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Description du bassin versant :
Localisation et superficie :
Le bassin versant du barrage Mexanna est l’un des sous bassin versant d’oued El Kebir Est, partie amont. Ce dernier fait partie du bassin de l’oued Mafragh (bassin côtier constantinois n° 3 d’après les cahiers de l’ABH).
Le bassin est inscrit dans le territoire des communes Bougous, Ain Assel et Roum El Souk à la Willaya d’El Tarf, et une partie dans le territoire Tunisien.
Les caractéristiques Physiques :
Les caractéristiques morphométriques du bassin versant :
La superficie :
La superficie est une caractéristique physique importante dans l’étude d’un bassin versant. Avec une superficie planimétrie de 668 Km2 Selon les données de l’ANBT, le bassin versant du barrage Mexanna est délimité par une ligne de partage des eaux de 121 Km, étant le périmètre du bassin.
La forme du bassin :
Cet élément peut être caractérisé par l’indice de compacité de Gravelius Kc, ayant une influence certaine sur l’écoulement. La forme du bassin détermine l’allure de l’hydrogramme résultant d’une pluie donnée, ou un bassin allongé ne réagira pas de la même manière qu’un bassin de forme ramassée.
La forme est exprimée par l’indice de compacité qui correspond au rapport du périmètre P du bassin et sa surface A. Kc = 0.28 = 1.31
Kc : indice de compacité de Gravelius.
P : périmètre (Km).
A : superficie (Km2).
Pour le bassin versant du barrage Mexanna, l’indice Kc a été estimé à 1.34, traduisant une forme allongée du bassin et c’est ce que les dimensions du rectangle équivalent le confirment (42.9 et 18.5 Km).
Les indices de pente et le relief :
Ces indices permettent de caractériser les pentes d’un bassin versant et d’établir une classification des différents reliefs pour faire ensuite la comparaison entre les différents bassins. L’appréhension du relief peut être faite à l’aide d’au moins deux indices.
Indice de pente global (Ig) :
Cet indice présent l’avantage d’être très simple est facile à calculer. L’indice de pente globale Ig, exprimé en m/Km, est donné par le rapport de la dénivelée utile (D en m) estimer à partir de la courbe hypsométrique, à la longueur du rectangle équivalent Le en (Km), d’ouIg =0.
La dénivelée utile (D) est estimée à partir de la courbe hypsométrique par la différence des altitudes correspondant à 5% et 95% de la superficie totale du bassin étudie; altitudes dénotées respectivement, par H5% et H95%. Ceci dit que 90% de la superficie s’étend entre ces altitudes.
L’indice de pente globale Ig est estimé à 16.35 Km/m, cela implique que le relief du bassin du barrage Mexanna est moyen Selon la classification d’ORSTOM actuellement L’IRD (20>Ig>10).
Mais pour classer le relief du bassin du barrage de Mexanna, il semble plus faible de se baser sur la dénivelée spécifique (Ds) au lieu de l’indice de pente global (Ig), car se dernier ne peut être signifiant qu’en cas des bassins de moins de 25 Km2 de superficie. Ds = Ig.
La dénivelée spécifique (Ds) estimé par 468.06 m traduit bien l’importance de volume montagneux, et de même les importantes dénivelées, et donne au relief du bassin du barrage Mexanna la qualification de relief fort (250<Ds<500 m selon la classification d’ORSTOM). Ce relief fort est un élément déterminant la réaction du bassin vis-à-vis les pluies.
Les classes des pentes :
La pente topographiquement exprime l’inclinaison des versant par apport à l’horizontal. C’est un facteur essentiel de l’écoulement de surface, car en effet ce dernier a tendance à avoir plus d’énergie cinétique et vive en présence de fortes pentes et dénivelées. Et par conséquent, elle assure une réponse hydrologique rapide et une dynamique érosive agressive.
Dans le bassin de barrage Mexanna on a pu faire ressortir quatre classes de pente Fig(2) qui s’identifiés avec la classification de CIUG.
