Les composantes de l’éducation chez l’enfants

De nos jours, la vie d’un être humain ne se sépare jamais de l’éducation. La présence des écoles partout dans le monde témoigne son importance au cours du fondement de la personnalité de l’homme. La mise en place de l’éducation de qualité demande des efforts et des stratégies bien déterminés de la part des éducateurs et de la nation toute entière. La communauté internationale consacre davantage leur temps et leur initiative d’établir un enseignement primaire universel et accessible par tous les enfants en âge scolaire. Mais la réalité actuelle nous montre les difficultés diverses traversées par le monde de l’éducation et qui empêche la progression de ce secteur. Dans l’ensemble, l’éducation est indispensable au développement et au bienêtre de l’enfant. Elle est tout importante pour la stabilité sociale et le progrès économique. Depuis de nombreuses années, elle a été considérée comme l’une des bases de l’épanouissement de l’homme. A cet égard, elle est un instrument incontournable dans la stratégie de la lutte contre la pauvreté en particulier dans le pays en voie de développement. Envisagée d’un point de vue économique, l’éducation est un investissement à long terme : elle représente aujourd’hui une dépense qui doit produire demain un supplément de richesse prépondérante. En un mot, elle concourt à l’augmentation du stock de capital humain. Donner une chance d’apprendre à tous les stades de la vie, de la prime enfance à l’âge adulte est une nécessité autour de la quelle s’articlent les objectifs de l’éducation pour tous alors qu’il nous reste plus que 9 ans d’ici à l’échéance de 2015 où ces objectifs devront être atteints, nous ne devons pas nous détourner de la perspective, profondément juste et attentive à tous les aspects de l’éducation. A cet effet, le gouvernement malgache consacre davantage des ressources disponibles pour perfectionner ce système éducatif de notre pays. Par ailleurs, la convention relative aux droits de l’enfant adoptée par les Nations Unies en 1992 et ratifiée par 192 nations garantit les droits des jeunes enfants à la suivie, au développement et à la protection.

les composantes, de l’éducation chez l’enfant 

Normalement, l’Education de l’enfant passe par : la famille, l’école, l’église et le groupe-pair.

La famille 

Au sens large c’est « un groupe social élémentaire qui est constitué d’un ensemble de personne ayant entre elles des liens de parenté » . « L’unité de base de tous les phénomènes humains n’est ni l’individu, ni la société mais la famille avec la présence des parents complets : un papa et une maman ». Comme disait Maurice TIECHE. En d’autres termes la famille « c’est l’agent socialisateur fondamental car elle transmet quotidiens »d’après Béatrice Barbusse et Dominique Glaymam. Bref, c’est la famille qui s’occupe l’apprentissage de l’enfant à savoir sa façon de vivre, de se comporter comme un être social, de se conformer aux règles et aux coutumes au sein de la société. Par conséquent, elle devient la première instance de socialisation de l’enfant et elle forme un tout. Mais l’éducation familiale ne suffit pas éduquer l’enfant, on a besoin d’autre entité pour la renforcer et mieux intégrer l’enfant.

l’école

Tout d’abord au sens large, « l’école joue un rôle essentiel à propos de l’éducation de l’enfant car elle transmet des connaissances, des valeurs et des règles de conduites et en concourant à l’éducation ».  Globalement, l’école est la source de connaissance inépuisable par exemple c’est dans la classe qu’on apprend la lecture, de l’écriture, le calcul, l’éducation civique ou morale.

Grâce à l’existence d’une école, l’enfant a l’habitude de respecter des règles, des normes ou des lois par le biais de la présence des disciplines scolaires telles que le règlement intérieur en classe, la répartition de tâches en classe. En effet, l’enfant utilise ses connaissances, le savoir-vivre et le savoir-faire dans sa vie future. « il faut que les acquis de la lecture et de l’écriture puissent être utilisées dans la vie quotidienne » . Pour clarifier les idées précédentes, il est évident de connaître certaines significations de concepts ci-après :
❖ L’enseignement vient du « verbe enseigner veut dire indiquer, montrer, c’est la forme la plus humaine de l’éducation ».  Il se distingue par le contenu qui est le savoir et de la croyance et il a pour but de faire comprendre car « savoir » c’est comprendre par exemple on enseigne les matières et le calcul….
❖ Apprentissage vient du verbe « apprendre c’est-à-dire donner une technique, une habilité professionnelle à quelqu’un »  et il peut servir en n’importe quelle fin, aussi apprentissage veut dire par la suite « établir des connexions entre certains stimulus et certaines réponses dont le résultat est d’augmenter l’adaptation de l’individu à son milieu, c’est-à-dire on a besoin de s’entraîner et s’habituer à quelque choses» . En un mot l’apprentissage insiste plutôt sur le côté pratique. Pour mieux intégrer l’enfant dans le milieu social, on a besoin de la troisième instance de socialisation de l’enfant qui est l’église.

