Les ciments de norme autre que la norme NFP 15-301

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Structure supramoléculaire

A cause de la présence de groupes hydroxyle(-OH) nombreux, la chaîne de cellulose a une grande tendance à former des ponts hydrogène intramoléculaires et intermoléculaires. Ce type de liaisons est responsable de la formation de structures supramoléculaires. Les structures de base stabilisées par ponts hydrogène sont les microfibrilles, de dimensions assez variables selon la source d’origine [15], visibles par microscopie électronique, à partir desquelles se forment des agrégats nommés fibrilles et à partir desquelles se forment les fibres, observables au microscope optique [16].
Cette structure supramoléculaire des matériaux initiaux avec les différentes liaisons intra et intermoléculaires en plus du degré de cristallinité (qui contrôle la diffusion des réactifs) vont déterminer l’accessibilité des réactifs et aussi la réactivité des différents OH. Il n’y a qu’en passant par une complète déstructuration de la cellulose par dissolution et rupture de tous les ponts hydrogène qu’on peut obtenir une modification chimique homogène, c’est-à-dire régulière le long des chaines de glucanes.
Les chaînes de cellulose sont rassemblées en structures basiques appelées micro fibrilles (Figure 03) qui ont des diamètres de 2 à 20 nm. Chaque micro fibrille peut être considérée comme des chaînes de cristaux de cellulose liés par des domaines amorphes [17].
Contrairement aux autres composants des fibres qui possèdent une structure amorphe, la cellulose possède en effet une structure en grande partie cristalline. La cellulose cristalline est l’un des polymères ayant le module d’élasticité le plus élevé, soit environ 136 GPa à comparer aux 75 GPa de la fibre de verre [12].
La cellulose n’est pas hydrosoluble mais est fortement hydrophile, propriété qui est à l’origine, pour les fibres exploitées, de leur grand confort en tant que fibres textiles. Dans les conditions normales d’utilisation, elle peut contenir jusqu’à 70% d’eau plus ou moins liée. Le remplacement d’une partie des interactions inter-chaînes par des liaisons hydrogènes entre la cellulose et l’eau provoque une plastification du matériau et donc une diminution de ses caractéristiques mécaniques.
La cellulose est résistante aux alcalins forts, mais est facilement hydrolysée par les acides.

Propriétés :

Les propriétés de la cellulose utilisée pour les différentes applications varient beaucoup en fonction de la source et du traitement d’obtention selon le procédé de préparation (type de pâtes), ou du traitement ultérieur (par exemple si on veut obtenir de la cellulose régénérée). En conséquence, les propriétés comme la cristallinité ou la porosité, qui influencent l’accessibilité et la réactivité de ces matériaux, varient en fonction de l’origine et du traitement de la cellulose [18 ; 19].

L’hémicellulose :

Source et structure :

L’hémicellulose n’est pas une forme de cellulose. Elle comprend un groupe de polysaccharides composés d’une combinaison de cycles à 5 et 6 carbones (un exemple est représenté Figure 04) et qui se trouvent dans les lignocellulosiques à côté de la cellulose et des pecrines. Les hémicellulose, à la différence de la cellulose sont composés de différents sucres qui forment des chaînes courtes avec ramifications (DP environ 150). Les sucres présents peuvent se diviser en différents groupes : les pentoses (xylose, arabinose) (conduisant à l’expression « pentosanes » pour les polymères constitutifs contenant des pentoses), hexoses (glucose, mannose, galactose), acides hexouroniques (acide glucuronique et méthylglucuronique) et les L-désoxyhexoses (rhamnose et fucose) [6,5]. L’hémicellulose forme la matrice de support des microfibrilles de cellulose [20].
L’hémicellulose a, de plus, une structure chimique très différente selon l’origine végétale type cellulaire, la localisation dans la paroi ou bien encore l’âge des tissus. Parmi les hémicelluloses les plus fréquentes de la paroi des cellules du bois se trouvent les familles des xylanes, des mannanes et des galactanes. La classe d’hémicellulose la mieux étudiée correspond aux xyloglucanes (Figure 04). Ils sont constitués d’une chaîne de glucose et de courtes chaînes latérales de xylose, galactose et fucose [21]. La chaîne principale d’une hémicellulose peut être constituée d’une seule unité (homopolymère) comme par exemple les glucomannanes.
La teneur en hémicelluloses, tant par la qualité que par la variété est très différente selon l’espèce, qu’il s’agisse de bois ou d’un autre matériau lignocellulosique. Dans le cas du bois on peut montrer la présence majoritaire de mannose et de galactose dans les confères tandis que la xylose et les groupes acétyle sont plus abondantes les feuilles [6 ; 5]. Dans d’autres lignocellulosiques, le principal monosaccharide dans la fraction hémicellulosique est la xylose tandis que les autres sucres sont très minotaires.

