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Cadre environnemental, climatique et culturel entre 5500 et 2000 av. J.-C.
Climat et environnement
L’évolution climatique de la terre au Quaternaire a longtemps été perçue comme relativement lente avec un enchaînement de périodes glaciaires et interglaciaires selon un rythme de 100.000 ans engendré par des variations d’insolation solaire (Milankovitch, 1941). Des données récentes obtenues à partir des carottes de glace (Dansgaard et al., 1993) et des carottes marines (Heinrich, 1988) ont permis de mettre en évidence des oscillations rapides du climat, selon un rythme variant entre 100 et 1500 ans. Ainsi pendant la dernière période glaciaire, des oscillations nommées « cycle de Dansgaard-Oeschger » ont été identifié tous les 1500 ans. Elles se manifestent par un refroidissement suivi d’un réchauffement très rapide. À ces variations s’ajoutent des évènements froids nommés évènements de Heinrich intervenant tous les 7000 ou 8000 ans.
On sait maintenant (Bond et al., 1997 ; 2001) que le cycle « Dansgaard-Oeschger » est aussi visible pendant l’Holocène dans l’Atlantique Nord ; ainsi vers 8200 BP, un coup de froid brutal (appelé aussi par les climatologues évènement 8.2) a été identifié dans l’hémisphère Nord. Il est suivi par plusieurs autres épisodes froids à 5900, 4200, 2800 et 1400 BP (Bond et al., 1997).
Les variations du régime des moussons
Jusqu’à présent, les sites archéologiques les plus anciens étudiés en Oman sont datés du 6e millénaire av. J.-C. ; aucun site Paléolithique n’a, pour l’instant, été découvert en Oman. Cette occupation correspond à une phase climatique humide : l’optimum holocène, entre 8000 et 4000 av. J.-C. environ (Blanchet et al., 1998 ; Sanlaville, 1998).
Cette phase a été suivie d’une aridification progressive du climat dans la péninsule Arabique jusqu’à la mise en place du climat actuel (Blanchet et al., 1998).
Les carottes marines MD 77202 et MD 76136 étudiées par Van Campo (1983) au nord-est et sud-est de la péninsule arabique portent la signature de cette phase humide. Elle est caractérisée par des pluies de mousson en abondance et des upwellings très importants entre 9000 et 5000 av. J.-C.
Plusieurs études récentes en climatologie pour cette période, ont été effectuées en Oman et à proximité des côtes. Les travaux réalisés à partir de la composition isotopique en oxygène de la calcite (į18O) contenue dans les stalagmites trouvées dans les grottes de Qunf, du sud de l’Oman (Fleitmann et al., 2003), et de Hoti, au nord de l’Oman (Neff et al., 2001), permettent d’obtenir des informations sur l’importance des précipitations et donc sur les variations de la mousson océanique indienne (ou IOM) entre 9000 av. J.-C. et 200 ap. J.-C. En effet, en zone tropicale et sub-tropicale, les variations des moyennes annuelles des températures sont inférieures à 1°C, soit seulement 0,25‰ (VPDB) de į18O dans la calcite. Les variations į18O visibles à partir des stalagmites sont donc le reflet des variations des températures et donc des pluies de mousson (Neff et al., 2001). Ainsi lorsque les précipitations sont fortes, les valeurs į18O sont négatives et indiquent une forte influence de la mousson indienne.
La position de la stalagmite Q5 de la grotte de Qunf (Fleitmann et al., 2003), 17°10N, 54°18E, à 650 m au dessus de la mer (Fig. 11), correspond à la limite nord actuelle de l’ITCZ et de la ceinture de précipitation de l’IOM. Cette stalagmite couvre deux périodes entre 8300 et 700 av. J.-C., et entre 600 et 1600 ap. J.-C. Le hiatus entre ces deux périodes correspond à un arrêt des dépots sur la stalagmite entre 700 BC et 600AC.
Différentes variations sont observables à partir des prélèvements effectués le long de la stalagmite (Fig. 12).
