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HISTORIQUE NATIONALE
Si telle est l’évolution de l’aérobic dans le monde, qu’en est-elle à Madagascar ? A vrai dire, son arrivée dans notre pays n’a pas de date précise. Vers la fin de l’année 1980, des professeurs d’Education Physique et Sportive (EPS) et des danseurs revenant de leurs études à l’étranger ont acquis les techniques de l’aérobic. Aussi, vers le début des années 90, ils l’ont exploitée et l’utilisaient comme échauffement général en éducation physique et en danse.
A partir de 1998, Njaka qui était un ancien danseur du groupe SARA, faisait paraître sur la chaîne régionale MaTV une séance d’environ 10 minutes d’aérobic dans l’émission « Miranandro » pratiquement tous les matins. A partir de ce moment, cette discipline devenait en vogue. En 2000, Nicolas RAZAKARIVONY, champion d’Afrique au « Taekwondo » a instauré le « TAE-GYM ». Cette forme de gymnastique nouvelle consistait à appliquer les techniques du combat avec musique. Il fut aussi médiatisé par « Miranandro ».
En 2002, lors de la manifestation « TREMPLIN » qui était une manifestation consacrée aux fédérations sportives, le club de remise en forme siégé à Ivandry « PLANET SPORT » a fait une démonstration d’aérobic et de Fitness. Cette démonstration a valu une publicité pour ce dernier. Actuellement, l’aérobic est à son expansion surtout dans la capitale. Les grands centres existant sont : La Planet Sport à Ankorondrano, la DIGI Sport à Antanimena, l’Espace Forme à Tsaralalana. D’après les renseignements recueillis auprès de ces centres, cette discipline attire beaucoup de monde mais le frais n’est pas à la portée de tout le monde. La création de centres d’aérobic ne cesse d’augmenter dans toute l’île.
OBJET ET INTERET DE LA RECHERCHE
Il est constaté que, jusqu’à présent l’aérobic a été toujours pratiquée par des adultes. Chacun d’eux ont ses propres objectifs que nous avons déjà évoqués dans le domaine du constat. En tant que futur enseignant et ayant opté pour la gymnastique, notre recherche a pour objet de dégager les problèmes fondamentaux dans le domaine de la psychomotricité chez l’enfant, les facteurs de blocage qui empêchent le développement de celle-ci et de proposer des solutions en insistant sur l’importance d’une méthode d’enseignement de type aérobic. Ensuite, notre recherche améliorera et à facilitera la condition d’apprentissage. Elle va aider l’enseignant, et favoriser le développement sensori-moteur. Elle permettra de valoriser la pratique de l’aérobic à l’école, à donner une technique facile pour améliorer le développement de la psychomotricité chez les enfants de 5 à14 ans. Enfin, rendre compte à la population malgache les avantages que l’on peut tirer de l’aérobic sur le plan éducatif.
BUT ET DELIMITATION DU SUJET
Le but de notre recherche est d’amener les enfants dès leur jeune âge aux finalités suivantes :
Développer progressivement les différents sens moteurs par la correction des mouvements incorrects ;
Savoir guider et coordonner les rôles de tous les sens moteurs ;
Développer chez l’enfant l’esprit de la créativité et de l’observation ; et
Amener les enfants à exécuter de petits gestes utiles en exerçant des mouvements coordonnés.
L’aérobic est une discipline qui peut bénéficier de l’enthousiasme chez les élèves et aussi chez les enseignants. Elle est vaguement connue dans la société. Tout le monde pratique l’aérobic sans savoir qu’il peut y avoir des conséquences positives chez les enfants. Nous n’allons pas évoquer tous les problèmes dans ce travail mais seulement ce que nous jugeons nécessaires et utiles pour l’adaptation de l’éducation psychomotrice par une méthode active.
Pour cela, nous allons parler des éventuels problèmes qui nous ont incité à faire ces recherches. En premier lieu, nous allons faire l’état des lieux qui va nous mener à relater les différents problèmes. Ensuite, nous passerons par les cadres théoriques qui seront présentés à l’aide des ouvrages de différents auteurs et les expériences vécues des professeurs d’Education Physique. Enfin, nous allons en déduire l’hypothèse de notre recherche.