Propriétés :

D’une façon générale les hémicelluloses ont des propriétés d’épaississant, émulsifiant, gélifiant, adhésif et adsorbant. Les études réalisées avec différents types d’hémicelluloses en provenance des rafles de mais, sorgho, de bambou, kénaf ou coques de tournesol montrent le comportement rhéologique épaississant [22;10]. En solution aqueuse les hémicelluloses sont rhéofluidifiantes, viscoélastiques, thixotropes et leur viscosité peut rester élevée pour des pH extrêmes [10]. Dans le cas du sorgho, du kénaf et de la rafle de maïs, les hémicelluloses conduisent à l’obtention de films souples possédant de bonnes propriétés mécaniques (résistance à la rupture de 15 à 40 MPa) [23]. Globalement ces polymères possèdent en solution une faible viscosité sous contrainte et une forte viscosité au repos à concentration élevée (g/L), ces caractéristiques étant celles recherchées pour les épaississants commerciaux d’origine naturelle tels que la gomme xanthane et la gomme caroube [24].

La lignine :

Structure :

La lignine est une macromolécule extrêmement hétérogène composée de polymères aromatiques et varie en fonction des différentes espèces végétales. C’est pour cette raison qu’il est extrêmement difficile de préciser extrêmement difficile de préciser totalement une structure donnée et qu’on propose donc plutôt des structures schématiques [22].
Elle représente, après les polysaccharides, le polymère naturel le plus abondant sur terre. Elle participe à la rigidité structurale des parois cellulaires et protège les plantes contre l’attaque des organismes pathogènes. La lignine est une molécule à trois dimensions composée d’unités de phényle propane (Figure 05). Les unités primaires (monolignols) constituant la lignine sont l’alcool coniférylique, l’alcool sinapylique et l’alcool p-coumarylique. Au cours du processus de lignification, des phénoloxydases végétales telles que les laccases interviennent et permettent la polymérisation des différentes unités élémentaires. Une fois synthétisée, la lignine s’associe avec les différents polysaccharides pour former une matrice constitutive de la paroi végétale [14].

Propriétés :

La lignine est totalement amorphe et hydrophobe. Elle n’est pas hydrolysée par les acides, mais soluble à chaud dans la soude, facilement oxydée et facilement condensable avec du phénol [24 ; 13].

Les pectines :

Structure :

La pectine est un polysaccharide hétérogène. Les constituants majeurs des pectines sont des séquences de 1 4 α-D-acide galactopyranosyluronique avec quelques groupements carboxyliques estérifiés avec du méthanol. La proportion d’unités d’acide galacturonique qui sont méthylées détermine les propriétés fonctionnelles de la pectine. (Figure 06) [21]
Régulièrement, des molécules de rhamnose s’intercalent entre ces monomères par des liaisons 1-2 et 1-4. Certaines de ces unités rhamnose portent des chaînes latérales composées d’oses neutres parmi lesquels le galactose et l’arabinose sont les plus abondants. Ce type de liaison entre les molécules d’acide uronique et de rhamnose forme des coudes (Figure 06) [21].

