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Lโintroduction des nouveaux aliments (14-17) :
Les lรฉgumes et fruits :
Les lรฉgumes seront introduits en premier, tous les lรฉgumes peuvent รชtre proposรฉs mais bien cuits et finement mixรฉs afin de broyer les celluloses qui peuvent irriter le colon immature des nourrissons. Les petits pots de lรฉgumes rรฉpondent ร ces exigences. L’introduction des fruits peut se faire une quinzaine de jour plus tard de la mรชme faรงon c’est ร dire cuits et mixรฉs, ou รฉcrasรฉs.
Au moment de l’introduction des fruits, on peut en profiter pour passer ร la cuillรจre. Si le bรฉbรฉ refuse la cuillรจre, on peut diluer les lรฉgumes ou les fruits dans les biberons de laits en commenรงant par une petite quantitรฉ (2 cuillรจres ร soupe) que lโon augmente progressivement pour avoir un biberon mixte avec la quantitรฉ de lรฉgumes souhaitรฉe et un apport lactรฉ de 90 ร 120 ml. Lorsque lโenfant est prรชt ร manger ร la cuillรจre, ce mรฉlange peut correspondre ร une purรฉe de lรฉgumes avec 3 ร 4 cuillรจres mesures de lait. Avant un an lโapport recommandรฉ en lรฉgumes est de 70 ร 100 g par jour.
Les cรฉrรฉales et farines infantiles :
Ils sont importants puisqu’ils apportent des calories et donnent une sensation de satiรฉtรฉ aux nourrissonsIls. sont prรฉfรฉrentiellement apportรฉs lors des biberons du matin. Ils sont introduits en mรชme temps que les lรฉgumes t ela quantitรฉ recommandรฉe avant lโรขge de 1an est de 2 ร 5 cuillรจres ร soupe de cรฉr รฉales en poudre par jour
Viandes, poissons et ลufs :
Au bout de 1 ou 2 mois de diversification on peut proposer les aliments riches en protรฉines :
Pour les viandes, on dรฉbute par les viandes maigres comme le bลuf, le poulet, et on retarde les viandes grasses comme le porc, lโagneau et le mouton qui sont beaucoup plus difficiles ร digรฉrer. Pour le poisson, il convient aussi de commencer par les poissons maigres comme le merlan, sole, colin, limande et de retarder l’introduction des poissons gras comme la sardine, le thon, le hareng. Pour l’ลuf, son introduction s’effectue en dernier, on commence par le jaune pas trop cuit au neuviรจme mois et si sa tolรฉrance est bonne on proposera le blanc ร partir du douziรจme mois.
Les autres produits laitiers :
Les laitages divers ainsi que le fromage seront introduits progressivement sans ajouter de sucre. Ils ne remplacent pas le lait de suite mais ils sont des complรฉments d’apports en calcium.
Apport dโeau
La seule boisson indispensable est l’eau sans adjonction d’autres รฉlรฉments. Il faut apprendre aux bรฉbรฉs ร boire de l’eau non sucrรฉe endehors des repas surtout en cas de fiรจvre ou chaleur.
EVALUATION DE LA NUTRITION DU NOURRISSON :
Pour l’รฉvaluation de lโรฉtat nutritionnel du nourrisson on utilise les courbes de croissance staturo-pondรฉrale et en pratique pรฉdiatrique on utilise :
– lโindice poids sur taille surtout pour diagnostiquer un รฉtat de malnutrition aigue
– lโindice taille pour lโรขge pour รฉvaluer la malnutrition chronique
– et la courbe poids pour lโรขge ou la courbe inscri te dans le carnet de santรฉ et de vaccination de lโenfant ร Madagascar.
PRINCIPALES ERREURS DE DIVERSIFICATION (4,19-27):
ยท Diversification prรฉcoce :
Les recommandations actuelles prรฉconisent l’introduction des aliments non lactรฉs entre lโรขge de 4 et 6 mois quelque soit le terrain, aller gique ou pas.
La maturation des fonctions mรฉtaboliques, digestive et rรฉnales est largement dรฉmontrรฉe ร partir de cet รขge. Aucun autre aliment que le lai t ne doit รชtre introduit avant 4 mois rรฉvolus.
En plus lโOMS recommande lโallaitement maternel exc lusif de la naissance jusquโร lโรขge de 6mois.
ยท Utilisation du lait de vache :
Aprรจs la diversification, la non consommation de lait de suite peut entretenir une carence martiale. Plusieurs publications ont prouvรฉ lโintรฉrรชt majeur de lโenrichissement en fer des laits de suites afin de prรฉvenir une carence en fer chez les nourrissons.
En pratique la consommation de lait de vache constitue donc un facteur majeur d’une anรฉmie ferriprive. La carence martiale du nourrisson est encore frรฉquente et ร rechercher au cours d’une mauvaise prise pondรฉrale.
