LES BIOMEDICAMENTS DE LA CLASSE DES VACCINS

La tuberculose

Définition La tuberculose (TB) est une maladie grave causée par un germe bactérien appelé Mycobacterium tuberculosis ou bacille de Koch identifiée en 1882 par l’allemand Robert KOCH. Elle affecte habituellement les poumons, mais peut aussi toucher d’autres parties du corps comme les reins, la colonne vertébrale et le cerveau. La réaction granulomateuse de l’hôte est renforcée par la réponse à médiation cellulaire T qui est une réaction d’hypersensibilité retardée. [55]
Epidémiologie L’OMS estime que la Région de l’Asie du Sud-est a été la plus touchée dans le monde avec 33% en 2004. Toutefois, le taux estimatif d’incidence par habitant est presque deux fois plus élevé en Afrique subsaharienne qu’en Asie du Sud-Est, avec près de 400 cas pour 100 000 habitants. On estime que 1,7 million de personnes sont décédées de la tuberculose en 2004. Le nombre de décès et le taux de mortalité par habitant sont les plus élevés dans la Région africaine, où le VIH a fait rapidement progresser l’épidémie de tuberculose et a accru le risque de mourir de cette maladie. Toutefois, le nombre de cas notifiés dans la région africaine augmente plus lentement chaque année, probablement parce que l’épidémie de VIH dans les pays africains ralentit elle aussi.
Signes cliniques Les signes et symptômes de la tuberculose active sont nombreux et les plus significatifs sont toux de plus de deux semaines qui peut produire des crachats ou du sang, fièvre, perte de poids, sueurs nocturnes, diminution de l’appétit, douleurs dans la poitrine à la respiration ou pendant la toux et douleurs à la colonne vertébrale ou aux principales articulations.
Traitement Les antibiotiques de première ligne peuvent vaincre la tuberculose dans presque tous les cas. Les traitements (combinaisons thérapeutiques) doivent être entrepris avant que les poumons aient été trop endommagés. Sans traitement, la moitié des personnes ayant développées la maladie meurt en moins de cinq ans. Un quart développe une forme chronique de la maladie et un autre quart se rétablit. [4] En cas de tuberculose multirésistante, le taux de guérison se situe entre 60 % et 80 %. Les médicaments les plus courants pour traiter la tuberculose sont :
• l’isoniazide (INH), Dom-Isoniazid©, Isotamine© PMS-Isoniazid©, en comprimé ou en sirop
• la rifampine (RMP), Rifadin© Rofact© comprimé;
• la pyrazinamide (PZA), PMS-Pyrazinamide© ou Tebrazid©, en comprimés;
• l’éthambutol (EMB), Etibi©, en comprimé.

Préparation générale des vaccins

         Dans un vaccin on peut trouver des bactéries vivantes ou tuées, des virus vivants ou tués, des toxines rendues inoffensives (anatoxines) des fractions antigéniques, lipoprotéiques ou glycoprotéiques, des fragments de microorganismes multipliés (recombinaisons génétique) et des gènes qui produisent des protéines vaccinales.
• Conditions de bonne préparation : Il faut préparer un produit qui conserve l’intégrité antigénique. Pour cela les méthodes doivent être douces, surtout lorsqu’on prépare des vaccins à fraction protéique. Le milieu de préparation doit être parfaitement aseptique (enceintes stériles). Mais on peut effectuer une filtration stérilisante car on ne doit pas utiliser l’autoclave.
• Milieux de culture : Le milieu de culture peut varier selon le type de vaccin à préparer. Ainsi pour les vaccins bactériens et polysaccharidiques on utilise souvent des milieux synthétiques alors que pour les vaccins viraux on peut utiliser plusieurs milieux. Par exemple on a les cellules rénales de singe (VPO), les cellules embryonnaires de poulet (ROUVAX), les cellules diploïdes humaines (Vaccin antirabique), les cellules rénales de lapin (Vaccin contre la rubéole), les cellules embryonnaires de poulet (Vaccin contre la grippe).
• Excipients : Le soluté physiologique est le principal excipient utilisé dans la préparation des vaccins bactériens et polysaccharidiques. Mais on peut utiliser des excipients à base de glycérine, d’albumine humaine, ou albumine humaine plus chlorure de magnésium, à base d’hydrolysat de gélatine ou à base de tampon phosphate.
• Indicateurs de pH : C’est le rouge de phénol qui est utilisé le plus souvent.
• Adjuvants utilisés : Souvent des adjuvants sont apportés à la composition des vaccins pour augmenter l’immunogénicité. Ils assurent une plus grande efficacité et une plus longue durée de protection. La qualité d’un vaccin se mesure en partie au choix de  l’adjuvant. Ainsi on a plusieurs sortes d’adjuvants comme les antiseptiques conservateurs, les antibiotiques, les adjuvants potentialisateurs de l’immunité (adjuvants retard, émulsion eau/huile, adjuvants de synthèse, adjuvants bactériens).