Propriétés :

La macromolécule de pectine ressemble à un zig-zag. Cet agencement lui confère des propriétés particulières. Elle procure une certaine flexibilité aux plantes [20]. Les pectines sont solubles ou insolubles dans l’eau pure en fonction de leur degré de méthylation et de la nature des ions de la solution.
Les pectines à haut degré de méthylation (HM) forment des gels à pH acide en présence de saccharose qui diminue l’activité de l’eau. Les pectines à faible degré de méthylation (LM) sont très solubles dans l’eau en présence de cations monovalents tandis que les sels di- ou tri- valent sont faiblement solubles ou insolubles. Les solutions de pectines montrent un comportement non-Newtonien et pseudoplastique et en conséquence peuvent être utilisées comme épaississant. La caractéristique commerciale la plus importante des pectines est leur capacité à former des gels en présence d’un agent déshydratant à pH=3 (HM) ou en présence d’ions calcium (LM).
Les facteurs qui déterminent la gélification et qui influencent les caractéristiques du gel sont le pH, la concentration de co-solutés (sucres) et pectines, la concentration et le type de cations et enfin la température [16 ; 25].

Cire :

Les cires sont des constituants des fibres naturelles, qui peuvent être extraits avec des solutions organiques. Ces matériaux se composent de différents types d’alcools insolubles dans l’eau et de plusieurs acides tels que l’acide palmitique, l’acide oléagineux et l’acide stéarique [26].

STRUCTURE ET MORPHOLOGIE DU BAMBOU :

A l’échelle microscopique, l’architecture de ces fibres est complexe. Elles sont en fait constituées par des fibrilles, elles-mêmes formées par des chaînes de cellulose (Figure 07). Les chaînes de cellulose s’associent entre elles de façon parallèle grâce à des liaisons hydrogène pour former des microfibrilles dont la section (de l’ordre de quelques nm) est variable selon les espèces végétales. L’enchaînement des unités constitutives de la cellulose induit une rigidité des chaînes qui, alliée à la grande régularité des enchaînements et au développement des liaisons hydrogènes inter- et intra-chaîne est particulièrement favorable à une cristallinité élevée. La formation de zones cristallines très cohésives est responsable de l’essentiel des propriétés physiques et chimiques de ce matériau.

UTILISATION ET DISTRIBUTION :

L’évolution actuelle du bambou va vers son usage déstructuré. Ceux qui étaient restés à l’utilisation par Edition en 1882 d’une fibre carbonée de bambou de Yawata pour tailler le filament de ses ampoules, redécouvrent aujourd’hui cette plante qui en s’affranchissant de sa forme usuelle devient un matériau composite exceptionnel. A partir de lamelles rabotées, étuvées, séchées et compressées, on réalise une grande diversité de planche et des contre-plaqués qui peuvent être à leur tour cintrés ou mis en forme à chaud. Les possibilités de combiner le bambou à d’autres matériaux (métalliques, plastiques,…) ou de la substitution à certains composants, notamment dans le processus d’élaboration de bétons légers ont également été abordées.
En Chine, le bambou est la plante la plus emblématique, il existe 300 espèces différentes et se développe essentiellement dans les régions tropicales humides de la Chine du sud. Une de ses variétés présente uniquement dans la province du Sichuan. Au Sichuan, dans le bassin du fleuve bleu et dans le Sud, le bambou domine.
En Japon, une industrie appelée Vannerie est une industrie des plus anciennes et des plus immuables, Elle continue encore aujourd’hui à jouer un rôle prépondérant dans la vie quotidienne en raison de ses applications multiples. Bien qu’usant de toute manière fibreuse, la vannerie japonaise privilégie néanmoins le bambou qui, avec toutes ses variétés, se prête aux formes les plus différentes et répond aux fonctions les plus diverses. Le travail du bambou se pratique partout, mais se concentra d’avantage jusqu’à notre époque dans les régions septentrionales du pays, ainsi que dans les îles de Shikoku et de Kyustru.
La majeure partie des espèces de bambou est principalement originaire d’Asie et d’Amérique. Quelques rares espèces sont spontanées en Afrique continental et en Océanie. Aucune n’est spontanée en Europe. (Tableau 02)

