Les attitudes des élèves concernant le travail sur les textes

« Comprendre, que ce soit par le support oral ou écrit, n’est pas une simple activité de réception, plus ou moins passive comme on l’a souvent considéré, car, dans tous les cas, il s’agit de reconnaître la signification d’une phrase ou d’un discours et d’identifier leur(s) fonction(s) communicative(s)» (Cuq et Gruca, 2005:157) .

Arrière-plan théorique

Histoire de l’école

L’école suédoise
Après la réforme, les prêtres jouaient le rôle de professeur, et comme le peuple en général ne pouvait pas lire, les gens apprenaient ces textes religieux par coeur. Les textes les plus importants étaient le Notre père, les dix commandements et le petit catéchisme.

Au XVIIe siècle l’enseignement s’est répandu pour ne pas seulement inclure les prêtres, mais aussi le peuple. Il fallait avoir la capacité de lire pour mieux comprendre les mots de Dieu. En 1686 une nouvelle loi à déterminé que les parents et les maîtres apprendraient à lire aux enfants et aux domestiques. Il était nécessaire de contrôler que le peuple apprendrait à lire, et les prêtres ont rendu visite à chaque famille pour faire des tests. Grâce à ce système, au XVIIIe siècle la plupart des Suédois pouvaient déjà lire (Hartman, 2005:24 et suiv.).

En 1842 l’État suédois a repris la responsabilité de l’enseignement de l’Eglise. Ce fut un grand changement et dans chaque paroisse il fallait avoir une école avec un professeur formé. L’enseignement contenait, entre autres sujets, la lecture, l’écriture, l’arithmétique et la religion chrétienne (Hartman, 2005 :40).

Le lycée

Le lycée suédois date du XVIIe siècle. Le système scolaire se composait de trois parties appelées trivialskola, katedralskola et gymnasium . Les matières enseignées au lycée étaient le latin, la théologie, le grec et l’hébreu. Pendant le XIXe siècle le lycée a été reformé pour devenir une école pour les étudiants qui avaient pour ambitions de faire des études à l’Université (Hartman, 2005:29 et suiv.).

L’enseignement des langues mortes, comme le grec et le latin, était au début basé « sur les méthodes grammaire-traduction ou lecture-traduction » . L’importance est donnée à la grammaire, il fallait se concentrer sur l’article, les compléments du verbe, l’adjectif, etc. La traduction des mots était aussi très importante pour développer le vocabulaire (Cuq et Gruca 2005 :254 et suiv.).

La méthodologie d’enseignement d’aujourd’hui se tourne vers la communication. La méthodologie traditionnelle, de la grammaire et de la traduction, est toujours importante, mais la communication est plus importante qu’avant. La politique et les théories d’enseignement sont deux facteurs importants qui influencent le système scolaire. Aujourd’hui l’intégration européenne a poussé les méthodes d’apprentissage à se tourner vers la communication. Pour la vie politique européenne et la vie des industries internationales, il est important de trouver des fonctionnaires et des employés qui puissent parler différentes langues. À cause de cela les méthodes pédagogiques aujourd’hui ne sont pas aussi répétitives qu’avant. Le but de l’enseignement est de donner aux élèves la compétence de produire de nouveaux énoncés et de communiquer (Cuq et Gruca 2005 :264 et suiv.).

Gy11

En 2011 une nouvelle réforme du lycée est réalisée, appelée Gy11. Le lycée a reçu des nouvelles directives, des nouveaux programmes d’enseignement et un nouveau système de notes. Chaque matière est construite comme une échelle de connaissance, du niveau 1 au niveau 5. Pour chaque niveau l’exigence devient plus sévère. Une matière enseignée dans le lycée s’appelle Moderna Språk. Plusieurs langues sont possibles, par exemple le français, l’allemand, l’italien et l’espagnol. Dans le programme d’enseignement des langues modernes on peut lire que le but pour les élèves est d’améliorer la connaissance de la langue, la connaissance du monde, ainsi que la confiance d’utiliser la langue dans différentes situations.

Pour atteindre ce but, les élèves doivent comprendre la langue parlée et écrite, et ils doivent avoir la compétence de parler et d’écrire. Il faut aussi qu’ils sachent utiliser différentes stratégies pour vaincre les obstacles de la langue et qu’ils puissent ajuster leur langue parlée et écrite dans différentes situations.

La lecture

La compréhension du texte

Il existe plusieurs types de textes, par exemple un texte narratif ou un texte critique. Selon le texte, le lecteur peut choisir plusieurs différentes stratégies pour le comprendre. Le but de comprendre le texte est un facteur important quand on va choisir la méthode de travail. Les intentions du lecteur, ses besoins et ses intérêts, sont un autre facteur important pour la compréhension du texte (Cuq & Gruca, 2005 :169).

Anna Nilsson écrit dans son mémoire Lire et comprendre en français langue étrangère que le lecteur doit avoir la capacité de choisir une stratégie applicable au texte, et aussi être capable de combiner les stratégies différentes pour mieux comprendre le texte (Nilsson, 2007 :77). Pour l’élève qui essaye de lire et comprendre un texte écrit dans une langue étrangère, il est parfois difficile de choisir une stratégie applicable. Pour cet élève, ou ce lecteur, la relecture pourrait être une bonne stratégie. Le lecteur peut lire un passage du texte encore une fois pour chercher la cohérence du texte ou pour mieux comprendre certains mots et expressions (Nilsson, 2007 :91).

Deux stratégies qui ne sont pas trop difficiles à comprendre et à utiliser sont les méthodes de top-down et bottom-up, (en francais : descendante et ascendante).

