LES CARACTERISTIQUES DU DEVELOPPEMENT A MADAGASCAR

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L’ASSEMBLEE GENERALE

Les T.D.E ont deux types d’Assemblée générale. L’une fédérale et l’autre départementale. La première est une réunion des représentants de chaque département et la deuxième, c’est la réunion des membres de chaque département.
L’Assemblée générale est l’autorité suprême de T.D.E

L’ORGANISATION DE L’ASSEMBLEE GENERALE

L’Assemblée fédérale est organisée une fois par an. Elle fait de tour de chaque département. Elle est convoquée et présidée par le Président du Conseil d’administration du département où elle se déroule.
L’Assemblée départementale est organisée trois fois par an. Elle est convoquée et présidée par la présidente. Elle se déroule, pas seulement au siège social mais à chaque Village aussi.

LE ROLE DE L’ASSEMBLEE GENERALE

L’Assemblée Federale

Elle a pour rôles de :
 Rapport financier et moral de chaque département
 Choix des pays de destination
 Choix des axes d’interventions
 Présentation du budget prévisionnel
 Echange d’idée et des expériences sur terrain
 Appel des aides financiers ou techniques

L’Assemblée départementale

Elle est souveraine dans l’administration de chaque T.D.E département. Alors elle est une séance de débattre des problèmes ou des questions concernant :
 Le rapport financier et moral
 Le fonctionnement avec les autres départements
 La communication avec les centres : « école – orphelinat – Adoption »
 Le parrainage
 Approvisionnement des ventes et de l’artisanats
 Election des membres de bureau
 Présentation du budget prévisionnel
 Etude des dossiers adoption
 Modification du statu et le règlement intérieur

PROCES VERBAUX

La délibération de l’Assemblée générale est consignée dans un procès verbal rédigé par le secrétaire de la séance, inscrit dans un registre spécial et signé par le président, le secrétaire du président d’administration. Elle est l’un des articles publié de T.D.E dans son journal trimestriel.

DISPOSITION ADMINISTRATIVE

ORGANISATION DES DIRIGEANTS

Les dirigeants sont constitués par le conseil d’administration, et les membres de bureau.
Pour T.D.E Gard :
Il y a 45 membres permanents dont 13 membres du conseil d’administration ; Une présidente ; 2 vice-présidents ; Un secrétaire ; Un trésorier ; Un responsable d’adoption ; Un responsable d’abonnement ; 19 responsables de groupes et 5 responsables géographiques.
Pour T.D. Vaucluse :
Il y a 34 membres permanents avec : 12 membres du conseil d’administration ; Une présidente d’Honneur ; Une présidente ; Un vice-président ; 2 secrétaires ; 2 trésoriers ; 3 responsables de parrainages ; 9 correspondants locaux puis 3 responsables géographiques

LES ROLES DES DIRIGEANTS

Rôle du conseil d’administration

Le conseil d’administration est le premier responsable de la politique générale de T.D.E dans sa gestion interne ainsi que ses relations externes. Au terme des responsabilités, le CA a pour missions :
 d’assurer le respect des prescriptions légales, statutaires et réglementaires
 de mettre en application les décisions de l’assemblée générale
 de déterminer les objectifs de TDE et d’en planifier la poursuite
 d’approuver et de contrôler les budgets
 de représenter TDE auprès des tiers
 de rendre compte de son mandat et de présenter son rapport lors de l’assemblée générale

Rôles des membres du bureau

En tant que bénévole les membres du bureau participent aux activités de TDE selon leur disponibilité. TDE établit un calendrier des taches chaque mois et chacun choisit. Puis ils sont aussi en collaboration avec le président du Conseil d’administration pour la délibération des dossiers très important et/ou aux collectes des fonds.

LES MEMBRES

Il est considéré comme membre de T.D.E toute personne physique ayant la majorité civile et accepte les dispositions du statut et le règlement intérieur.
Mais il est clair qu’il n’est pas forcement adhérant dans l’Association pour participer aux activités de T.D.E. La participation aux actions de TDE ne demande pas un certain âge. Il y un groupe d’enfants de 13 à 17 ans qui soutient leurs actions.