TYPE DES FIBRES CELLULOSIQUES :

Selon leur longueur, on observe deux types principaux de fibres cellulosiques :
Les fibres courtes (peu résistants) : paille, bois feuillis ;
Les fibres longues (résistants) : bois résineux (sapin, cyprès, thuyas…).
Les fibres appropriées aux conditions socio-économiques des pays en développement sont les fibres naturelles.
Le tableau synoptique (tableau 04) résume les principales propriétés physiques des fibres cellulosiques les plus fréquemment rencontrées.
Pour pouvoir être utilisée, une fibre doit remplir les conditions suivantes :
 Etre flexible (peu cassante) ;
 Avoir une texture superficielle rugueuse ;
 Ne pas être huileuse ;
 Etre exempte de produit chimique (sucre) qui inhibe la prise du ciment ;
 Etre stable dimensionnellement même en présence d’humidité.

UTILISATION DES FIBRES CELLULOSIQUES :

La fibre cellulosique est une importante matière première industrielle :
o Dans la papeterie ; elle sert à la fabrication de la pâte à papier, soit mécanique qui inclut la cellulose, l’hémicellulose et la lignine, soit pâte chimique qui contient des fibres cellulosiques seulement.
o Elle peut servir, après transformation dans l’industrie chimique, à la fabrication des fibres textiles artificielles, acétate de cellulose, viscose,…
o Dans la construction elle peut servir également (en tant que fibre) de liant dans le domaine de la stabilisation de terre ;
o Elle peut renforcer le béton ou servir le composite ciment fibre.

FIBRES DE BAMBOU :

Quelques définitions et propriétés :

La fibre de bambou est une fibre de cellulose extraite ou fabriquée à partir naturelles de bambou et est fabriquée à partir de la cellulose de la pulpe de bambou. Il n’est généralement fait à partir des fibres de la plante, mais est une synthèse de viscose fait de cellulose de bambou. La fibre est ainsi appelée viscose de bambou. La fibre de bambou est une fibre naturelle (par opposition aux matières synthétiques comme le polyester populaire) dont la culture se traduit par une diminution des émissions de gaz et effet de serre.
Les fibres de bambou sont d’une résistance exceptionnelle et sa structure tubulaire autour d’un vide, renforcée par des cloisonnements, fait de lui une poutre caisson fine et légère capable de supporter des pressions considérables.
La fibre de bambou possède une résistance de 40kilogrammes par millimètre carré, en comparaison, la fibre de bois résiste en 5 kilogrammes par millimètre carré et le fer de construction à 37 kilogrammes par millimètre c
Les principales propriétés de cette fibre sont :
o Elle est biodégradable ; o Elle est bactériostatique ; o Elle est anti-odeur ;
o Elle est hydrophile 3 à 5 fois absorbante que le coton et (également plus absorbante que le lyocell) ;
o Elle est brillante ;
o Elle est d’une extrême douceur, ce qui en fait le matériau idéal des vêtements « seconde peau ».
La fibre de bambou est très souvent associée à la fibre de coton (65% bambou/35% coton) afin d’obtenir des textiles plus résistants et la lavables à 30-40°.
La fibre de bambou peut être dans une forme réduite dans lequel la matière est extrêmement fine et dans un état de poudre.

