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LA PLUVIOMETRIEย
La pluviomรฉtrie peut mesurer lโensemble des prรฉcipitations sous forme de pluie, de grรชle ou de neige qui se produisent sur une aire gรฉographique et pendant une pรฉriode donnรฉe.
Elle est un facteur รฉcologique essentiel. Avec la tempรฉrature, elle conditionne les climats terrestres, la nature et le fonctionnement des รฉcosystรจmes.
La prรฉcipitationย
Toute prรฉcipitation nรฉcessite la condensation de la vapeur d’eau. Mais lorsque les gouttelettes d’eau des nuages ont assez grandi, elles deviennent trop lourdes pour รชtre supportรฉes dans le nuage; elles se mettent donc ร chuter vers la terre. Trois รฉlรฉments dรฉterminent la forme finale sous laquelle elle se prรฉsente: ce sont les courants aรฉriens, la tempรฉrature et l’humiditรฉ.
Dรฉfinition
La prรฉcipitation est lโapport d’eau parvenant au sol sous forme liquide (pluie ou rosรฉe) ou solide (neige ou grรชle) en provenance directe ou indirecte de la condensation de la vapeur d’eau atmosphรฉrique. Les prรฉcipitations (pluie ou neige) sont mesurรฉes ร la surface de la terre en millimรจtres. Le terme lame dโeau tombรฉe est รฉgalement employรฉ pour quantifier les prรฉcipitations.
Mรฉcanisme de formation des prรฉcipitations
La formation des prรฉcipitations nรฉcessite la condensation de la vapeur d’eau atmosphรฉrique. La saturation est une condition essentielle ร tout dรฉclenchement de la condensation.
Cette figure (2) qui reprรฉsente gรฉnรฉralement le cycle hydrologique de la prรฉcipitation
La vapeur d’eau peut-รชtre due ร un rรฉchauffement des cours d’eau ou une transpiration des plantes (รฉvapotranspiration). Une fois arrivรฉe dans le nuage, elle est entraรฎnรฉe par des courants d’air froid ; la prรฉsence d’un noyau de condensation(cela peut รชtre un grain, une poussiรจre qui s’est รฉchappรฉe) permet la rotation de la vapeur d’eau autour de ce noyau de condensation : le nuage se forme.
En l’absence de noyaux de condensation, une gouttelette d’eau peut tout de mรชme se former mais partiellement : cโest le processus de nuclรฉation. Si la tempรฉrature est nรฉgative au sommet du nuage, il y a alors un passage d’eau ร l’รฉtat liquide ร des cristaux de glace : ce transfert se nomme l’effet Bergeron.Les cristaux de glaces situรฉs au sommet du nuage peuvent donner diffรฉrentes types de prรฉcipitations ร commencer par la pluie. Une des sciences qui รฉtudie l’eau sous toutes ses formes est lโhydrologie.
Les diffรฉrents types de la prรฉcipitationย
Les prรฉcipitations convectives sont une ascension rapide qui rรฉsulte par les masses dโair dans lโatmosphรจre.
Les prรฉcipitations convectives
Elles rรฉsultent d’une ascension rapide des masses d’air dans l’atmosphรจre. Elles sont associรฉes aux cumulus et cumulo-nimbus, ร dรฉveloppement vertical important, et sont donc gรฉnรฉrรฉes par le processus de Bergeron. Les prรฉcipitations rรฉsultantes de ce processus sont en
gรฉnรฉral orageuses, de courte durรฉe (moins d’une heure), de forte intensitรฉ et de faible extension spatiale.
Les prรฉcipitations orographiques
Comme son nom l’indique, ce type de prรฉcipitation rรฉsulte de la rencontre entre une masse d’air chaude, humide et une barriรจre topographique particuliรจre. Par consรฉquent, ce type de prรฉcipitation n’est pas ยซ spatialement mobile ยป et se produit souvent au niveau des massifs montagneux. Les caractรฉristiques des prรฉcipitations orographiques dรฉpendent de l’altitude, de la pente et de son orientation, mais ausside la distance sรฉparant l’origine de la masse d’air chaud du lieu de soulรจvement. En gรฉnรฉral, elles prรฉsentent une intensitรฉ et une frรฉquence assez rรฉguliรจre.
