L’enseignement joue un rôle important dans le cadre du développement économique, politique, social, culturel d’un pays. L’enseignement donne la possibilité à chaque individu d’avoir une connaissance théorique, pratique sur tous les aspects de la vie de l’homme et de la société õu il évolue et dont il est inséparable Dans ce sens là, il est considéré comme un outil non négligeable à l’homme qui devra l’employer pour son bien-être au sein de la communauté. Ces impacts constituent un phénomène durable, non conjoncturel, ni limité ou transitoire qui se traduit le plus souvent par les transformations sociales dans toutes ses dimensions.
Bref rappel historique sur la faculté de Droit, d’Economie de Gestion et de la Sociologie
Aperçu historique sur la faculté DEGS
L’université d’Antananarivo dirigé par un président comporte six établissements dont chacun d’entre eux a son doyen et chaque filière a son chef de département. Concernant les étudiants, ils ont des délégués qui les représentent devant l’administration. Chaque association regroupe tous les étudiants quelque soient leurs filières. La faculté DEGS est née après l’indépendance selon l’article 3 de la coopération française en matière d’enseignement signé conjointement par la République française et la République malgache en juin 1960.
Au lendemain de la Révolution de 1972, Un comité de réflexion a été créé en février 1973, a lance le projet d’élaborer une réforme au sein du système éducatif. Pour le cas de l’université, nous avons commencé par la malgachisation sue divers points de responsabilité en espérant avoir une nouvelle université accessible à toute la majorité des malgaches. Cette réforme du système éducatif concerne l’organisation très marquée par la malgachisation du contenu de l’enseignement, adoption de la langue malgache comme langue d’enseignement en faisant appel aux enseignants nationaux.
Toutes les propositions ont été appliquées et mises en place dans un cadre légal stipulé dans l’ordonnance 73.030 de 16 juin 1973, portant création de nouvelles universités.
Ce souci de rénovation de l’université de masse est ancré dans les pensées des malgaches, c’est pourquoi à chaque changement du régime, une réforme a été constatée à l’université.
En ce qui concerne la faculté DEGS, elle répond parfaitement « à l’université de masse » avec un effectif pléthorique dans le département des études juridiques et la science de gestion où le nombre d’étudiants ne cesse de s’accroître bien davantage par rapport aux autres disciplines (Lettres et science humaines).
Ce phénomène est nettement perceptible durant cette dernière décennie, l’afflux de ces étudiants porte atteinte à une situation encore intolérable déjà sur plusieurs plans. La faculté n’arrive parfois à accueillir tous les étudiants (problème de local, surchargé durant les cours magistraux). Certes, les efforts de responsables de l’établissement ont abouti à accroître le nombre de lieux d’enseignement mais les aménagements réalisés s’avèrent encore inférieurs aux besoins réels.
Contrairement aux grandes écoles et instituts privés même si leurs effectifs ont augmenté, ils disposent de locaux parfaitement adaptés aux besoins de leurs étudiants, ils n’accueillent qu’un nombre limité d’étudiants rigoureusement passés au filtre d’une sélection.
Bref rapport historique sur le département sociologie
Il est à noter que durant cette partie, seule l’évolution historique présentée a été exposé selon l’intérêt par rapport à l’ensemble du sujet. La filière sociologie est considérée comme filière récente conçue avec la réforme après la lutte estudiantine en 1972. Contrairement à tout ce qui se passe dans les autres pays étrangers, cette filière a été rattachée à la faculté des lettres et sciences humaines. Les fondateurs de la filière sociologie pensent que les sociologues en tant que spécialistes en sciences sociales doivent acquérir une notion de droit, d’Economie et de Gestion. Ces connaissances sont indispensables à l’exécution de la profession. Prenons à titre d’exemple, un sociologue doit être au courant des mécanismes économiques et des notions juridiques dans la mesure où il analyse des phénomènes sociaux et instruit les membres de la société. Historiquement, la filière fut créée durant l’année universitaire 1973 – 1974 au sein de l’ESS EGS. Elle indépendante de l’enseignement Anthropologie, d’Ethnologie et de la Sociologie existant avant l’année 1972 dans la faculté des lettres et sciences humaines. La première promotion d étudiants en sociologie a obtenu leur diplôme de licence et de maîtrise en 1975 – 1976. A partir de ce moment, la filière était en pleine mutation avec l’évolution économique et sociale que traverse la grande île. Avec le régime socialiste, après quelques années d’existence d’un discipline, la majorité des dirigeants ont ressenti que la nation n’a pas la capacité réelle d’absorption des diplômés sur le marché du travail. Généralement, à la fin des années 1980, il ne fait pas de doute que la plupart des privilégiés ayant terminé leurs études supérieures n’avaient pour principaux débouchés que ceux offerts par la fonction publique. En 1986, à cause de ce problème de débouchés, la filière a fermé.