Description du produit :

La fibre de bambou est un nouveau type de produit vert respectueux de l’environnement.
Grâce à un processus d’hydrolyse-alcalisation et multi-phase de blanchiment, la pâte amylacée est raffinée à partir de bambou. Répétées de l’analyse technologique a prouvé que ce genre de fibre a la minceur et la blancheur proche finement blanchi viscose et a une durabilité forte, la stabilité et la ténacité.
Sans additifs chimiques et belle robe brillante, elle a cinq fonctions principales : absorption de l’humidité et de l’air, perméabilité, protection de la santé naturelle, l’antisepsie et de désodorisation, réduction, rayonnement et la souplesse et lissage.
Comme il est plein de fibre cavité ovale, il est facile à absorber et évaporer l’humidité et se sent frais. La fibre de bambou est une matière première de consommateurs à tricoter tissu et tissu à l’intérieur.
Le fils de fibres de bambou est tissu visage développée par notre compagnie en 2002 d’utiliser la culture du bambou largement en Chine comme matière première. Il s’agit d’un extrait et régénératrice fibre de cellulose après un spécial Salut-Tech traitement.

Caractéristiques de la fibre :

Une sensation de douceur et de la main, résistance à l’usure, brillant, lustre, bon absorbant, qualité, perméabilité à l’air, velours, sentir. Il a la fonction unique d’antibactérien, bactériostatique et anti-ultraviolet.

Utilisation :

Comme le bambou est tout à fait de sources naturelles et ses propriétés mécaniques sont comparables à celle de bois, on peut dire que la fibre de bambou est choisie comme renforcement. Ses avantages sont d’ordre économique, chimique et mécanique. Il est aussi facilement renouvelable et naturel.

LES CIMENTS

QUELQUES DEFINITIONS DU CIMENT

Parmis les liants minéraux, certains ne peuvent durcir qu’à l’air libre, tandis que d’autres peuvent faire prise aussi bien à l’air que sous l’eau, ce sont des liants hydrauliques.
Les ciments sont des liants hydrauliques formés de constituants anhydres, cristallisés ou vitreux, renfermant de la silice, de l’alumine et de la chaux, dont le durcissement est dû à la formation par combinaison de ce constituant anhydre avec de l’eau, de silicates et d’aluminates de calcium hydraté très peu solubles dans l’eau.

CONSTITUANTS DU CIMENT :

Les constituants du ciment sont le clinker, les produits d’addition, les régulateurs de prise.

Le clinker

Le clinker est un produit obtenu par la cuisson d’un mélange bien défini de calcaire et d’argile ou d’autres constituants vers au moins 1200°C et en général à plus de 1400°C.
Il est composé de silicates et d’aluminates de calcium et éventuellement de chaux libre avec d’autres impuretés apportées par les matières premières.

Les produits d’addition

Ajoutés au clinker en certaines proportions, ces produits permettent d’obtenir différentes catégories et types de ciment.
On peut citer les principaux produits d’addition suivants :
• Laitier de Haut Fourneau : le traitement du minerai de fer dans un haut fourneau produit de la fonte et du laitier, à la sortie du haut fourneau, le laitier liquide est refroidi par l’eau ;
• Cendres Volantes : ce sont des produits pulvérulents formés de billes pleines vitreuses, résidus de la combustion de la houille dans une centrale thermique ;
• Pouzzolanes naturelles : ce sont des roches volcaniques alvéolaires et scoriacées, de couleur rougeâtre et noirâtre. Elles sont utilisées comme granulats pour la confection des bétons légers, ou après broyage, comme constituants des ciments ;
• Pouzzolanes artificielles : ce sont des produits obtenus par traitement thermique qui leur confère des propriétés pouzzolaniques;
• Fillers : ce sont des produits obtenus par broyage fin ou par pulvérisation de certaines roches naturelles ou non.

Les régulateurs de prise

Ce sont des produits qui peuvent être additionnés au clinker dans des limites bien définies pour chaque type de ciment. Le plus important est le sulfate de calcium sous forme de gypse .
Ces constituants ont des propriétés qui peuvent être :
hydrauliques : ils forment avec l’eau des composés peu solubles dans l’eau ;
pouzzolaniques : ils forment avec l’eau et par combinaison avec la chaux, des composés hydratés stables.

