Le paiement par puce sous-cutanée
Ses caractéristiques : La puce sous-cutanée ou puce RFID (radio frequency identification) est un dispositif qui peut être inséré dans la main d’une personne pour effectuer diverses opérations sans contact comme le paiement. Elle ne mesure que 3 mini mètres environ et détient un identifiant et des données complémentaires. On retrouve beaucoup d’avis divergents à son sujet. Les deux pensées extrêmes sont que certains pensent qu’il s’agit d’une belle avancée technologique à la vue de ses caractéristiques futuristes. D’autres voient cette puce de manière néfaste, non éthique et estiment qu’elle est un moyen de contrôle qui touche à la sphère privée de l’individu. Il s’agit d’une puce qui détient une durée de vie pratiquement illimitée. Elle possède un circuit de rechargement thermoélectrique ainsi qu’une petite pile rechargeable en lithium. Celle-ci est facile à implanter et à retirer. Cette technologique existe depuis de nombreuses années déjà et n’a donc pas rencontré de grands succès à l’heure actuelle. Mais au vue d’évènements organisés comme le festival du numérique prénommé Futur en Seine qui lance une « Implant Party »37, on retrouve dans la population un intérêt grandissant pour l’essayage de cette puce.
En premier lieu, l’idée de cette « Implant Party » a été lancée en Suède et on la retrouve aujourd’hui dans de nombreux pays comme la France, l’Angleterre, les États-Unis et d’autres. Le but étant de faire essayer gratuitement cette puce et de faire de la promotion à travers les réseaux sociaux afin de connaître son existence. L’objectif principal de cette puce est de remplacer ce que nous détenons comme moyen d’échange à l’intérieur de nous au lieu de le détenir à l’extérieur afin que nous ne le perdions jamais. Ce qui est un atout unique si nous le comparons à la détention de n’importe quel autre moyen de paiement. Son hypothèse : La puce sous-cutanée suit une tendance et suscite de l’intérêt.Toutefois, elle semble entrainer davantage une réaction de méfiance et de crainte que de satisfaction à la porter.Nous retrouvonségalement des activistes qui agissent à l’encontre de son existence et de son avancement39. La puce sous-cutanée pourrait donc, malgré son caractère futuriste, avoir de la peine à trouver sa place dans les moyens de paiements à l’avenir. En effet, cette technologie est aperçueselon certaines études comme un outil d’espionnage et d’atteinte à la sphère privée40. Elle rencontrera probablement une limite à son expansion à moins que celle-ci devienne obligatoire pour des motifs de traçabilité .
Le paiement par réseaux sociaux – Ses caractéristiques : Au moyen de porte-monnaie électronique, les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter et d’autres acteurs souhaitent prendre part aux paiements en ligne. Ils disposent d’un large réseau déjà établi étant donné que la majorité des e-commerces y sont présents. Il suffit de créer ce lien direct entre les e-commerces et les réseaux sociaux pour faciliter l’impulsivité d’un achat en ligne. Ils prévoient de servir de plateforme pour effectuer un virement d’un utilisateur à un autre au moyen d’un simple message. Sur ce graphique de la statistique Suisse qui concerne« L’accès des ménages à internet », nous pouvons voir que 91% des ménages sont connectés à internet à domicile. Au niveau européen, il est estimé que la croissance de l’utilisation d’internet des ménages est passé en 2004 de 40% à 83% en 2015. La Suisse se trouve au-dessus de cette moyenne. L’évolution d’internet est un facteur important à prendre en considération sur l’émergence des paiements par réseaux sociaux. En effet, au niveau européen, la population d’un pays qui peut être touchée par ce nouveau mode paiement est plus que considérable. De plus, cette moyenne de 83% par pays au niveau européen est en constante augmentation45. Concernant le nombre d’utilisateurs suisses sur les réseaux sociaux en 2015 on retrouve 3,5 millions d’utilisateurs sur Facebook, 325’000 d’utilisateurs sur Twitter, 1,6 millions d’utilisateurssur Linkedin. Ce qui recouvre en grande partie la population helvétique qui est d’environ 8 millions d’habitants.
Nous savons également qu’au niveau mondial,le réseau social de Facebook comprend 1,65 milliard utilisateurs à lui tout seul47. Il est donc un outil connu et utilisé par une très grande population. Ces plateformes sociales tels que Facebook, Whatsap, Twitter et d’autres ont obtenu une certaine confiancede la part de leurs utilisateurs.Pour que cela fonctionne, il faudrait que les individus soient au courant du fonctionnement de ce système de paiement. De plus, cela permettrait de faciliter la mise en oeuvre de dons caritatifs ou le financement participatif« crowdfunding ». C’est pourquoi de nombreuses banques se sont déjà intéressées à son sujet et à son développement48. Par exemple pour Twitter, il suffira d’un « tweet » selon un certain format pour ouvrir une application qui s’appelle « S-Money » (permet la sécurité d’une transaction) ainsi que pour activer les informations pré-intégrées saisies dans le « tweet » pour effectuer le virement. Pour Facebook, le fondateur a annoncé qu’une fonctionnalité de transfert d’argent sera intégrée à la plateforme permettant l’enregistrement des données bancaires. Il suffira ensuite de tout simplement sélectionner « l’ami » dans nos contacts pour effectuer le virement. On retrouve également des acteurs du paiement comme Visa49 qui proposed’organiser des services de transfert d’argent depuis n’importe quel réseau social (Facebook, Twitter, Linkedin, etc.) ou système de message instantané comme WhatsApp. Son hypothèse :Il s’agit d’une tendance qui risque fort de se développer. Le nombre d’utilisateur sur ces réseaux ne cesse de croître et la demande de ce type de service est existant. Les réseaux sociaux sont en train de mettre les choses en place afin de tirer profit de cette opportunité. Il s’agit d’un moyen de paiement électronique susceptible d’attirer la génération Z en particulier pour les raisons mentionnées au point 1.3.1 de cette étude.