La filière n’ a été ré ouvert qu’en en 1992, marquée par la première soutenance de Doctorat d’Etat en Sociologie, en collaboration avec l’université de Paris VII. A partir de ce moment là, nous sommes conscients de l’utilité de la sociologie dans ce contexte actuel, c’est pourquoi la filière a débouché à l’instauration du IIIème cycle en 1999.
Présentation générale de l’enseignement en Sociologie
Depuis sa création, le département est caractérisé par son enseignement théorique et pratique en sciences sociales. Tout au long de cette recherche, nous avons basé notre réflexion les étudiants nouvellement inscrits en première année. La sociologie étudie l’homme dans son milieu social. Elle doit donc englober dans sa vision l’éventail des milieux sociaux qui forgent l’homme dans lesquels il évolue. Ainsi, le département a dispensé des cours sur la sociologie, l’Anthropologie et la psychologie générale, et toutes les matières sont considérées comme matières d’admissibilité, lors de l’examen de fin d’année.
En plus, pour assurer l’efficacité des sociologues sur le marché du travail, surtout avec l’exigence de la mondialisation, l’étude sociologique nécessite la connaissance des matières complémentaires. Celle – ci est nécessaire au niveau de la pratique et aussi du fait de la concurrence avec les autres disciplines. Cela se justifie par l’étude de la Statistique appliquée aux sciences sociales, la Méthodologie générale, la Géographie, l’Histoire, l’Initiation à l’Economie, ainsi que le renforcement des connaissances des étudiants en langues (Françaises, Anglaises et en Malagasy). Ces matières sont classées dans la matière d’admission lors de l’examen de fin d’année. Toutes ces matières sont dispensées en salle en tant que cours magistral durant 525 heures/ an, par des enseignants permanents et vacataires.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I CONSIDERATION GENERALE SUR L’INSCRIPTION EN PREMIERE ANNEE
Chapitre 1 : Bref rappel historique sur la faculté de Droit d’Economie, de Gestion et de Sociologie
a. Aperçu historique de l’Enseignement Supérieur à Madagascar
b. Bref rappel historique sur le Département Sociologie
c. Présentation générale de l’enseignement en Sociologie
Chapitre 2 : Modalité de concours d’entrée à la faculté DEGS
a. Le concours d’entrée en première année de la faculté DEGS
b. Les étudiants cibles de la faculté DEGS
c. La dynamique des étudiants inscrits en première année en Sociologie
PARTIE II : PRESENTATION DES ATTENTES DES NOUVEAUX INSCRITS AU DEPARTEMENT SOCIOLOGIE (ANNEE UNIVERSITAIRE : 2005/2006)
Chapitre 1 : Identification des étudiants
a. Connaissance de ces étudiants en première année de la filière Sociologie
b. Aspects socio culturels des étudiants
c. Aspects socio-économiques de ces étudiants
Chapitre 2 : Les attentes des nouveaux inscrits en 1ère année, Sociologie
a. Attentes des étudiants relatives aux contenus de l’enseignement et au système éducatif
b. Attentes des étudiants relatives à leurs conditions socioculturelles
c. Attentes des étudiants sur le plan économique et politique
PARTIE III : LES ATTENTES DES ETUDIANTS EN RAPPORT AU CONTEXTE ACTUEL
Chapitre 1 : Analyse du contexte actuel en rapport à l’environnement universitaire
a. L’avis de l’opinion publique sur la filière
b. Les enjeux de l’étude universitaires
c. La nouvelle demande sur le marché du travail
Chapitre 2 : Suggestions aux attentes des étudiants
a. Conseils proposés aux étudiants de la première année
b. Proposition de solutions concernant le contenu de l’enseignement de l’enseignement
c. Proposition adressées à l’endroit des responsables étatiques
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES