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Analyse sémantico-syntaxique
L’analyse sémantico-syntaxique des composés hypostatiques d’époque archaïque nous permet d’exposer quelques remarques valables pour toutes les catégories de composés et pour tous les axes de variations dont nous traitons dans notre recherche.
La perspective régissant notre analyse sémantico-syntaxique est strictement liée à la déinition des mots composés comme mots motivés du point de vue morphologique : ce qui implique, principalement, d’examiner la liaison entre la paraphrase (c’est-à-dire, le relet sémantique de la structure interne) et la signiication efective, mais aussi de dégager les rapports que le mot entretient avec d’autres mots ou d’autres formations. Dans le domaine des composés hypostatiques, sur lequel on se penche dans cette première section, il s’agit du rapport avec le syntagme correspondant. On examine également si le mot est entouré par des formes synonymiques et, surtout, issues de la même racine : le but de ce type d’analyse est de tâcher d’identiier, pour autant que possible et en restant inévitablement au stade hypothétique, les rapports associatifs.
En outre, on vise à illustrer le rôle de chaque mot au niveau du lexique, explicitant la fréquence de son emploi ; ainsi qu’au niveau sémantique, précisant s’il y a une polysémie ou de véritables changements sémantiques. Dans ce dernier cas, en particulier, on tâche de rendre compte des diférences entre les signiications.
Cela dit, en ce qui concerne plus étroitement les composés hypostatiques d’époque archaïque, en raison de leur nombre relativement élevé, on les divise en trois groupes selon la catégorie grammaticale « en sortie », et dans d’autres sous-sections (qu’on illustrera ci-après) selon des caractéristiques, à notre avis, saillantes.
Même si ce second niveau de classement est transversal par rapport à celui des catégories grammaticales, on décide quand même de l’employer comme second critère, car il nous paraît important de souligner l’écart, au niveau quantitatif, entre les groupes des substantifs, des adjectifs et des adverbes : cet écart se retrouve en efet dans toutes les classes des composés et caractérise ainsi le « type » du grec.
Substantifs
Les substantifs composés à premier membre ἐν° qu’on peut classer comme hypostatiques sont ἐγύη « garantie », ἐγκέφαλος « cerveau », ἔνδημος « habitant du pays », ἐνεύναιον « qui sert de couche » et ἐνώπια « mur d’en face ». Les deux premiers demeurent usités ultérieurement,29 ce qui nous amènerait à supposer qu’il s’agit de mots appartenant à la Umgangssprache ; en revanche, ἐνώπια et ἐνεύναιον ne sont attestés que dans des lexiques et des commentaires aux épopées homériques. Dans le cas de ἐνώπια, cela peut être mis en relation avec le manque de clarté de son étymologie. Enin, ἔνδημος demeure usité, aussi en fonction d’adjectif, tout en n’étant pas d’emploi commun.
Cas douteux ou d’emploi mélangé
Les deux adjectifs listés ci-dessous, ἐγκώμιος, ον « dans le village » (ou bien ἐγχώριος, ον « dans la région ») et ἐναίσιμος, ον « marqué par le destin » n’ont en commun que le fait qu’on ne parvient pas à les insérer dans les précédents groupes, mais cela pour deux raisons diférentes. Dans le cas de ἐγκώμιος, en efet, la syntaxe du texte hésiodique ne permet pas d’établir certainement s’il est épithète de χρῆμα ou prédicatif de γένηται, c’est-à-dire qu’on ne comprend pas s’il faut traduire l’expression εἰ τοι χρῆμα ἐγκώμιον γένηται par « s’il t’arrive un problème du village » ou « dans le village ». En revanche, en ce qui concerne ἐναίσιμος, il est le seul cas d’adjectif présentant les trois emplois à la fois.