Les moyens de paiements électroniques de demain Dans cette section, nous nous concentrons uniquement sur les moyens de paiements électroniques de demain mentionnés dans cette étude. C’est-à-dire le paiement par puce sous-cutanée, le paiement biométrique et le paiement par réseaux sociaux. Il est probable suite aux précédentes analyses effectuées que les moyens de paiements électroniques de demain agissent en substitution aux moyens de paiements électroniques actuels. En effet, nous retrouvons certaines caractéristiques communes qui sont plus évoluées pour les moyens de paiement de demain comme la simplicité au transport. Concernant le paiement par puce sous-cutanée et biométrique,nous retrouvons leprincipal et même défaut : une atteinte majeure à la sphère privée de l’individu. Ce défautrejoint donc l’un des désavantages principaux des moyens de paiements électronique actuels. Toutefois, le paiement biométrique rencontrera éventuellement un plus grand essor à son expansion suite à son succès actuel sur les smartphones lors de l’accès aux données de celui-ci au moyen du pouce.
En revanche, le paiement par puce sous cutanée dispose d’une fonction de traçabilité qui est élevée et risque de peu plaire à la mentalité de la population helvétique. Une question à ce sujet a été soumise au questionnaire en ligne pour cette étude. En revanche, pour ce dernier, celui-ci aura probablement un plus grand succès en Norvège qui est le pays le plus axé au niveau européen surles paiements dématérialisés.En effet, comme mentionné à la partie introductive, ce pays envisage la circulation des moyens de paiements électroniques à hauteur de 100% pour l’année 2020.La puce sous-cutanée comme moyen de paiement est alors proche de la tendance norvégienne et non decelle de la Suisse. Concernant le paiement par réseaux sociaux, il s’agit d’une tendance qui risque fort de se développer53 mais selon une enquête voisine française, seulement 5% des répondants à un questionnaire avec un échantillon de plus de 2000 français seraient disposés à utiliser les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et d’autres) afin de régler des achats ou transférer de l’argent.54
Les réseaux sociaux ne sont pas crédibles pour les fonctions de paiement ou de transfert d’argent selon cette enquête. Paradoxalement nous sommes de grands usagers de ces réseaux sociaux en ce qui concerne lapublication de photos, l’inscription de données personnels comme un numéro de téléphone et d’autres fonctions. Il existe donc une confiance bien existante des usagers envers ces réseaux sociaux. De plus, l’étude ne prend pas en considération la possible coopération des banques régionales avec les réseaux sociaux pour les fonctions de règlement et de transfert d’argent. Si la réalisation de cette coopération existe, cela pourrait renforcer de manière considérable la confiance des utilisateurs à utiliser les réseaux sociaux comme transfert d’argent ou de moyen de paiement.Pour conclure, il s’agit du moyen de paiement de demain qui correspond au mieux à la génération Z suite à sa popularité et à sa fonction d’immédiateté qui est recherchée par cette catégorie de personnes à l’avenir.
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Table des matières
Déclaration
Remerciements
Résumé
Liste des tableaux
Liste des figures
1. Introduction
1.1 La monnaie fiduciaire
1.1.1 Comment qualifie-on une monnaie fiduciaire
1.1.2 Quelle est l’évolution de la monnaie fiduciaire
1.2 La monnaie électronique
1.2.1 Comment qualifie-on une monnaie électronique
1.2.2 Quelle est l’évolution de la monnaie électronique
1.3 Les acteurs en Suiss
1.3.1 Le citoyen helvétique
1.3.2 La Banque Nationale Suisse (BNS
1.3.3 L’Etat fédéral Suisse
1.3.4 Les banques commerciales Suisses
2. La monnaie aujourd’hui et demain
2.1 Les avantages et inconvénients de la monnaie fiduciaire
2.1.1 Ses avantages
2.1.2 Ses inconvénients
2.1.3 Ses inconvénients au niveau sociétal
2.2 Les avantages et inconvénients de la monnaie électronique
2.2.1 Ses avantages
2.2.1 Ses inconvénients
2.3Les impacts des moyens de paiements électroniques sur le billet de banque
2.3.1 Le paiement par carte de crédit
2.3.2 Le paiement par téléphone
2.3.3 Le paiement par Bitcoin
2.4 L’initiative monnaie pleine
2.5 Les taux d’intérêts négatifs
2.6 La monnaie électronique de demain
2.6.1 Le paiement par puce sous-cutanée
2.6.2 Le paiement biométrique
2.6.3 Le paiement par réseaux sociaux
2.7 Le questionnaire
2.7.1 Les hypothèses
2.7.2 La segmentation des internautes
3. La synthèse des résultats et recommandations
3.1 L’initiative monnaie pleine
3.2 Les moyens de paiements électroniques actuels
3.3 Les moyens de paiements électroniques de demain
3.4 La monnaie fiduciaire
3.5 Le questionnaire
4. La conclusion
Bibliographie
Annexe 1 : Le questionnaire
Annexe 2 : Les réponses au questionnaire
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