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LES PLANTATIONS, CATALYSEURS DE LA REGENERATION FORESTIERE
Depuis les annรฉes 1990, le rรดle des plantations dans la restauration des รฉcosystรจmes dรฉgradรฉs ont fait l’objet de plusieurs รฉtudes (Lugo, 1992 ; Parrotta, 1992 et 1995). L’utilisation des plantations pour restaurer la biodiversitรฉ paraรฎt paradoxale mais les diffรฉrents rรฉsultats obtenus pourraient รชtre utilisรฉs pour la rรฉhabilitation des รฉcosystรจmes dรฉgradรฉs (Lugo, 1997).
En 1994, la Banque Mondiale avec lโInstitute of Tropical Forestry (USDA Forest Service) avec la collaboration de CIFOR (Center for International Forestry Research) et lโODA (Overseas Development Authority/UK) a initiรฉ des recherches sur le rรดle des plantations dans la rรฉhabilitation de la biodiversitรฉ et la restauration des รฉcosystรจmes dรฉgradรฉs (Parrotta et al., 1997). Des travaux de recherches ont รฉtรฉ menรฉs dans plusieurs pays dans le cadre de ce programme, notamment ร Porto Rico, au Costa Rica, au Brรฉsil, au Congo, en Afrique du Sud, en Malawi, en Australie et ร Hawaรฏ (Parrotta et al., 1997). Depuis une dรฉcennie, la rรฉgรฉnรฉration des espรจces autochtones sous divers types de plantations a รฉtรฉ รฉtudiรฉe dans les cinq continents (Michelsen et al., 1993; Powers et al., 1997; Cavelier & Tobler, 1998; Kaewkrom et al., 2005 ; Lee et al., 2005 ; Arrieta & Suarez, 2006). Ces รฉtudes ont toutes montrรฉ que les plantations facilitent la rรฉgรฉnรฉration des espรจces autochtones.
Les รฉtudes rรฉalisรฉes dans les plantations ne se sont pas limitรฉes ร la rรฉgรฉnรฉration des espรจces autochtones ou des espรจces ligneuses, elles concernent diffรฉrents domaines relatifs ร lโรฉcologie dans son ensemble tels que la microbiologie du sol, rรดle des plantations dans la dispersion des graines… En ce qui concerne les vรฉgรฉtaux infรฉrieurs, Humphrey et al, (2000) ont รฉtudiรฉ la diversitรฉ des champignons dans des plantations de conifรจres en Grande Bretagne et ont montrรฉ que ces milieux recรจlent autant dโespรจces que les forรชts naturelles. Certaines รฉtudes concernent lโavifaune dans les plantations exotiques de Pinus en Argentine (Zurita et al., 2006). Une communautรฉ de fourmis a รฉtรฉ รฉtudiรฉe dans des plantation dโEucalyptus en Australie (Schnell et al., 2003). Ces รฉtudes ont montrรฉ que les plantations forestiรจres sont comparables aux รฉcosystรจmes naturels en terme de niveau de biodiversitรฉ, de fonctionnement.
Les plantations facilitent la rรฉgรฉnรฉration des espรจces autochtones grรขce entre autre ร :
โ la crรฉation dโun nouveau microclimat aprรจs la fermeture de la canopรฉe de par le changement de luminositรฉ et de tempรฉrature mais aussi l’augmentation de la fertilitรฉ du sol par la chute des feuilles, fruitsโฆ qui contribuent ร enrichir la litiรจre (Parrotta et al., 1997 ; Wunderle, 1997 ; Loumeto & Huttel, 1997 ; Carnevale & Montagnini, 2002 ; Halley & Gara, 2003). Ce phรฉnomรจne a รฉgalement รฉtรฉ observรฉ dans les formations primaires (savanes) oรน les meilleures caractรฉristiques รฉdaphiques se trouvent sous les arbres isolรฉs augmentant ainsi la diversitรฉ de la vรฉgรฉtation herbacรฉe (Akpo, 1998).
โ lโattraction des animaux disperseurs de graines sur ces arbres qui jouent un rรดle de perchoirs (Parrotta, 1995 ; Senbeta et al., 2002 ; Chapman et al., 2002) ou qui sont sources de nourritures (Durรกn & Kattan, 2005).