ETAT DES LIEUX
En général, l’éducation de la psychomotricité doit commencer dès le jeune âge c’est à dire avant même l’âge de la scolarité. Pour atteindre une bonne aptitude psychomotrice, l’apprentissage devrait donc commencer dans la classe préscolaire.
Cependant, presque dans toute l’île, les écoles primaires publiques n’ont pas de classes préscolaires exceptées deux écoles de Tananarive qui sont l’E.P.P (Ecole Primaire Public) Analakely et l’E.P.P Mahamasina qui se trouve à l’enceinte de l’I.N.F.P (Institut Nationale de Formation Pédagogique) Mahamasina. Par contre, dans chaque école privée, les classes préscolaires sont obligatoires. Des questions peuvent se poser ; Pourquoi cette différence ? Quel est l’avantage de la pratique préscolaire ? Quel est l’impact de cette pratique préscolaire ?
Dans le programme scolaire est mentionné à l’EPS le cycle de l’A.V.E.E (Action à Visée Esthétique et Expressive) qui comporte la discipline Danse et la Gymnastique Sportive. Cette A.V.E.E a pour but d’amener l’élève à :
¨ Percevoir et comprendre des situations motrices variées et se situer par rapport à celles-ci ;
¨ User méthodiquement de ses capacités organiques et foncières et de ses facteurs psychomoteurs de la conduite ;
¨ Résoudre les problèmes de latéralités et d’orientations ;
¨ Accéder et réagir de manière juste, aux différents modes de perceptions ;
¨ Se familiariser et s’initier aux pratiques sportives ; et
¨ Contribuer à l’émergence des aptitudes larges en visant à développer les capacités psychomotrices.
Pourtant, cette discipline est-elle vraiment appliquée ? Et existe-t-il des professeurs aptes à enseigner cette discipline ?
A propos des infrastructures, à l’E.P.P, les cours d’EPS se font dans la cour de l’école et les autres formes d’éducation comme les éducations psychomotrices se font dans la salle de classe. Dans les écoles privées, ils ont des classes spéciales pour les préscolaires, donc l’éducation se fait dans des salles spécialisées.
Si tel est l’état des lieux, quels sont alors les problèmes qu’on a rencontrés ?
PROBLEMATIQUES
Tout le monde sait que les activités physiques et sportives pratiquées d’une manière rationnelle apportent beaucoup de bienfaits tant sur le plan physique que physiologique. Si tel est le cas, qu’en est-il sur le plan psychique ? Y a-t-il une influence entre la pratique de l’activité physique et le psychisme ?
Un corps en activité est un corps qui bouge. C’est ce mouvement qui est le facteur essentiel du développement psychologique de l’enfant. L’aérobic même est une discipline qui bouge beaucoup, mais est-ce que les enfants ont déjà la capacité de pratiquer l’aérobic ? Le problème n’est pas de savoir si les enfants sont aptes ou non. Il concerne les enseignants.
A Madagascar, l’aérobic est l’activité physique la plus chère. Elle est enseignée par des moniteurs très qualifiés. C’est là que la question se pose :
• Mais aussi en tant qu’éducation, l’aérobic peut-elle être une discipline éducative ? Et contribue-t-elle vraiment à l’amélioration de la psychomotricité ?
La question se pose aussi sur le plan apprentissage et pour l’intérêt de la Nation ;
Une bonne psychomotricité dès le jeune âge influe-t-elle à l’apprentissage sportif et au développement de la performance ?
Toutes ces questions nécessitent des réponses et méritent d’être résolues. C’est à partir de ces questions que nous avons pu tirer des hypothèses.
HYPOTHESE
L’enseignement primaire constitue la base de l’éducation pour tout individu. C’est le premier cycle de l’éducation fondamentale. Il commence l’instruction et la formation de l’enfant, en matière d’éducation. Il est alors nécessaire qu’il soit bien fait aussi bien dans le domaine de la pédagogie que sur le plan de la formation proprement dite. D’ailleurs, le slogan de notre école nous dit « un esprit sain dans un corps sain » qui est l’image de la santé physique et intellectuelle. Ce slogan peut être le but et la finalité de l’éducation.