Vaccin humain papillomavirus [types 16, 18] (recombinant, adjuvé, absorbé)

– Dénomination du médicament
Cervarix® GSK,
– Composition qualitative et quantitative
1 dose (0,5 ml) contient environ :
• Protéine L1 du Papillomavirus Humain Type 16 20microgrammes
• Protéine L1 du Papillomavirus Humain Type 18 20microgrammes
• 3-O-desacyl-4-monophosphoryl lipide A (MPL) 50microgrammes
• Hydroxyde d’aluminium hydraté 0,5 milligrammes Al3+
Protéine L1 sous forme de pseudo-particules virales (VLP) non infectieuses produites par technologie ADN recombinant par système d’expression Baculovirus. Le système adjuvant AS04 de GlaxoSmithKline est composé d’hydroxyde d’aluminium et de 3-O-desacyl-4-monophosphoryl lipide A (MPL).
– Formes pharmaceutiques
Suspension injectable
– Données cliniques
• Indications thérapeutiques
Cervarix® est indiqué chez la femme et la jeune fille à partir de 10 ans pour la prévention :
 des cancers du col de l’utérus (carcinome malpighien et adénocarcinome) en protégeant contre les infections incidentes et persistantes.
 les anomalies cytologiques incluant les cellules malpighiennes atypiques de signification indéterminée (ASC-US) et les néoplasies intraépithéliales cervicales (CIN).
 les lésions CIN1 et les lésions précancéreuses (CIN2 et CIN3) causées par les Papillomavirus Humains (PVH) oncogènes de type 16 et 18.
 de plus Cervarix® s’avère être efficace contre les infections persistantes causées par des types oncogènes de PVH autres que PVH-16 et PVH-18.
• Posologie et voie d’administration : La primovaccination consiste en trois injections. Le schéma de vaccination recommandé consiste en trois injections administré à 0,1 et 6 mois. Si un autre schéma vaccinal s’avère nécessaire, la deuxième dose peut être administrée 1 mois à 2,5 mois après la première injection et la troisième dose entre 5 et 12 mois après la première dose. La nécessité d’une dose de rappel n’a pas été établie. Cervarix doit être administré par injection intramusculaire dans la région deltoïdienne.
• Contre-indications : Cervarix ne doit pas être administré chez les sujets présentant une hypersensibilité connue à l’un des composants du vaccin.
– Conservation : La durée de conservation est de 3ans A conserver au réfrigérateur (2° et 8°), ne pas congeler. Le vaccin doit être conservé dans l’emballage d’origine afin de le protéger de la lumière.
– Mode d’emploi : Avant administration, le contenu de la seringue ou du flacon doit être inspecté visuellement avant et après agitation pour détecter la présence de toute particule étrangère et/ou toute altération de l’aspect physique.

