LES CARACTERISTIQUES ET LES CONDITIONS SOCIOCULTURELLES DE LA POPULATION

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LES IMPACTS DU CLIMAT SUR LE MILIEU NATUREL

Le climat conditionne l’hydrologie

La pluviométrie et le régime hydrologique

Le régime pluviométrique et le régime hydrologique interdépendants car l alimentation des cours d eaux fluctuent en fonction de saison. C est à dire que les basses eaux se présentent au cours de l hiver et coïncident bien à la diminution de la hauteur de pluie qui ne dépasse pas 50 mm d eau pour la moyenne trentenaire de 1960 1990. Cette remonte en période de saison de pluie avec un total mensuel entre 171 mm à 304 mm pour la normale. Le tarissement des cours d eau pendant la saison sèche est dû à l irrégularité annuelle des pluies. En d autre terme, le retard ou la période de pluie a une influence directe sur le niveau des cours d eau. Les mauvaises conséquences de la pluviométrie sur l agriculture exigent le travail de drainage de la part des paysans, surtout dans la pratique des cultures irriguées et des cultures maraîchères.
après H PELLERAY(4) ; les précipitations par leur abondance et leur irrégularité inter annuelle ainsi que par leur distribution dans l année dépendent avant tout de grandes perturbations météorologiques, des cellules océaniques de chute de pression de l Océan Indien, de la zone de basse pression intertropicale, puis de la perturbation d origine polaire, et certes de la répartition spatiale des précipitations qui sont fortement influencées par l orographie. Tous ces éléments du climat ont des impacts variés sur le régime hydrologique.
élévation des hauteurs de pluie comme en Janvier 2003 avec 616,8mm d eau est le résultat des cyclones tropicaux et de l existence des zones de convergence Intertropicale qui provoquent une hausse de débit de chaque affluent de Sisaony et Andromba, engendrant des crue et laissant des dégâts importants dans la zone d étude et bouleversent la vie économique des paysans.
On assiste ici à la fluctuation des cours d eaux avec les facteurs climatiques en particulier la pluviométrie qui influence aussi les activités paysannes. La période de semis et de repiquage et tous les travaux agricoles dépendent de la pluviométrie, et varient en fonction de la chute de la première pluie. Normalement, ces travaux commencent en Octobre mais l insuffisance de précipitation et le retard de pluie changent les calendriers agricoles et les pratiques des activités paysannes. Le repiquage qui exige beaucoup de quantité de pluie souffre donc du manque d eau en cette période. Les plants vieillissent de jour en jour et attendent jusqu à trois mois dans la pépinière pour attendre les conditions de pluie favorables à l irrigation, mais ce vieillissement de plants présente des conséquences négatives sur la production, qui reste faible et même nulle

La température et l’évaporation conditionnent l’hydrologie

La température et l évaporation interviennent aussi directement dans le bilan hydrologique. La température avec l humidité de l air, déterminent principalement la reprise potentielle de l évapotranspiration qui sont liées à altitude. C est à partir de l évaporation réelle que les hydrologues peuvent calculer approximativement le débit annuel du bassin versant. Par conséquent, évaporation croît avec la température et décroît par l augmentation de l humidité relative.
En somme, les cours d eau constituent des éléments de base des facteurs qui favorisent le développement des cultures, mais leur dépendance aux conditions climatiques perturbent les activités paysannes. Les paysans doivent donc maîtriser et surmonter ces problèmes par la mise en place de système irrigation.

Les milieux naturels face au climat

Climat : facteur favorisant la dégradation de la roche mère

Selon le travail de TRICART sur les collines rocheuses, la variation de température présente des effets très importants sur les roches mères. Les roches exposées s échauffent et quand la pluie s abat sur des roches sur échauffées, elles sont brusquement refroidies et vont s altérer. La roche comme le granite qui constitue le relief résiduel de la région commence à se fissurer et il y a tendance à une séparation des cristaux avec une pénétration intime de l eau de matériel dans la roche qui commence à se dégrader ou s altérer.

