestion de qualité sont publiés, ils ont connu un succès éclatant dans le monde et ont été adoptées par plusieurs pays. Elle a pour mission de favoriser le développement de la normalisation dans le monde, en vue de faciliter les échanges de biens et de services entre les nations, et de développer la coopération dans les domaines scientifique, technique, et économique. En 1993, ils étaient adoptés comme normes nationales par 73 pays. Les normes ISO 9000 ont connu depuis deux révisions ; une première révision en 1994 que nous appellerons ISO 9000 : 1994 , et une deuxième révision en décembre 2000 que nous appellerons ISO 9000 : 2000.
Mesure de réactivité Elle permet de mesurer la sensibilité d’un système de santé à répondre aux demandes du patient (écoute, partage de l’information, respect de la dignité…). La majorité des mesures concerne la coordination entre les soins hospitaliers et ambulatoires. Ses deux derniers dimension, se situent du point de vue des patients et reflètent leur satisfaction. Certes, la satisfaction des patients, est le seul moyen qui peut nous démontres si ils sont bien pris en charge cela forcement, il existe une qualité, et on a vue précédemment que cette dernière est mesurable, selon plusieurs indicateurs, et pour plus de compréhension, on est amené à chercher comment la satisfaction des patients peut elle être une mesure qui détermine la qualité? La satisfaction des patients se décrie par une enquête qui indique l’écart entre la qualité perçue et la qualité attendue, et elle permet d’ajuster le niveau de qualité voulue par rapport aux attentes des clients. Rester à l’écoute des malades, est un élément fondamental de la qualité en soins pour mieux appréhender leurs attentes, mieux prendre en considération leurs besoins et y répondre dans les meilleures conditions, et si il y a insatisfaction il faut également détecter les causes afin d’améliorer le service. Pour évaluer ou mesurer le niveau de satisfaction des patients, on utilise souvent des enquêtes menées auprès des patients afin d’identifier leurs besoins, attentes et exigences. Ou encore un questionnaire appelé “questionnaire de satisfaction“ qui constitue la base de l’évaluation et permettent de recueillir en continu le niveau de satisfac tion des personnes hospitalisée.
L’isolement19 social et professionnel
Le travail de nuit modifie la vie privée de l’infirmier. La plupart des infirmiers surtouts les femmes, trouvent que travailler la nuit leur permet de s’occuper de leurs enfants pendant la journée, mais elles oublient que leur éducation est associée à une fatigue accrue, ainsi que le décalage existant dans le couple quand le conjoint travaille de jour, peuvent rendre la vie familiale particulièrement compliquée . L’isolement social des infirmiers de nuit apparaît également dans la manière dont ils utilisent le temps de la journée, la plupart d’entre eux ont développé la pratique d’un passetemps individuel à la perte des activités collectives pour lesquelles il leur est plus difficile d’être réguliers. L’infirmier de nuit a besoin de communiquer la spécificité de son vécu professionnel aux autres infirmiers, notamment à ceux de l’équipe de jour. Sinon, il risque d’éprouver un sentiment de dévalorisation et d’isolement professionnel qui, à long terme, pourrait s’avérer néfaste, largement pour l’infirmier que pour la personne soignée. Un manque de communication peut être à l’origine d’un sentiment de dévalorisation, de non-reconnaissance pouvant aller jusqu’à l’isolement.
Discussion des divers résultats
Apres avoir interprété les données des tableaux précédemment faites dans la 2ime section, on passe maintenant à la discutions de ses résultat afin de confirmer nos hypothèses de recherche. Dans les résultats obtenus, certaines données ont attiré notre attention et qui font référence à l’objectif de notre étude D’après les résultats obtenus de notre enquête, on remarque que dans la répartition des deux populations interrogées selon le sexe, que le sexe masculin est le plus dominant dans les deux échantillons étudiés, à savoir 60% pour les infirmiers(e), et 52% pour les patients. La répartition des deux populations enquêtées (infirmiers et patients), selon l’âge est très variée, ce qui est remarquable que dans la population infirmiers, on trouve que ceux qui sont âgés(e) entre [26ans-35ans], sont les plus fréquents, c’est-à-dire que l’EPH de Kherrata est doté d’un personnel jeune. Selon la situation familiale, la majorité de la population étudiée est mariée (78%) tout en sachant que 22% se déclarent célibataires.