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Table des matières

INTRODUCTION
GENERALITES
I.GENERALITES SUR LESBIOMÉDICAMENTS
I.1.Définition
I.1.1.Les biotechnologies
I.1.2.LES BIOMEDICAMENTS
a. Les vaccins
b. La thérapie génique
c. les anticorps
d. les cytokines
e. les enzymes
f. les facteurs de coagulation
PREMIERE PARTIE : RAPPELS SUR QUELQUES PATHOLOGIES INFECTIEUSES
RAPPELS SUR QUELQUES MALADIES INFECTIEUSES
I. La tuberculose
II. Le tétanos
III. La diphtérie
IV. La poliomyélite
V. La coqueluche
VI. La rougeole
VII. Le choléra
VIII. La rage
IX. Le paludisme
X. La fièvre jaune
XI. Le chikungunya
XII. Les hépatites virales
XIII. La dengue
XIV. La grippe
XV. La grippe A H5N1 (grippe aviaire)
XVI. La grippe A H1N1 (grippe porcine)
XVII. Le sida
DEUXIEME PARTIE : LA VACCINATION
GENERALITES SUR LA VACCINATION
I. Principe
II. Historique
III. Mécanismes
III.1. Immunité de l’organisme
III.2. Bases immunologiques de la vaccination
III.2.1. Les réponses immunitaires
III.2.2. Les réactions immunitaires
IV. Les vaccins
IV.1. Définition
IV.2. Classification
IV.3. Préparation
IV.3.1. Préparation générale des vaccins
IV.3.2. Exemple de production de vaccin par génie génétique
IV.3.3. Conservation
IV.3.4. Administration ou technique de vaccination
IV.3.5. Manifestations post-vaccinale indésirables
IV.3.6. Contre-indications
TROISIEME PARTIE : MONOGRAPHIE DES VACCINS
I. VACCINS VIVANTS ATTENUES
I.1 Vaccin à Rotavirus, vivant.
I.2 Vaccin de la fièvre jaune vivant
I.3 Vaccin rougeoleux, des oreillons et rubéoleux atténué
I.4 Vaccin rougeoleux, des oreillons, rubéoleux et varicelleux (vivant)
II. VACCINS INACTIVES OU TUES
II.1 Vaccin anticholérique (inactivé, oral)
II.2 Vaccin de l’hépatite A (inactivé, adsorbé)
II.3 Vaccin de l’hépatite A (inactivé, adsorbé) et typhoïdique (polyosidique)
II.4 Vaccin diphtérique, tétanique et poliomyélitique (inactivé, adsorbé)
II.5 Vaccin diphtérique, tétanique, coquelucheux acellulaire, poliomyélitique (inactivé), (adsorbé) et vaccin Haemophilus influenzae type b conjugué
II.6 Vaccin diphtérique, tétanique, coquelucheux acellulaire et poliomyélitique inactivé, adsorbé
II.7 Vaccin pneumococcique polyosidique
II.8 Vaccin rabique pour usage humain
II.9 Vaccin rabique pour usage humain préparé sur cultures cellulaires
II.10 Vaccin grippal inactivé à virion fragmenté
II.11 Vaccin tétanique et grippal inactivé à virion fragmenté
II.12 Vaccin diphtérique, tétanique, coquelucheux (acellulaire, multicomposé), de l’hépatite B (ADNr), poliomyélitique (inactivé) et de l’Haemophilus influenzae type b conjugué (adsorbé)
II.13 Vaccin méningococcique polyosidique des groupes A, C, Y, W135
II.14 Vaccin Haemophilus influenzae type b (conjugué)
II.15 Vaccin typhoïdique polyosidique Vi
II.16 Vaccin typhoïdique polyosidique
III. VACCINS RECOBINANTS
III.1 Vaccin humain papillomavirus [types 16, 18] (recombinant, adjuvé, absorbé)
III.2 Vaccin papillomavirus humain [types 6, 11, 16, 18] (recombinant, adsorbé)
CONCLUSION

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