LES CARACTERISTIQUES ET LES CONDITIONS SOCIOCULTURELLES DE LA POPULATION

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LES IMPACTS DU CLIMAT SUR LE MILIEU NATUREL

Le climat conditionne lโ€™hydrologie

La pluviomรฉtrie et le rรฉgime hydrologique

Le rรฉgime pluviomรฉtrique et le rรฉgime hydrologique interdรฉpendants car l alimentation des cours d eaux fluctuent en fonction de saison. C est ร  dire que les basses eaux se prรฉsentent au cours de l hiver et coรฏncident bien ร  la diminution de la hauteur de pluie qui ne dรฉpasse pas 50 mm d eau pour la moyenne trentenaire de 1960 1990. Cette remonte en pรฉriode de saison de pluie avec un total mensuel entre 171 mm ร  304 mm pour la normale. Le tarissement des cours d eau pendant la saison sรจche est dรป ร  l irrรฉgularitรฉ annuelle des pluies. En d autre terme, le retard ou la pรฉriode de pluie a une influence directe sur le niveau des cours d eau. Les mauvaises consรฉquences de la pluviomรฉtrie sur l agriculture exigent le travail de drainage de la part des paysans, surtout dans la pratique des cultures irriguรฉes et des cultures maraรฎchรจres.
aprรจs H PELLERAY(4) ; les prรฉcipitations par leur abondance et leur irrรฉgularitรฉ inter annuelle ainsi que par leur distribution dans l annรฉe dรฉpendent avant tout de grandes perturbations mรฉtรฉorologiques, des cellules ocรฉaniques de chute de pression de l Ocรฉan Indien, de la zone de basse pression intertropicale, puis de la perturbation d origine polaire, et certes de la rรฉpartition spatiale des prรฉcipitations qui sont fortement influencรฉes par l orographie. Tous ces รฉlรฉments du climat ont des impacts variรฉs sur le rรฉgime hydrologique.
รฉlรฉvation des hauteurs de pluie comme en Janvier 2003 avec 616,8mm d eau est le rรฉsultat des cyclones tropicaux et de l existence des zones de convergence Intertropicale qui provoquent une hausse de dรฉbit de chaque affluent de Sisaony et Andromba, engendrant des crue et laissant des dรฉgรขts importants dans la zone d รฉtude et bouleversent la vie รฉconomique des paysans.
On assiste ici ร  la fluctuation des cours d eaux avec les facteurs climatiques en particulier la pluviomรฉtrie qui influence aussi les activitรฉs paysannes. La pรฉriode de semis et de repiquage et tous les travaux agricoles dรฉpendent de la pluviomรฉtrie, et varient en fonction de la chute de la premiรจre pluie. Normalement, ces travaux commencent en Octobre mais l insuffisance de prรฉcipitation et le retard de pluie changent les calendriers agricoles et les pratiques des activitรฉs paysannes. Le repiquage qui exige beaucoup de quantitรฉ de pluie souffre donc du manque d eau en cette pรฉriode. Les plants vieillissent de jour en jour et attendent jusqu ร  trois mois dans la pรฉpiniรจre pour attendre les conditions de pluie favorables ร  l irrigation, mais ce vieillissement de plants prรฉsente des consรฉquences nรฉgatives sur la production, qui reste faible et mรชme nulle

La tempรฉrature et lโ€™รฉvaporation conditionnent lโ€™hydrologie

La tempรฉrature et l รฉvaporation interviennent aussi directement dans le bilan hydrologique. La tempรฉrature avec l humiditรฉ de l air, dรฉterminent principalement la reprise potentielle de l รฉvapotranspiration qui sont liรฉes ร  altitude. C est ร  partir de l รฉvaporation rรฉelle que les hydrologues peuvent calculer approximativement le dรฉbit annuel du bassin versant. Par consรฉquent, รฉvaporation croรฎt avec la tempรฉrature et dรฉcroรฎt par l augmentation de l humiditรฉ relative.
En somme, les cours d eau constituent des รฉlรฉments de base des facteurs qui favorisent le dรฉveloppement des cultures, mais leur dรฉpendance aux conditions climatiques perturbent les activitรฉs paysannes. Les paysans doivent donc maรฎtriser et surmonter ces problรจmes par la mise en place de systรจme irrigation.