ἐγκώμιος, ον « dans le village » et ἐγχώριος, ον « dans la région »
Le choix de décrire ces deux adjectifs ensemble pourrait paraître paradoxal. L’analyse des composés en ἐν° d’époque archaïque ne pouvant que se fonder sur les données que la tradition des textes nous transmet, dans ce cas particulier les deux mots constituent deux variae lectiones d’un même passage hésiodique, à savoir Op. 344 : le choix d’une variante impliquant l’élimination de l’autre, cette seconde ne pourra pas, par conséquent, être considérée comme un composé en ἐν° d’époque archaïque. En cela consiste le caractère paradoxal du choix qui, en revanche, pour les mêmes raisons, nous paraît malgré tout le plus raisonnable.
Le passage des Travaux consiste en une rélexion à propos de l’utilité de maintenir des relations de bon voisinage en cas d’un événement se présentant ἐγκώμιος « dans le village » ou ἐγχώριος « dans la région ». Comme on lit en Op. 344-345 : εἰ γάρ τοι καὶ χρῆμ’ ἐγκώμιον [ou ἐγχώριον] ἄλο γένηται, / γείτονες ἄζωστοι ἔκιον, ζώσαντο δὲ πηοί « si quelque chose t’arrive au village [ou dans la région], tes voisins accourent sans nouer leur ceinture, tandis que tes alliés doivent nouer la leur ».
Comme on le voit, l’adjectif fonctionne comme attribut du verbe γένηται, c’est-à-dire qu’il coïncide avec des syntagmes tels que ἐν κώμῃ ou ἐν χώρᾳ aussi du point de vue fonctionnel. Cet emploi comme attribut s’avère typique des composés hypostatiques de l’époque ancienne, comme on le verra au cours de l’analyse des autres composés.
Du point de vue sémantique, les seconds membres κώμη et χώρα se réfèrent à deux types d’espace diférents, κώμη, ης signiiant « village, bourgade » et χώρα, ας « région »75.
Il y a un aspect intéressant, jouant peut-être un rôle dans les considérations philologiques à propos du choix d’une de deux variantes : l’occurrence éventuelle de Op. 344 constituerait la seule attestation de l’adjectif ἐγκώμιος au sens de « dans le village » : c’est probablement pour cette raison qu’il est déini comme lectio diicilior
Comme l’explique le DELG s.v. χώρα, le mot a un sens bien général, tel que « « espace » ini, propre à un usage, à une fonction, à une activité », se spéciiant dans diférents contextes. par Harder76 ; le mot ressemble en efet à l’adjectif ἐγκώμιος « élogieux », attesté chez Pindare en O. 10, 77, ainsi qu’au substantif ἐγκώμιον « éloge », qui en dérive (cf. ci-dessous, sub § 2.2.b)2.2.). En revanche, ἐγχώριος est attesté bien plus fréquemment, avec environ 850 occurrences ; il s’emploie d’ailleurs assez souvent comme épithète ou comme forme substantivée, au sens de « qui est du pays » et donc « les nationaux, les indigènes ».
ἐναίσιμος, ον « marqué par le destin, juste »
La structure de l’adjectif ἐναίσιμος est, à notre avis, d’interprétation très complexe. Le mot est évidemment lié au terme « achéen » αἶσα :77 ce substantif a à la fois la signiication concrète de « part, lot » et celle igurée de « destin », attestée plus fréquemment dans les épopées homériques. Les diférentes formations issues de αἶσα (les adjectifs homériques αἴσιμος, ἐναίσιμος, παραίσιος et αἴσιος ainsi que les plus récents καταίσιος et ἐναίσιος) témoignent uniquement de cette deuxième signiication, en plusieurs nuances.78
Probablement puisque le second membre se réfère à un concept abstrait, la sémantique du composé ἐναίσιμος ne fournit pas d’éléments sur lesquels fonder de façon certaine une interprétation sémantico-syntaxique. Cependant, du point de vue morphologique la présence de la préposition ἐν ainsi que du suixe -ιμος nous suggèrerait de le classer comme composé hypostatique.79
COMPOSÉS POSSESSIFS
Dans les textes de l’épopée archaïque, les composés à première partie ἐν° qu’on a interprétés comme possessifs ne sont que 6, à savoir 5 adjectifs et un substantif ; en outre, comme on l’expliquera davantage ci-dessous au cours de la présentation de chaque mot, dans plusieurs cas le classement demeure au niveau d’interprétation incertaine.