Climat et végétation : favorisent la formation du sol

Le climat tropical d altitude, surtout en période de l été, favorise la croissance des végétations qui contribuent à la formation de sol. La forte pluie pendant la période pluviale conjuguée à une élévation de température provoque une rapide décomposition des matières organiques. Il y a donc une formation de horizon humifère très fertile. Par contre, en période de pluie dans la zone où la végétation de surface est rare, l eau disperse la fraction fine de surface, ensuite elle pénètre par la crevasse et forme un sous horizon qui retient l eau. Cette absence ou rareté de végétation a pour conséquence la diminution d azote et de carbone dans le sol et la quantité d humus reste faible, en effet, le fer perd sa mobilité et a tendance à se cristalliser au point de détruire la compacité du sol. Par contre pendant la saison sèche, un craquèlement du sol par dessiccation provient de la forte radiation solaire qui parvient au sol, en effet la pulvérisation des agrégats superficiels a une tendance à remonter de sel.
La pédogenèse se développe au maximum quand la température et la précipitation sont abondantes et lorsque la couverture végétale parait dense, on a une pédogenèse intense.

les impacts du ruissellement au sol

La zone de savanes, surtout des sous cultures est, affectée par des graves érosions. Les conséquences sont graves car elles consistent en une perte parfois irréversible de ressources en sol. Cette perte peut -être rapide et totale, car il y a entraînement physique du profil cultural par l érosion jusqu à la semelle de labour dans le cas ou les parcelles labourées et privées de végétation situées sur les versants sont tout de suite attaquées par le ruissellement. Au niveau de la zone ablation, l horizon sous jacent dur et infertile, se trouve en surface car la force de cohésion de motte devient faible c est à dire que la composition granulométrique de la couche arable est constituée en grande partie par de grains de sables ou de limons. Par conséquent, aucune végétation ne peut s installer. Les éléments très visibles transportés par le ruissellement sont les grains de quartz, les matières organiques. L érosion diminue la capacité de rétention d eau du sol, les cultures sont alors soumises à des déficits hydriques plus fréquents et plus graves.

Le climat et la vie rurale

La connaissance empirique du paysan sur le climat

Les comportements des plantes et animaux, traduisent l existence des certaines relations entre le monde animal et végétal en liaison avec des phénomènes climatiques. L abondance de tels ou tels fruits ou animaux ailés peuvent aider à présager une prévision constitue un signe météorologique favorable ou défavorable. après notre enquête auprès des paysans, l abondance des hirondelles et des papillons avant l arrivée de pluie annonce un phénomène d inondation au cours de la période de l été. D autre part, la floraison rapide et l abondance des fruits de Néfliers signifient pour les paysans une mauvaise année c est à dire que la pluie est très faible dans l année.
Le découpage paysan de l’année
Les activités agricoles reste tributaire de la saison, les paysans identifient distinctement quatre saisons : le printemps , époque au ciel ensoleillé où la température remonte, dans la pépinière soigneusement arrosée, le riz commence à germer, cette saison marque le début des activités agricoles, concrétisée par la préparation des rizières.
Le Fahavaratra ou Eté, qui dure de Novembre à Mars, c est la saison la plus longue et la plus importante, car elle corresponde aux périodes des pluies.
Le Fararano ou arrière saison clôture le Fahavaratra, c est le moment de récolte du riz et enfin l hiver ou ririnina, succède, le Fararano ou tous les produits agricoles sont récoltés, c est une saison fraîche sans précipitation et ce sont les crachins et les froids qui le caractérise.
La pratique paysanne suit la phase lunaire D après les enquêtes auprès des paysans avant de faire la semence ou de cultiver, il faut voir avant tout état de la lune, car d après eux, il y a une relation étroite entre les cultures et la lune. On sème en lune décroissante les plantes à racine et on sème en lune croissante, les plantes destinées à fructifier.
Les paysans disent que la croissance de la plantule du riz est toujours plus forte pour les graines mises à germer deux jours avant la pleine lune que pour celles mises à germer deux jours avant la nouvelle lune.