Top-down vs bottom-up
Parmi plusieurs méthodes pour comprendre le contenu d’un texte, je présente dans ce mémoire deux méthodes. La première méthode s’appelle le top-down. Le centre d’analyse est le texte dans son intégralité. Le lecteur utilise son expérience et sa compétence pour comprendre le texte. Les mots et les phrases difficiles à comprendre ne sont pas importants. Avec l’aide des autres mots de la phrase, d’autres phrases et des mots similaires dans d’autres langues, il est possible de comprendre le texte. L’autre méthode s’appelle le bottom-up. Cette méthode est le contraire de l’autre. Le centre d’analyse est chaque mot qu’on ne comprend pas et la traduction de chaque phrase est importante (Tornberg 2009 :97 et suiv.) .

Ulrika Tornberg (2009:99) trouve que c’est mieux d’utiliser la méthode top-down. Elle favorise cette méthode parce que ce qui est important est les expériences des élèves, et ce qu’ils ont appris auparavant. Si les élèves utilisent toujours l’autre méthode, le bottom-up, ils vont croire que le plus important est les mots difficiles, qu’ils ne comprennent pas (Tornberg, 2009 :99).

Bo Lundahl n’est pas aussi convaincu que Tornberg. Il estime que la méthode top-down ne permet pas aux élèves de se plonger plus profondément dans le texte. Ils laissent les mots qu’ils ne comprennent pas, ou essaient de deviner la signification des mots. S’ils commencent à deviner les mots ils risquent de se tromper, et ils n’apprennent rien (Ferm et Malmberg, 2004 :97).

À mon avis, ce n’est pas nécessaire d’exclure une méthode pour seulement utiliser l’autre, au contraire il est possible de les combiner. Certains textes demandent la première méthode, le top-down, alors que d’autres textes demandent la méthode bottom-up. Le lecteur pourrait commencer par lire le texte de façon top-down pour comprendre le contenu du texte, et le lire après de façon ascendante pour apprendre plus.

Travailler avec le texte

Dans plusieurs manuels scolaires, chaque chapitre commence avec un texte, suivi par des questions sur le contenu. Répondre aux questions est une méthode pour mieux comprendre le texte et pour mieux se rappeler des nouveaux mots et des nouvelles phrases. Les élèves peuvent répondre aux questions chacun pour soi ou deux à deux. Une autre méthode de travail fréquente est d’écrire un résumé. Dans le livre Språk för livet sont présentées plusieurs d’autres méthodes. Par exemple, les élèves peuvent trouver quelques mots clés dans le texte pour écrire un résumé ou ils peuvent écrire le journal du personnage principal. Ils peuvent choisir quelques mots dans le texte pour créer de nouvelles phrases, ou ils peuvent écrire une pièce de théâtre (Eriksson et Jacobsson 2001:16).

Selon Cuq et Gruca, il est important pour le lecteur de réfléchir après la lecture. Selon le texte et le contenu, on peut par exemple faire des commentaires ou discuter le contenu en groupes (Cuq & Gruca, 2005 :170).

Cuq et Gruca continuent en décrivant comment la lecture peut être combinée à l’écriture : « Combiné à la lecture, écrire établit une distanciation par rapport à son propre texte, demande un engagement plus actif dans le texte support et permet également un traitement plus constructif dans le texte écrit… » (Cuq et Gruca, 2005 :188).

Les conditions de l’apprentissage 

Vygotskij 

Vygotskij est né en Russie en 1896. Il était critique littéraire, professeur et chercheur en psychologie. Vygotskij disait que l’homme évolue dans une vie commune. L’homme ne peut pas se développer tout seule, le contact social est nécessaire. C’est la même chose concernant l’apprentissage de la langue. La langue est un phénomène social. Vygotskij estimait que la langue se développe pour un but collectif et communicatif. Ce qui est important pour l’individu est de se faire comprendre dans une situation sociale. Le seul moyen de résoudre les difficultés de communication est de collaborer avec les autres. Quand les problèmes de communication sont résolus, chaque individu garde la nouvelle compétence de communiquer dans sa propre mémoire, pour plus tard pouvoir le retrouver (Jerlang 2008:356 et suiv.).

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Table des matières

1.0 Introduction
1.1 But
1.2 Méthode
1.3 Les questions de l’enquête
1.4 Disposition
2.0 Arrière-plan théorique
2.1 Histoire de l’école
2.1.1 L’école suédoise
2.1.2 Le lycée
2.2 Gy11
2.3 La lecture
2.3.1 La compréhension du texte
2.3.2 Top-down vs bottom-up
2.3.3 Travailler avec le texte
2.4 Les conditions de l’apprentissage
2.4.1 Vygotskij
2.4.2 La diversité des élèves dans la classe
2.4.3 Le projet STRIMS
2.4.4 Travailler ensemble
3.0 Résultat
3.1 Méthode 1 : Écrire un résumé, individuellement
3.2 Méthode 2 : Répondre aux questions, deux à deux
3.3 Méthode 3 : répondre aux questions, en groupes de 4-5 personnes
3.4 Méthode 4 : Répondre aux questions, individuellement
4.0 Discussion
4.1 La question 1 et 2
4.2 La question 3 : Pourquoi trouvez-vous la méthode positive?
4.2.1 La compréhension
4.2.2 La perspective temporelle
4.2.3 Le travail en groupe
4.3 La question 4 : Pourquoi trouvez-vous la méthode négative?
4.3.1 La compréhension
4.3.2 La perspective temporelle
4.3.3 Le travail en groupe
5.0 Conclusion
6.0 Réferences

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