ยท Insuffisance dโapport protรฉino-รฉnergรฉtique
Lโinsuffisance dโapport protรฉino-รฉnergรฉtique est ร lโorigine dโune malnutrition protรฉine-รฉnergรฉtique dans les pays en dรฉveloppement dont ilexiste 2 types : le marasme qui se dรฉfinit par lโindice poids sur taille infรฉrieur ร moins trois รฉcarts type et le Kwashiorkor qui est caractรฉrisรฉ par la prรฉsence dโun ลdรจme quidรฉbute au niveau du dos des pieds chez lโenfant par hypo protidรฉmie carentielle.
ยท Excรจs de produits sucrรฉs :
Surtout rencontrรฉ dans les pays dรฉveloppรฉs
Une consommation trop importante de produits sucrรฉs peut รชtre responsable d’un dรฉsรฉquilibre alimentaire ร l’origine d’un excรจs calorique et dโรฉventuelles carences, de mรชme que de lโapparition de caries dentaires.
La responsabilitรฉ de la survenue dโune obรฉsitรฉ ultรฉrieure du fait d’une consommation excessive des produits sucrรฉs n’est pas prouvรฉe.
ยท Anomalie qualitative :
Un enfant qui a un rรฉgime non variรฉ et de mauvaisequalitรฉ peut avoir une carence vitaminique qui peut se retentir sur son รฉtat de santรฉ. Comme par exemple une avitaminose A ou un bรฉribรฉri par carence en vitamine B 1.
ยท Prรฉvention intempestive de lโobรฉsitรฉ :
De plus en plus de nourrisson souffrant d’une mauvaise prise pondรฉrale consรฉcutive ร une restriction รฉnergรฉtique sont constatรฉs dans lespays dรฉveloppรฉs.
Une restriction des apports alimentaires au moment de la diversification pour rรฉduire les risques de lโobรฉsitรฉ n’est pas justifiรฉe. Lโรขge et les modalitรฉs de diversification ne sont pas reliรฉs aux risques, cโest รฉgalement le cas pour lโexcรจs des sucres.
La prรฉvention de lโobรฉsitรฉ ร cet รขge passe par desconseils trรจs simples : ne pas favoriser le grignotage avec des prises alimentaires anarchiques au cours de la journรฉe.
ยท Excรจs de protรฉines :
Les apports en protรฉines recommandรฉs sont largementdรฉpassรฉs dans la pratique des mรจres dans les pays dรฉveloppรฉs surtout aprรจs la versificationdi.
Ces excรจs sont en rapport avec une surconsommation concomitante de produits laitiers et de viandes. Ces excรจs pourraient avoir une corrรฉlation avec le risque dโobรฉsitรฉ. Rolland Cachera et al ont montrรฉ quโune croissance rapide au dรฉbut de la vie et un rebond dโadipositรฉ prรฉcoce sont associรฉs ร un risque รฉlevรฉ dโobรฉsitรฉ. Ainsi, la plupart des obรจses ont eu un rebond dโadipositรฉ vers lโรขge de trois ans, contre six ans dans une population de rรฉfรฉrence.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : CONSIDERATIONS GENERALES
I. LES BESOINS NUTRITIONNELS DU NOURRISSON
I.1) Besoins en รฉnergie
I.2) Besoins en micronutriments
II. LโALIMENTATION LACTEE EXLUSIVE
II.1) Lโallaitement maternel
II.2) Lโallaitement artificiel
II.3) Rรฉalisation pratique :
III. DIVERSIFICATION
III.1) Le rรฉgime lactรฉ pendant la diversification
III.2) Lโintroduction des nouveaux aliments
III.3) Rรฉalisation pratique de la diversification
IV. EVALUATION DE LA NUTRITION DU NOURRISSON
V. PRINCIPALES ERREURS DE DIVERSIFICATION
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
I .CADRE DE LโรTUDE
I.1) Lieu d’รฉtude
I.2) Type de lโรฉtude et pรฉriode
I.3) Mรฉthode
I.4) Critรจres d’inclusion
I.5) Critรจres dโexclusion
1.6) Les paramรจtres analysรฉs
II.RESULTATS
II.1. Paramรจtres รฉpidรฉmiologiques
II.2. Conduite de lโalimentation
II. 2.1) Mode dโallaitement
II.2.3) Conduite de la diversification
II.3. รtat nutritionnel selon le poids sur taille
TROISIEME PARTIE : DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
I.DISCUSSIONS
1.1) Paramรจtres รฉpidรฉmiologiques
I.2) Mode dโallaitement
I.3) Conduite de la diversification :
I.4) รtat nutritionnel des enfants inclus selon le poids sur taille
II.SUGGESTIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
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