LES CARACTERISTIQUES D’UNE PERSONNE DEPENDANTE A L’ALCOOL

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Métabolisme

Il a lieu pour 90 à 95% dans le foie. Trois voies e nzymatiques peuvent oxyder l’éthanol en acétaldéhyde :
-la voie principale : alcool déshydrogénase,
-la voie du système microsomal d’oxydation et
-le système catalytique est une voie accessoire. (11)

Elimination

L’alcool est un produit toxique pour l’organisme do nt 90% sont dégradés uniquement par le foie. Par ailleurs, 2 à 10% de l’ éthanol restant sont éliminés par d’autres voies annexes : les urines, l’air expiré, la sueur (odeur particulière) et le lait maternel (risques pour l’enfant allaité car l’alcool y est plus concentré que dans le sang). (4)

VALEUR ENERGETIQUE DE L’ALCOOL :

Les boissons alcoolisées peuvent être la source devitamines, d’éléments minéraux, d’acides aminés et de glucides dont la teneur est très variable :
– le vin rouge n’apporte pas de glucides.
– la bière apporte 40 grammes de glucides par litre.
– les vins de liqueur apportent 40 à 70 grammes de glucides.
– les liqueurs en apportent 200 grammes ou plus.
On sait aussi que 1g d’alcool apporte 7 calories et 1g de glucide apporte 4 calories. (12)

L’ALCOOLEMIE :

L’alcoolémie, c’est la quantité d’alcool dans le sang. Elle est exprimée en grammes d’alcool par litre de sang. On peut connaît re son alcoolémie en la mesurant de deux façons :
– de façon directe par une prise de sang ;
– de façon indirecte en mesurant le taux d’alcool d ans l’air expiré par un alcootest (détection) ou un éthylomètre (mesure).
En effet, l’alcoolémie ne dépend pas seulement de la quantité d’alcool consommée. Il faut aussi prendre en compte :
– le poids de la personne : plus on est léger, plus les effets de l’alcool sont importants ;
– le sexe : à consommation égale, les femmes sont plus sensibles à l’alcool que les hommes ;
– la durée de consommation: quand on boit beaucoup d’alcool en peu de temps, le foie a du mal à éliminer et l’alcoolémieaugmente très fortement ;
– l’alimentation : si l’on boit sans manger, l’alcool passe plus ra pidement dans le sang et ses effets sont plus importants.
Après avoir bu, l’alcoolémie augmente rapidement. Le taux maximum est atteint au bout d’une heure environ si la boisson est prise au cours d’un repas, une demi-heure si on est à jeun.
L’élimination de l’alcool est ensuite beaucoup plus longue. Le temps d’élimination (qui se mesure en heures) correspond approximativement au nombre de verres consommés. Ainsi, il faut environ 2 heures lorsqu’on a bu 2 verres, environ 4 heures lorsqu’on a bu 4 verres. (2)

CARACTERISTIQUES DE L’ALCOOL

L’alcool présente 3 caractéristiques principales :
-Toxique car il occasionne l’atteinte des différents organes de l’organisme,
-Psychotrope car il provoque des dysfonctionnements au niveau du système nerveux central,
-Toxicomanogène : comme toutes drogues, l’alcool peut conduire à u ne dépendance que ce soit psychique, ou physique (13)L’alcool. est également l’agent inducteur d’un état dépressif. (4)

TYPES DE BOISSONS ALCOOLIQUES

L’alcool est obtenu de deux façons : par fermentati on et par distillation. A Madagascar, on peut grouper les boissons alcoolisée en 5 catégories :

Les alcools de luxe :

comprenant le whisky, le champagne, les Vins de qualité, les liqueurs et autres apéritifs. Ils sontl’apanage des couches sociales aisées.