Pour la période qui nous intéresse, c’est-à-dire entre 5500 et 2000 av. J.-C., le į18O d’abord bas (į18O = -2‰) avant 5000 av. J.-C. augmente progressivement pour atteindre -1‰ à 1500 av. J.-C. Ces variations indiquent la présence de fortes précipitations entre 7600 et 5500 av. J.-C. suivies d’une diminution à partir de 5500 av. J.-C. Ces modifications des précipitations montrent une IOM beaucoup plus forte entre 7600 et 5500 av. J.-C., avec une progressive diminution à partir de 5500 av. J.-C.
La stalagmite H5 (Neff et al., 2001) provient de la grotte de Hoti, au Nord de l’Oman, au Sud-ouest des montagnes omanaises, 23°05N, 57°21E, à 800 m au dessus du niveau de la mer (Fig. 11). Cette zone n’est actuellement pas touchée par l’IOM. Les données paléoclimatiques indiquent que l’IOM était considérablement plus forte au début de l’Holocène entre 7500 et 4500 av. J.-C. avec une limite plus au Nord des précipitations (Fig. 12).
Les variations des valeurs į18O semblent correspondre à celles qui ont été observées pour la stalagmite Q5 ; elles sont décrites sur la figure 12.
Les données climatiques pour l’optimum holocène entre 8000-4000 av. J.-C., visibles à partir des stalagmite Q5 et H5 (Fleitmann et al., 2003), indiquent de fortes précipitations engendrées par une mousson océanique indienne importante et dont la limite nord atteint le Nord de l’Oman. Ce phénomène implique un climat globalement plus humide pendant l’occupation des sites côtiers entre 6000 et 4000 av. J.-C.
L’environnement et la végétation
Ce climat, très différent de l’actuel, a permis le développement d’une végétation particulière que l’on ne rencontre plus actuellement. Une étude palynologique de Lézine (Lézine et al., 2002) a été réalisée à proximité du village de Suwayh dans la région du Ja’alan.
Deux sondages ont été effectués près du site de SWY 1 et à 3 km de la côte, dans la sebkha actuellement peuplée de Prosopis sp. Les sondages 1 et 2 font respectivement environ 187 cm et 350 cm de profondeur.
Deux phases sédimentaires ont pu être observées pour ces deux sondages :
– une première phase est située entre 187 et 130 cm pour le sondage 1 et entre 350 et 160 cm pour le sondage 2,
– et une deuxième phase regroupe la partie supérieure des sondages.
La phase profonde du sondage est composée d’argile verte avec des huîtres (Saccostrea cucculata) pour le sondage 1 et de fragments de coquilles pour le sondage 2. Elle se caractérise par la présence d’arbres de mangrove du genre Avicennia et Rhizophora. Le pollen de palétuviers apparaît entre 350 et 200 cm pour le sondage 2 et entre 187 et 140 cm pour le sondage 1. La présence dans ces mêmes dépôts de taxons du genre Typha indique un apport en eau douce régulier. À l’inverse, la présence de foraminifères provenant du milieu marin littoral est plutôt indicateur d’une ouverture sur la mer. Deux mesures 14C datent cette phase entre 4040-3819 et 3892-3696 BC cal.
La phase supérieure est une alternance de niveaux d’argile verte et marron, de sables et de graviers avec quelques niveaux d’Amiantis umbonella à 70 cm pour le sondage 1 et 100 cm et 40 cm pour le sondage 2. Les seuls niveaux comportant des pollens du taxon Avicennia sont positionnés à 21,25 et 15,5 cm de la surface pour le sondage 2. À 40 cm, la présence de foraminifères marins et de milieux littoraux indiquent une influence marine.
Cette phase révèle une influence marine sporadique et un remplacement de la mangrove par un milieu caractérisé par des eaux saumâtres et douces.