Dans cette optique d’utilisation des plantations forestiรจres pour amรฉliorer la rรฉgรฉnรฉration des espรจces autochtones, Parrotta et al., (1997) notent l’importance de la gestion et la maรฎtrise des travaux sylvicoles.
De nombreux rรฉsultats ont montrรฉ le rรดle important que jouent les animaux disperseurs de graines dans le processus de rรฉgรฉnรฉration forestiรจre sous plantations (oiseaux et chauves-souris) (Wunderle Jr., 1997 ; Powers et al., 1997 ; Carnevale & Montagnini, 2002). Une proportion trรจs รฉlevรฉe (97 %) dโespรจces zoochores recensรฉes sous plantations a รฉtรฉ observรฉe par Parrotta (1995). En Australie 80 ร 90 % des espรจces vรฉgรฉtales observรฉes sous plantations sont dispersรฉes par des oiseaux (Keenan et al., 1997).
Tous les travaux rรฉalisรฉs jusqu’ici ont essayรฉ de comprendre le processus de rรฉgรฉnรฉration et d’identifier les facteurs dรฉterminants. Les rรฉsultats sont diffรฉrents selon les rรฉgions et les types de plantations.
Effet de l’essence plantรฉe sur la rรฉgรฉnรฉration des espรจces autochtones
Carnevale & Montagnini (2002) et Kaewkrom et al. (2005) ont montrรฉ que les plantations mixtes (composรฉes d’au moins deux espรจces) abritent plus d’espรจces vรฉgรฉtales que celles qui sont monospรฉcifiques. Les conditions รฉcologiques y sont plus variรฉes : diversitรฉ dโombrage et de types de perchoirs, ainsi que divers modes dโaccumulation de litiรจre, de par les diffรฉrents modรจles architecturaux des arbres et des variations dans la composition chimique des feuilles.
A Porto Rico, Parrotta (1995) a observรฉ que le nombre dโespรจces vรฉgรฉtales est plus รฉlevรฉ sous les plantations monospรฉcifiques de Leucaena et de Casuarina que celui des plantations mixtes (Eucalyptus et Casuarina). Ceci est attribuรฉ ร la forme de la canopรฉe moins dense permettant ร la lumiรจre d’arriver au sous-bois et ร la dรฉcomposition assez rapide de la litiรจre qui tend ร augmenter la fertilitรฉ du sol. Ces facteurs facilitent ainsi la rรฉgรฉnรฉration des espรจces autochtones.
Lโinfluence du type dโessences plantรฉes sur la rรฉgรฉnรฉration des espรจces autochtones est donc variable suivant les conditions.
Diffรฉrences entre la rรฉgรฉnรฉration dans les plantations et dans dโautres formations (herbeuses ou forestiรจres)
Gรฉnรฉralement, le nombre dโespรจces autochtones inventoriรฉes dans les plantations est infรฉrieur ร celui de la forรชt naturelle. Cavelier & Tobler (1998) ont inventoriรฉ 56 espรจces dans une forรชt naturelle contre 26 et 18 espรจces dans des plantations de Pinus spp. et des plantations de Cupressus lusitanica.
Pourtant, Senbeta et al. (2002) ont trouvรฉ que les plantations de Cupressus lusitanica recรฉlaient beaucoup plus dโespรจces (30) quโune forรชt naturelle qui en compte 27 en Ethiopie.
Plusieurs auteurs, Powers et al. (1997), Otsamo (2000) et Cusack & Montagnini (2004) ont comparรฉ la rรฉgรฉnรฉration des espรจces autochtones sous plantations et celle des formations ouvertes. Les rรฉsultats convergent vers l’importance de la richesse et de la diversitรฉ floristique dans les reboisements par rapport aux formations herbacรฉes.
Les espรจces ligneuses ont des difficultรฉs ร se dรฉvelopper sur des terrains dรฉpourvus d’arbres (anciens lieux de pรขturages). Cela est dรป ร la dominance des espรจces herbacรฉes et des fougรจres, ร la compaction du sol, ร la diminution de la fertilitรฉ et ร l’รฉpuisement des reserves des graines du sol (Powers et al, 1997; Carnevale & Montagnini, 2002).