Nos hypothèses sont donc les suivantes :
L’aérobic est un moyen facile pour améliorer toutes formes d’apprentissages ;
Par le biais de l’aérobic, les enfants de 5 à 14 ans peuvent arriver à maîtriser :
¦ La notion du rythme ;
¦ La maîtrise corporelle ;
¦ L’acquisition motrice facile.
Les enfants bien formés par l’aérobic peuvent évoluer facilement dans l’apprentissage :
¦ Des gestes techniques ;
¦ De l’habilité motrice ;
¦ De la capacité intellectuelle.
Ces hypothèses seront vérifiées dans notre méthodologie. Pour ce faire, il est nécessaire de connaître les différents travaux déjà effectués par des chercheurs et pédagogues pour appuyer notre contexte. C’est le cadre théorique qui va nous aider à mieux comprendre les buts et les finalités de notre recherche.
LE SCHEMA CORPOREL CHEZ L’ENFANT
Le schéma corporel de l’enfant se construit à partir de la conscience qu’il a de son intégrité physique et fonctionnelle, de l’image qu’il s’en fait, de la connaissance des différentes parties de son corps qu’il doit apprendre à nommer, des différentes positions possibles (attitude et posture), mais aussi de phases d’action successives composant les mouvements.
La parole de l’éducateur qui le précède, accompagne ou suit l’action, peut utiliser ce « médiateur imaginatif agréable » qu’est l’image métaphorique.
Pour l’amélioration de la psychomotricité des enfants donc, il nous faut faire l’étude des deux concepts qui composent le mot « psychomotricité » qui sont :
– la motricité
– le psychisme
LA MOTRICITE
D’après Delafontaine dans le livre « Manuel de la rééducation psychomotrice », la motricité est une entité dynamique se symbolisant en notion d’organisation et de réalisation au développement et à la maturation. Le tout se regroupe dans la terminologie de la « fonction motrice ».
La motricité est basée sur le mouvement. Pour arriver à la réalisation de ce mouvement, il faut la mise en jeu d’une entité organique neurologique axée sur 3 systèmes :
o Le système du mouvement volontaire se composant des faisceaux de fibres nerveuses allant des circonvolutions cérébrales à la moelle épinière.
o Le système du cervelet régulateur de l’harmonie de l’équilibre interne du mouvement.
o Le système extra pyramidal qui assume la motricité automatique c’est à dire l’ensemble des fibres nerveuses situées dans les régions sous corticales et sous thalamique du cerveau.
Cependant, l’acte moteur n’est pas un processus isolé. Il doit être en rapport avec la conduite de la personnalité. Or, la conduite de la personnalité est dépendante du système nerveux. C’est pourquoi l’étude de la coordination motrice nous est utile.
LA COORDINATION MOTRICE2
Dans cette partie, nous tenterons de donner une définition de ce qu’est la coordination motrice. Ensuite nous essayerons d’en analyser les différentes composantes.
QU’EST CE QU’UNE BONNE COORDINATION MOTRICE ?
Lorsqu’une tâche proposée à un sujet nécessite une réalisation motrice adaptée, les contractions musculaires mises en jeu doivent être bien réglées dans leur force, leur vitesse, leur rythmicité, afin de respecter l’intention présidant l’exécution du mouvement.
La coordination est cette fonction du système nerveux central qui assure les contractions normales des muscles adaptés à un but. On peut donc définir la bonne coordination motrice comme le réglage minutieux de la coopération des différents groupes musculaires permettant le bon ajustement du mouvement à un but proposé. Mais en quoi implique cette bonne coordination motrice ?
IMPLICATION D’UNE BONNE COORDINATION D’UN MOUVE MENT
L’effet de la bonne coordination se présente sous 3 formes :
L’adaptation de la force et de la durée des contractions des muscles agonistes et synergiques
Le réglage parfait des contractions musculaires simultanées ou successives et le relâchement correspondant des muscles antagonistes.
La correction permanente de la précision du mouvement par le jeu des réflexes régulateurs et d’équilibration.
A quoi alors, la bonne réalisation du mouvement chez l’enfant est-elle due pour arriver à ces fins décrites ci-dessus ? Pour répondre à cette question, on va analyser la physiologie de la coordination motrice.