La vie paysanne au rythme du climat

Les saisons rythment la vie des hommes. L essentiel des activités agricoles s effectue en été et les relations intenses en hiver . Pendant la saison de pluie, les paysans consacrent tout leur temps et tous leurs efforts aux travaux agricoles pour la survie de leur famille. Par conséquent, les activités complémentaires vont être délaissées, à l exception de l entretien des pistes, des hôpitaux ou des églises.
En période d hiver, les familles pratiquent toujours des fêtes rituelles entre Août et Septembre, parce qu en cette période, le temps est beau avec l absence de pluie, et il existe encore suffisamment de ressources financières et des réserves en nourritures. Au moins, tous les sept ans, chaque branche familiale du village doit célébrer le Famadihana. Il ne faut pas perdre de vue la durée des préparations des rituels, tels que les mariages et les circoncisions y comprises. On planifie une année en avance les dépenses et le montant alloués à la cérémonie. Deux semaines avant les rituels on doit collecter les bois de chauffe pour la cuisine et les branches vertes pour la construction d une sorte de chalet où les invités mangent ou dansent. Autant que possible, les murs de la maison de la famille concernée reçoivent une couche de chaux ou de peinture suivant la richesse de la famille. On travaille à peine dans les champs pendant les deux semaines de préparation.
existence des conditions naturelles favorables constitue des atouts qui contribuent au développement de la Commune Rurale d Ambalavao, mais il s avère très nécessaire de connaître les caractéristiques et les conditions socio culturelles de la population.

LES CARACTERISTIQUES ET LES CONDITIONS SOCIO CULTURELLES DE LA POPULATION

Les caractéristiques démographiques

Historique de la commune

Ambalavao est l une des dix sept communes d Antananarivo Atsimondrano. D après l ouvrage d H DESCHAMPS et l enquête auprès de ZOKIOLONA. L histoire de cette région est très liée à celle de l Imerina. Atsimondrano peut légitimement revendiquer d être l un des plus anciens berceaux de l histoire Merina. Les ancêtres de tous les Rois Merina, Rangita et Rafohy sont originaire d Alasora, il en est de même pour Andriambelo qui est à l origine de introduction du fer des armes et de la fabrication des haches et des Angady. Les améliorations techniques expliquent les succès d Andriambelo lorsqu il attaque le vazimba. Alasora était la capitale de Vakinisisaony. C est pourquoi nous allons parler de cette région. Atsimondrano fait partie du Vakinisisaony lors de la division de Imerina en Toko ou groupe, Atsimondrano est connu aussi sous le nom de Merinatsimo. Andrianampoinimerina rangea alors Alasora parmi les 12 Collines sacrées de l Imerina et le grand roi en fit la capitale de la province du Vakinisisaony. Comme son nom l indique, Antananarivo Atsimondrano se situe au sud de fleuve Ikopa, la délimitation de ce fivondronana porte encore les empreintes de l histoire. Atsimondrano est composé de deux de six anciens territoires de l Imerina sous les royaumes d Andrianampoinimerina, Vakinisisaony bâti, dans le haut bassin de la Sisaony regroupait le village d Ambohimiadana Andramasina, Tsiafahy, Behenjy, Alasora et Ambalavao se situe principalement au sein de ces villages .

La composition et la répartition de la population

après H DESCHAMPS, les habitants d Ambalavao sont d origines diverses. Les Vazimba étaient les premiers occupants de l Imerina. L arrivée de nouveau venu appelé Merina entraîne la fuite des Vazimba. Une lutte incessante eut lieu entre le Vazimba considéré comme les aborigènes et les nouveaux arrivés. Cette lutte a commencé sous ANDRIAMANELO. Elle s est poursuivie sous Ralambo et est achevée sous le règne d Andrianjaka.
Un Andriana vaincu d Ambatomalaza, Ambohijoky, s est installé à Ambohidahy, Andriambolazoto, un contre poursuivi par Andrianampoinimerina enfui à Ampangabe est à l origine de Zanatopoina. Il existe aussi de Betsileo vaincus dans leur pays et qui se sont enfuis à Ambohibalala, enfin, le commerce des esclaves a aussi favorisé les mouvements migratoires.
Certains habitants affirment qu ils sont venus de la partie sud de l île grâce au commerce des esclaves venant de plusieurs régions d Ihosy, Fandriana Vohiposa, Fianarantsoa, Alatsinainy Bakaro, Ambatolampy et Ambohijoky.

Les infrastructures socio économiques

Les infrastructures sociales

La scolarisation
Le taux de scolarisation moyenne de l ensemble de Madagascar ne dépasse pas 22%, contre 21% à Ambalavao. L effectif entre les garçons et les filles qui fréquentent les établissements privés et publics ne connaît pas de grande différence. On remarque qu il y a une déperdition scolaire importante durant l étude primaire. Selon les statistiques de ZAP d Atsimondrano, la moitié des enfants quitte école avant ou après l obtention du diplôme CEPE.
La distribution de KIT scolaire en 2003 encourage les parents à envoyer leurs enfants à l école. En effet, on voit une augmentation du taux de scolarisation. Du fait de la gratuité de l enseignement dispensé dans les établissements publics et du bas de niveau de vie de la population, l effectif scolaire y est souvent plus important.
Sur les quinze fokontany, dix sont respectivement dotés d une école primaire publique. Ici l insuffisance de la salle fonctionnelle entraîne des problèmes, trois ou quatre seulement « des établissements comportent cinq classes. Les écoles primaires publiques participent au « Sekoly maintso » (Ecole verte) à aide de l aménagement d un jardin scolaire, dont les superficies varient de 80 à 1000 m². Actuellement, les cantines scolaires ne sont pas encore disponibles dans chaque école.
Pour les écoles primaires privées, le nombre des élèves qui rejoignent les écoles privées diminue à cause des frais de scolarisation ou écolages qui ne sont pas à la portée de tous les paysans. On compte 343 élèves qui se répartissent dans trois écoles, à savoir FJKM Ambalavao, Ecole Primaire Privé Fanorenana et ECAR Ambalavao.
Concernant le niveau a, il n y a que le CEG d Ambalavao qui recrute les élèves ayant réussi au CEPE, durant l année 2004 2005 avec un faible effectif de 244 élèves. Le manque d enseignants constitue le problème majeur qui empêche une hausse du niveau de scolarisation. Il n y a que 41 enseignants qui s occupent de 10808 élèves. Le niveau de scolarisation ne dépasse pas en général le niveau primaire. Les parents ont tendance à empêcher leurs enfants de continuer enseignement secondaire, pour des motifs d ordre économique et culturel.
Les infrastructures sanitaires
Actuellement, l Etat de la santé d une partie importante de la population reste précaire, les déficits de l hygiène et des soins médicaux constituent des freins non négligeables. La Commune dispose d un SSDA sis au chef lieu de la Commune sous la responsabilité de deux médecins, d un sage femme et d un infirmier. Selon le médecin chef de SSDA d Ambalavao, l insuffisance de personnel médical, équipement et des médicaments constitue des problèmes permanents. Le nombre mensuel des consultants peut atteindre 643 par mois et 13 accouchements. accroissement du nombre des médecins traditionnels et l éloignement du centre pour certains Fokontany expliquent le faible taux des consultations auprès des services de santé au sein des districts. Les femmes enceintes décident d accoucher chez les matrones, pour des motifs d éloignement du centre et pour des raisons économiques.
Concernant l état sanitaire de la population, les maladies diarrhéiques et le paludisme engendrent la morbidité Ces maladies sont dues au faible taux du pourcentage de population desservi en eau potable. La pathologie dominante est hépatologie respiratoire. L utilisation abusive des plantes médicinales et le rôle des praticiens traditionnels ont des impacts néfastes sur la santé de la population. La pratique de l automédication aussi cause des problèmes graves sur l état sanitaire de la population surtout dans les zones loin du SSDA.
L’accès à l’eau potable
Ambalavao ont bénéficié de l eau potable grâce à la coopération avec le FIKRIFAMA depuis 2000 et 2005. Pourtant l accessibilité à l eau potable n est pas la même au sein des hameaux. Pour l entretien et le démarrage des bornes fontaines, chaque usager doit verser une cotisation annuelle de 1500 ariary. Faute d argent, certains paysans n arrivent pas à payer et la plupart du temps se contentent de puiser de eau de sources souvent mal saine pour la consommation. A Ambalavao, six familles sur dix n utilisent pas l eau de la borne fontaine, par contre à Ampangabe, trente sur cinquante familles consomment l eau du robinet. Cette situation est encore aggravée par l ignorance des paysans des règles d hygiène élémentaire.

