Les cancers de l’ovaire chez l’enfant

Les cancers gynécologiques représentent 2 % de l’ensemble des cancers de l’enfant, dont 60 à 70 % sont d’origine ovarienne (1). Les tumeurs malignes de l’ovaire représentent 20 à 25 % des tumeurs ovariennes et sont particulièrement rares chez l’enfant et l’adolescente. Ces tumeurs se présentent sous l’aspect d’une maladie d’évolution fatale dans les pays en développement, car elles sont parfois diagnostiquées à un stade avancé avec envahissement des organes pelviens et des métastases limitant l’action médicale (2, 3, 4).

Leur fréquence est par conséquent sous-estimée, car les patientes décèdent le plus souvent avant la confirmation histologique. Comme la plupart des pays en développement, Madagascar ne dispose pas de données épidémiologiques sur ces tumeurs, en dehors de rares cas cliniques décrits dans la littérature. Pourtant, on note actuellement une forte augmentation de la fréquence de ces cancers. Ce qui nous a conduit à réaliser cette étude, qui est une étude rétrospective sur cinq ans dont l’objectif principal est de montrer les aspects diagnostiques, thérapeutiques et le profil évolutif de cette pathologie, de confronter nos résultats aux données de la littérature et de connaître le type histologique le plus fréquent des tumeurs malignes de l’ovaire chez les enfants de moins de 15 ans, afin d’améliorer la prise en charge et le pronostic de cette pathologie dans un pays en voie de développement.

RAPPELS SUR LES OVAIRES 

ANATOMIE

SITUATION GENERALE, FORME

Organes pairs, les ovaires constituent les glandes génitales femelles.Ils sont situés dans le petit bassin; un à droite un à gauche. Ils constituent avec les trompes ce qu’on appelle les annexes. L’ovaire est le seul organe posé dans la cavité péritonéale sans être recouvert de péritoine (5). La dimension de l’ovaire varie en fonction de l’âge : Le volume normal d’un ovaire est de moins de 0,7 cm3 avant 2 ans et 0,75 à 3,8 cm3 entre 2 et 12 ans. Après la puberté, l’ovaire mesure en règle 2,5 à 5 cm de longueur, 1,5 à 3 cm de largeur, et 0, 6 à 1,5 cm d’épaisseur, avec un volume moyen de 9,8 cm3 .

MOYENS DE FIXITE DE L’OVAIRE

Les moyens de fixité de l’ovaire sont constitués par quatre ligaments. La faiblesse de ces ligaments donne une mobilité importante de l’ovaire .

VASCULARISATION ET INNERVATION

Les vaisseaux et les nerfs gagnent cet organe par son bord postérieur.

La vascularisation est assurée par :

❖ L’artère ovarienne qui naît de l’aorte entre L1 et L3, puis entre dans l’ovaire par l’intermédiaire du mésovarium en suivant le ligament lombo-aortique et les artères utérines.
❖ Les veines ovariennes forment dans le hile et le mésovarium un plexus développé avec d’autres veines. La veine ovarienne droite se jette dans la veine cave inférieure, celle de gauche dans la veine rénale gauche.
❖ Les vaisseaux lymphatiques accompagnent les vaisseaux ovariens et se jettent dans les ganglions latéro-caves à droite et dans les ganglions latéro-aortiques à gauche.
❖ L’innervation est assurée d’une part par les plexus ovariens pré-aortiques et d’autre part par les rameaux issus du nerf latéral de l’utérus venus du plexus hypogastrique inférieur .

PHYSIOLOGIE

FONCTIONS DE L’OVAIRE

Le rôle physiologique qui appartient à l’ovaire s’accomplit selon deux mécanismes ayant des actions réciproques :

➤ UNE FONCTION EXOCRINE : en excrétant l’ovule d’une façon cyclique, de la puberté à la ménopause. Elle aboutit à la rupture des follicules de De GRAAF entrainant l’expulsion de l’ovocyte. C’est l’Ovulation. L’ovulation est cyclique, spontanée et n’intéresse qu’un seul follicule pour les deux ovaires pour un cycle. Seuls les follicules privilégiés dont le nombre ne dépasse guère quatre cent peuvent de la puberté à la ménopause arriver à maturation.
➤ UNE FONCTION ENDOCRINE : en produisant et secrétant d’hormone ovarien (Œstrogène+Progestérone) nécessaire à l’Ovulation et à la Gestation, mais l’ovaire par ses secrétions hormonales maintient aussi sous sa dépendance la morphologie et la psychologie générale de la femme.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: RAPPELS
I. RAPPELS SUR LES OVAIRES
I.1. ANATOMIE
I.1.1. Situation générale, Forme
I.1.2. Moyens de fixité de l’ovaire
I.1.3. Vascularisation et Innervation
I.2. PHYSIOLOGIE
I.2.1. Fonctions de l’ovaire
I.2.2. Cycle ovarien
I.3. HISTOLOGIE
I.3.1. L’épithélium ovarique
I.3.2. La corticale
I.3.3. Le stroma
I.3.4. La médullaire
I.3.5. Classification histologique des tumeurs
a. les tumeurs épithéliales communes
b. les tumeurs du mésenchyme et des cordons sexuels
c. les tumeurs germinales
II. RAPPELS SUR LES TUMEURS MALIGNES DES OVAIRES CHEZ L’ENFANT
II.1.GENERALITES
II.2. ANATOMO-PATHOLOGIE
II. 3. DIAGNOSTIC
II.3.1. Diagnostic positif
a. circonstances de découvertes
b. examen clinique
c. examens paracliniques
II.3.2. Diagnostic différentiel
a. la grossesse extra-utérine
b. les pathologies infectieuses
c. les malformations congénitales
d. les tumeurs pelviennes extra-gonadiques
II.3.3. Diagnostic étiologique
II.4. TRAITEMENT
II.4.1. Buts
II.4.2. Moyens
a. moyens médicaux
b. moyens chirurgicaux
II.4.3. Indications
II.4.4. Pronostic
DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE ET RESULTATS
I. METHODOLOGIE
I.1 CADRE DE L’ETUDE
I.2. TYPE ET DUREE DE L’ETUDE
I.3. MATERIELS
I.4. METHODE
I.4.1. Circuit des malades
I.4.2. Critères d’exclusion
I.4.3. Critères d’inclusion
I.4.4. Résultats préliminaires
II. OBSERVATIONS MEDICALES
TROISIEME PARTIE: DISCUSSIONS
I. EPIDEMIOLOGIE
I.1. FREQUENCE
II.2. AGE
II. ETIOPATHOGENIE
III. ETUDE CLINIQUE
III.1. MODE D’ENTREE DES MALADES
III.2. CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
IV. EXAMENS PARACLINIQUES
IV.1. LES EXAMENS D’IMAGERIE
IV.1.1. Echographie abdomino-pelvienne
IV.1.2. Scanner abdomino-pelvien
IV.2. LES EXAMENS BIOLOGIQUES
IV.2.1. Dosage des marqueurs tumoraux
V. TRAITEMENT
V.1. TRAITEMENT CHIRURGICAL
V.1.1. Laparotomie exploratrice
V.1.2. Stratégies thérapeutiques
V.2. EXAMEN ANATOMO-PATHOLOGIQUE
V.3. TRAITEMENT ADJUVANT
VI. EVOLUTION ET PRONOSTIC
SUGGESTIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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