LES FLUX FINANCIERS

LES RESSOURCES

Les ressources de TDE sont essentiellement : les cotisations des membres, les parrainages, les activités de l’O.N.G, et les différents dons ou legs.

LA COTISATION ET LES PARRAINAGES

La première ressource des associations sont les cotisations de leurs membres. Pour T.D.E c’est une cotisation annuelle. Elle est fixée à 13 €4 par personne. Mais si un couple veut adhérer, il paie 16 €.
Pour les parrainages : 8 € par mois pour assurer le matériel scolaire ou atelier ; 16 € par mois pour paiement des salaires des assistants ou instituteurs ; 31 € par mois pour acheter des goûter des élèves ou bien pour payer le salaire des médecins et 25 € par mois pour parrainer un enfant.

LES ACTIVITES ET LES DIFFERENTS DONS

Chaque année T.D.E organise des manifestations comme des :
 Kermesse
 Opérations orange
 Bol de riz
 Vente de brocante et d’artisanat venant de Madagascar
 Galas
 Ventes de cartes et de vin cuvé spéciale de T.D.E
 Soirées crêpés
T.D.E Vaucluse obtient 31 750 € en 2003 durant ses activités.
En plus TDE obtient des subventions ou dons en natures provenant de leurs mairies. Et cette collaboration avec les mairies se manifeste aussi quand l’O.N.G organise différentes activités pour avoir des fonds.

LES DEPENSES

LE FONCTIONNEMENT

Comme TDE est une association de bénévoles, alors le fonctionnement ne dépasse pas le 5 % du budget annuel. En principe, ce sont les représentants dans TDE dans les pays où elles travaillent qui sont salariés. Donc le budget de l’association est entièrement dépensé pour les actions de l’O.N.G.

LES AUTRES DEPENSES

Les autres dépenses sont essentiellement détaillées dans les rapports financiers qui sont le bilan et le budget prévisionnel. C’est-à-dire les actions de TDE dans les pays où elles travaillent. Alors plus de 95 % du budget de l’O.N.G est investi dans leurs actions de secours dans les pays pauvres

APPROCHES THEORIQUES DU SOUS-DÉVELOPPEMENT

LES CARACTERISTIQUES DU SOUS – DEVELOPPEMENT

LES INDICATEURS STATISTIQUES DU SOUS-DEVELOPPEMENT

LA PRODUCTION

La production d’un pays est mesurée par les agrégats de la comptabilité nationale comme le PIB, le PNB ou le revenu national. Ils donnent une idée de son poids économique, alors que le niveau de vie est évalué par le revenu par tête (RN/Population) ou le produit par habitant (PNB/Population) qui sont plus souvent utilisés5.
La faiblesse des revenus dans les pays les plus pauvres, notamment en Afrique et en Asie, implique une prédominance de la population rurale, car les dépenses vont surtout porter sur les besoins prioritaires, et donc, en premier lieu, sur les produits agricoles. L’étroitesse des marchés, le faible développement des échanges monétaires, et donc le degré peu élevé de spécialisation, obstacle à la croissance économique, en sont les autres conséquences. Les communautés rurales doivent produire elles-mêmes les divers biens nécessaires.
Au contraire, les pays à revenu intermédiaire, parmi lesquels figurent les nouveaux pays industriels, ont une économie diversifiée et spécialisée, où les échanges monétaires prédominent. Les plus développés ont des structures économiques et industrielles semblables à celles des pays développés.
Les lacunes et les insuffisances des agrégats sont abondamment décrites dans la littérature économique, au point qu’on serait tenté d’oublier qu’ils représentent un progrès décisif par rapport à une période très récente où il n’existait aucune mesure de la production, ni des pays industriels, ni, à plus forte raison, des pays pauvres