L’APPRENTISSAGE PERCEPTIF
L’apprentissage perceptif consiste à une modification systématique d’aspect perceptif apparaissant dans un système de stimulations physiques qui se répète identique à lui-même. Ces modifications peuvent être considérées comme des réactions de prise de contact entre stimulation et organisme donnant naissance au percept ou donné phénoménal. Le changement progressif de la réaction perceptive dans le sens de la justesse de plus en plus fine de la réponse est le critère de l’apprentissage perceptif.
Celui-ci se manifeste en fonction de l’exercice sous les formes suivantes :
¨ REDUCTION DE SEUILS ABSOLUS DE PERCEPTION : Le sujet perçoit un stimulus très faible d’une nature donnée là où auparavant il ne percevait rien.
¨ REDUCTION DE SEUILS DIFFERENTIELS : Il perçoit une différence entre deux stimuli de même nature là où auparavant il ne percevait qu’une identité.
¨ PERCEPTION RAPIDE ET PRECISEDE DETAIL DANS DE SYSTEMES DE STIMULATIONS COMPLEXES : Repérage du chant d’un instrument d’un orchestre ou d’un partenaire particulièrement bien placé lors d’une action de groupe en sport collectif.
¨ RECONNAISSANCE, IDENTIFICATION ET DIFFERENCIATION DE STRUCTURES présentées dans des conditions de perception difficiles comme dans les représentations tachistoscopiques3.
L’APPRENTISSAGE SENSORI-MOTEUR
Il porte sur les relations entre les données perceptives et les réactions motrices. La modification de la réaction consiste en un ajustement d’une forme de réaction préexistante à des conditions perceptives nouvelles ; elle exige l’établissement de nouvelles coordinations sensori-motrices ou une amélioration en précision et vitesse de coordination préexistante.
Dans les activités d’EPS, les coordinations sensori-motrices ne sont pas toujours vraiment nouvelles mais elles doivent s’exercer dans des conditions inhabituelles de vitesse, d’exactitude, de mobilité de champ réactionnel comme les passes et les réceptions de balles en se déplaçant.
D’autres réactions, comme l’écriture, le jeu d’un instrument de musique impliquent l’établissement de nouvelles coordinations sensori-motrices. Alors, l’aspect visuel du signal (lettre, note) doit être lié peu à peu à une réaction motrice particulière.
L’APPRENTISSAGE MOTEUR
L’exécution des réactions sensori-motrices comporte un deuxième aspect suivant lequel elles donnent lieu en même temps à un apprentissage de type uniquement moteur. En effet, cette réaction n’est pas généralement isolée les unes des autres mais se suivent en séries plus ou moins longue pour s’organiser peu à peu en structure de nature motrice. Elles sont liées en outre à des données sensorielles d’origine essentiellement kinesthésique ou proprioceptive qui en assure le contrôle. Apprendre à jouer un morceau de piano par cœur ou à écrire aboutit à la constitution de structures kinesthésique marquées d’ailleurs du sceau de la personnalité.
Cet apprentissage n’est sans doute pas radicalement différent de l’apprentissage sensori-moteur. Il dépend d’un aspect sensoriel mais, sur le plan de la régulation des mouvements cet aspect n’est plus extéroceptif mais proprioceptif.
L’APPRENTISSAGE PAR IMITATION
Dans notre étude, l’imitation est l’apprentissage le plus important, qu’elle soit spontanée ou provoquée comme dans la vie scolaire.
Cette relation se présente sous deux formes :
¨ Imitation unilatérale
¨ Imitation bilatérale
¦ Imitation unilatérale : Le sujet imité est ignorant de l’imitation dont il est l’objet ou ne connaît pas l’imitateur. Ce type de relation est très fréquent dans notre société où les « mass média » diffusent à domicile les modèles nouveaux qu’elle engendre. Ceux-ci, par imprégnation culturelle, sont choisis par les individus en fonction de leurs motivations propres et copiés par l’effet de processus d’identification.
¦ Imitation bilatérale : Une personne s’efforce de présenter des modèles à imiter, l’autre est sollicitée à imiter.