Ce qui implique que les mariés sont supposés avoir plus de charge par rapport aux célibataires du fait de leurs engagements dans un double rôle, d’une par comme des travailleurs qui gèrent leur carrière professionnelle et comme des individus ayant des responsabilités familiales d’une autre part. Quant aux nombre d’années d’expériences, les sujets enquêtés qui ont plus de 10ans d’expérience représentent 34%, tandis que ceux ayant moins de 5 ans d’expérience représentent 46%. Il en ressort que le personnel infirmier de nuit de l’EPH de kherrata est doté de potentiel humain moins expérimentés.
La plupart des infirmiers(e) enquêtées ont choisis de travailler la nuit, voir 63,3% est de sexe masculin pour des raisons fréquentent (calme de nuit, l’autonomie,…), par contre on a marqué que 45% de ces enquêtés est de sexe féminin, travaillent la nuit, alors qu’on sait que le travail de nuit est en principe interdit aux femmes, mais pour la continuité des soins ces dernières(femmes) sont amenées a travailler la nuit obligatoirement ce qui veux dire que c’est un choix imposé, au cours de notre stage nous avons quelque témoignage, parmi ces femmes qui travail la nuit, y on a celles surtouts les mères d’enfant, trouvent que ces horaires de travail les arranges car elles disent que le faite de travailler la nuit sa leur évite par exemple les frais de nourrice pendant la journée, par contre d’autre disent que ça leur causes des problèmes surtouts eu nivaux familiale.
En ce qui concerne le repos, nous avons retenus que les infirmiers âgés plus de 46ans, se reposent pendant la garde, ce qu’on comprend que c’est les plus âgés qui se reposent vue que leur âge ne leur permet pas de rester éveiller toute une nuit avec une duré longue de garde (plus de 8h de garde), notant aussi que les jeunes infirmiers se reposent aussi, car ils affirment que leur début de carrière professionnel est considéré comme une période très difficile. Le repos pendant la garde de nuit, peut être jugé comme une négligence de la part des infirmiers, car dans le règlement, les soins doivent être en continus et sans cesse quelque soit l’obstacle, pour cela, programmer des périodes de repos pendant la nuit, peut éviter trop de fatigue. Notant aussi que pendant que les infirmiers(e) se reposent, la continuité des soins est assurée par leurs collègues infirmiers (e), même par un aide soignant, ce qui modifie le travail selon la specialisation des taches. Dans notre enquête on remarque aussi, que le nombre d’année d’expérience est associé au type de poste occupé, on trouve que ceux qui ont une ancienneté de dix ans et plus, avaient des postes fixe et spécialisé, et ils travaillent plus de 8heus, la nuit.
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Table des matières
DEDICACES
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABRÉVIATIONS
INTRODUCTION GÉNÉRALE
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DE LA QUALITE DE LA PRESTATION DES SOINS
INFIRMIER
INTRODUCTION
1. CADRE CONCEPTUEL DE LA QUALITE
2. QUALITE DE LA PRESTATION DES SOINS INFIRMIER
CONCLUSION
CHAPITRE II : LES CONDITIONS DE TRAVAIL DE NUIT DES INFIRMIERS
INTRODUCTION
1. PRESENTATION ET DESCRIPTION GENERALE DE TRAVAIL DE NUIT
2. LES CONDITIONS DE TRAVAIL
CONCLUSION
CHAPITRE III : LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES INFIRMIERS DE NUIT ET LA QUALITE DE LA PRESTATION DES SOINS AU MILIEU DE L’EPH DE KHERRATA
INTRODUCTION
1. STRATEGIE ET METHODE DE L’ENQUETE
2. PRESENTATION DES RESULTATS DE L’ENQUETE
3. DISCUSSION DES RESULTATS
CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
RESUME
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