Les infrastructures économiques

Les voies des communications
La Commune rurale d Ambalavao est traversée par la RN7 reliant les villes de Tananarive, Fianarantsoa et Tuléar. Le passage de cette route constitue un grand atout pour la Commune et sa population. Seule la RN7 goudronnée est praticable pendant toute l année. Les routes inter provinciales RIP et inter Communales RIC sont praticables et carrossables dix mois sur douze. En saison de pluie, seuls les camions, les voitures 4 x 4 et les charrettes se substituent aux taxi-brousse pour le transport des passagers et des marchandises à cause du mauvais état des routes. Six Fokontany sont traversés par la voie ferroviaire reliant Tananarive, Antsirabe dont Manankasina, Amboniandrefana, Ambalavao, Anosibe et Ampangabe. Ambalavao constitue le terminus des Taxi-brousses de la coopérative KOFIAVO qui se charge du transport de passagers et des produits vers la capitale et les communes voisines. La capacité des véhicules dépasse largement les besoins de la population.
Des sites artisanaux et touristiques
Dans le cadre de Partenariat Public Privé où 3 P, pour la promotion du tourisme et de l artisanat, la région crée de nombreux pavillons et un centre d accueil dans un site de 2,5 hectares environ qui comprend:
– quinze pavillons pour artisans spécialisés
– dix chalets pour artisans locaux
– un local pour accueil
– deux locaux pour snack
Tout cela est entouré d une aire pour le spectacle et des loisirs, un circuit pour randonnées pédestres ou cyclables. Quand les visiteurs sont épuisés des randonnées, il y a les centres d accueil et de logement prêts à utiliser
-Photo N° 03 : les infrastructures d accueil du parc Analamanga
Lieu : Ampangabe
Concernant l infrastructure industrielle, la commune ne possède encore qu une seule décortiquerie.

Les œuvres sociales et formes d’association sociale

Le système d entraide domine dans la société rurale d Ambalavao, elle témoigne de la fraternité des paysans malheureusement, la plupart des paysans a tendance actuellement à la négliger. Ce type d organisation paysanne pour la récolte et les repiquages du riz se manifeste dans le domaine de la riziculture. Les familles titulaires des travaux a exécuter qui offrent des repas durant les journées de travail, en contre partie d une main d uvre gratuite. Il existe aussi, une autre type d entraide appelée DIANASA. Les femmes ou salariées journalières forment des groupes de six à dix personnes s organisent entre elles. Si l un des membres du groupe trouve un travail, il invite l ensemble du groupe à l exécuter ensemble mais le salaire lui est versé. Chaque membre a intérêt à déployer des efforts pour chercher du travail afin de recevoir de grandes sommes d argent.

Description des terroirs

aspect général des terroirs est presque identique. La différence constatée se situe au niveau de la largeur des bas fonds ainsi qu au niveau de la topographie du relief. Les bas fonds du terroir situés à l ouest (Fokontany Amboniandrefana et Ambohiravenona) sont étroits et encaissés par de fort talus. Par contre, pour le reste de fokontany, les reliefs ont une forme plus ou moins arrondie avec une pente moyenne présentant un large bas fond.

Les différentes parties constitutives du Paysage

après les paysans, les éléments du paysage sont constitués de deux zones sur le Tanety : l une, zone basse et fertile, réservée aux cultures comme le tanimboly ou champs et aux habitations et l autre située plus haut moins fertile, plus difficile à labourer et à vocation forestière. Puis il y a les rizières qui se situent dans le bas fonds destinés successivement aux cultures rizicoles et cultures de contre saison.
habitat se trouve en général vers le tiers inférieur du versant et quelque fois, au point de raccord proches des rizières. Les villages sont toujours entourés par une double fosse de protection. Les maisons sont construites en briques cuites ou crues et les toits en chaumes (Bozaka). Si les maisons sont distantes l une de l autre, les jardins les entourent ou se situent à leur contre bas. Par contre, si le village est composé de plusieurs maisons regroupées côte à côte, les paysans, qui ont les suppléments de terrains pratiquent le jardinage proche de leurs cases. Les parcs à b ufs sont entourés soit par des branches d arbres soit par des murs en terre se trouvent juste à coté des cases