Effet de la distance par rapport ร la source principale de graines (forรชt)
La plupart des plantations ayant fait lโobjet dโรฉtude sur la rรฉgรฉnรฉration des espรจces autochtones sont localisรฉes ร proximitรฉ de forรชts naturelles. La distance des plantations aux principales sources de graines (par exemple la forรชt) est un facteur qui peut influencer l’installation des espรจces autochtones. Plus la source de graines est proche plus la rรฉgรฉnรฉration est bonne et la diversitรฉ รฉlevรฉe (Geldenhuys, 1997 ; Keenan et al., 1997).
Influence de l’รขge de la plantation sur la vรฉgรฉtation
Lโรขge de la plantation pourrait influencer la rรฉgรฉnรฉration des espรจces autochtones (Marcano-Vega et al., 2002). De mรชme, lโรขge de lโabandon de la plantation est un facteur dรฉterminant dans la rรฉgรฉnรฉration de la vรฉgรฉtation autochtone. Le dรฉpรฉrissement des espรจces plantรฉes permet aux espรจces autochtones de se dรฉvelopper grรขce aux nouvelles conditions du milieu (lumiรจre, ressources).
La fermeture progressive de la canopรฉe d’une plantation de Pinus patula diminue le nombre d’espรจces autochtones ร cause de la diminution du rayonnement lumineux dans le sous-bois (van Wesenbeek, 2003).
LES PERTURBATIONS, MOTEURS DE LA REGENERATION DES ESPECES AUTOCHTONES
La littรฉrature montre que lโouverture de la canopรฉe faisant suite aux diverses perturbations naturelles ou liรฉes ร lโactivitรฉ humaine influence la rรฉgรฉnรฉration des espรจces dans les reboisements.
Auberhauser (1997) et Jonasova et al. (2006) soulignent que la rรฉgรฉnรฉration des espรจces autochtones est liรฉe aux changements des conditions du milieu aprรจs par exemple la crรฉation d’une ouverture causรฉe par des perturbations. Pour Kotanen (2004), les perturbations sont nรฉcessaires pour que les espรจces autochtones puissent se rรฉgรฉnรฉrer.
Les perturbations frรฉquentes (traitements sylvicoles par รฉclaircies) permettent vraisemblablement de maintenir une diversitรฉ assez รฉlevรฉe dans la plantation de Picea mariana par rapport aux plantations intactes au Quรฉbec (Jobidon et al., 2004).
Selon Jonasova et al. (2006), les ouvertures au sein des plantations peuvent faciliter la rรฉgรฉnรฉration des espรจces autochtones et augmenter la biodiversitรฉ.
Kasenene (2007) compare lโeffet de l’exploitation forestiรจre des plantations ร l’impact des coupes sรฉlectives dans les forรชts tropicales qui rรฉactive la rรฉgรฉnรฉration naturelle des espรจces.
En conclusion, tous les auteurs sont unanimes sur l’importance de la rรฉgรฉnรฉration des espรจces autochtones dans la restauration des รฉcosystรจmes dรฉgradรฉs. L’avantage de cette dรฉmarche rรฉside en son moindre coรปt par rapport ร l’ancienne mรฉthode (reboisement, enrichissement en espรจces autochtones) car les espรจces se rรฉgรฉnรจrent naturellement.
Compte tenu de la diversitรฉ des plantations forestiรจres (implication dans le domaine socio-รฉconomique, nature des plantations et de leur intรฉgration dans lโespace rural) de nouvelles approches (critรจres et indicateurs pour lโรฉvaluation des impacts sur lโenvironnement) sโavรจrent nรฉcessaires pour assurer leur durabilitรฉ (Locatelli et al., 2003).
Les caractรฉristiques climatiques
Deux sources de donnรฉes ont รฉtรฉ utilisรฉes pour caractรฉriser notre zone dโรฉtude : une sรฉrie de donnรฉes sur 10 ans (1990 ร 2004) recueillies dans la station mรฉtรฉorologique de Beravina (Fianarantsoa) ร 30 km au Sud et des donnรฉes enregistrรฉes en 2004 et 2005 ร Sahambavy dans la station climatique du CNRE-IRD-FOFIFA situรฉe ร 15 km au Sud.