Les pentes légèrement inclinées (60-100 m/km) :
Elles occupent la majorité de la superficie de la commune de Roum El Souk ou nord du bassin vessant. Coïncident aussi avec la surface de la cuvette du la retenue en aval du bassin, c’est une zone de réception et de cumul hydrologique.
Les pentes fortement inclinées (100-273 m/km) :
Les plus fréquentes occupent plus de la moitie de la superficie du bassin, elle se localise dans la partie méridionale et ou nord est du bassin versant.
La répartition spatiale des sols dépend étroitement d’un certain nombre de facteurs, notamment le climat, la roche mère, la topographie et la végétation.
Parmi ces facteurs le climat revêt une importance capitale quant aux processus pédogénétiques. Son influence est mécanique et chimique. En effet conditionnant les précipitations, les écarts thermiques et la couverture végétale il détermine le degré d’altération de la roche mère dont est issue la partie minérale du sol et ses propriétés mécaniques chimiques.
Les principales unités pédologiques du bassin versant du barrage de Mexanna sont :
Sol compact : caractérisé par les argiles imperméables sur le versant et les monts.ils sont le siège de formation des forêts.
Sol meuble : caractérisé par les dépôts alluviaux récents (quaternaires), qui sont le siège de tous types de cultures maraichères.
Le couvert végétal :
Le développement de la couverture végétales dépend de la combinaison physico-géologique, tels que le climat, le relief, lithologie et l’action humaine qui s’impose par la mise en culture et le reboisement. Le bassin versant de la retenue de Mexanna est boisé presque en totalité se qui influe sur les quantités d’eau disponible pour l’écoulement de surface. Pour cella il est nécessaire de connaitre les différents types de végétaux, ainsi que leurs répartitions.
Le bassin du barrage Mexa présente trois types de végétation :
Les forets :
D’après la carte de la répartition de la couverture végétale Fig (6) les forêts occupent la majeure superficie du bassin versant (plus de 78 %). Elles sont représentées par une série de chêne liège et de chêne zèen qui s’étalent sur tout le bassin versant. Une série d’oléolentisque, qui est une végétation comme étant des petits arbustes caractérisés essentiellement par des oliviers naturels non greffé. En plus des eucalyptus et chêne kermès.
Les maquis de types méditerranéen :
N’occupent pas une grande étendue, se sont des arbustes qui jouent le même rôle que les forêts
Les cultures :
Se sont des jardins de maraichers et les champs de tabacs. Les cultures des céréales ont moins d’intérêt dans cette zone (Roum El Souk, et Sidi Trad).
Assise : constitue d’argiles calcareuses, l’épaisseur est supérieure à 150 m.
Assise : composée de marnes gris-verdâtres à des intercalations et des lentilles de calcaires à silérite, l’épaisseur est supérieure à 300 m.
Assise : formée d’une assise à alternance de couches de marnes, calcaires, grés, gravelites et aleurolites, l’épaisseur du campanien dépasse 890 m.
Assise : cette assise est constituée d’argiles calcareuses gris-verdâtres se transformant en l’épaisseur du Campanien dépasse 890 m.
Le Maestrichtien est en dix sous assises et continue en concordance de la coupe du Crétacé supérieure (Tchoulanov). En général le Maestrichtien est composé de calcaire argileux, d’une teinte gris foncée a marnes et calcareuses (200 à 400 cm), son épaisseur est supérieur à 300 m.
Il est constitué d’argile foncée finement silicifiées à intercalations rares (jusqu’à 0.30 m) de calcaire argileux et intercalations d’aleurolites, de grés quartzeux finement grenus, et grés quartzeux à mélange du tuf, l’épaisseur de paléocène est 140 m.
Silicification syngénique, présence de roches volcaniques (Liparito-dacite), ces particularités de la coupe permettent de l’utiliser comme un repère stratigraphique sur.
Dans la région l’éocène présente par trois étages : Yprésien, Lutétien, Priabonien.
Argiles finement stratifiées, aleurolites à intercalations rares de marnes, d’aleurolites calcareuses et de calcaires dont l’épaisseur apparente attient 50 m.