l’église

L’église c’est une autre instance de socialisation de l’enfant et il est difficile d’éduquer l’enfant sans cultiver son âme. Par le contact avec l’église et la conversation spirituelle, il saisit la notion du bien et du mal d’une part et d’autre part il sait la distinction qui existe entre ces deux notions. Dans cette perspective, l’enfant arrive à comprendre que le mal, c’est ce que la société lui interdit, ce qui attire un châtiment. En principe, l’éducation morale et spirituelle demande le respect de la dignité humaine. D’où l’enfant éprouve le sens du respect mutuel entre tous les individu ce qui signifie évidemment que « l’idée de Dieu reste le principe de la morale » , d’après Guilhem et Maguérès.

le Groupe-pair

Le Groupe-pair joue un rôle délicat dans l’éducation de l’enfant. Il est certain que l’enfant dépense un peu plus de temps avec la fréquentation de voisins, les autres amis et les collègues de classe. Grâce à cette fréquentation des collègues, l’enfant ressentit un sentiment d’appartenance aux groupes car il a fondé avec eux une nouvelle famille et ils ont une similitude de pensées, de façon de vivre, de sentiments, de désirs, de besoins… On sait également que la société projette à travers des masses médias des choses qui ne sont pas bien dans l’éducation de l’enfant telles que les scènes de crimes, de vols, de violences….Or, la période enfance est très fragile. A cette période, il est un initiateur de premier ordre, il tend à refaire ce qu’il a vu et ce qu’il a entendu. C’est pour cela que Jean Jacques Rousseau a dit : « L’enfant est bon lorsqu’il vient au monde mais la société qui le corrompt… » . Bref, le Groupe-pair constitue d’un côté un facteur de réussite à l’éducation de l’enfant mais de l’autre côté c’est un facteur de délinquance si on n’arrive pas à bien assimiler.

STRUCTURE DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE PUBLIC

Dans le public, la première année du primaire est la case du départ. L’enseignement primaire se répartie en cinq classes bien distinctes à savoir le cour préparatoire niveau 1 et 2 (CP1, CP2), le cour élémentaire (C.E), le cour moyen première et deuxième année (CM1, CM2). C’est en classe de CM2 ou la cour moyenne deuxième année que les élèves obtiennent leurs premiers diplômes de CEPE (Certificat d’ Etude Primaire Elémentaire).

Le primaire
Au terme du cycle primaire, les élèves doivent avoir maîtrisé entièrement la lecture, l’écriture et le calcul, saisi et être capables d’appliquer les notions de raisonnement. De même, ils doivent savoir comprendre et produire un texte simple, écrire une lettre en français et en malagasy, tenir une conversation en français et adapter leur langage (Malagasy ou Français) avec le contexte dans lequel ils se situent.

Les disciplines
Au terme de l’enseignement primaire, les disciplines se répartissent en classe comme les suivantes :

les matières enseignées au sein de l’école primaire publique d’Anosy avaratra 

– Aux cours préparatoires (CP1 et CP2), on enseigne le malagasy, la mathématique, l’histoire la géographie, le français, l’éducation civique, l’Education Physique et Sportive (EPS), le dessin, la récitation, le chant et les divers.
– Cour élémentaire (C.E) , les élèves devrait être capables d’ apprendre : Le malagasy, l’écriture (sorakaliana), le français, la mathématique, l’histoire et morale (TFM), la géographie, la récitation, le dessin, l’ EPS, les divers, les connaissances usuelles.
– Cour moyen première et deuxième année : (CM1, CM2) l’élève apprend : L’histoire et morale, la mathématique, le français, le malagasy, la science de la vie et de la terre, la géographie, le dessin, le chant, la récitation, les divers et les activités physiques et sportives.

Les horaires

Les horaires sont pourtant flexibles et varient suivant l’établissement, qu’il soit privé ou public, qu’il se situe en ville ou en zone rurale. En ce qui concerne l’école primaire publique d’Anosy avaratra, généralement, les élèves entrent en classe le 7 heures du matin et ils ne rentrent chez eux que le 13 heures du soir c’est-à-dire cette école fait l’heure continue mais la récréation s’est tenue pour distraire les enfants. Après avoir vu tout cela, il est évident d’examiner l’obligation de l’éducation au sein du cycle primaire.