Analyse morphologique
En général, la classe des composés possessifs est caractérisée par le fait que la morphologie des substantifs constituant les seconds membres demeure intacte en composition : un exemple extrême mais d’autant plus clair est le cas du nom-racine θρίξ, τριχός « cheveu » et de ses composés possessifs εὖθριξ, -τριχος « à la belle crinière » et καλίθριξ, -τριχος « id. ».
On pourrait supposer que l’absence d’un suixe spéciique de formation des adjectifs dans le domaine des composés possessifs soit liée à leur exocentricité des points de vue morphologique et sémantique : en efet, la coïncidence formelle des classes lexionnelles des adjectifs et des substantifs en grec ancien fait en sorte qu’une formation puisse fonctionner comme substantif ou comme adjectif selon sa collocation syntaxique.
Il faut toutefois souligner que la conservation de la morphologie du substantif de base est une tendance ainsi qu’une possibilité inscrite dans ce paradigme de formation : cela ne signiie pas, en revanche, qu’on ne puisse pas trouver des cas dont les thèmes – en consonne comme en voyelle – sont remplacés par d’autres thèmes, notamment par les thèmes en voyelle -o-.
Le peu d’exemples de composés possessifs en ἐν° d’époque archaïque témoignent des deux issues.
Le thème en -o- des substantifs correspond aux thèmes en -o- des adjectifs dans les cas de ἔμπορος, ου « celui qui voyage sur un bateau qui ne lui appartient pas », issu de πόρος, ου « moyen, expédient », et de ἔμμορος, ον « qui a part à », issu de μόρος, ου « destin ; part »93.
Dans le cas de ἐναργής, ές « brillant, évident » et de ἐνηής, ές « bienveillant », la conservation du thème du substantif de base est moins visible, mais quand même présente : hormis le fait que les substantifs de base ne sont pas attestés directement en grec, la terminaison -ής, -ές, gén. -ους des adjectifs est constituée par le même thème en – es-/-os- des substantifs *ἄργος « brillance » et *ἄϝος « bienveillance », sauf changement du degré apophonique.
En revanche, dans les cas de ἔνορχος, ον « entier » le thème en -i- de ὄρχις, ιος testicule » est remplacé par un thème en -o- ; enin, dans le cas de ἔνυδρος, ον abondant en eau », le degré 0 du radical ὕδρ- de ὕδωρ, ὕδατος « eau » est thématisé par la voyelle -o-.
On souligne que, dans le cas des composés possessifs, on appelle « voyelle thématique -o- » ce que, dans le cas des composés hypostatiques, on appelait « suixe – o- ». Cette diférence est parfaitement intentionnelle : en efet, la langue étant forme et non substance94, la nature des éléments se révèle dans les rapports qu’ils entretiennent à l’intérieur des paradigmes où ils se situent. Par conséquent, la présence typique d’un suixe dans les composés hypostatiques fait en sorte qu’on perçoit -o- comme un suixe, l’insérant dans un rapport avec -aio-, -idio-, -io-, -imo- etc. En revanche, dans le domaine des composés possessifs la corrélation entre -o- et les autres thèmes fait que la voyelle est perçue comme une diférente thématisation, ce qui signiie qu’elle constitue un morphe vide de signiication grammaticale.
Le composé possessif n’indique pas une possession
Il y a des cas où s’avère l’impossibilité de décrire en termes de possession la relation sous-entendue par un composé, qu’on déinit néanmoins comme « possessif », d’autres interprétations étant encore moins explicatives. Parmi les adjectifs attestés chez Platon et chez Aristote, cette situation caractérise les composés ἐνάμιλος et ἐναρμόνιος (déjà analysés ci-dessus), ainsi que ἔναυλος, ἔνρυθμος et ἔντορνος.