Bien que la station de Beravina soit รฉloignรฉe de la zone dโรฉtude, lโexistence de donnรฉes sur de longue pรฉriode permet de mieux dรฉcrire le climat. De 1994 ร 2004, les prรฉcipitations moyennes annuelles sont de 1296 mm, la tempรฉrature moyenne annuelle est de 19ยฐC. La pรฉriode pluvieuse oรน la courbe des pluies passe au-dessus de celle des tempรฉratures sโรฉtale de novembre ร avril (environ 6 mois), et la pรฉriode sรจche se situe entre le mois de mai et septembre (Figure 3).
Il convient de noter que lโhumiditรฉ relative de lโair reste toujours รฉlevรฉe (81%) pendant toute lโannรฉe.
Les donnรฉes de la station climatique de Sahambavy (ร 15 km) reflรจtent mieux le climat de la zone dโรฉtude bien qu’elles ne couvrent que deux annรฉes (2004-2005). Elles ont รฉtรฉ enregistrรฉes dans une station รฉquipรฉe dโun systรจme dโenregistrement automatique et continu ร lโaide dโune centrale de type Campbell. Les paramรจtres mesurรฉs sont la tempรฉrature de lโair, les tempรฉratures du sol ร 10 et 50 cm de profondeur, lโhumiditรฉ relative de lโair, le rayonnement global, la vitesse du vent, les prรฉcipitations, la direction de vent dominant (Serpantiรฉ & Rakotondramanana, 2006).
Ces paramรจtres sont nรฉcessaires pour รฉtablir un bilan climatique qui tient compte de lโEvapotranspiration Potentielle (ETP) et les prรฉcipitations (Figure 4). Cette reprรฉsentation permet de mieux voir la variation de la tempรฉrature. Le calcul de lโETP a รฉtรฉ effectuรฉ ร lโaide dโun programme dรฉveloppรฉ par Serpantiรฉ et al. (2007).
Lโagriculture
La riziculture irriguรฉe des bas-fonds et les cultures en terrasse (riziรจres) sont pratiquรฉes depuis longtemps en pays betsileo ; la technique de culture reste encore traditionnelle.
Depuis quelques annรฉes lโEcoregional Initiative (ERI), un projet financรฉ par lโUSAID a lancรฉ lโintensification agricole pour tenter de rรฉduire la pression sur la forรชt du couloir (Blanc- Pamard et al., 2005). Ainsi, le Systรจme Rizicole Irriguรฉ (SRI) et le Systรจme Rizicole Amรฉliorรฉ (SRA) sont pratiquรฉs par quelques paysans en lisiรจre de la forรชt. Les flancs des collines sont utilisรฉs pour les cultures vivriรจres (manioc, patate douce, pomme de terre, taro, maรฏsโฆ). Cโest la culture de manioc qui domine le paysage. Les produits sont principalement destinรฉs ร lโautoconsommation.
Lโรฉlevage
Lโรฉlevage bovin et lโรฉlevage de volaille sont importants dans la rรฉgion. Les zรฉbus sont utilisรฉs ร deux titres : (i) pour la production de fumier, (ii) pour les travaux dans les riziรจres tels que le piรฉtinement et la culture attelรฉe (Blanc-Pamard et al., 2005 ; Ranaivoson, 2006). Les zรฉbus jouent รฉgalement un rรดle important dans les cรฉrรฉmonies familiales (circoncision, rituels) (Blanc-Pamard et al., 2005).
Lโรฉlevage de volaille est une activitรฉ de femmes (Blanc-Pamard & Ralaivita, 2004).
La rizi-pisciculture est une nouvelle technique introduite par les Organisations Non Gouvernementales (ONG) et associations oeuvrant dans le dรฉveloppement rural. Depuis quelques annรฉes, elle est pratiquรฉe par quelques paysans ayant suivi une formation.