Les premix et les alcopops

Les professionnels du secteur des boissons alcoolisées ont développé des stratégies marketing en direction des jeunes consommateurs, attirés par les saveurs sucrées. Ils ont ainsi créé de nouveaux produits :les premix et les alcopops. Conditionnée en bouteilles ou en cannettes, ces produits ont une teneur en alcool qui s’élève à 5 à 6% de volume.
– Les premix sont des boissons mélangeant des sodasou des jus de fruits avec des alcools forts (whisky, vodka).
– Les alcopops sont composés d’un mélange de boissons alcoolisées (bière et vodka) ou d’un alcool avec arôme (vodka a u citron).(14)

Le rhum local (en moyenne 40°) provenant :

-de distilleries de Nosy-be et d’Ambilobe (province d’Antsiranana)
-de distilleries de Namakia (province de Mahajanga)
-de distilleries de Maromamy (province de Toamasina).
C’est la boisson présentée dans toutes les épiceries et dont le prix est accessible à la plupart des bourses.

Les vins malagasy venant surtout de la région de Fianarantsoa Le degré alcoolique est compris entre 10 à 15°.

. Le vin embouteillé, étiqueté, de coût assez élevéet de faible propriété enivrante, est servi surtout dans les réceptions et les restaurants : Lazan’i Betsileo, Maromby, Tsaravyn…
. Le vin du pays ou « vin en vrac » d’un prix défiant toute concurrence. Il reste ainsi la boisson préférée du petit peuple.

La bière brassée à Antsirabe et à Antsiranana

– Bière THB (Three Horses Beer), Bex, Bière panachée (Fresh): alcool < à 1.2°, Gold titré à 6.5°cl, Bière spéciale
– Brassée à Ambatolampy : Skol titré à 5,5°
La bière fabriquée dans le pays est très appréciéepar les jeunes des deux sexes dont le prix est moyen, accessible par la bourse de certaines catégories de population de niveau de vie moyenne (9) (15)

Les boissons alcoolisées typiquement caractéristiques des régions rurales

– Le « betsabetsa », appelé aussimantseko ou betsibiloka. Il s’agit d’une boisson issue de la fermentation de la canne à sucre, titrée entre 5 et 20°. Leur prix défie toute concurrence, c’est une boisson caractéristique des régions rurales et côtières.
– Le « trembo » est fabriqué à partir des pétioles de cocotiers.
– L’ « hydromel » est considéré comme étant « la bière des pauvres».Il est fabriqué à partir du miel, titré de 5 à 6°.
– Le « Toaka Gasy » ou alcool autochtone, qui a une forte propriétéenivrante, reste les boissons des fêtes traditionnelles. On l’obtient par distillation et il existe trois catégoriesde toaka gasy :
– La tête de distillat lohan(-toaka) titrant entre 70 et 80°
– Le cœur de distillat ( fon-toaka) titrant entre 45 et 65°
– La queue de distillat (rambo-toaka) titrant entre 25 et 35°. (10)

LES EQUIVALENCES EN VERRES

Toutes les boissons alcoolisées servies dans le commerce contiennent, sous des volumes différents, la même quantité d’alcool pur,soit environ 10 grammes. (16)
Une unité d’alcool correspond à 10 grammes d’alcool pur équivalent à 25cl de bière à cinq degré, ou à un ballon de vin de 10 à 1 2 cl, ou encore à une dose de rhum ou whisky de 3cl à 40°. (17) On peut aussi repérer la quantité d’alcool consommée en connaissant le nombre d’unités d’alcool contenues dans une bouteille.
1bouteille de vin à 12° (75cl) contient 7verres sta ndard d’alcool.
1 bouteille de bière à 5° (65cl) contient 3 verres standards d’alcool.
1 bouteille de rhum à 45° (33cl) contient 11 verres standards d’alcool.
1 bouteille de whisky à 40° (70cl) contient 22 verr es standards d’alcool.
1 bouteille de rhum à 52cl (50cl) contient 25 verre s standards d’alcool. (2)(8)(18)

