Les caractéristiques techniques du By-pass

Le réseau routier est un indicateur de mouvements et de communication de la population. Il constitue aussi une clé de développement d’un pays. Pour Madagascar, les sept dernières années ont été des années lumières pour la construction et la réhabilitation routière. Pour Antananarivo, trois grandes nouvelles infrastructures routières ont été construites. L’une de ces constructions est celle du By-pass, un axe reliant directement la route nationale 2 (RN2) à la route nationale 7 (RN7). C’est un programme du gouvernement Malgache en vue d’alléger la circulation dans le centre-ville et d’augmenter la motivation de l’économie des zones périphériques. Cependant, la construction du By-pass engendre plusieurs conséquences considérables dans les zones environnantes concernées. La Commune Rurale d’Alasora fait partie intégrante de cette situation. Elle appartient au district d’Antananarivo Avaradrano, de la Région d’Analamanga . Elle se trouve à 7 km au sud d’Antananarivo ville et à 2 km de la route nationale n° 58 B reliant le centre-ville à Ambohimanambola.

LES CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DU BY-PASS 

La capitale Antananarivo reste toujours un carrefour indispensable pour la circulation des biens et des hommes dans toute l’île. En plus, les nouveaux tracés (Bypass, Rocade Masay, Petit Boulevard), en facilitant la circulation, constituent avant tout un vecteur principal de développement du centre-ville et des Communes périphériques.

Description du By-pass

Morphologie du By-pass

Par définition, le By-pass est une rocade qui permet d’éviter de passer par le centre-ville. C’est aussi une voie rapide de liaison longue. Cette nouvelle route étant aménagée en majeur partie sur des plaines , traversant la rivière Ikopa au niveau du Fokontany de Mandikanamana de la Commune Rurale d’Alasora. Elle est localisée au Sud Ouest et Nord Est d’Antananarivo et part de la route nationale 7 (RN7) au point kilométrique (PK) 11 (Iavoloha), aboutit sur la route nationale 2 (RN2) au PK 13 (Ambohimangakely) . C’est une conjonction de la RN7 et la RN2. Le By-pass figure parmi l’un des grands projets routiers réalisés à Antananarivo dont les objectifs sont :

• la résolution du problème d’embouteillage en ville,
• transport régulier non influencé par la limitation de la circulation dans la ville,
• la réduction du coût de transport,
• la réduction du temps requis pour la circulation,
• l’augmentation de la motivation des agriculteurs riverains pour la production, ainsi que la correction de la disparité économique entre la zone urbaine et la zone rurale.

Techniquement, le By-pass s’étale sur une longueur de 15,205 Km et possède une largeur de 7 m (deux voies de 3,5 m) et des accotements de 2 m de chaque côté . C’est essentiellement une route bitumée à double voie et comporte deux carrefours et un rond point joignant directement les trois Communes d’Ambohimangakely, d’Alasora et d’Andoharanofotsy . Sa construction est réalisée sur un financement du gouvernement japonais par une entreprise Nipponne, le DAIHO Corporation avec une participation malgache qui s’élève à 13 730 800 000 d’Ariary . L’ouverture de cette voie permet à la résolution de problème de circulation en ville.

LES CAUSES DE LA CONSTRUCTION DU BY-PASS 

Une voie de désengorgement de la ville d’Antananarivo

La route reste le symbole du mouvement, de la communication et de l’espoir (Madagascar Tribune, 2007) . Trois grandes infrastructures routières ont été construites depuis 2001 : Rocade Masay, Petit Boulevard et By-pass. Le By-pass a été crée pour désengorger la circulation en ville. Il résoud le problème d’embouteillage en ville en réduisant le temps requis pour la circulation et en corrigeant la disparité économique entre la zone urbaine et la zone rurale. C’est aussi un moyen de liaison entre quartiers du Centre-ville et périphériques. L’une des raisons pour la construction du By-pass est la réduction des nuisances sonores et la pollution due au gaz d’échappement des véhicules dans le centre-ville.