Variations du milieu marin pendant l’optimum holocène
Variations des niveaux marins
Plusieurs auteurs ont étudié les niveaux marins à l’optimum holocène dans le golfe Arabo-Persique (Dalongeville et Sanlaville, 1987 ; Pirazzoli, 1991 ; Sanlaville et al., 1991 ; Bernier et al., 1995 ; Lambeck, 1996 ; Dalongeville et Prieur, 1998 ; Dalongeville et al., 1998). Il y a malheureusement très peu d’études en ce qui concerne la côte est de la péninsule Arabique. Néanmoins, les données du golfe Arabo-Persique indiquent qu’entre 6500 et 2000 av. J.-C., le niveau de la mer était plus élevé d’environ 2,5 m au maximum (Fig. 13) dans les Émirats arabes unis avec quelques variations pour Bahreïn et Faïlaka (Bernier et al., 1995). Cette élévation du niveau de la mer dans le golfe Arabo-Persique semble correspondre à l’apparition des mangroves le long de la côte du Ja’alan. L’origine de ces phénomènes de modification du niveau de la mer est encore difficilement explicable, néanmoins, il ne faut pas écarter la possibilité de phénomènes tectoniques, la côte Est de l’Oman étant parallèle à une faille (Sanlaville, 2000).
Variations de l’intensité des upwellings
Les données palynologiques de Van Campo (1983) obtenues à partir des carottes marines MD 77202 et 76136, mettent en évidence des upwellings très forts entre 9000 et 5000 av. J.-C. Le sondage 723A (Naidu, 2004) effectué à proximité des côtes de l’Oman à 18°03N, 57°37E, à 807,8 m en dessous du niveau de la mer (Fig. 11) permet de déterminer avec plus de précisions les variations d’intensité des upwellings entre 19000 av. J.-C. et 100 ap. J.-C.. La composition isotopique en oxygène (į18O) est calculée à partir des foraminifères. La différence entre les valeurs į18O d’une espèce de foraminifère planctonique de fond et celles qui proviennent d’une espèce de surface, permet de déterminer la présence d’upwellings caractérisée par une baisse de température de surface provoquée par un apport d’eau froide profonde. Lorsque la différence entre les deux foraminifères est faible, elle indique un fort upwelling.
L’analyse a été effectuée à partir de la différence des valeurs de į18O entre Pulleniata obliquiloculata (foraminifère planctonique de profondeur) et Globigerina bulloides (foraminifère planctonique de surface). Les résultats obtenus indiquent la présence de forts upwellings entre 8000 et 4000 av. J.-C. et 17000 et 16000 av. J.-C. (Fig. 14).
– d’importantes précipitations entre 7600 et 4500 av. J.-C. provoquées par une augmentation de l’intensité de l’IOM et une position plus nordique de la limite des pluies de mousson indienne.
La période de forts upwellings entre 8000 et 4000 av. J.-C. semble correspondre à des épisodes de fortes précipitations entre 7600 et 5500 av. J.-C. enregistrés dans la stalagmite Q5 et entre 7000 et 4500 av. J.-C. enregistré dans la stalagmite H5. Toutes ces modifications sont liées à la présence d’une mousson d’été beaucoup plus forte qu’actuellement et atteignant le Ja’alan. Le paysage côtier de l’Oman était donc très différent de celui que l’on peut observer actuellement, avec notamment des températures marines d’une grande amplitude, probablement assez proche de celles que l’on observe actuellement à Salalah et avec des upwellings très forts.
Ces informations apportent une vision très différente du climat actuel des côtes du Ja’alan et expliquent probablement la forte concentration des sites archéologiques en bord de mer. La végétation et les forts upwellings étaient probablement des facteurs très attractifs pour la faune terrestre et pour les poissons, rendant ces zones riches en ressources alimentaires très attrayantes pour les populations humaines.
À travers cette étude et en tenant compte de ces modifications climatiques, différents objectifs ont été visés :
¾ Une meilleure connaissance de la biodiversité des malacofaunes du Ja’alan pendant l’optimum holocène.
Les occupations humaines du Néolithique à l’Âge du Bronze
La recherche archéologique en Oman et dans les pays du Golfe, contrairement à celle de la plupart des pays du Proche-Orient et du Moyen-Orient, n’existe que depuis une trentaine d’années. L’avancement de ces recherches varie énormément en fonction des pays. Ainsi, le sultanat d’Oman et les Émirats arabes unis ont été particulièrement étudiés.