ἔναυλος, ον « qui résonne, qui est connu comme un air de lûte »
La situation du composé ἔναυλος, ον « qui résonne, qui est connu comme un air de lûte » est plutôt compliquée par l’existence de plusieurs homonymes (cf. l’analyse de ἔναυλος, ου « lit d’un torrent ; vallon ; lieu de séjour » sub § 1.5.1.). On le trouve chez Platon, Eschine, Aristote, Denys d’Halicarnasse, Dion Cassius, Plutarque, Lucien, Clément d’Alexandrie, Jean Chrysostome.218 Si la morphologie s’y accorde parfaitement, du point de vue sémantique l’interprétation du mot comme composé possessif n’est pas évidente (les autres interprétations possibles s’avérant cependant comme encore moins vraisemblables). En efet, son second membre est visiblement constitué du substantif αὐλός, qui signiie originellement « tuyau » mais est beaucoup plus connu avec la valeur de « chalumeau, lûte »219. Cependant, le composé ne se réfère pas au fait d’avoir une lûte tout près (ou dedans), mais plutôt d’être caractérisé par une certaine persistance comparable à celle de son son.220 Il se dit en efet d’une façon métaphorique pour indiquer la permanence de l’efet d’un événement récent, l’événement en soi ayant disparu. Par exemple, chez Platon il se réfère à ὁ λόγος τε καὶ ὁ φθόγος « le discours et le son » (Pl. Mx. 235c 1) et la peur, φόβος (Pl. Lg. 678c 3), ainsi que, chez Aristote, à la force, δύναμις (Arist. Pr. 928b 7).
Il faut remarquer qu’il y a parfois une grande distance entre la paraphrase de la structure du composé et sa signiication efective, distance qui peut être interprétée comme le résultat d’une métaphore ou d’autres mutations sémantiques. Dans le cas de ἔναυλος, la paraphrase « qui a une lûte en soi » ne coïncide pas avec la valeur « qui est connu comme un air de lûte », mais le processus de changement sémantique ne nous paraît pas clair.
Par ailleurs, il existe un composé de structure parallèle, ἄναυλος, dont la signiication n’est pas immédiatement comparable : il signiie en efet « sans accompagnement de lûte », ce qui implique, de façon métaphorique, le sens de triste, dépourvu de joie »221. Il a une dizaine d’occurrences, dont les plus anciennes se trouvent dans la tragédie. Les deux s’opposent donc en ce qui concerne la morphologie et l’emploi métaphorique.
ἔνρυθμος, ον « conforme au rythme »
Cet adjectif n’a que 50 occurrences, dont la première apparaît dans les Lois de Platon (Lg. 654a 2), où on lit τοὺς θεοὺς […] τοὺς δεδωκότας τὴν ἔνρυθμόν τε καὶ ἐναρμόνιον αἴσθησιν μεθ’ ἡδονῆς « les dieux … qui nous ont donné la perception du rythme et de l’harmonie ». Il paraît être un composé possessif du point de vue morphologie, mais la sémantique de l’emploi platonicien s’avère assez particulière. En efet, comme notre traduction le suggère, le texte nous invite à penser que ἔνρυθμος (ainsi que ἐναρμόνιος) se réfère à ce dont on a la perception : en se référant à cette occurrence, le LSJ le traduit par « of rhythm », ce qui en soi n’est pas typique de la sémantique des composés possessifs222.
On peut se demander si cela découle de ce que Platon entend par αἴσθησις : mais avant de nous introduire maladroitement dans un domaine qui est bien au-delà du nôtre, nous pouvons remarquer que dans cette occurrence ἔνρυθμος est suivi parἐναρμόνιος, en en déduisant que les deux partagent certaines caractéristiques. Heureusement, ἐναρμόνιος a une autre occurrence, dans la République platonicienne (530d 6), où on lit : κινδυνεύει, ἔφην, ὡς πρὸς ἀστρονομίαν ὄμματα πέπηγεν, ὣς πρὸς ἐναρμόνιον φορὰν ὦτα παγῆναι « il semble, répondis-je, que, comme les yeux ont été formés pour l’astronomie, les oreilles l’ont été de même pour le mouvement harmonique » (traduction Chambry). Le mot φορά pouvant signiier, comme dans ce cas, « action de se mouvoir », on comprend que l’expression ἐναρμόνιον φοράν fait référence au « mouvement harmonieux », c’est-à-dire « caractérisé par l’harmonie » ou « qui a de l’harmonie en soi ». Si donc la structure de ἐναρμόνιος s’adapte aux deux cas, on peut en déduire que la structure de ἔνρυθμος est similaire, même si cela n’est pas immédiatement évident.