LES REPRESENTATIONS DE LA CONSOMMATION D’ALCOOL

Cinq modèles de consommation peuvent être distinguédans les textes religieux, médicaux, moraux, juridiques et littéraires tout aulong de l’histoire du boire dans le monde :
– La consommation alimentaire (essentiellement du vin ou de la bière) comme complément du repas.
– La consommation d’alcool comme symbole de sociabilité,
– La consommation d’alcool comme symbole de fête,
– La consommation d’alcool comme marqueur culturel,
– La consommation pathologique : l’alcoolisme. (4)

L’ivresse avec trouble de la vigilance

Elle se caractérise par une obnubilation au cours de laquelle une forte stimulation est nécessaire pour obtenir une réponsefaite de propos incohérents et d’attitude oppositionnelle. Les vomissements sont fréquents entraînant un risque d’inondation bronchique. Au maximum, se réalise un tableau de coma éthylique qui engage le pronostic vital. (9)

L’ivresse pathologique

On en distingue classiquement 3 variétés :
*IVRESSE EXCITO-MOTRICE qui est une agitation extrême avec troubles majeurs du comportement, pouvant être à l’origine de délits souvent graves, généralement suivie d’un coma et d’une amnésie.
*IVRESSE HALLUCINATOIRE qui est caractérisée par des hallucinations auditives et visuelles menaçantes, contre lesquelle s le sujet peut se défendre avec violence.
*IVRESSE DELIRANTE qui comprend :
– l’auto dénonciation délirante (risque de passageà l’acte suicidaire),
– la mégalomanie (délire et folie de grandeur),
– la jalousie,
-la persécution (risque de geste hétéro-agressif)(4)(19).

AL’alcoolisme chronique

vec les habitudes d’alcoolisation, une véritable dépendance peut s’installer après un long passé d’intoxication au cours duquel les doses sont augmentées progressivement jusqu’au stade de tolérance, variable d’un sujet à l’autre. Le tableau d’imprégnation alcoolique chronique associe :
*Habitus caractéristique: enluminure du faciès, odeurs caractéristique de l’haleine, sueurs, tremblements d’attitude, maigreu r.
*Symptômes somatiques : pituites matinales, crampes musculaires, manifestations cliniques avec des complications hépato-digestives et neurologiques.
*Symptômes de dépendance :
– La dépendance physiologique se manifeste par la survenue des symptômes de sevrage dès la réduction ou l’arrêt de consommation, spécifiquement calmés par la reprise de l’intoxication alcoolique.
– Le phénomène de tolérance s’y associe, le sujet abesoin d’augmenter les doses pour obtenir les mêmes effets positifs qu’initialement.
– La dépendance psychique se traduit au début de l’intoxication par une envie irrépressible de boire, puis par la perte de contrôle des quantités d’alcool consommées.
*Syndrome psychique :
– Les perturbations de la vie affective
– Les modifications du caractère : instabilité caractérielle et impulsivité
– Les troubles des fonctions supérieures : troublesde la mémoire.
A part ce tableau d’imprégnation alcoolique chronique, diverses complications peuvent être observées tant sur le plan neuropsychique que sur le plan hépato digestif. (4) (9)

LES CARACTERISTIQUES D’UNE PERSONNE DEPENDANTE A L’ALCOOL

Deux seulement parmi ces caractéristiques déterminela relation de dépendance d’une personne vis-à-vis de l’alcool :
– envie de diminuer la consommation d’alcool,
– remarque de l’entourage sur sa consommation,
– impression de trop boire,
– besoin d’alcool pour faire ses activités (surtout le matin au réveil). Le questionnaire DETA permet de détecter les difficultés avec l’alcool.