Les milieux naturels face au climat

Climat : facteur favorisant la dรฉgradation de la roche mรจre

Selon le travail de TRICART sur les collines rocheuses, la variation de tempรฉrature prรฉsente des effets trรจs importants sur les roches mรจres. Les roches exposรฉes s รฉchauffent et quand la pluie s abat sur des roches sur รฉchauffรฉes, elles sont brusquement refroidies et vont s altรฉrer. La roche comme le granite qui constitue le relief rรฉsiduel de la rรฉgion commence ร  se fissurer et il y a tendance ร  une sรฉparation des cristaux avec une pรฉnรฉtration intime de l eau de matรฉriel dans la roche qui commence ร  se dรฉgrader ou s altรฉrer.

Climat et vรฉgรฉtation : favorisent la formation du sol

Le climat tropical d altitude, surtout en pรฉriode de l รฉtรฉ, favorise la croissance des vรฉgรฉtations qui contribuent ร  la formation de sol. La forte pluie pendant la pรฉriode pluviale conjuguรฉe ร  une รฉlรฉvation de tempรฉrature provoque une rapide dรฉcomposition des matiรจres organiques. Il y a donc une formation de horizon humifรจre trรจs fertile. Par contre, en pรฉriode de pluie dans la zone oรน la vรฉgรฉtation de surface est rare, l eau disperse la fraction fine de surface, ensuite elle pรฉnรจtre par la crevasse et forme un sous horizon qui retient l eau. Cette absence ou raretรฉ de vรฉgรฉtation a pour consรฉquence la diminution d azote et de carbone dans le sol et la quantitรฉ d humus reste faible, en effet, le fer perd sa mobilitรฉ et a tendance ร  se cristalliser au point de dรฉtruire la compacitรฉ du sol. Par contre pendant la saison sรจche, un craquรจlement du sol par dessiccation provient de la forte radiation solaire qui parvient au sol, en effet la pulvรฉrisation des agrรฉgats superficiels a une tendance ร  remonter de sel.
La pรฉdogenรจse se dรฉveloppe au maximum quand la tempรฉrature et la prรฉcipitation sont abondantes et lorsque la couverture vรฉgรฉtale parait dense, on a une pรฉdogenรจse intense.

les impacts du ruissellement au sol

La zone de savanes, surtout des sous cultures est, affectรฉe par des graves รฉrosions. Les consรฉquences sont graves car elles consistent en une perte parfois irrรฉversible de ressources en sol. Cette perte peut -รชtre rapide et totale, car il y a entraรฎnement physique du profil cultural par l รฉrosion jusqu ร  la semelle de labour dans le cas ou les parcelles labourรฉes et privรฉes de vรฉgรฉtation situรฉes sur les versants sont tout de suite attaquรฉes par le ruissellement. Au niveau de la zone ablation, l horizon sous jacent dur et infertile, se trouve en surface car la force de cohรฉsion de motte devient faible c est ร  dire que la composition granulomรฉtrique de la couche arable est constituรฉe en grande partie par de grains de sables ou de limons. Par consรฉquent, aucune vรฉgรฉtation ne peut s installer. Les รฉlรฉments trรจs visibles transportรฉs par le ruissellement sont les grains de quartz, les matiรจres organiques. L รฉrosion diminue la capacitรฉ de rรฉtention d eau du sol, les cultures sont alors soumises ร  des dรฉficits hydriques plus frรฉquents et plus graves.