Les prรฉcipitations frontales ou de type cyclonique
Elles sont associรฉes aux surfaces de contact entre deux masses d’air de tempรฉrature, de gradient thermique vertical, d’humiditรฉ et de vitesse de dรฉplacement diffรฉrente, que l’on nomme ยซ fronts ยป. Les fronts froids, qui sont des masses d’air froide pรฉnรจtre dans une rรฉgion chaude, crรฉent des prรฉcipitations brรจves, peu รฉtendues et intenses. Du fait d’une faible pente du front, les fronts chauds (une masse d’air chaude pรฉnรจtre dans une rรฉgion occupรฉe par une masse d’air plus froide) gรฉnรจrent des prรฉcipitations longues, รฉtendues, mais peu intenses.
La pluieย
La pluie est un phรฉnomรจne naturel par lequel des gouttes dโeau tombent du ciel vers le sol. Il sโagit de la forme la plus commune des prรฉcipitations sur la terre.
Formation de pluie
La pluie rรฉsulte de l’รฉvaporation de l’humiditรฉ qui existe dans la nature et plus particuliรจrement des grandes รฉtendues d’eau (lacs, mers…). Cette vapeur d’eau s’รฉlรจve et, au contact d’air plus froid, se condense autour de noyaux de condensation (poussiรจres, pollens, aรฉrosols…) et donne des nuages. La figure (3) ci-aprรจs indique la formation de pluie
Les diffรฉrents types de pluie
On distingue trois types de pluies
โข Pluie faible: Sa vitesse d’accumulation peut atteindre 2,5 mm (0,10 po) ร l’heure. Les gouttes individuelles sont faciles ร distinguer. On constate un lรฉger rejaillissement sur
les toits, les ponts, etc. Les flaques d’eau se forment trรจs lentement. Il peut s’รฉcouler plus de deux minutes avant que les surfaces sรจches soient mouillรฉes. Le son produit sur les toits peut varier du lent crรฉpitement au lรฉger bruissement.
โข Pluie modรฉrรฉe:Sa vitesse d’accumulation varie de 2,6 ร 7,5 mm (0,11 ร 0,30 po) ร l’heure. Les gouttes individuelles sont difficiles ร distinguer, mais le rejaillissement est observable. Les flaques d’eau se forment rapidement et la pluie produit un bruissement ou un doux bourdonnement sur les toits.
โข Pluie forte: Sa vitesse d’accumulation est d’au moins 7,6 mm (0,31 po) ร l’heure. La pluie semble tomber en nappe et les gouttes individuelles ne se distinguent plus. Il se produit un fort rejaillissement, jusqu’ร une hauteur de plusieurs centimรจtres, sur les surfaces dures.
Les flaques d’eau se forment trรจs rapidement. Le son de la pluie sur les toits ressemble ร un roulement de tambour ou ร un bourdonnement distinct.
La pluie s’exprime en termes de quantitรฉ et les gouttes doivent avoir un diamรจtre de plus de 0,5 mm (0,02 pouce) ou si elles sont plus petites, elles doivent tomber largement sรฉparรฉes.
En fait, plus la chute de pluie est forte (grande intensitรฉ), plus les gouttes deviennent grosses. Les plus รฉnormes gouttes ont รฉtรฉ observรฉes dans les averses abondantes dont le taux de chute est de plus de 5 cm ร l’heure.