L’utilisation de terroir

Le terroir de bas fonds : est formé des matériaux provenant de érosion des Tanety. Ces bas fonds sont souvent aménagés en rizière, mais pendant la saison sèche, ils reçoivent en rotation les cultures de contre saison qui favorise la fertilisation du sol et améliorent le rendement de la récolte suivante.
Les Baiboho c est à dire, les terrains à proximité des rizières bénéficient quantitativement des éléments fertiles transportés par les rivières en période de crue. Ils conviennent aux cultures des rentes intensives tel que les fraises et l horticulture. Le bas de pente se localise près de la rizière, c est un sol fertile résultant de l érosion des surfaces situées topographiquement au dessus. Ce sont des sols colluvionnaires, qui portent des cultures maraîchères, arbres fruitiers ou cultures vivrières.
Le terroir au sommet de la pente ou Tampotanety est constitué par les versants de colline plus ou moins arrondie, il est dominé par la forêt de reboisement et des graminées herbacées, il constitue une grande zone de pâturage et une réserve d extension de l agriculture.

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Table des matières

Liste des abréviations
Introduction
PREMIERE PARTIE : LES MILIEUX NATURELS ET HUMAINS DE LA COMMUNE RURALE D’AMBALAVAO
CHAPITRE I : LES ELEMENTS DE BASE DU MILIEU NATUREL
I.1. Les caractéristiques géomorphologiques peu favorables
I.2. Une couverture végétale dégradée.
I.3. Les parametres climatiques d’Ambalavao
1.4. Les réseaux hydrographiques
CHAPITRE II : LES IMPACTS DU CLIMAT SUR LE MILIEU NATUREL
2.1. Le climat conditionne l’hydrologie
2.2. Les milieux naturels face au climat
2-3. Le climat et la vie rurale
CHAPITRE III : LES CARACTERISTIQUES ET LES CONDITIONS SOCIOCULTURELLES DE LA POPULATION
3.1. Le caractéristiques démographiques
3 2. Les infrastructures socio économiques
3.3. Les °uvres sociales et la forme d’association sociale
3.4. Description des terroirs
CONCLUSION
DEUXIEMES PARTIE : ACTIVITES PAYSANNES ET VARIABILITE DES FACTEURS CLIMATIQUES
CHAPITRE IV : LES PRINCIPALES ACTIVITES PAYSANNES D’AMBALAVAO
4.1. Les diverses activités agricoles
4.2. Une pratique agricole semi traditionnelle
4.3. Les autres activités des paysans
CHAPITRE V : LE CLIMAT, UN FACTEUR CONDITIONNANT LES ACTIVITES AGRICOLES
5.1. Le rôle du climat sur l’agriculture
5.2. Bilan hydrique
5.3. Les autres facteurs qui conditionnent les activités agricoles
CHAPITRE VI LES: ADAPTATIONS PAYSANNES AU CLIMAT
6.1. variation du climat saisonnier
6.2. Les conséquences du climat sur l’agriculture
TROISIEME PARTIE : BILAN ET STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT PAYSANS FACE AUX FACTEURS CLIMATIQUES
CHAPITRE VII : LES DIFFERENTS ACTEURS DU DEVELOPPEMENT DES ACTIVITES AGRICOLES
7.1. Les conditions géographiques favorables
7.2. Les méthodes culturales améliorées
7.3. La situation économique du paysan
CHAPITRE VIII : LES CONTRAINTES DES ACTIVITES PAYSANNES
8.1. La dégradation de l’environnement
8.2. La vie sociale influencée par le climat
8.3. Les obstacles socio-économiques rencontrés au niveau des paysans
CHAPITRE IX : LES STRATEGIES ADOPTEES POUR LE DEVELOPPEMENT DES ACTIVITES AGRICOLES
9.1 L’association des groupements paysans
9.2. Sur le plan économique
9.3..Sur le plan environnemental
CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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