Le climat et la vie rurale

La connaissance empirique du paysan sur le climat

Les comportements des plantes et animaux, traduisent l existence des certaines relations entre le monde animal et vรฉgรฉtal en liaison avec des phรฉnomรจnes climatiques. L abondance de tels ou tels fruits ou animaux ailรฉs peuvent aider ร  prรฉsager une prรฉvision constitue un signe mรฉtรฉorologique favorable ou dรฉfavorable. aprรจs notre enquรชte auprรจs des paysans, l abondance des hirondelles et des papillons avant l arrivรฉe de pluie annonce un phรฉnomรจne d inondation au cours de la pรฉriode de l รฉtรฉ. D autre part, la floraison rapide et l abondance des fruits de Nรฉfliers signifient pour les paysans une mauvaise annรฉe c est ร  dire que la pluie est trรจs faible dans l annรฉe.
Le dรฉcoupage paysan de lโ€™annรฉe
Les activitรฉs agricoles reste tributaire de la saison, les paysans identifient distinctement quatre saisons : le printemps , รฉpoque au ciel ensoleillรฉ oรน la tempรฉrature remonte, dans la pรฉpiniรจre soigneusement arrosรฉe, le riz commence ร  germer, cette saison marque le dรฉbut des activitรฉs agricoles, concrรฉtisรฉe par la prรฉparation des riziรจres.
Le Fahavaratra ou Etรฉ, qui dure de Novembre ร  Mars, c est la saison la plus longue et la plus importante, car elle corresponde aux pรฉriodes des pluies.
Le Fararano ou arriรจre saison clรดture le Fahavaratra, c est le moment de rรฉcolte du riz et enfin l hiver ou ririnina, succรจde, le Fararano ou tous les produits agricoles sont rรฉcoltรฉs, c est une saison fraรฎche sans prรฉcipitation et ce sont les crachins et les froids qui le caractรฉrise.
La pratique paysanne suit la phase lunaire D aprรจs les enquรชtes auprรจs des paysans avant de faire la semence ou de cultiver, il faut voir avant tout รฉtat de la lune, car d aprรจs eux, il y a une relation รฉtroite entre les cultures et la lune. On sรจme en lune dรฉcroissante les plantes ร  racine et on sรจme en lune croissante, les plantes destinรฉes ร  fructifier.
Les paysans disent que la croissance de la plantule du riz est toujours plus forte pour les graines mises ร  germer deux jours avant la pleine lune que pour celles mises ร  germer deux jours avant la nouvelle lune.

La vie paysanne au rythme du climat

Les saisons rythment la vie des hommes. L essentiel des activitรฉs agricoles s effectue en รฉtรฉ et les relations intenses en hiver . Pendant la saison de pluie, les paysans consacrent tout leur temps et tous leurs efforts aux travaux agricoles pour la survie de leur famille. Par consรฉquent, les activitรฉs complรฉmentaires vont รชtre dรฉlaissรฉes, ร  l exception de l entretien des pistes, des hรดpitaux ou des รฉglises.
En pรฉriode d hiver, les familles pratiquent toujours des fรชtes rituelles entre Aoรปt et Septembre, parce qu en cette pรฉriode, le temps est beau avec l absence de pluie, et il existe encore suffisamment de ressources financiรจres et des rรฉserves en nourritures. Au moins, tous les sept ans, chaque branche familiale du village doit cรฉlรฉbrer le Famadihana. Il ne faut pas perdre de vue la durรฉe des prรฉparations des rituels, tels que les mariages et les circoncisions y comprises. On planifie une annรฉe en avance les dรฉpenses et le montant allouรฉs ร  la cรฉrรฉmonie. Deux semaines avant les rituels on doit collecter les bois de chauffe pour la cuisine et les branches vertes pour la construction d une sorte de chalet oรน les invitรฉs mangent ou dansent. Autant que possible, les murs de la maison de la famille concernรฉe reรงoivent une couche de chaux ou de peinture suivant la richesse de la famille. On travaille ร  peine dans les champs pendant les deux semaines de prรฉparation.
existence des conditions naturelles favorables constitue des atouts qui contribuent au dรฉveloppement de la Commune Rurale d Ambalavao, mais il s avรจre trรจs nรฉcessaire de connaรฎtre les caractรฉristiques et les conditions socio culturelles de la population.