Lโexploitation forestiรจre
Cโest la population en bordure de forรชt naturelle qui pratique cette activitรฉ. Cโest le cas du village dโAmbendrana oรน les gens fabriquent des manches dโoutils, de pilons et de pelles en bois. Cependant cette pratique est interdite depuis la mise en place de la Communautรฉ de Base (COBA) en janvier 2003. Blanc-Pamard & Ralaivita (2004) notent que cet artisanat รฉtait trรจs rรฉmunรฉrateur et jouait un rรดle trรจs important dans lโรฉconomie des mรฉnages.
Dโautres types de mรฉtiers liรฉs ร lโartisanat comme la vannerie (fabrication de nattes, paniersโฆ) se pratiquent dans la zone ; les espรจces vรฉgรฉtales utilisรฉes sont Pandanus spp. (Pandanaceae), Cyperus spp. (Cyperaceae).
La forรชt naturelle est รฉgalement source de poissons (รฉcrevisses, anguilles) et de produits forestiers de cueillette (miel). Ce sont les gens de la forรชt qui pratiquent ces activitรฉs.
Les autres activitรฉs
La production de toaka gasy ou galeoka, un rhum local fabriquรฉ ร partir de la fermentation de la canne ร sucre est une source de revenu non nรฉgligeable mรชme si cette activitรฉ est prohibรฉe par la loi.
CARACTERISTIQUES DES FORMATIONS VEGETALES
Lโhistorique des formations รฉtudiรฉes a รฉtรฉ รฉtablie ร partir de recherches bibliographiques menรฉes dans diffรฉrents centres de documentation ร Antananarivo (Fond Grandidier Tsimbazaza, Service des Eaux et Forรชts, Archives nationales, IRD, Bibliothรจque de lโESSA, Bibliothรจque nationale) et ร Fianarantsoa (Service provincial des Eaux et Forรชts, LDI, ANGAP, SAGE) et de recherches sur internet. Des enquรชtes ont รฉgalement รฉtรฉ effectuรฉes auprรจs de la population locale et des responsables concernรฉs (personnel du service des Eaux et Forรชts,โฆ).
Les plantations du chantier forestier dโAndroy
Les pรฉrimรจtres de reboisements sont inclus dans le chantier forestier dโAndroy qui est dรฉlimitรฉ par la RN 45 (vers Mananjary) au Nord, la RN 7 ร lโOuest, la commune de Fianarantsoa II au Nord-Est, la ligne de chemin de fer (Fianarantsoa-Manakara) au Sud et la forรชt naturelle dโAmbohipanja ร lโEst (Figure 1).
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Table des matiรจres
CHAPITRE I : GENERALITES
I.1. LES PLANTATIONS FORESTIERES DANS LE MONDE
I.2. LES PLANTATIONS DE LA REGION DE FIANARANTSOA
I.3. LES AVANTAGES ET LES INCONVENIENTS DES PLANTATIONS
I.3.1. Les effets nรฉgatifs
I.3.2. Les effets positifs
I.4. LES PLANTATIONS, CATALYSEURS DE LA REGENERATION FORESTIERE
I.4.1. Effet de l’essence plantรฉe sur la rรฉgรฉnรฉration des espรจces autochtones
I.4.2. Diffรฉrences entre la rรฉgรฉnรฉration dans les plantations et dans dโautres formations (herbeuses ou forestiรจres)
I.4.3. Effet de la distance par rapport ร la source principale de graines (forรชt)
I.4.4. Influence de l’รขge de la plantation sur la vรฉgรฉtation
I.5. LES PERTURBATIONS, MOTEURS DE LA REGENERATION DES ESPECES AUTOCHTONES
I.6. QUELQUES NOTIONS DE BASE
I.6.1. Notion de succession
I.6.2. Perturbation
I.6.3. Indicateurs
CHAPITRE II : LA ZONE DโETUDE
II.1. LOCALISATION DE LA ZONE DโETUDE