LES DIFFERENTS TYPES DE CIMENT

Les modes de classification

Le choix d’un ciment, sa composition, ses propriétés ; est étudié de façon à le favoriser par rapport à un ou plusieurs paramètres de fabrication et/ou d’utilisation. D’où l’existence de plusieurs types de ciment.
On classe les ciments suivants :
 la nature des matières premières ;
 la nature des constituants ;
 la résistance mécanique.
 Classification suivant la nature des matières premières On distingue : les ciments naturels qui proviennent des roches naturelles constituées de mélange de calcaire et d’argile, sans aucune addition ;
les ciments artificiels qui sont obtenus par la cuisson de mélange artificiel dans de proportions bien définies de calcaire, d’argile et d’autres constituants de minéraux contenant de la silice et de l’alumine.
 Classification suivant la nature des constituants
Suivant ce mode classification, on distingue deux (2) catégories de ciment :
les Ciments Portland Artificiels (CPA)
les Ciments Portland Composés (CPJ)
Les Ciments Portland Artificiels sont obtenus par broyage du clinker avec 3 à 4% de gypse ou d’anhydrite.
Les Ciments Portland Composés sont des mélanges du clinker ou de ciment Portland artificiel avec d’autres composés qui peuvent avoir des propriétés hydrauliques ou pouzzolaniques.
 Classe de résistance
Ce mode de classement est le plus important et le plus utilisé. La classe de résistance d’un ciment est déterminée par la résistance à la compression à 28 jours du « mortier normal » confectionné avec le ciment. Le « mortier normal » est composé d’une (1) partie de ciment et de trois (3) parties de sable normal.
On définit une sous-classe R pour les ciments à prise rapide.
Pour les ciments dont Rc28 ≥ 35MPa, la classe de résistance est déterminée par la valeur de Rc28 en MPa. Ils sont répartis en quatre (4) classes : 35-45-55- HP (Haute Performance).
Pour les autres ciments moins performants, la classe de résistance est déterminée par la valeur de Rc28 exprimée en bar.