Horizons volcano-siliceux constitués de marne argileuses foncées et d’argiles à intercalations minces (jusqu’à 0.2 m) de tufs, de liparites (l’épaisseur de l’horizon est de 0.3 m).
L’épaisseur de l’Yprésien est de 260 m.
Le terme numidien fut introduit par Fischer en 1989 pour designer le faciès typiques des roches oligocènes largement répandus au nord de continent Africain. Ces formations constituent la plus grande partie d’une structure charriée important : allochtone numidien, son développement régional complique considérablement les possibilités de l’étude du territoire en profondeur vu que la série allochtone des dépôts d’est accessible à l’observation que dans les fenêtres d’érosion de la nappe.
Les formations des grés numidiens sont largement répandues, le trait particuliers de ces dépôt sont : la structure et la persistance de la composition lithologique, ils servent comme bon repère géologique, les grés numidiens sont en contact tectonique avec les argiles de l’Eocène supérieure l’épaisseur apparente totale des grés numidiens dépasse 400 m.
A la base : elle est constituée de conglomérats bien cimentés par une matière sablo-carbonatée sur une épaisseur de 300 m.
Plus haut, se sont des lentilles et intercalations lenticulaires de conglomérats ainsi que des grés stratifiés obliquement et faiblement cimentés de sables et d’argiles rouges, l’épaisseur totale de la molasse du Pontien attient 70 m.
Alluvions limoneuses des fonds des vallées.
Sables et argiles laguno-marins des plaines d’Annaba-El Kala.
Dunes récentes.
Alluvions (pléistocène ancien) des moyennes terrasses de l’oued Kebir (30 m ou dessus de l’oued).
Un système très dense de failles et de fractures découpe ces formations en particulier au niveau des formations compétentes de grés de Numidie, tandis que les formations mois compétentes des argiles de Numidie sont dynamo-métamorphosées en argilites.
Le jeu de ces failles à pour conséquence une dilacération et un découpage total des bancs de grés (complètement hachés) d’où l’impossibilité de relier les bancs les uns aux autres. Dans une moindre mesure, les failles de direction N-S parfois d’ordre kilométrique ont découpé le secteur en compartiment structurellement et lithologiquement différents.
En conclusion, au niveau de site de barrage l’oued a emprunté son lit sur deux directions de failles : la direction N.O-S.E et la direction E-O. Les failles mise en évidence sur les rives sont principalement de direction subparallèle à l’oued Bougous et fait partie de même système de discontinuité. Ces failles se traduisent dans la morphologie des deux rives par des épontes rocheuses très fracturées sur plusieurs mètres ainsi que l’existence de nombreuses lithoclasses montrant des stries de glissement. Les remplissages sont breco-argileux, localement de quartz ou de calcite avec des traces d’oxyde.
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Table des matières
Introduction générale
Chapitre I : Situation géographique et caractéristiques techniques
1-Historique et but de l’ouvrage hydraulique de Mexanna
2-Localisation du site
3-Les caractéristiques techniques de l’ouvrage
3-1. La digue
3-2. Évacuateur de crue
3-3. Le tour de prise
Chapitre II : Les caractéristiques naturelles du bassin versant
1-Description du bassin versant
1-1 Localisation et superficie
1-2 Les caractéristiques Physiques
1-2.1 Les caractéristiques morphométriques du bassin versant
1-2.1.1 La superficie
1-2.1.2 La forme du bassin
1-2.1.3 Les dimensions du rectangle équivalent