Mesures quantitatives de pluie
La mesure quantitative des pluies permet de connaitre le volume dโeau de pluie qui tombe sur une surface pendant une pรฉriode bien dรฉterminรฉ ; ici il y a quatre instruments quโon peut utiliser:
Pluviomรจtre
Le pluviomรจtre est un instrument mรฉtรฉorologique destinรฉ ร mesurer la quantitรฉ de prรฉcipitation (surtout la pluie) tombรฉe pendant un intervalle de temps donnรฉ en un endroit . On exprime gรฉnรฉralement les prรฉcipitations en hauteur ou lame d’eau prรฉcipitรฉe par unitรฉ de surface horizontale en millimรจtres et en litres par mรจtre carrรฉ. Rappelons que : 1 mm = 1 l/m2 = 10 m3/ha
Les pluviographes
Elle mesure la hauteur dโeau des prรฉcipitations sur un intervalle de temps rรฉgulier ou non.
La figure(5) ci-dessous montre la pluviographe qui enregistre les donnรฉes de prรฉcipitation dโun pluviomรจtre
ำำ.14 Le radar mรฉtรฉorologique
Un radar mรฉtรฉorologique est un type de radar utilisรฉ en mรฉtรฉorologie pour repรฉrer les prรฉcipitations, calculer leur dรฉplacement et dรฉterminer leur type (pluie, neige, grรชle, etc.).
Les distromรจtres et les spectropluviomรจtres
Ils permettent dโatteindre les caractรฉristiques des gouttes dโeau indisponible ร la calibration des radars.
LES CATASTROPHES CAUSEES PAR LA PLUIE
INONDATION
Gรฉnรฉralitรฉs sur lโinondation
Une inondation correspond ร la submersion ponctuelle dโune zone habituellement sรจche, par des eaux douces ou salรฉes. Cette inondation peut se produire lentement ou trรจs rapidement [11]. Elle peut รชtre un phรฉnomรจne rรฉgulier ou catastrophique.
Dรฉfinition
Une inondation est une submersion, un envahissement temporaire naturel ou artificiel, dโun espace [12] avec de l’eau liquide ce qui est frรฉquemment utilisรฉ pour dรฉcrire le dรฉbordement d’un cours d’eau, en crue puis en dรฉcrue sur les terrains voisins.
Le ruissellement semble trรจs important soit sur des terres cultivรฉes (inondation boueuse), soit en zone impermรฉable urbanisรฉe [13].Les consรฉquences de la rupture d’ouvrages artificiels hydrauliques sont tels que les retenues d’eaux, les digues, les canalisations (agricoles, d’eau potable, d’assainissement), la remontรฉe รฉmergente d’une nappe phrรฉatique et l’envahissement temporaire par la mer d’une zone cรดtiรจre lors d’une submersion marine.
La figure (6) montre une montรฉe du de la mer durant le passage de cyclone Enawo au ville Nosy Be
Causes
Il y a quatre causes de lโinondation.
Les causes naturelles
Cette cause est liรฉe aux alรฉas climatiques et phรฉnomรจnes mรฉtรฉorologiques (pluie torrentielle) attendus ou ร un รฉvรฉnement naturel (glissement de terrain) qui empรชche lโรฉcoulement habituel de lโeau.
Les causes anthropiques
Le drainage, lโirrigation, lโimpermรฉabilisation et la dรฉgradation du sol, certaines pratiques agricoles intensives peuvent accรฉlรฉrer le ruissellement de lโeau et en limiter lโinfiltration.
Les causes humaines directes
รtablissements dโรฉcluses, de barrages permettant certes la navigation et le transport fluvial, mais diminuant la pente naturelle du cours dโeau, absence de gestion et de coordination des barrages. Aussi, le drainage, lโirrigation, lโimpermรฉabilisation et la dรฉgradation des sols, certaines pratiques agricoles intensives peuvent accรฉlรฉrer le ruissellement de lโeau et en limiter lโinfiltration.
Les causes humaines indirectes
Ces causes sont liรฉes aux modifications climatiques globales comme une รฉmission de gaz ร effet de serre qui entraรฎne la fonte des glaciers et qui provoquent une montรฉe du niveau des ocรฉans, des cours dโeau, ou qui pourrait entraรฎner des cyclones plus intenses.
Les diffรฉrents types dโinondation
On distingue trois(03) principaux types dโinondation.