Longtemps considérées comme inexistantes sur toute la péninsule Arabique, les occupations du Paléolithique ou de l’Epipaléolithique, c’est-à-dire antérieures au 7e millénaire av. J.-C. semblent néanmoins présentes mais ne seront pas développées ici (Cleusiou et Tosi, 1997).
La chronologie actuellement utilisée en Oman a été établie à partir des fouilles récentes effectuées aux EAU et en Oman (Tab. 2).
Le Néolithique
De très nombreux sites néolithiques ont été découverts en prospection le long des côtes d’Oman (Tab. 3). Cette prédominance des sites côtiers s’explique principalement par la difficulté de repérer des sites de plein air à l’intérieur des terres, ces habitats étant généralement positionnés sous les occupations actuelles, en bord d’oasis, ou éparpillés dans des zones désertiques difficiles d’accès. En bord de mer, les sites néolithiques sont aisément reconnaissables par l’accumulation importante de coquillages. Plusieurs sites ont néanmoins été découverts à l’intérieur des terres dans les EAU et en Arabie Saoudite (Masry, 1974). Ils suggèrent un possible fonctionnement complémentaire avec les sites côtiers qui auraient servi de sites de pêche pour les populations néolithiques de l’intérieur (Cleuziou et Tosi, 1997).
Au 6e millénaire av. J.-C., les structures d’habitat sont reconnaissables par l’agencement des trous de poteaux. Elles sont de forme circulaire, généralement regroupées. Parmi le matériel, on trouve quelques pointes de flèches pédonculées, dites « pointes Fasad », vraisemblablement utilisées pour la chasse, comme l’attestent les quelques restes de gazelles parfois identifiés sur ces sites. Les coquilles sont présentes sur les sites en bord de mer, formant de véritables amas de coquilles le long de la côte omanaise (Charpentier et al., 1997 ; 2000 ; 2003). Les restes de poissons sont également nombreux et témoignent d’une importante consommation. La question de l’ancienneté de l’élevage se pose pour certains sites au Yémen (Fedele, 1990), avec la découverte de rares ossements de bovidés et caprinés (non datés).
La collecte d’Amiantis umbonella dans la lagune de Sur (Oman)
Les vénéridés sont très présents sur certains de nos sites archéologiques. Aussi j’ai tenté d’obtenir des informations sur la collecte de l’un d’eux, Amiantis umbonella, encore collecté actuellement et vendu sur les marchés. Amiantis umbonella vit dans la lagune de Sur, au sein des étages intertidal et infralittoral. Constamment en immersion, ce bivalve s’enfouit dans la vase. Sa collecte est toutefois assez simple. Cette espèce est généralement enfoncée à seulement quelques centimètres de la surface ; les individus adultes, de grande taille, sont enfouis plus profondément (20 cm) que les juvéniles, de petite taille (5 à 10 cm) ; pour les ramasser, il suffit de « gratter » le sol. Cette collecte s’effectuant dans le sol vaseux de la lagune, creuser reste une activité simple et peu fatigante. Actuellement dans la lagune de Sur, le ramassage des Amiantis umbonella est effectué par les enfants (Fig. 35). Les mollusques sont repérés au pied en foulant le sol, ce qui permet en même temps de ramollir la vase. Cette manœuvre a été observée à Sur par El-Mahi (1999). En une dizaine de minutes seulement, une dizaine d’enfants peut ramasser une quarantaine de bivalves de grande taille. La seule difficulté est liée à la marée : ces bivalves étant généralement situés à la limite de la zone intertidale et infralittorale, ils sont accessibles pendant les fortes marées et uniquement pendant un laps de temps très court. Cette collecte nécessite donc une bonne connaissance des marées.
Les observations effectuées par El-Mahi (1999) sur la côte de la Batinah en Oman concernent la collecte de Marcia sp. La technique de collecte est très proche de celle employée à Sur pour Amiantis umbonella. Les coquilles sont ensuite mises à bouillir dans l’eau, il faut environ 10 à 15 minutes de cuisson avant l’ouverture des valves, puis elles sont laissées refroidir et enfin rincées. Une partie des mollusques est consommée en salade, avec du riz ou des oignons. El-Mahi note qu’une grande partie de la collecte n’est pas consommée immédiatement. Elle est salée et mise à sécher dans les cours des maisons ou sur les toits avec une protection contre les oiseaux, pendant deux jours et ensuite stockée dans un récipient hermétique pour une future consommation.