La situation dans le centre-ville

Depuis l’an 2000, l’image du paysage pittoresque d’une ‘’ville des milles’’ a considérablement changé. Une grande partie du transport de produits et de marchandises passe par la capitale. La pression démographique y est remarquable. Ainsi, la densité du trafic y est très importante et la congestion de la ville est critique.

Une circulation à l’état de paralysie
Antananarivo, de par sa position géographique au centre de Madagascar est le point de concentration des routes nationales. La capitale Antananarivo, au centre du réseau routier national, est le point de départ du réseau structurant reliant trois (03) ports importants et constitué de la RN2 (vers le port de Toamasina à l’Est), la RN4 (vers le port de Mahajanga au Nord-ouest), la RN7 (vers le port de Toliara au Sud) et un centre de redistribution par lequel passent la plupart des produits d’import-export et des principaux produits alimentaires .

Mais la ville d’Antananarivo rencontre des problèmes d’insuffisance routière. Les routes urbaines sont fortement encombrées surtout pendant les heures de pointe. Ces heures de pointe sont marquées par une élévation du trafic. Comme le cas de la rue Ralaimongo qui a un trafic élevé dépassant 1 214 Unité de Véhicule par heure (UV/h), la rue entre Tanjombato et Soanierana (RN7) atteint 1 420 UV/h, la rue entre Ampasapito et Besarety (RN2) atteint 1 659 UV/h (BDA, 2005) or selon LANTRAN (J.M), BAILLON (J) et PAGES (J.M), 1994 , un tronçon ne doit pas supporter plus de 500 UV/h. Pour la rue Ralaimongo, la justification de ce trafic élevé demeure dans le fait que cette rue est la seule voie d’entrée au centre-ville des véhicules venant de la RN7 et de la RN1 tandis que les deux autres constituent un axe stratégique de l’économie du pays par la présence de la ville portuaire de Toamasina et la ville industrielle d’Antsirabe… En plus, pour la RN7 dans le tronçon de Tanjombato, situé au sud d’Antananarivo, la route est si étroite. Les grands véhicules ne peuvent pas circuler facilement. Ce tronçon est donc le point faible de la RN7, des embouteillages perturbent aussi la circulation.

Par conséquent, la circulation à Antananarivo est proche de l’état de paralysie à cause de la croissance incessante du nombre des véhicules. Le nombre des véhicules dans le centre-ville a doublé en l’espace de 10 ans. Il est passé à 14 770 à la fin des années 90 (BDA, 2005) . Si l’on tient compte du rythme actuel des immatriculations : plus de 2 000 véhicules par mois, il est tout à fait certain que ces dix dernières années, le nombre de véhicule a atteint 29 535 en l’an 2000 . Le taux d’accroissement des voitures de la capitale dépasse ainsi largement les 15%.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: LE CADRE PHYSIQUE ET TECHNIQUE DU BY-PASS
Chapitre 1 : Les caractéristiques techniques du By-pass
Chapitre 2 : Les causes de la construction du By-pass
Chapitre 3 : Les traits physiques d’Alasora conditionnant la construction du By-pass et les caractéristiques de la population de la commune rurale d’Alasora
Conclusion partielle
DEUXIEME PARTIE: LES ENJEUX DU BY-PASS SUR LE DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNE RURALE D’ALASORA
Chapitre 4 : Le processus d’acquisition des terres dans la Commune Rurale d’Alasora
Chapitre 5 : Les changements conçus et reconnus dans la Commune Rurale d’Alasora
Chapitre 6 : Les problèmes vécus par la population d’Alasora après la construction du By-Pass
Conclusion partielle
TROISIEME PARTIE: LES PROJETS D’AMENAGEMENT DE LA COMMUNE RURALE D’ALASORA ET LES RECOMMANDATIONS AFFERENTES
Chapitre 7 : Le projet d’aménagement dans la commune rurale d’Alasora
Chapitre 8 : Recommandations sur le plan économique
Chapitre 9 : Recommandations sur le plan environnemental
Chapitre 10 : Recommandations sur la gestion des infrastructures routières
Conclusion partielle
CONCLUSION GENERALE
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES CROQUIS
LISTE DES PHOTOS
LISTE DES FIGURES
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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