Les ciments de la norme NFP 15-301

 Ancienne norme (encore en vigueur à Madagascar)
Les Ciments Portland Artificiels (CPA)
Ils contiennent au moins 95% de clinker, 3 à 4% de gypse ou d’anhydrite. On a quatre (4) classes de résistances : 35-45-55-HP
Les Ciments Portland Composés (CPJ)
Ils contiennent au moins 65% de clinker et au plus 35% d’autres constituants qui peuvent être des cendres volantes, du laitier, de la pouzzolane ou des fillers. On a trois classes de résistance : 35-45-55
Les Ciments au Laitier
Ils contiennent au maximum 60% de clinker un certain pourcentage en laitier. On a trois classes de résistance : 45-55-HP. On distingue :
 les Ciments de Haut Fourneau (CHF) composé de 25% de clinker avec 40 à 75% de laitier
 les Ciments de Laitier aux Cendres (CLC) composés de 25 à 60% de clinker, de 20 à 45% de laitier et de 20 à 45% de cendres
 les Ciments de Laitier aux Clinker composés moins de 20% de clinker et plus de 80% de laitier.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE:ETUDDEBIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre 01 : LE BAMBOU
I- Introduction
II- Classification
III- Les espèces du bambou de Madagascar
IV- Composition chimique du bambou
A- La cellulose
1-Source
2-Structure
3-Propriétés
B-L’hémicellulose
1-Source et structure
2-Propriétés
C-La lignine
1-Structure
2-Propriétés
D-Les pectines
1-Structure
2-Propriétés
E-Cires
V- Structure et morphologie du bambou
A-Caractéristiques morphologiques
1-Le rhizome
2-La feuille
3-Le chaume
B-Présentation de la plante
VI- Utilisation et distribution
Chapitre 02 : LES FIBRES DE BAMBOU
I- Introduction
II- Présentation des fibres naturelles
III- Composition chimique
IV- Propriétés des fibres
V- Type des fibres cellulosiques
VI- Utilisation des fibres cellulosiques
VII- Fibres de bambou
A-Quelques définitions et propriétés
B-Description du produit
C-Caractéristiques de la fibre
D-Utilisation
Chapitre 03 : LES CIMENTS
I- Quelques définitions du ciment
II- Constituants du ciment
A -Le clinker
B- Les produits d’addition
C- Les régulateurs de prise
III- Les différents types de ciment
A-Les modes de classification
B-Les ciments de la norme NFP 15-301
1-Nouvelle définition de la classe de résistance
2-Nouvelle désignation des ciments et symbole
C-Les ciments de norme autre que la norme NFP 15-301
D-Les ciments en cours de normalisation
IV- Propriétés et caractéristique du ciment
A-Caractéristiques chimiques
B-Caractéristiques physiques
C-Caractéristiques mécaniques
V- Fabrication du ciment
A-Le procédé par voie sèche
B-Le procédé par voie humide
VI- Hydratation du ciment Portland (CPA)
VII- Domaine d’utilisation
Chapitre 04 : LES SABLES
I- Généralités
II- Analyse granulométrie
A-Définition
B-Classe granulaire
C-Technique d’analyse
1-Tamisage de sables et gravier
2-Les graphiques granulométrique
D-Objectif
III- Module de finesse
Chapitre 05 : LE BETON
I- Quelques définitions sur le béton
II- Formulation du béton
A-Introduction
B-Facteur régissant la formule des bétons
1-Résistance mécanique
2-L’ouvrabilité
3-La durabilité
C-Quelques méthodes de formule de béton
1-Méthode de BOLOMEY
2-Méthode d’ABRAMS
3-Méthode de FAURY
Chapitre 06 : LE BETON RENFORCE DE FIBRES
I- Introduction
II- Définition de béton de fibres
III- Comportement mécanique des bétons de fibres
A-Comportement en traction des fibres
B-Comportement de la matrice
C-Comportement du matériau composite
1-Comportement en compression
2-Comportement en traction
3-Comportement en traction par flexion
D-Effet des fibres dans une matrice
1-Rôles des fibres dans le béton
2-Influence de l’adhérence fibres-matrice
3-Mécanisme de la rupture d’une fibre dans la matrice
IV- Microstructure de béton de fibres
V- Durabilité des bétons de fibres
Conclusion partielle
DEUXIEMEPARTIE:PRESENTATIONDEL’EXPERIMENTATION
Introduction
Chapitre 07 : MATERIAUX ET MODE D’ESSAIS
I- Introduction
II- Matières premières
A-Ciment
1-Surface spécifique
2-Temps de prise
3-Caractéristiques chimiques
4-Composition minéralogique et chimique du clinker
5-Indice d’hydraulicité
6-Propriétés physiques et mécaniques du ciment
B-Le sable
1-Masse volumique apparente
2-Masse volumique absolue
3-Equivalent de sable
4-Analyse granulométrique
5-Module de finesse
6-Analyse chimique sommaire
C-Eau de gâchage
D-Les fibres
1-Présentation de la fibre de bambou
2-Analyse des matières organiques
3-Analyse des matières minérales
4-Biométrie des fibres
5-Propriétés physiques de fibres de bambou
III- Matériaux utilisés
IV- Conduite des essais
Chapitre 08 : METHODE ET RESULTATS EXPERIMENTAUX
I- Introduction
II- Préparation des fibres
A-Préparation de la tige
B-Préparation de la pâte
1-La cuisson
2-Le lavage
C-Modification de la surface de fibres
III- Composition des mortiers
A-Mortier témoin
B-Mortier de fibres
C-Mode opératoire
D-Précaution à prendre
E-Détermination des porosités
1-Principe
2-Résultats
IV- Essais mécaniques
A-Résistance à la traction par flexion
B-Résistance à la compression
V- Mesure des densités apparentes de béton de fibres
CONCLUSION ET RECOMMANDATION
BIBLIOGRAPHIE

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