LES CAUSES DE L’ALCOOLISME :

Les facteurs individuels

On ne peut pas méconnaître les facteurs personnels du sujet : l’alcool, la faible tolérance aux frustrations, la sociabilité à sens unique, le sentiment d’infériorité, la timidité, la dépendance, l’inaptitude à régler ses problèmes.
*L’alcool : Il est la cause matérielle de l’alcoolisme. Il présente des attraits qui le rendent désirables tels que l’effet euphorique résultant du relâchement des tensions psychologiques, sa durée relativement brève des désagréments consécutifs à une régurgitation excessive. Les boissons alcoolisées nto également un goût agréable et multiforme et contrairement aux drogues, l’acceptation de l’alcool par la société est facile à obtenir.
*Faible tolérance aux frustrations : les personnes en difficulté avec l’alcool ne supporte pas le stress.
*Sociabilité à sens unique : Si on examine de façon attentive l’alcoolique, sa sociabilité apparaît superficielle en ce sens qu’il aime surtout ceux qui veulent l’écouter, qui veulent l’entendre relater ses aventures et exposer les arguments expliquant à son avantage.
*Sentiment d’infériorité : Il a peu d’estime pour uil-même. En compensation, il parle volontiers de son importance, des personnes influentes qu’il côtoie et de la grande amitié que ces dernières ont pour lui.
*Timidité : Lorsqu’il doit affronter quelqu’un d’important, il se montre timide et l’alcool lui est d’un grand secours précieux, le dégêne, le rend plus courageux.
*Dépendance : Incapable de prendre les décisions par lui-même, il attend beaucoup des autres. Il a peu d’initiative personnelle.
*Inaptitude à régler ses problèmes : Il laisse accumuler les petits détails qui vont se transformer en problèmes. Il rumine continuellement son passé et s’inquiète inlassablement de son avenir. Au lieu de régler sesproblèmes, il cherche à s’en évader. Il essaie de couper le contact avec l’alcool.

Les facteurs environnementaux

L’environnement influence sur le comportement de l’individu. Nous pouvons donc voir :
*Les préjugés favorables à l’alcool : On considèrel’alcool comme un aliment, un stimulant, un remède, une boisson qui rafraîchit ou qui réchauffe suivant les saisons.
*La multiplicité des occasions à boire : Les fabrications artisanales des boissons alcooliques deviennent de plus en plus courantes. La libéralisation dans le domaine des importations des produits, a facilité l’accès à cette boisson, sans parler de la multiplication des postes de vente et des vendeurs illégaux.

Les facteurs socio familiaux

Plusieurs sont les facteurs socio familiaux qui incitent un individu à prendre de l’alcool, parmi lesquels :
*Les us et coutumes de notre société :
La prise des boissons alcooliques est considérée comme signe de maturité pour les adolescents. Les gens boivent de l’alcool par politesse lors des réceptions, des conclusions d’affaires. …Il y a fausse notion de savoir-vivre. L’alcool est dans ce cas un signe d’hospitalité.
Pour plusieurs, l’alcool est un élément indispensable de toute célébration d’une certaine importance : mariage, inauguration officielle, succès intellectuel…
On admet aussi que l’alcool est un moyen de réjouissance considéré comme essentiel : « comment s’amuser si on ne boit pas ? »
*Le contexte familial :
Pour résoudre les problèmes familiaux, certaines personnes cherchent la solution facile dans l’alcool. La désorganisation trop fréquente du milieu familial entraîne souvent les époux à l’alcoolisme.
Et lorsque les parents sont désunis, les enfants souffrent d’insécurité, ce qui les porte à rechercher eux-mêmes hors du foyer des plaisirs compensateurs qu’ils croient trouver dans l’alcool. (9)
*L’hérédité :
Selon Levi, il existe 2 types :
– alcoolisme congénital qui n’est autre que le syndrome alcoolo-fœtal.
– l’alcoolisme héréditaire : les enfants nés de parents alcooliques présentent un certain nombre d’anomalie somatique, car les conditions de nidation sont anormales et le mauvais état généralet génital de la mère crée des états d’anoxie, un déséquilibre alimentaire à l’origine de carences vitaminiques. En fait, selon Burner, il faut le contact avec l’alcool pour devenir alcoolique car la science médicale n’a pas encore trouvé que l’alcoolisme cause des tares héréditaires spécifiques, et que selon lui encore ’alcoolisme héréditaire n’existerait pas, bien qu’il y ait une certaine prédisposition. (3)