Cette double possibilité nous donne en résultat le concept suivant ; L’éducation peut être considérée comme un appel à l’identification. L’enfant recherche des modèles qui lui sont donnés en vrac dans son environnement social, ceci constituant la demande. Inversement l’action offre par action diffuse (conditionnement), intentionnelles (famille) ou systématique (école) des modèles dont la valeur dépend de l’option éducative.
En outre, l’imitation pose le problème des rapports entre le représentatif et le moteur. Il est intéressant de constater du point de vue génétique, que les premières imitations apparaissent dans le courrant de la deuxième année en même temps que les premières différenciations entre signifiants et signifiés.
En conclusion donc, l’imitation est un apprentissage intelligent dont l’originalité résulte d’une évolution au cours de laquelle se réalisent des expériences assurant une convergence entre ce que fait le sujet et ce que fait le modèle. Nous dirons que le sujet qui imite un modèle s’adapte par assimilation, c’est-à-dire essaie de faire entrer les actions et les objets extérieurs dans sa propre organisation, mais corrélativement, dans la mesure où les actions et les objets extérieurs modifient les schèmes d’action du sujet, celui-ci s’adapte par accommodation. Tels sont les aspects dialectiques que prend l’imitation dans les situations pédagogiques et ludiques. Toute personnalité se construit en vérifiant qu’elle agit aussi bien qu’autrui. Si l’enfant joue à imiter, c’est aussi que l’imitation est une conduite gratifiante et qui conduit à une satisfaction.
Si tels en sont les différents types de l’apprentissage, quels sont alors ses principes pour l’aérobic. Si l’apprentissage se fait par le biais de l’aérobic, il y a deux choses qui sont fondamentales tant pour l’éducateur que pour les élèves. Les points importants pour l’éducateur est le commandement ; pour les élèves, la répétition des gestes est un point fort pour une amélioration plus rapide du caractère psychomoteur des enfants.
LA REPETITION
L’exercice renouvelé permet d’ajuster les conduites au but poursuivi, d’accommoder les schèmes qui sont acquis antérieurement à la situation nouvelle. Distribuées tout au long de la séance, et alternativement ce qui évite la lassitude, la répétition de chacun des gestes conditionne l’acquisition et la maîtrise des performances psychomotrices plus ou moins complexes. On peut même dire que la répétition stabilise la réussite.
L’enfant ne se lasse pas de mettre à l’épreuve son corps et ses sens. Son besoin fonctionnel est le plaisir qu’il en tire et le pousse à une activité intense. Sans relâche, il s’entraîne à reproduire les mouvements et en tire satisfaction. L’éducateur doit pouvoir mettre à profit cette tendance naturelle à une importante activité physique tout en sachant doser son intensité.
LE COMMANDEMENT
Dans le cas de l’aérobic, le commandement est une tâche très important car il permet non seulement au maître de guider l’enfant mais aussi de l’éduquer rythmiquement. Le principe de ce commandement est simple. Si une musique passe, le maître compte verbalement en fonction de la mesure. D’habitude, il y a des mouvements répétés à 8 temps, puis à 4 temps et à 2 temps. Généralement en aérobic, le temps se compte par paire.
Ce commandement est nécessaire pour :
¨ Garder le tempo ;
¨ Les changements de directions ;
¨ Les changements d’éléments ;
¨ Guider l’orientation et
¨ Animer la séance
Pour éviter les arrêts pendant la séance, le commandement doit se faire à 4 temps ou à 2 temps avant les changements d’éléments ou de directions.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : PRESENTATION DE LA RECHERCHE
1.1. CONSTAT GENERAL
1.2. HISTORIQUE
1.3. OBJET ET INTERET DE LA RECHERCHE
1.4. BUT ET DELIMITATION DU SUJET
1.5.ETAT DES LIEUX
1.6. PROBLEMATIQUES
1.7.HYPOTHESE
PARTIE II. CADRE THEORIQUE
2.1. LE DEVELOPPEMENT DE L’ENFANT
2.2. LES BASES DE LA PSYCHOMOTRICITE
2.3. L’APPRENTISSAGE
2.4. L’AEROBIC
2.5. LA MUSIQUE
PARTIE III : METHODOLOGIE ET RESULTATS
3.1. EXPERIMENTATION
3.2. INTERPRETATION DES RESULTATS
3.3 SUGGESTION
CONCLUSION GENERALE
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE
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