LES CARACTERISTIQUES ET LES CONDITIONS SOCIO CULTURELLES DE LA POPULATION

Les caractรฉristiques dรฉmographiques

Historique de la commune

Ambalavao est l une des dix sept communes d Antananarivo Atsimondrano. D aprรจs l ouvrage d H DESCHAMPS et l enquรชte auprรจs de ZOKIOLONA. L histoire de cette rรฉgion est trรจs liรฉe ร  celle de l Imerina. Atsimondrano peut lรฉgitimement revendiquer d รชtre l un des plus anciens berceaux de l histoire Merina. Les ancรชtres de tous les Rois Merina, Rangita et Rafohy sont originaire d Alasora, il en est de mรชme pour Andriambelo qui est ร  l origine de introduction du fer des armes et de la fabrication des haches et des Angady. Les amรฉliorations techniques expliquent les succรจs d Andriambelo lorsqu il attaque le vazimba. Alasora รฉtait la capitale de Vakinisisaony. C est pourquoi nous allons parler de cette rรฉgion. Atsimondrano fait partie du Vakinisisaony lors de la division de Imerina en Toko ou groupe, Atsimondrano est connu aussi sous le nom de Merinatsimo. Andrianampoinimerina rangea alors Alasora parmi les 12 Collines sacrรฉes de l Imerina et le grand roi en fit la capitale de la province du Vakinisisaony. Comme son nom l indique, Antananarivo Atsimondrano se situe au sud de fleuve Ikopa, la dรฉlimitation de ce fivondronana porte encore les empreintes de l histoire. Atsimondrano est composรฉ de deux de six anciens territoires de l Imerina sous les royaumes d Andrianampoinimerina, Vakinisisaony bรขti, dans le haut bassin de la Sisaony regroupait le village d Ambohimiadana Andramasina, Tsiafahy, Behenjy, Alasora et Ambalavao se situe principalement au sein de ces villages .

La composition et la rรฉpartition de la population

aprรจs H DESCHAMPS, les habitants d Ambalavao sont d origines diverses. Les Vazimba รฉtaient les premiers occupants de l Imerina. L arrivรฉe de nouveau venu appelรฉ Merina entraรฎne la fuite des Vazimba. Une lutte incessante eut lieu entre le Vazimba considรฉrรฉ comme les aborigรจnes et les nouveaux arrivรฉs. Cette lutte a commencรฉ sous ANDRIAMANELO. Elle s est poursuivie sous Ralambo et est achevรฉe sous le rรจgne d Andrianjaka.
Un Andriana vaincu d Ambatomalaza, Ambohijoky, s est installรฉ ร  Ambohidahy, Andriambolazoto, un contre poursuivi par Andrianampoinimerina enfui ร  Ampangabe est ร  l origine de Zanatopoina. Il existe aussi de Betsileo vaincus dans leur pays et qui se sont enfuis ร  Ambohibalala, enfin, le commerce des esclaves a aussi favorisรฉ les mouvements migratoires.
Certains habitants affirment qu ils sont venus de la partie sud de l รฎle grรขce au commerce des esclaves venant de plusieurs rรฉgions d Ihosy, Fandriana Vohiposa, Fianarantsoa, Alatsinainy Bakaro, Ambatolampy et Ambohijoky.