Table des matières

NTRODUCTION
PARTIE I PRESENTATION DES OUTILS ET DU MILIEU OBSERVE
Chapitre 1 Cadre théorique
Section 1 quelques essais de définition de l’éducation
1.1Définition
1.2 Les composantes de l’éducation chez l’enfants
1.2.1 La famille
1.2.2 L’école
1.2.3 L’église
1.2.4 Le groupe pair
1.3. Structure de l’enseignement primaire public
1.3 1 Le primaire
1.3 2 Les disciplines
133. Les matières enseignées au sein de l’école primaire publique d’Anosy Avaratra
13.4. Les horaires
Section 2 L’éducation est obligatoire
2.1 Les engagements
2.2 Les objectifs du millénaire pour le développement
2.3 La Constitution Malgache
2.4 Le cadre juridique et législatif de l’éducation à Madagascar
2.5 Les objectifs de Dakar
Section 3 La déperdition scolaire
4.1 Définition du concept
4.1.1 Le redoublement de classe
4.1.2 L’abandon scolaire
Chapitre 2 Présentation du milieu d’étude
Section 1 Historique de la commune rurale de Sabotsy Namehana
A/Présentation et monographie de la commune rurale de Sabotsy Namehana
2.1 La description socio-économique de la commune
C L’infrastructure
C1 L’infrastructure sanitaire
C2 Les services publics de proximités
C3 Education
Section2 Localisation géographique de la zone d’étude
PARTIE II LES FACTEURS DE LA DEPERDITION SCOLAIRE
Chapitre 1 Les facteurs externes de la déperdition scolaire
Section 1 les facteurs socio-économiques
1.1La pauvreté
1.1.1 Définition
1.1.2 La pauvreté absolue
1.1.3 La pauvreté relative
1.1.4 La pauvreté de potentialité
1.2 Le travail de l’enfant
1.3 La malnutrition
Section 2 : L’éloignement géographique
Section 3 Les facteurs démographiques
2.1 La famille nombreuse
2.2 La migration
2.3 Etude de cas
Chapitre 2 Les facteurs internes de la déperdition scolaire
Section 1 Le redoublement de classe
Section 2 Les impacts de la lourdeur des dépenses scolaires
1 L’expérimentation
2 Evaluation de la déperdition scolaire
2.1 Le passage des élèves de la classe CP1 de l’année scolaire 2006 – 2007 vers la classe CP2 de l’année scolaire 2007 – 2008
2.2 Le passage des élèves de la classe CP2 de l’année scolaire 2006 – 2007 vers la classe CE de l’année scolaire 2007 – 2008
2.3 Le passage des élèves de la classe CE de l’année scolaire 2006 – 2007 vers la classe CM1 de l’année scolaire 2007 – 2008
2.4 Le passage des élèves de la classe CM1 de l’année scolaire 2006 – 2007 vers la classe CM2 de l’année scolaire 2007 – 2008
2.5 Effectif des élèves de la classe CM2 de l’année scolaire 2006 – 2007 qui a obtenu le diplôme de CEPE
PARTIE III LES PERSPECTIVES ET LES SUGGESTIONS
Chapitre 1Les perspectives
Section 1 Constatation générale
1.1 La non conformité des textes juridiques vers l’atteinte de l’éducation pour tous
1.2 Les inconvénients de la déperdition scolaire au niveau du cycle primaire
1.3 Les mauvaises notes obtenues en classe constituent une source d’échec scolaire
1.4L’inadéquation du programme scolaire par rapport aux résultats des élèves
1.4.1 Importance de la famille, de l’école en tant que responsable de l’éducation d’un bon citoyen
Chapitre 2 Les diverses suggestions
Section 1 Les mesures prises en vue de réduire la déperdition scolaire
1.1 Réduire le coût de scolarisation
1.2 Vers la création de la cantine scolaire
Section 2 le projet contrat programme de réussite scolaire
2.1 Constat du MENRS
2.2 Définition
2.2.1 La communauté
2.2.2 Le MENRS et ses services techniques déconcentrés
2.2.3 Les ONG et les autres partenaires
2.3 Historiques et Genèse du projet
2.4 Les Stratégies
2.5 Les étapes de la mise en place du projet contrat programme de réussite scolaire
a. Sensibilisation des communautés
b. Première étape
c. Deuxième étape
d. Troisième étape
e. Quatrième étape
f. Cinquième étape
g. Sixième étape
h. Septième étape
i. Huitième étape
j. Etablissement et signature des contrats
k. Neuvième étape
l. Dixième étape
2.6 L’évaluation de l’état d’avancement du projet
2.6.1 Les objectifs de l’évaluation
2.6.2 Les résultats attendus
Chapitre 3 Les solutions prises par le stagiaire
Section 1 Les solutions prises par rapports au projet CPRS
1.1Vers la pratique de l’approche à HIMO
1.2 Etablir la fiche médico-sociale
Section 2 Le milieu scolaire doit être favorable
2.1 L’importance d’une salle d’étude
2.2 Vers l’aménagement de l’espace classe
CONCLUSION

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