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Table des matières
Abréviations
INTRODUCTION
PARTIE A : CONTEXTE GÉNÉRAL
1 Contexte environnemental et climatique actuel
1.1 La région du Ja’alan
1.2 Le littoral du Ja’alan
1.2.1 Découpage des fonds marins
1.2.2 Bathymétrie des côtes du Ja’alan
1.2.3 Températures marines
2 Cadre environnemental, climatique et culturel entre 5500 et 2000 av. J.-C
2.1 Climat et environnement
2.1.1 Les variations du régime des moussons
2.1.2 L’environnement et la végétation
2.1.3 Variations du milieu marin pendant l’optimum holocène
2.2 Quel est l’impact des variations environnementales sur les populations humaines ?
2.3 Les occupations humaines du Néolithique à l’Âge du Bronze
2.3.1 Le Néolithique
2.3.2 L’Âge du Bronze
2.3.2.1 Le Bronze ancien
2.3.2.2 Le Bronze moyen (Période Wadi-Suq 2000-1600 av. J.-C.) et le Bronze récent (1600-1300 av. J.-C.)
2.3.3 Le travail de la coquille sur les sites du sultanat d’Oman
PARTIE B : LES ASSEMBLAGES MALACOLOGIQUES
3 Les assemblages malacologiques
3.1 Le choix des sites archéologiques
3.2 Autour du village de Suwayh
3.2.1 Le site de Suwayh 1 (SWY 1)
33.2.2 Les sondages hors site
3.2.3 Le site de Suwayh 3 (SWY 3)
3.3 Ra’s al-Khabbah 1 (KHB 1)
3.4 Les assemblages archéologiques de Ra’s al-Jinz (RJ 2 et RJ 1)
3.4.1 Ra’s al-Jinz 2 (ou RJ 2)
3.4.2 Ra’s al-Jinz 1, Structure 3 (RJ 1)
3.5 Ra’s al-Hadd 6 (HD 6)
PARTIE C : LA MALACOFAUNE DES COTES DU JA’ALAN
4 Les malacofaunes du sultanat d’Oman
4.1 Diversité spécifique
4.2 Le milieu rocheux
4.3 Les milieux sableux et vaseux
4.4 La mangrove
5 Les référentiels ethnologiques
5.1.1 Collecter en zone rocheuse en Oman
5.1.2 La collecte du bivalve Marcia hiantina pour les Gidjingali (Australie)
5.1.3 La collecte d’Amiantis umbonella dans la lagune de Sur (Oman)
5.1.4 La collecte en mangrove chez les Gidjingali (Australie)
PARTIE D : LES METHODES D’ANALYSE, D’INVENTAIRE ET DE TRAITEMENT DES DONNEES
6 Les méthodes d’analyse, d’inventaire et de traitement des données
6.1 Méthodes de détermination
6.2 Mise en place d’une base de données
6.2.1 Provenance
6.2.2 Identification
6.2.3 Etat de la coquille
6.2.4 Ecologie : milieu et étage
6.2.5 Remarque et divers
6.3 Méthode de quantification
6.4 Statistiques et analyses des données
4PARTIE E : LES ASSEMBLAGES MALACOLOGIQUES COMME INDICATEURS DE LA COLLECTE ET DE L’ENVIRONNEMENT
7 Suwayh
7.1 Le site de SWY 1, secteur 3
7.1.1 Corpus d’étude
7.1.2 Etat de conservation du matériel
7.1.3 Fragmentation
7.1.4 Structuration écologique et chronologique des spectres taxonomiques
7.1.5 Description des phases
7.1.5.1 La phase 1
7.1.5.2 La phase 2
7.1.5.3 La phase 3
7.1.5.4 La phase 4
7.1.5.5 La phase 5
7.1.6 Analyse des relations entre les principaux taxons
7.1.7 Reconstitution de l’environnement à proximité du site
7.1.8 Conclusion
7.2 Les sondages hors-site
7.3 Le site de SWY 3
7.3.1 Matériel étudié