Les infrastructures socio รฉconomiques

Les infrastructures sociales

La scolarisation
Le taux de scolarisation moyenne de l ensemble de Madagascar ne dรฉpasse pas 22%, contre 21% ร  Ambalavao. L effectif entre les garรงons et les filles qui frรฉquentent les รฉtablissements privรฉs et publics ne connaรฎt pas de grande diffรฉrence. On remarque qu il y a une dรฉperdition scolaire importante durant l รฉtude primaire. Selon les statistiques de ZAP d Atsimondrano, la moitiรฉ des enfants quitte รฉcole avant ou aprรจs l obtention du diplรดme CEPE.
La distribution de KIT scolaire en 2003 encourage les parents ร  envoyer leurs enfants ร  l รฉcole. En effet, on voit une augmentation du taux de scolarisation. Du fait de la gratuitรฉ de l enseignement dispensรฉ dans les รฉtablissements publics et du bas de niveau de vie de la population, l effectif scolaire y est souvent plus important.
Sur les quinze fokontany, dix sont respectivement dotรฉs d une รฉcole primaire publique. Ici l insuffisance de la salle fonctionnelle entraรฎne des problรจmes, trois ou quatre seulement ยซ des รฉtablissements comportent cinq classes. Les รฉcoles primaires publiques participent au ยซ Sekoly maintso ยป (Ecole verte) ร  aide de l amรฉnagement d un jardin scolaire, dont les superficies varient de 80 ร  1000 mยฒ. Actuellement, les cantines scolaires ne sont pas encore disponibles dans chaque รฉcole.
Pour les รฉcoles primaires privรฉes, le nombre des รฉlรจves qui rejoignent les รฉcoles privรฉes diminue ร  cause des frais de scolarisation ou รฉcolages qui ne sont pas ร  la portรฉe de tous les paysans. On compte 343 รฉlรจves qui se rรฉpartissent dans trois รฉcoles, ร  savoir FJKM Ambalavao, Ecole Primaire Privรฉ Fanorenana et ECAR Ambalavao.
Concernant le niveau a, il n y a que le CEG d Ambalavao qui recrute les รฉlรจves ayant rรฉussi au CEPE, durant l annรฉe 2004 2005 avec un faible effectif de 244 รฉlรจves. Le manque d enseignants constitue le problรจme majeur qui empรชche une hausse du niveau de scolarisation. Il n y a que 41 enseignants qui s occupent de 10808 รฉlรจves. Le niveau de scolarisation ne dรฉpasse pas en gรฉnรฉral le niveau primaire. Les parents ont tendance ร  empรชcher leurs enfants de continuer enseignement secondaire, pour des motifs d ordre รฉconomique et culturel.
Les infrastructures sanitaires
Actuellement, l Etat de la santรฉ d une partie importante de la population reste prรฉcaire, les dรฉficits de l hygiรจne et des soins mรฉdicaux constituent des freins non nรฉgligeables. La Commune dispose d un SSDA sis au chef lieu de la Commune sous la responsabilitรฉ de deux mรฉdecins, d un sage femme et d un infirmier. Selon le mรฉdecin chef de SSDA d Ambalavao, l insuffisance de personnel mรฉdical, รฉquipement et des mรฉdicaments constitue des problรจmes permanents. Le nombre mensuel des consultants peut atteindre 643 par mois et 13 accouchements. accroissement du nombre des mรฉdecins traditionnels et l รฉloignement du centre pour certains Fokontany expliquent le faible taux des consultations auprรจs des services de santรฉ au sein des districts. Les femmes enceintes dรฉcident d accoucher chez les matrones, pour des motifs d รฉloignement du centre et pour des raisons รฉconomiques.
Concernant l รฉtat sanitaire de la population, les maladies diarrhรฉiques et le paludisme engendrent la morbiditรฉ Ces maladies sont dues au faible taux du pourcentage de population desservi en eau potable. La pathologie dominante est hรฉpatologie respiratoire. L utilisation abusive des plantes mรฉdicinales et le rรดle des praticiens traditionnels ont des impacts nรฉfastes sur la santรฉ de la population. La pratique de l automรฉdication aussi cause des problรจmes graves sur l รฉtat sanitaire de la population surtout dans les zones loin du SSDA.
Lโ€™accรจs ร  lโ€™eau potable
Ambalavao ont bรฉnรฉficiรฉ de l eau potable grรขce ร  la coopรฉration avec le FIKRIFAMA depuis 2000 et 2005. Pourtant l accessibilitรฉ ร  l eau potable n est pas la mรชme au sein des hameaux. Pour l entretien et le dรฉmarrage des bornes fontaines, chaque usager doit verser une cotisation annuelle de 1500 ariary. Faute d argent, certains paysans n arrivent pas ร  payer et la plupart du temps se contentent de puiser de eau de sources souvent mal saine pour la consommation. A Ambalavao, six familles sur dix n utilisent pas l eau de la borne fontaine, par contre ร  Ampangabe, trente sur cinquante familles consomment l eau du robinet. Cette situation est encore aggravรฉe par l ignorance des paysans des rรจgles d hygiรจne รฉlรฉmentaire.