II.2. MILIEU ABIOTIQUE
II.2.1. Les caractรฉristiques climatiques
II.2.2. Gรฉologie et gรฉomorphologie
II.2.3. Les sols
II.3. MILIEU BIOTIQUE
II.3.1. Situation phytogรฉographique
II.3.2. Flore et vรฉgรฉtation
II.3.3. La faune
II.3.4. Le peuplement humain
II.4. LES SYSTรMES DE PRODUCTION
II.4.1. Lโagriculture
II.4.2. Lโรฉlevage
II.4.3. Lโexploitation forestiรจre
II.4.4. Les autres activitรฉs
II.5. CARACTรRISTIQUES DES FORMATIONS VรGรTALES
II.5.1. Les plantations du chantier forestier dโAndroy
II.5.2. Les jachรจres forestiรจres
II.5.3. La forรชt naturelle
II.6. GESTION DE LโESPACE
PLANCHE PHOTOGRAPHIQUE Nยฐ1 (zone dโรฉtude)
PLANCHE PHOTOGRAPHIQUE Nยฐ2 (zone dโรฉtude)
CHAPITRE III : METHODES DโETUDES
III.1. MรTHODES DโรTUDE DE LA VรGรTATION
III.1.1. Niveaux dโรฉtude
III.1.2. Mรฉthodes de relevรฉ
III.2. MESURE DE PHYTOMASSES
III.2.1 Phytomasses รฉpigรฉes
III.2.2. Phytomasse hypogรฉe
III.3. TRAITEMENT DES DONNรES
III.3.1. Analyses multivariรฉes
III.3.2. Analyse des variances (ANOVA)
CHAPITRE IV : RESULTATS
IV.1. COURBES AIRE-ESPECES
IV.2. CARACTERISTIQUES FLORISTIQUES DES DIFFERENTES FORMATIONS VEGETALES
IV.2.1. Richesse et composition floristique
IV.2.2. Formes biologiques
IV.2.3. Dispersion des espรจces
IV.2.4. Affinitรฉs floristiques.
IV.3. RESULTATS DE LโAFC
IV.3.1. Plantation de Pinus
IV.3.2. Plantation dโAcacia
IV.3.3. Jachรจres forestiรจres
IV.4. DETERMINISME ECOLOGIQUE
IV.4.1. Plantation de Pinus
IV.4.2. Plantation dโAcacia
IV.4.3. Jachรจres forestiรจres
IV.5. STRUCTURE DES FORMATIONS VEGETALES
IV.5.1. Plantation de Pinus
IV.5.2. Plantation dโAcacia
IV.5.3. Jachรจres forestiรจres
IV.5.4. Forรชt naturelle
IV.6. DYNAMIQUE DE LA VEGETATION DANS LA ZONE DโETUDE
IV.6.1. Dynamique vรฉgรฉtale dans la plantation de Pinus
IV.6.2. Dynamique vรฉgรฉtale dans la plantation dโAcacia
IV.6.3. Dynamique vรฉgรฉtale dans les jachรจres forestiรจres
IV.6.4. Synthese รฉcologique sur les successions observees
IV.7. LES CARACTERISTIQUES ECOLOGIQUES DES GROUPEMENTS VEGETAUX
IV.7.1. Diversitรฉs floristiques dans la plantation de Pinus
IV.7.2. Diversitรฉ floristique dans la plantation dโAcacia
IV.7.3. Diversitรฉ floristique dans les jachรจres forestiรจres et la forรชt naturelle.
IV.7.4. Phytomasses
IV.8. SYNTHESE DES RESULTATS FLORISTIQUES
CHAPITRE V. DISCUSSION ET INTERPRETATIONS
V.1. RICHESSE ET COMPOSITION FLORISTIQUES
V.1.1. Richesse floristique
V.1.2. Compositions floristiques
V.2. LES FORMES BIOLOGIQUES
V.3. LE MODE DE DISPERSION DES GRAINES
V.4. LES GRANDS TRAITS DE RECONSTITUTION DE LA VEGETATION
V.5. DETERMINISME ECOLOGIQUE
V.6. PARAMETRES FLORISTIQUES
V.6.1. Richesse spรฉcifique
V.6.2. Indice de Shannon
V.6.3. Indice de rรฉgularitรฉ
V.6.4. Densitรฉ des ligneux
V.6.5. Surface terriรจre
V.7. PRODUCTIONS VEGETALES
V.7.1. Phytomasse hypogรฉe
V.7.2. Phytomasse herbacรฉe
V.7.3. Phytomasse ligneuse
V.7.4. Phytomasse totale
V.8. QUALITE DES INDICATEURS
V.9. REMARQUES SUR LES ESPECES AUTOCHTONES
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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