LES CONSEQUENCES DE L’ALCOOLISME

Au niveau de la société

dans la famille

Les effets de l’alcoolisme sur le fonctionnement familial sont relativement complexes. Certaines perturbations du fonctionnement familial peuvent initier ou pérenniser, chez l’un des membres, une conduite de dépendance. Les mésententes familiales et conjugales, de même que l’histoire familiale de l’alcool, favorisent souvent l’apparition d’une conduite de dépendance.
L’alcoolo dépendance de l’un des membres de la famille modifie et perturbe profondément l’ensemble de la dynamique familiale. Ainsi se succèdent les divorces et les situations de mésentente familiale (manque de communication) et favorise toutes les formes de violences (abus sexuels, incestes, conduites agressives sur le conjoint, le voisinage ou les enfants). L’alcool abolit l’amour entre époux, parents, et enfants. (19)

alcool dans le couple

Les épouses d’alcoolique sont plus distantes, indifférentes, complices ambigus de l’alcoolisme de leurs époux, alcooliques eux-mêmes dans 50% des cas (9). Il est apparu que les femmes subissant des violences conjugales buvaient plus d’alcool par semaine que les hommes (20).L’anxiété, la dépression et la solitude se retrouvent chez la majorité des femmes alcooliques (21).La violenceconjugale est un phénomène à la fois fréquent et souvent mal connu. Il s’observe chez près de 10% des femmes mariées.
Les violences conjugales sont parfois révélées pardes traumatismes physiques. Les maltraitances psychologiques, les menaces, les humiliations et les privations sont également fréquentes dans le cas de maltraitance familiale. Dans un tiers des agressions, elles doivent subir des soins médicaux qui nécessitent souvent l’accès à un service d’urgence. (20)

Les enfants de l’alcoolique 

Ils présentent les plus fréquemment des troubles tels que les retards psychomoteurs avec troubles du développement staturo-pondéral, des troubles affectifs
avec anxiété, sentiment d’insécurité, immaturitéfective,af des retard scolaires dans 50 à 60% des cas, des troubles caractériels avec fugues, petites délinquances, alcoolisation précoce, toxicomanie.

Table des matières

– INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE :
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’ALCOOL
I-DEFINITION DE L’ETHANOL
II- STRUCTURE PHYSICO-CHIMIQUE DE L’ETHANOL
III- ORIGINE DE L’ETHANOL
IV- CINETIQUE DE L’ETHANOL
V- VALEUR ENERGETIQUE DE L’ETHANOL
VI-L’ALCOOLEMIE : QU’EST-CE QUE C’EST ?
VII- LES CARACTERISTIQUES DE L’ALCOOL
VIII- LES TYPES DE BOISSONS ALCOOLIQUES
IX-LES EQUIVALENCES EN VERRES
X- LES REPRESENTATIONS DE LA CONSOMMATION D’ALCOOL
CHAPITRE II : REVUE DE LA LITTERATURE SUR L’ALCOOLISME
I-LES FORMES CLINIQUES DE L’ALCOOLISME
II- LES CARACTERISTIQUES D’UNE PERSONNE DEPENDANTE A L’ALCOOL
III- LES CAUSES DE L’ALCOOLISME
IV- LES CONSEQUENCES DE L’ALCOOLISME
V- LE BILAN BIOLOGIQUE
DEUXIEME PARTIE : ETUDE PROPREMENT DITE
I- LA METHODOLOGIE
I-1-LE CADRE D’ETUDE
I-2-LE TYPE D’ETUDE
I-3- LE CHOIX DES CENTRES
I-4- LES MATERIELS D’ETUDES
I-5- LES CRITERES DE SELECTION DES PATIENTS
I-6- LES PARAMETRES D’ETUDES
II- RESULTATS
III-COMMENTAIRES
IV- STATISTIQUES DU CENTRE DE CURE ARO AINA
TROISIEME PARTIE : SUGGESTIONS
– CONCLUSION
– ANNEXES
– BIBLIOGRAPHIE

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