Les inondations lentes (ou inondations de plaine)
Les inondations ร montรฉes lentes des eaux rรฉsultent de crues provoquรฉes par des pluies prolongรฉes qui tombent sur des reliefs peu marquรฉs aux sols assez permรฉables c’est-ร -dire sur lesquels un ruissellement met beaucoup de temps ร se dรฉclencher. Elles se produisent en plaine, mais aussi dans les rรฉgions de plateau, ร l’aval de grands bassins versants (plusieurs centaines de kilomรจtres carrรฉs).
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PARTIE I : LES NUAGES ET LA PLUVIOMETRIE
CHAPITRE I : LE NUAGE
I.1 Gรฉnรฉralitรฉs sur le nuage
I.2 Dรฉfinition
I.3 Processus de formation de nuage
I.4 Les diffรฉrents types de nuage
CHAPITRE ำำ : LA PLUVIOMETRIE
ำำ.1 La prรฉcipitation
ำำ.2 Dรฉfinition
ำำ.3 Mรฉcanisme de formation des prรฉcipitations
II.4 Les diffรฉrents types de la prรฉcipitation
II.5 Les prรฉcipitations convectives
II.7 Les prรฉcipitations frontales ou de type cyclonique
ำำ.8 La pluie
ำำ.9 Formation de pluie
ำำ.1O Les diffรฉrents types de pluie
ำำ.11 Mesures quantitatives de pluie
ำำ.12 Pluviomรจtre
ำำ.13 Les pluviographes
ำำ.14 Le radar mรฉtรฉorologique
ำำ.15 Les distromรจtres et les spectropluviomรจtres
PARTIE ำำ : LES CATASTROPHES CAUSEES PAR LA PLUIE
CHAPITRE ำII : INONDATION
ำII. 1 Gรฉnรฉralitรฉs sur lโinondation
ำII.2 Dรฉfinition
ำII.3 Causes
ำII.4 Les causes naturelles
ำII.5 Les causes anthropiques
ำII.6 Les causes humaines directes
ำII.7 Les causes humaines indirectes
III.8 Les diffรฉrents types dโinondation
III.9 Les inondations lentes (ou inondations de plaine)
III.10 Les inondation rapides
III.11 Les inondations par ruissellement urbaine
ำII.12 Consรฉquences
ำII.13 Vie et santรฉ
ำII.14 รconomie
ำII.15 Environnement
ำV.1 Dรฉfinition
ำV.2 Les diffรฉrents types de sรฉcheresse
ำV.3 Les causes des sรฉcheresses
ำV.4 Les mesures mises en place en cas de sรฉcheresse
ำV. 5 Consรฉquences
V.2 La phase prรฉventive ou avant la catastrophe
V.3 La phase rรฉactive ou pendant la catastrophe
V.4 La phase dโapprentissage ou aprรจs la catastrophe
V.5 Analyse des dรฉgรขts apportรฉs par les catastrophes
V.6 Rester en situation dโalerte
V.7 Rester vigilant
V.8 Rรฉduction des risques des catastrophes(RRC)
V.9 Gรฉnรฉralitรฉ de la RRC
V.10 Dรฉroulement de la RRC
V. 11 Sensibilisation du public
V.12 Prรฉparation
V.13 Mitigation
V.14 Prรฉvention
V.15 Collaboration ร tous les niveaux
PARTIE ำำำ : DONNEES ET METHODES UTISEES,
CHAPITRE VI: DONNEES ET METHODES UTILISEES
VI.1 Localisation de la zone dโรฉtude
VI.2 Donnรฉes de la pluie
VI.4 La moyenne
VI.5 La moyenne globale
VI.7 Moyenne climatologique
VI.8 Anomalies de la pluie
VI.9 Equation de rรฉgression linรฉaire
CHAPITRE VII : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
VII.1 Etude de la variation de la prรฉcipitation
VII.2 Moyenne mensuelle de la pluviomรฉtrie
VII.3 Moyenne annuelle de la pluviomรฉtrie
VII.5 Anomalies annuelles de la pluie de 1979 ร 2016 Nosy Be
VII.6 La variation saisonniรจre
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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