Les infrastructures รฉconomiques

Les voies des communications
La Commune rurale d Ambalavao est traversรฉe par la RN7 reliant les villes de Tananarive, Fianarantsoa et Tulรฉar. Le passage de cette route constitue un grand atout pour la Commune et sa population. Seule la RN7 goudronnรฉe est praticable pendant toute l annรฉe. Les routes inter provinciales RIP et inter Communales RIC sont praticables et carrossables dix mois sur douze. En saison de pluie, seuls les camions, les voitures 4 x 4 et les charrettes se substituent aux taxi-brousse pour le transport des passagers et des marchandises ร  cause du mauvais รฉtat des routes. Six Fokontany sont traversรฉs par la voie ferroviaire reliant Tananarive, Antsirabe dont Manankasina, Amboniandrefana, Ambalavao, Anosibe et Ampangabe. Ambalavao constitue le terminus des Taxi-brousses de la coopรฉrative KOFIAVO qui se charge du transport de passagers et des produits vers la capitale et les communes voisines. La capacitรฉ des vรฉhicules dรฉpasse largement les besoins de la population.
Des sites artisanaux et touristiques
Dans le cadre de Partenariat Public Privรฉ oรน 3 P, pour la promotion du tourisme et de l artisanat, la rรฉgion crรฉe de nombreux pavillons et un centre d accueil dans un site de 2,5 hectares environ qui comprend:
– quinze pavillons pour artisans spรฉcialisรฉs
– dix chalets pour artisans locaux
– un local pour accueil
– deux locaux pour snack
Tout cela est entourรฉ d une aire pour le spectacle et des loisirs, un circuit pour randonnรฉes pรฉdestres ou cyclables. Quand les visiteurs sont รฉpuisรฉs des randonnรฉes, il y a les centres d accueil et de logement prรชts ร  utiliser
-Photo Nยฐ 03 : les infrastructures d accueil du parc Analamanga
Lieu : Ampangabe
Concernant l infrastructure industrielle, la commune ne possรจde encore qu une seule dรฉcortiquerie.

Les ล“uvres sociales et formes dโ€™association sociale

Le systรจme d entraide domine dans la sociรฉtรฉ rurale d Ambalavao, elle tรฉmoigne de la fraternitรฉ des paysans malheureusement, la plupart des paysans a tendance actuellement ร  la nรฉgliger. Ce type d organisation paysanne pour la rรฉcolte et les repiquages du riz se manifeste dans le domaine de la riziculture. Les familles titulaires des travaux a exรฉcuter qui offrent des repas durant les journรฉes de travail, en contre partie d une main d uvre gratuite. Il existe aussi, une autre type d entraide appelรฉe DIANASA. Les femmes ou salariรฉes journaliรจres forment des groupes de six ร  dix personnes s organisent entre elles. Si l un des membres du groupe trouve un travail, il invite l ensemble du groupe ร  l exรฉcuter ensemble mais le salaire lui est versรฉ. Chaque membre a intรฉrรชt ร  dรฉployer des efforts pour chercher du travail afin de recevoir de grandes sommes d argent.

Description des terroirs

aspect gรฉnรฉral des terroirs est presque identique. La diffรฉrence constatรฉe se situe au niveau de la largeur des bas fonds ainsi qu au niveau de la topographie du relief. Les bas fonds du terroir situรฉs ร  l ouest (Fokontany Amboniandrefana et Ambohiravenona) sont รฉtroits et encaissรฉs par de fort talus. Par contre, pour le reste de fokontany, les reliefs ont une forme plus ou moins arrondie avec une pente moyenne prรฉsentant un large bas fond.

Les diffรฉrentes parties constitutives du Paysage

aprรจs les paysans, les รฉlรฉments du paysage sont constituรฉs de deux zones sur le Tanety : l une, zone basse et fertile, rรฉservรฉe aux cultures comme le tanimboly ou champs et aux habitations et l autre situรฉe plus haut moins fertile, plus difficile ร  labourer et ร  vocation forestiรจre. Puis il y a les riziรจres qui se situent dans le bas fonds destinรฉs successivement aux cultures rizicoles et cultures de contre saison.
habitat se trouve en gรฉnรฉral vers le tiers infรฉrieur du versant et quelque fois, au point de raccord proches des riziรจres. Les villages sont toujours entourรฉs par une double fosse de protection. Les maisons sont construites en briques cuites ou crues et les toits en chaumes (Bozaka). Si les maisons sont distantes l une de l autre, les jardins les entourent ou se situent ร  leur contre bas. Par contre, si le village est composรฉ de plusieurs maisons regroupรฉes cรดte ร  cรดte, les paysans, qui ont les supplรฉments de terrains pratiquent le jardinage proche de leurs cases. Les parcs ร  b ufs sont entourรฉs soit par des branches d arbres soit par des murs en terre se trouvent juste ร  cotรฉ des cases