Il existe un composé négatif, ἄρρυθμος « mal proportionné, sans rythme », qui a environ 60 occurrences, à partir de la tragédie. En réalité, dans les textes il est souvent employé comme antonyme de εὔρυθμος « bien ordonné, convenable, rythmé »223, ce qui conirme le caractère particulier de ἔνρυθμος.
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Table des matières
Introduction
Chapitre 1. Les composés nominaux d’époque archaïque à premi membre ἐν°
1.0. Introduction
1.0.a) Composés hypostatiques
1.0.b) Composés possessifs
1.0.c) Composés à second membre déverbatif
1.0.d) Composé déteminatif
1.0.e) Mots d’interprétation excessivement douteuse
1.1. Composés hypostatiques
1.1.1. Analyse morphologique
1.1.2. Analyse sémantico-syntaxique
1.1.2.1. Substantifs
1.1.2.2. Adjectifs
1.1.2.2.A. Fonction d’épithète
1.1.2.2.B. Fonction d’attribut
1.1.2.2.C. Fonction prédicative
1.1.2.2.D. Cas douteux ou d’emploi mélangé
1.1.2.3. Adverbes
1.2. Composés possessifs
1.2.1. Analyse morphologique
1.2.2. Analyse sémantico-syntaxique
1.3. Composés à second membre déverbatif
1.3.1. Analyse morphologique
1.3.2. Analyse sémantico-syntaxique
1.4. Composés déterminatifs
1.4.1. Analyse morphologique
1.4.2. Analyse sémantico-syntaxique
1.5. Mots d’interprétation excessivement douteuse
1.5.1. Essais d’analyse sémantico-syntaxique
1.6. Conclusions
Chapitre 2. Les composés nominaux à premier membre
ἐν° attest chez Platon et chez Aristote 1
2.0. Introduction
2.1. Composés possessifs
2.1.1. Analyse morphologique
2.1.2. Syntaxe interne et sémantique
2.1.2.1. ἐν° a la valeur de simple possession
2.1.2.2. ἐν° signiie « dedans » (type ἔνθεος)
2.1.2.3. ἐν° indique la présence abondante du référent du second membre
2.1.2.4. Simple possession ou « type ἔνθεος » ?
2.1.2.5. Le composé possessif n’indique pas une possession
2.1.2.6. Cas douteux
2.2. Composés hypostatiques
2.2.a) Adjectifs
2.2.a)1. Analyse morphologique
2.2.a)2. Analyse sémantico-syntaxique
2.2.a)2.1. Composés correspondant à un syntagme des points de v sémantique et fonctionnel
2.2.a)2.2. Dérivés des adverbes
2.2.a)2.3. Diférents parcours étymologiques
2.2.a)2.3.i. Mots en rapport de synonymie avec un adjectif simple
2.2.a)2.3.ii. Mots entourés par des formations homologues
2.2.a)2.3.iii. Composés perçus comme hypostatiques par les locuteurs
2.2.a)2.3.iv. Composés avec un pendant en ἀ°
2.2.a)2.3.v. Formes analogiques du paradigme des composé possessifs
2.2.a)2.4. Formes lexicalisées
2.2.a)2.5. « Intrus »
2.2.b) Substantifs
2.2.b)1. Analyse morphologique
2.2.b)2. Analyse sémantico-syntaxique
2.2.b)2.1. Substantifs stricto sensu
2.2.b)2.2. Substantifs neutres liés à un adjectif
2.3. Composés déterminatifs
2.3.a) Adjectifs
2.3.a)1. Adjectifs indiquant la plénitude ou la rotondité
2.3.a)2. Adjectifs chromonymes
2.3.a)3. Le cas isolé de ἔνδηλος
2.3.a)4. Adjectifs composés déterminatifs ou possessifs ?