7.3.2 Prépondérance des bivalves
7.3.3 Lieu de collecte : milieu et étage
7.3.3.1 Etages
7.3.3.2 Milieux
7.3.4 Structuration écologique des taxons
7.3.4.1 Facteur 1
7.3.4.2 Facteur 2
7.4 Conclusion
8 Ra’s al-Khabbah
8.1 Décompte du matériel
8.2 La fragmentation
8.3 Conservation du matériel
8.4 Données environnementales
8.4.1 Etages
8.4.2 Milieu
8.5 Quelle collecte ?
9 Les sites de Ra’s al-Jinz
9.1 Ra’s al-Jinz 2 (Néolithique, Âge du Bronze)
9.1.1 Matériel d’étude
9.1.2 Article Paléorient 29 : 135-142
9.1.3 Commentaires
9.2 Ra’s al-Jinz 1 (occupation du 4e millénaire av. J.-C. à la période Wadi-Suq)
9.2.1 Matériel d’étude
9.2.2 Conservation du matériel
9.2.3 Lieux de collecte : milieu et étage bathymétrique
9.2.4 Comparaison avec RJ 2
10 Ra’s al-Hadd 6
10.1 Fragmentation et conservation
10.2 Contexte d’habitat
10.2.1 Pièces IV, V, VI et VIII
10.2.1.1 Conservation
10.2.1.2 Pièce IV (NR = 32)
10.2.1.3 Pièces V (NR = 231)
10.2.1.4 Pièce VI (NR = 200)
10.2.1.5 Pièce VIII (NR = 535)
10.2.2 Pièces XXIV, XXV et XXVI
10.2.3 Les pièces III, VII, XI, XXII et XXIII
10.3 Sondage QRS 98-100
10.3.1 US 400
10.3.2 US 401
10.4 Conclusion
PARTIE F : MÉTHODES MÉTRIQUE ET SCLÉROCHRONOLOGIQUE APPLIQUÉES A SWY 1
11 Variations de taille des valves de l’espèce Marcia marmorata
11.1 Données écologiques
11.2 Mesures des valves
11.3 Interprétation des variations de taille
12 Étude des opercules de l’espèce Lunella coronata
12.1 Rôle et formation de l’opercule
12.2 Ecologie des Turbinidés
12.2.1 Physiologie de la croissance : l’exemple de Turbo setosus
12.2.2 Physiologie de la reproduction
12.2.2.1 Lunella granulata (Fuse, 1993)
12.2.2.2 Lunella coronata coreensis
12.2.3 Caractéristiques de la croissance et de la reproduction de Lunella
12.3 Méthode et précision des mesures
12.4 Présentation des résultats
12.4.1 Etude des distributions
12.4.2 Analyse de la corrélation entre la taille moyenne et les effectifs
12.4.3 Interprétation et conclusion
12.5 Sclérochronologie de l’opercule
12.5.1 Lecture et signification des stries de croissance
12.5.1.1 Exemple de Turbo setosus
12.5.1.2 Comparaison Turbo setosus / Lunella coronata
12.5.2 Résultats
12.5.2.1 Le décompte des stries journalières
12.5.2.2 La détermination de la période de collecte
12.5.2.3 Observation des spirales
13 Conclusion du chapitre
PARTIE G : SYNTHESE ET DISCUSSION GENERALE
14 Synthèse et discussion générale
14.1 Apport de l’étude malacologique aux problématiques des sites
14.2 Parure et consommation
14.3 Evolution de la collecte du Néolithique à l’Âge du Bronze
14.3.1 Le Néolithique
14.3.1.1 6e-5e millénaire av. J.-C. : SWY 1
14.3.1.2 Le 4e millénaire av. J.-C. : KHB 1 et la période I de RJ 2
14.3.2 L’Âge du Bronze
14.4 Saisonnalité des collectes
14.5 Modifications environnementales ou pressions de collecte ? Le cas de SWY 1
Conclusion générale
Bibliographie
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