Lโ€™utilisation de terroir

Le terroir de bas fonds : est formรฉ des matรฉriaux provenant de รฉrosion des Tanety. Ces bas fonds sont souvent amรฉnagรฉs en riziรจre, mais pendant la saison sรจche, ils reรงoivent en rotation les cultures de contre saison qui favorise la fertilisation du sol et amรฉliorent le rendement de la rรฉcolte suivante.
Les Baiboho c est ร  dire, les terrains ร  proximitรฉ des riziรจres bรฉnรฉficient quantitativement des รฉlรฉments fertiles transportรฉs par les riviรจres en pรฉriode de crue. Ils conviennent aux cultures des rentes intensives tel que les fraises et l horticulture. Le bas de pente se localise prรจs de la riziรจre, c est un sol fertile rรฉsultant de l รฉrosion des surfaces situรฉes topographiquement au dessus. Ce sont des sols colluvionnaires, qui portent des cultures maraรฎchรจres, arbres fruitiers ou cultures vivriรจres.
Le terroir au sommet de la pente ou Tampotanety est constituรฉ par les versants de colline plus ou moins arrondie, il est dominรฉ par la forรชt de reboisement et des graminรฉes herbacรฉes, il constitue une grande zone de pรขturage et une rรฉserve d extension de l agriculture.

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Table des matiรจres

Liste des abrรฉviations
Introduction
PREMIERE PARTIE : LES MILIEUX NATURELS ET HUMAINS DE LA COMMUNE RURALE Dโ€™AMBALAVAO
CHAPITRE I : LES ELEMENTS DE BASE DU MILIEU NATUREL
I.1. Les caractรฉristiques gรฉomorphologiques peu favorables
I.2. Une couverture vรฉgรฉtale dรฉgradรฉe.
I.3. Les parametres climatiques dโ€™Ambalavao
1.4. Les rรฉseaux hydrographiques
CHAPITRE II : LES IMPACTS DU CLIMAT SUR LE MILIEU NATUREL
2.1. Le climat conditionne lโ€™hydrologie
2.2. Les milieux naturels face au climat
2-3. Le climat et la vie rurale
CHAPITRE III : LES CARACTERISTIQUES ET LES CONDITIONS SOCIOCULTURELLES DE LA POPULATION
3.1. Le caractรฉristiques dรฉmographiques
3 2. Les infrastructures socio รฉconomiques
3.3. Les ยฐuvres sociales et la forme dโ€™association sociale
3.4. Description des terroirs
CONCLUSION
DEUXIEMES PARTIE : ACTIVITES PAYSANNES ET VARIABILITE DES FACTEURS CLIMATIQUES
CHAPITRE IV : LES PRINCIPALES ACTIVITES PAYSANNES Dโ€™AMBALAVAO
4.1. Les diverses activitรฉs agricoles
4.2. Une pratique agricole semi traditionnelle
4.3. Les autres activitรฉs des paysans
CHAPITRE V : LE CLIMAT, UN FACTEUR CONDITIONNANT LES ACTIVITES AGRICOLES
5.1. Le rรดle du climat sur lโ€™agriculture
5.2. Bilan hydrique
5.3. Les autres facteurs qui conditionnent les activitรฉs agricoles
CHAPITRE VI LES: ADAPTATIONS PAYSANNES AU CLIMAT
6.1. variation du climat saisonnier
6.2. Les consรฉquences du climat sur lโ€™agriculture
TROISIEME PARTIE : BILAN ET STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT PAYSANS FACE AUX FACTEURS CLIMATIQUES
CHAPITRE VII : LES DIFFERENTS ACTEURS DU DEVELOPPEMENT DES ACTIVITES AGRICOLES
7.1. Les conditions gรฉographiques favorables
7.2. Les mรฉthodes culturales amรฉliorรฉes
7.3. La situation รฉconomique du paysan
CHAPITRE VIII : LES CONTRAINTES DES ACTIVITES PAYSANNES
8.1. La dรฉgradation de lโ€™environnement
8.2. La vie sociale influencรฉe par le climat
8.3. Les obstacles socio-รฉconomiques rencontrรฉs au niveau des paysans
CHAPITRE IX : LES STRATEGIES ADOPTEES POUR LE DEVELOPPEMENT DES ACTIVITES AGRICOLES
9.1 Lโ€™association des groupements paysans
9.2. Sur le plan รฉconomique
9.3..Sur le plan environnemental
CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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