Les compétences de base en soins palliatifs

Les compétences de base en soins palliatifs

Les compétences de base en soins palliatifs

Dans ce travail, les compétences infirmières en soins palliatifs ont été choisies comme cadre de référence en lien avec la problématique. Le projet a été élaboré autour de ce modèle car ce dernier concerne la population soignante et non les patients. La définition de la compétence correspond à la façon dont un individu fait face à une situation en tenant compte d’un mélange d’attitude, de savoir-être, de savoir-faire, de savoir-inventer et de connaissances qui font partie des ressources internes d’une personne. La compétence englobe également des ressources externes qui correspondent à son réseau personnel, à Internet et aux autres connaissances accessibles. L’attitude se définit par « un état interne de l’individu, résultant de la combinaison de perceptions, de représentations, d’émotions, d’expériences et de l’analyse de leurs résultats qui rend plus ou moins probable un comportement déterminé dans une situation donnée » . Elle est propre à chacun et diffère en fonction de la personnalité. L’attitude se reflète par des comportements .
La compétence est habituellement en lien avec un contexte professionnel ou social. Étant virtuelle, elle est toujours liée à la performance. Les compétences sont généralement définies dans un domaine précis. En effet, l’individu arrive mieux à affronter des situations lorsqu’elles correspondent à son champ d’expertise et qu’il utilise des outils qu’il maitrise. La personne sera ainsi efficace dans ces situations.

Croyances et représentations face aux soins palliatifs

Selon Mousing et al. (2017), les soignants travaillant aux soins à domicile (N=76) pensent que les soins palliatifs sont appropriés pour les personnes atteintes de cancer en phase terminale et que cela touche uniquement la gestion de la douleur.
Cette idée est également présente dans d’autres études qui suggèrent que les soins palliatifs sont utiles pour les patients atteints de cancer . De plus, 65.7% des participants (N=175) de l’étude de Ziehm et al. (2016b) considèrent que les soins palliatifs sont réservés aux patients atteints de cancer. Pour 43,4% des participants de cette étude, un service de soins palliatifs n’existe pas pour les patients d’IC. Par ailleurs, les fournisseurs de soins participant à une étude touchant l’IC (N=18) pensent que cette pathologie est un défi à l’intégration des soins palliatifs .
Néanmoins, 78,3% des participants (N=175) de l’étude de Ziehm et al. (2016b) sont d’accord avec l’utilisation des soins palliatifs pour les patients atteints d’IC. Dans l’article de Monterosso et al. (2016), les participants du groupe des urgences et des soins intensifs et du groupe des autres secteurs, sont d’accord avec le fait que les patients ont le droit de décider de leur propre degré d’interventions médicales (p=0,007).

Attitudes et expériences rendant difficiles la prise en charge des soins palliatifs des patients atteints de maladies chroniques

Il est intéressant de relever, de l’étude de Green et al. (2011), que le personnel des soins palliatifs a moins d’expériences avec les maladies chroniques (N=24). Cette barrière se retrouve également au sein des observations de l’étude de Mousing et al. (2017), exposant que les soignants des soins à domicile (N=76) ont de la difficulté à soigner des patients atteints de BPCO, en particulier dans les situations aiguës, car ils se sentent mal préparés. Cela est aussi le cas lorsqu’ils doivent parler de la fin de vie et de la mort avec les patients, et ce malgré des années d’expérience. Par ailleurs, les soignants travaillant aux urgences et aux soins intensifs sont plus à l’aise pour prendre en charge des patients mourants (n=100), contrairement aux soignants des autres secteurs (p<0,001).

Transition et continuité des soins

Selon Monterosso et al. (2016), les participants des autres secteurs (n=144) de cette étude travaillant en soins aigus pensent qu’une orientation précoce en soins palliatifs est adéquate, à l’inverse des soignants travaillant aux urgences et aux soins intensifs (p=0,001). De plus, 83% des participants (N=175) de l’étude de Ziehm et al. (2016b) pensent que les soins palliatifs devraient être débutés plus rapidement. Cette position est confirmée par une autre étude (N=23) qui considère qu’une initiation rapide engendre une meilleure qualité de vie et une sensibilisation à l’approche palliative (Ziehm et al., 2016a). Par ailleurs, des participants (N=302) ont relevé que la prise en charge palliative devrait débuter au moment du diagnostic d’une maladie chronique, et continuer jusqu’au stade terminal de celle-ci. L’équipe de soins palliatifs devrait ainsi être impliquée rapidement, même si cela reste rare en réalité (Monterosso et al., 2016). A contrario, les participants (N=23) de Ziehm et al. (2016a) pensent que les soins palliatifs doivent être présents à un stade avancé de la maladie, lorsque toutes les opportunités thérapeutiques sont épuisées ou quand la maladie atteint une classification New-York Heart Association (NYHA) III-IV. Cette idée est validée par 88% des participants (N=175) qui pensent que  l’initiation des soins palliatifs devraient être débutée quand le patient se trouve en stade quatre, en cas de décompensations fréquentes ou lors d’une péjoration de la situation globale (Ziehm et al., 2016b).

Difficultés à travailler en équipe interdisciplinaire

Selon 92% des participants (N=175) de l’étude de Ziehm et al. (2016b), la collaboration interdisciplinaire est importante dans la prise en charge palliative. En effet, cela est confirmé par la recherche de Monterosso et al. (2016), qui ajoute que celle-ci doit impliquer tous ceux qui fournissent des soins aux patients et à leur famille (N=302). De plus, selon une autre étude, une participation des cardiologues et des spécialistes en soins palliatifs (N=24) devrait être conjointe. Ceci permet d’intégrer les traitements palliatifs et curatifs conjointement, et ce jusqu’à la fin de la vie (Green et al., 2011). Cependant, cela reste difficilement réalisable car, du côté des cardiologues, les limites médicales ne sont pas acceptables et ils préconisent des traitements rallongeant l’espérance de la vie .
Par ailleurs, pour certains médecins traitants, il est important de soigner les patients atteints de maladies chroniques jusqu’à la fin de leur vie. De ce fait, ils peuvent hésiter à transmettre ces patients à un médecin spécialiste en soins palliatifs (N=302) . En outre, les médecins ont également peur de la concurrence avec les spécialistes des soins palliatifs.

 

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Table des matières

Introduction
Problématique
Question de recherche
Buts
Cadre théorique
Les compétences de base en soins palliatifs
Méthode 
Devis
Bases de données consultées et termes MeSH ou descripteurs utilisés
Critères d’inclusion
Critères d’exclusion
Stratégies de recherche des articles dans les bases de données
Étape d’analyse
Résultats 
Caractéristiques et qualité méthodologique des articles sélectionnés
Synthèse des résultats
Manque de compétences en soins palliatifs
Manque de connaissances théoriques quant aux maladies
chroniques et aux soins palliatifs
Difficultés communicationnelles
Croyances et représentations face aux soins palliatifs
Attitudes et expériences rendant difficiles la prise en charge des soins palliatifs des patients atteints de maladies chroniques
Questionnements éthiques
Transition et continuité des soins
Difficultés à travailler en équipe interdisciplinaire
Propositions d’interventions de la part des soignants ou des auteurs
Discussion 
Interprétation des résultats
Attitudes et croyances des soignants
Compétences communicationnelles
Compétences de coordination en équipe interdisciplinaire
Identification des forces et des limites de ce travail de Bachelor
Implications pour la pratique infirmière
Conclusion

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