Les problèmes d’évaluation

Tout d’abord les statistiques sont peu fiables dans les PVD. Dans le calcul des PNB/hab, non seulement le PNB, mais encore la population sont souvent évalués avec imprécision.
Certains biens ou services ne sont pas ou sont mal pris en compte : ainsi l’autoconsommation et l’auto investissement, les pratiques d’entraide, les activités non marchandes, qui sont d’autant plus élevées que le pays est plus pauvre. Au contraire, d’autres biens sont inclus, qui constituent plutôt des éléments négatifs : des maux plutôt que des biens. Il en va ainsi des dépenses militaires, des nuisances diverses liées à l’activité industrielle et à l’urbanisation, des appareils de répression policière, etc.
Enfin, et surtout, le revenu par tête est une moyenne qui ne donne aucune indication sur le sort des catégories sociales les plus pauvres qui représentent l’essentiel de la population des PVD.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE DE L’ONG TERRE DES ENFANTS ET APPROCHES THEORIQUES DU SOUS – DEVEL
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’O.N.G « T.D.E »
Section I : GENERALITES DE L’O.N.G
I – LA CREATION
II – LES OBJECTIFS
III – L’EMERGENCE AU COURS DES ANNEES
IV – TERRE DES ENFANTS A TAMATAVE
1 – L’EVOLUTION DANS LE TEMPS
2 – L’ORGANIGRAMME DU FONCTIONNEMENT
Section II : LES UNITES DIRECTIVES
I – LES ORGANIGRAMMES
1 – L’ORGANIGRAMME FEDERAL
2 – L’ORGANIGRAMME DEPARTEMENTAL
a – L’organigramme de Gard
b – L’organigramme de Vaucluse
II – L’ASSEMBLEE GENERALE
1 – L’ORGANISATION DE L’ASSEMBLEE GENERALE
2 – LE ROLE DE L’ASSEMBLEE GENERALE
a – L’Assemblée Federale
b – L’Assemblée départementale
3 – PROCES VERBAUX
III – DISPOSITION ADMINISTRATIVE
1 – ORGANISATION DES DIRIGEANTS
2 – LES ROLES DES DIRIGEANTS
a – Rôle du conseil d’administration
b – Rôles des membres du bureau
IV – LES MEMBRES
Section III : LES FLUX FINANCIERS
I – LES RESSOURCES
1 – LA COTISATION ET LES PARRAINAGES
2 – LES ACTIVITES ET LES DIFFERENTS DONS
II – LES DEPENSES
1 – LE FONCTIONNEMENT
2 – LES AUTRES DEPENSES
CHAPITRE II : APPROCHES THEORIQUES DU SOUS-DÉVELOPPEMENT
Section I : LES CARACTERISTIQUES DU SOUS – DEVELOPPEMENT
I – LES INDICATEURS STATISTIQUES DU SOUS-DEVELOPPEMENT
1 – LA PRODUCTION
a – Les problèmes d’évaluation
b – Comparaisons dans le temps et dans l’espace
2 – LES AUTRES INDICATEURS DU DEVELOPPEMENT
a – Indicateurs économiques
b – Indicateurs sociaux
II – LES TRAITS DOMINANTS DU SOUS-DEVELOPPEMENT
1 – L’INSATISFACTION DES BESOINS FONDAMENTAUX
2 – DUALISME, INARTICULATION, DISTORSIONS
3 – LES INEGALITES
4 – LA DEMOGRAPHIE
a – La natalité et la croissance économique
III – TYPOLOGIE DES PAYS EN VOIE DE DEVELOPPEMENT
1 – LE CLASSEMENT PAR LE PNB/hab.
2 – LE CLASSEMENT MULTI-CARACTERES
3 – L’ANALYSE EN TERMES : CENTRES – PERIPHERIES
Section II – LES CAUSES DU SOUS-DEVELOPPEMENT
I – LES EXPLICATIONS ECONOMIQUES
1 – LA THEORIE DES CERCLES VICIEUX
2 – LA THEORIE DE LA DOMINATION
a – Le rôle du Commerce International
b – L’impérialisme
3 – LE RETARD DE DEVELOPPEMENT
a – La société traditionnelle
b – les conditions préalables au changement
c – le décollage (take-off)