1-2.1.4 La représentation des tranches d’altitude et la courbe hypsométrique
1-2.1.5 Les indices de pente et le relief
1-2.1.6 Indice de pente global (Ig)
1-2.1.7 Les classes des pentes
1-2.1.8 Le temps de concentration
1-2.2 Réseau hydrographique
1-2-3 Le couvert végétal et occupation du sol
2- Les caractéristiques géologiques
2-1 La géologie régionale
2-2 la stratigraphie et la lithologie
2-2.1 Le Crétacé
2-2.1.2 Le crétacé supérieur
2-2.2 Le Paléogène
2-2.2.1 Le Paléocène
2-2-2.2 L’Eocène
2-2.2.3 L’Oligocène
2-2.3 Le Néogène
2-2.3.1 Miocène
2-2-3.2 Pontien
2-2.4 Le Quaternaire
2-3 Aperçus tectoniques et paléogéographie
2-4 La géologie locale
2-4.1 Agiles numidiennes
2-4.2 Les Grés Numidiens
2-4.3 Les colluvions
2-5 Tectonique
2-5.1 Les grabens
2-5.2 Les horsts
2-5.3 Les failles
Chapitre III : L’Hydroclimatologie
1- les stations de mesures
2- Analyses des facteurs climatiques
2-1 Brouillard
2-2 Humidité relative (HR %)
2-3 Le régime des Vents
2.4 Les précipitations
2-4.1 Répartition mensuelle des précipitations
2-4.2 Répartition saisonnière des précipitations
2-4.3 Répartition inter annuelle des précipitations
2-5 Les températures
3- Courbe Ombrothermique
4- Type de climat
5- Le bilan hydrique
5-1 : Etude de l’évapotranspiration
5-1.1 Estimation de l’évapotranspiration potentielle (ETP)
5-1.2 Estimation de l’évapotranspiration réelle (ETR)
5.2 Estimation des réserves facilement utilisables
5-3 Estimation de ruissellement R
5-4 Estimation de l’infiltration
5-5 Représentation graphique des bilans hydriques
Conclusion
Chapitre IV : L’Hydrologie
1-Les données hydrométriques
2-Etudes des apports liquides
2-1 Apports liquides moyennes mensuels
2-2 Apport liquides annuels
2-3 Les crues
2-3-1 pluie maximum de 24 heures
2-3-2 Dédits maximum de crue
2-3-2-1 Méthodes statistiques
2-3-2-2 Méthode du diagramme unitaire
2-3-2-4 Hydrogramme de crue
3-Les apports solides
Conclusion
Chapitre V : L’Hydrochimie
1- Echantillonnages et méthodes d’analyses
2- Faciès chimique
2-1 Formule ionique
2-2 Diagramme de piper
2-3 Diagramme de Richards
3- Evolutions des paramètres physico-chimiques et organoleptiques
3-1 Les paramètres physiques
3-1.1 Le pH
3-1.2 La température
3-1.3 La conductivité
3-2 Les paramètres organoleptiques
3-2.1 La Turbidité
3-3 Les paramètres chimiques
3-3.1 Le résidu sec
3-3.2 La dureté dotale (TH)
3-3.3 Le titre alcalimétrique complet
3-3.4 Les éléments majeurs
3-3.4.1 Les cations
3-3.4.1.1 Le calcium
3-3.4.1.2 Le Magnésium
3-3.4.1.3 Le Sodium et le Potassium
3-3.4.2 Les anions
3-3.4.2.1 Les bicarbonates
3-3.4.2.2 Les sulfates
3-3.4.2.3 Les chlorures
4- Evolution des paramètres polluants
4-1 les métaux lourds
4-1.1 Le fer
4-1.2 L’aluminium
4-2 Les polluants organiques
4-2.1.1 L’ammonium
4-2.1.2 Les nitrites
4-2.1.3 Les nitrates
4-2.2 Les orthophosphates
5- Evolution des paramètres microbiologiques
5-1 Les coliformes totaux
5-2 Les coliformes fécaux
5-3 Les streptocoques fécaux
5-4 Les Clostridiums sulfito-réducteurs
5-5 Les germes totaux à 37 °C ..
3.4 Origine de la contamination fécale
6- Analyse en composantes principales (ACP)
6-1 Analyse en composantes principales des éléments physico-chimiques
6-1.1 Corrélation linéaire
6-1.2 Valeurs propres
6-1.3 Etude des variables
6-1.4 Représentation graphique de l’ACP des éléments physico-chimiques
6-2 Analyse en composante principale des éléments bactériologiques
6-2.1 Corrélation linéaire
6-2.2 Valeurs propres
6-2.3 Etude des variables
6-2.4 Représentation graphique de l’ACP
Conclusion
Conclusion générale
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