Les complications et l’échec de la ventriculocisternostomie par voie endoscopique
Introduction
L’hydrocéphalie se définit comme étant une accumulation anormale du liquide céphalorachidien (LCR) dans l’enceinte crânio-rachidienne sous un régime de pression élevée à un moment donné de son évolution [1].Elle est à l’origine d’une dilatation du système ventriculaire secondaire le plus souvent à une obstruction des voies de circulation du LCR. C’est une affection d’étiologies multiples qui diffèrent selon l’âge et qui sont dominéespar les causes malformatives, tumorales et infectieuses [1]. Son traitement relève actuellement de la chirurgie avec différentes techniquesChirurgicales pouvant être utilisées en fonction du type d’hydrocéphalie [2]. La VCS a repris une place considérable dans le traitement de l’hydrocéphalie, elle constitue actuellement l’une des principales techniques utilisées.
IRM
L’idéal est de réaliser une IRM cérébrale avant chaque VCS [34]. Elle joue un rôle capital dans la recherche étiologique de l’hydrocéphalie, mais elle permet aussi d’obtenir une image globale des ventricules et de leurs rapports anatomiques, de l’épaisseur du parenchyme cérébral, de la taille des espaces sous-arachnoïdiens des citernes de la base, du plancher du troisième ventricule et de la position du tronc basilaire par rapport au clivus.Malheureusement la faible disponibilité de cet examen dans nos institutions s’oppose à cette nécessité de le réaliser. Elle est l’examen clé qui doit être demande devant toute symptomatologie amenantasuspecter une pathologie de la FCP responsable d’une hydrocéphalie, sa bonne résolution spatiale, et son étude fine de l’ensemble des constituants de la FCP, donne d’elle un examen capital pour explorer cette région. Les séquences conventionnelles permettent de juger du volume ventriculaire, de déterminer la topographie et la nature de l’obstacle. Les coupes en pondération T2 sont particulièrementintéressantes, du fait de l’hyper signal des éléments liquidiens, de même qu’en TDM l’utilisation de produit de contraste peut s’avérernécessaire.Ces produits de contraste ont la mêmepharmacocinétique que les produits de contraste iodes, ils sont mieux tolérés (moindre risque de réaction allergique ou anaphylactique, absence de toxicitérénale). L’IRM offre une meilleure sensibilité dans l’exploration des pathologies de la FCP qu’il faut demander en première intention une fois une anomalie de la FCP est suspectée.
TDM :
La TDM constitue une véritablerévolution dans le domaine des explorations encéphaliques, permettant de réaliser des coupes anatomiques du cerveau in vivo. Elle affirme l’hydrocéphalie et précise sa topographie en montrant la dilatation ventriculaire soit globale et harmonieuse, soit prédominante sur un segment, soit sur l’un des ventricules latéraux. Elle permet d’apprécier l’évolutivité de l’hydrocéphalie, son caractère actif comme en témoigne une hypodensité périventriculaire, irrégulièreliée a une suffusion du LCR sous l’effet d’une hyperpression. Elle est particulièrement intéressante dans l’exploration de l’hydrocéphaliecongénitale et des malformations cérébrales puisqu’elle permet une approche diagnostique et étiologique plus précise. Elle précise également le mécanisme et la cause de l’hydrocéphalie :
– Sténose de l’aqueduc de Sylvius caractérisée par une dilatation triventriculaire à prédominance frontale et le 4eme ventricule est en place.
– Malformations kystiques dans la FCP ou au niveau du 3eme ventricule.
– Malformation vasculaire (ampoule de Galien).
– Malformation d’Arnold-Chiari.
– Malformations sus-tentorielles telles que :
• L’agénésie du corps calleux,
• Les anomalies des structures médianes.
La TDM permet aussi de suivre les résultats du traitement. Cependant elle connait des limites telles que :
• *La nécessité de sédation voire d’anesthésie surtout chez l’enfant agite.
• *Les artefacts dus au mouvement ou induits par un corps étranger.
• *Le problème de maintien de la température centrale chez le prématuré et le nouveau-né a haut risque.
• *Et son cout élevé.
ECHOGRAPHIE TRANSFONTANELLAIRE (ETF)
C’est une technique non invasive, indolore, non irradiante et facilement reproductible permettant ainsi des examens répétésparticulièrement bien adaptée au nouveau ne et au nourrisson.Par son innocuité, sa simplicité et son faible cout, elle garde une place majeure dansl’exploration et le suivi des hydrocéphalies. Le grand atout de cet examen, est sa simplicité technique. Le cout de l’examen est faible, 4 fois inferieur a celui d’un scanner et environ 10 fois a celui d’un examen par IRM. Le couplage avec un écho-doppler pulse permet l’étude de l’hémodynamiquecérébrale.
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Table des matières
INTRODUCTION
PATIENTS ET METHODES
I. patients
II. méthodes
RESULTATS
I. généralités
II. données préopératoire
1. Epidémiologie
2. Tableau clinique
3. imagerie
4. les causes de l’hydrocéphalie
III. données opératoires
1. données générales
2. difficultés techniques
3. autres gestes réalisés à coté de la VCS
4. l’échec de la VCS en per opératoire
IV. données post opératoires
1. Epidémiologie
2. les complications
2-1 méningite postopératoire
2-2 L’ecoulement de LCS
2-3 Décès
3. L’échec postopératoire
DISCUSSION
I. Epidémiologie
1. Fréquence
2. Age et sexe ratio
II. Tableau clinique
III. Paraclinique
IV. Etiologies
V. Traitement
1. traitement médical
2. traitement chirurgical
VI.l’évolution
VII. les complications
1. les complications hémorragiques
2. les infections et l’écoulement de LCS
3. Les collections sous durales
4. Les complications endocriniennes
5. Les complications neurologiques
6. Le taux de mortalité et le taux de morbidité permanente
CONCLUSION
ANNEXES
RESUME
BIBLIOGRAPHIE
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