d – marche vers la maturité
e – l’âge de la consommation de masse
II – LES EXPLICATIONS NON ECONOMIQUES
1 – LES FACTEURS GEOGRAPHIQUES ET HISTORIQUES
a – Les facteurs historiques
b – Les facteurs géographiques
2 – LES FACTEURS POLITIQUES, JURIDIQUES OU INSTITUTIONNELS
3 – LES FACTEURS CULTURELS
DEUXIEME PARTIE : LES CARACTERISTIQUES DU DEVELOPPEMENT A MADAGASCAR
CHAPITRE I:LES CARACTERISTIQUES DE NOTRE SOUS-DEVELOPPEMENT
Section I : LES CARACTERISTIQUES MULTIDIMENSIONNELLES
I – LA DEPENDANCE ECONOMIQUE
1 – L’ENVIRONNEMENT MACROECONOMIQUE
2 – LE SYSTEME BANCAIRE ET FINANCIER DE MADAGASCAR
II – LA CROISSANCE – LA PAUVRETE
1 – LA REPARTITION DU PIB PAR SECTEUR
2 – CARTOGRAPHIE DE LA PAUVRETE
III – LA DYNAMIQUE DE LA PAUVRETE
1 – SELON LES CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUES
a – Selon le niveau d’éducation
b – Selon le genre du chef de ménage
c – Suivant le groupe socio-économique
2 – L’EVOLUTION DE L’INEGALITE
IV – LES PROBLEMES DE LA MUTATION ECONOMIQUE
1 – LE SECTEUR PRIMAIRE
2 – LE SECTEUR SECONDAIRE
3 – LE TRAVAIL
Section II : LES ASPECTS SOCIAUX
I – L’EDUCATION
1 – LES INDICATEURS DE LA SCOLARISATION
a – Le taux d’analphabétisme
b – Le taux de scolarisation
c – le taux de redoublement et le taux d’abandon
d – La survie scolaire par année d’étude
2 – L’OFFRE DE L’EDUCATION
a – Les infrastructures
b – Les ressources humaines
3 – LA VALEUR DE L’EDUCATION
II – LA SANTE
1 – LES RESSOURCES DE SANTE
a – Les indicateurs des ressources de santé
b – Les ressources humaines
c – Les infrastructures
2 – LA DEMOGRAPHIE/PLANNING FAMILIAL
a – Le taux de natalité
b – Le taux de mortalité
c – Le taux de croissance
d – L’espérance de vie
Section III : LES MESURES DU DEVELOPPEMENT
I – LES INDICATEURS
1 – L’INDICATEUR DU DEVELOPPEMENT HUMAIN
a – Methode de calcul
2 – L’INDICATEUR SEXOSPECIFIQUE DU DEVELOPPEMENT HUMAIN
3 – L’INDICATEUR DE LA PARTICIPATION DES FEMMES
4 – L’INDICATEURS DE LA PAUVRETE HUMAINE
a – Methode de calcul
II – ANALYSE SUR LES CARACTERISTIQUE DE NOTRE PAUVRETE
1 – EN TERMES SOCIO-ECONOMIQUE
2 – EN TERME DU DEVELOPPEMENT HUMAIN
CHAPITRE II : LES ACTIONS DE TDE A MADAGASCAR
Section I : LES SECOURS DIRECTS
I – LES PARRAINAGES
1 – LES CIBLES POUR LE PARRAINAGE
2 – PROCESSUS D’OBTENTION DE PARRAINAGE
a – L’entretien
b – Le suivi scolaire
c – L’envoie des dossiers en France
3 – LA GESTION DE PARRAINAGE
II – CENTRES D’ACCUEIL
1 – LE FOYER ANTOINE
a – L’objectifs du foyer
2 – LE FOYER OLOMBAOVAO
Section II : LES SECOURS INDIRECTS
I – LE DISPENSAIRE
II – LE PARRAINAGE D’ACTION
III – L’EDUCATION
1 – LES CENTRES D’ALPHABETISATION
2 – L’ECOLE PRIVEE ANTOINE
a – Les informations sur l’établissement
b – Les moyens de l’établissement
c – La qualité de l’éducation
d – Autres informations
3 – LA MAISON FAMILIALE RURALE
Section III : LES IMPACTS DES ACTIONS ET LES PROBLEMES DE TDE
I – LES IMPACTS DES ACTIONS DE TDE
1 – LES IMPACTS IMMEDIATS
2 – LES IMPACTS DANS LE LONG TERME
II – LES PROBLEMES DE TDE
1 – LE PROBLEMES INTERNE
2 – LES PROBLEMES EXTERNES
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES ET DES GRAPHES

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