2.3.b) Substantif(s)
2.4. Composés à second membre déverbatif
2.4.1. Analyse sémantico-syntaxique
2.4.1. Quelques dérivés déverbaux
2.5. Cas douteux et problématiques
Chapitre 3. Les composés à premier membre ἐν° qui apparaisse pour la première fois dans la koiné
3.0. Introduction
3.1. Adjectifs décrivant la nature des objets auxquels ils se réfèrenComposés possessifs ou composés hypostatiques ?
3.1.1. Analyse morphologique et analyse sémantico-syntaxique
3.2. Composés possessifs
3.2.1. Analyse morphologique
3.2.2. Analyse sémantico-syntaxique
3.2.2.1. Substantifs
3.2.2.2. Adjectifs
3.2.2.2.a) Tableau 1 : Composés possessifs d’analyse comple
3.2.2.2.b) Tableau 2 : Autres composés possessifs
3.3. Composés hypostatiques
3.3.1. Analyse morphologique
3.3.2. Analyse sémantico-syntaxique
3.3.2.1. Substantifs
3.3.2.1.a) Tableau 3 : Autres substantifs composés hypostati
3.3.2.2. Adjectifs
3.3.2.2.1. Le second membre se réfère à une partie de l’espace nat
3.3.2.2.1.a) Tableau 4 : Autres adjectifs se référant à l’espace naturel
3.3.2.2.2. Le second membre se réfère à une partie de l’espace humain
3.3.2.2.2.a) Tableau 5 : Autres adjectifs se référant à l’espace humain
3.3.2.2.3. Le second membre se réfère à une partie du corps hum ou de la structure des plantes
3.3.2.2.3.a) Tableau 6 : Autres adjectifs se référant au corps humain ou aux plantes
3.3.2.2.4. Le composé se réfère à une caractéristique humaine
3.3.2.2.4.a) Tableau 7 : Autres composés se référant à une caractéristique humaine
3.3.2.2.5. Termes typiques de diférentes disciplines
3.3.2.2.5.a) Tableau 8 : Autres termes
3.4. Composés déterminatifs
3.4.1. Analyse sémantico-syntaxique
3.4.1.1.Substantifs
3.4.1.1.a) Tableau 9 : Substantifs composés déterminatifs
3.4.1.2. Adjectifs
3.4.1.2.1. Adjectifs composés déterminatifs dont le premier me a la valeur de lieu
3.4.1.2.2. Adjectifs composés déterminatifs à premier membre grammaticalisé
3.4.1.2.2.a) Tableau 10 : Autres adjectifs composés déterm à premier membre grammaticalisé
3.4.1.2.3. Tableau 11 : Cas de composés dont la valeur du premier membre demeure obscure
3.5. Adjectifs chromonymes
3.5.1. Analyse sémantico-syntaxique
3.5.1.a) Tableau 12 : Autres adjectifs chromonymes
3.6. Composés à second membre déverbatif
3.6.1. Dérivés déverbaux
3.6.1.a) Tableau 13 : Autres dérivés déverbaux
3.6.2. Composés possessifs ou composés à second membre déverbatif ?
3.6.2.1. Composé de structure simple
3.6.2.2. Composés avec deux prépositions
3.6.2.2.a) Tableau 14 : Autres composés avec deux préposi
3.6.2.3. Conclusions
3.6.3. Véritables composés à second membre déverbatif ?
3.6.3.a). Tableau 15 : Véritables composés à second memb déverbatif
3.7. Composés d’interprétation diicile
Chapitre 4. Le rôle des composés en ἐν° dans les variétés épichoriques épigraphiques et dans l’anthroponymier
4.0. Introduction
4.1. Quelques témoignages de la tradition épigraphique
4.1.0. Introduction
4.1.1. Composés arcadiens à premier membre ἰν°
4.1.2. Remarques conclusives
4.2. Quelques anthroponymes à premier membre ἐν°
4.2.0. Introduction
4.2.1. Analyse des anthroponymes
4.2.2. Remarques conclusives
Conclusion
Bibliographie
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