Les aspirations intrusives dans l’anglais des francophones 

H comme élément linguistique variable

Sur la relation graphème-phonème

Cette thèse de phonétique porte sur deux langues parlées, l’anglais et le français, dont le système d’écriture est phonographique. En anglais et en français, notre écriture fait correspondre un graphe à un son ou un ensemble de sons, ou bien un ensemble de graphes à un son. La doctrine de la littera des linguistes grecs et romains (Horobin et Smith 2002, 42) associait à une lettre une forme écrite et une forme prononcée. Dans la lignée des travaux de Saussure et de Chomsky, il est souvent admis que le lien entre les deux systèmes de communication que sont la langue écrite et la langue parlée est arbitraire et conventionnel. Pourtant, H semble être un bon exemple d’iconicité. La relation entre sa forme et le sens convié par les mots qu’elle débute ne semble pas arbitraire. J Ohala (1997) développe l’idée selon laquelle certaines classes de sons entretiennent un rapport qui n’est pas arbitraire avec le sens des mots qui les contiennent. Par exemple, Ohala observe que la notion de petitesse est souvent associée aux fréquences élevées. En parallèle, la grande taille est souvent associée aux basses fréquences. Cette correspondance est appelée «code fréquentiel» (J. Ohala 1994).
Sur le modèle du code fréquentiel, il existerait un code iconique (Vaissière 2004), qui met en relation des gestes faciaux (traduisant des émotions ou attitudes) et des formes sonores. Le code iconique et le code fréquentiel auraient des origines biologiques et liées à l’évolution humaine. La dimension idéographique de H apparaît dans l’histoire des langues. Majuscule ou minuscule, que l’alphabet soit bicaméral ou monocaméral, H est une lettre qui a une forme de barrière. Intrinsèquement figurative, H est une lettre dont la forme représente un obstacle dans plusieurs groupes de langues anciennes, comme le grec, l’étrusque, le latin et les langues romanes (Random House 1991).

L’indo-européen

L’anglais et le français sont classés dans la famille des langues indo-européennes. Il est communément admis que la langue mère qui est à l’origine de l’anglais et du français est le proto-indo-européen (ou indo-européen commun), que les linguistes reconstruisent progressivement par la méthode comparative. Les mutations de l’indo-européen qui aboutissent à différents dialectes remontent à environ 3000 ans avant Jésus-Christ.
Classifications des sous-familles et héritages communs :L’indo-européen aurait ensuite évolué de diverses façons, et serait à l’origine du germanique, dont ont dérivé l’anglais et l’allemand, et du latin, dont a dérivé le français.
L’anglais et le français ont en commun d’être classés comme des langues de type centum. L’isoglosse satem-centum sépare en deux familles de langues, proches géographiquement, les langues qui, pour la même racine de l’indo-européen *ќṃtόm (cent) ont, d’une part, des cognats qui sont proches de śatám du sanscrit, et d’autre part, des cognats qui se rapprochent de centum ([kentum]) du latin. Notons que c’est de *k de l’indo-européen qu’a dérivé /h/ germanique puis anglais (hundred).
Pour remonter aux origines de H en anglais et en français, nous décrivons son évolution dans trois sous-familles de l’indo-européen : le germanique commun et le latin, qui sont les ancêtres directs et majeurs de l’anglais et du français, et qui sont de type centum. Nous nous arrêtons aussi sur le grec, dont l’influence sur l’anglais et le français est attestée (Bacquet 1974; Biville 1985), et dont le positionnement, par rapport à l’isoglosse centum-satem, pose problème (Kroeber et Chrétien 1937, 96).

H disjonctif en français

Définition et terminologie

Le terme « h aspiré » peut prêter à confusion. En effet, comme l’écrit Niklas-Salminen : « Ce que l’on appelle aujourd’hui un [h] aspiré en français n’est en fait ni un [h], ni aspiré ». Un mot dont on dit qu’il débute par h aspiré doit répondre à trois conditions. Ce mot comporte la lettre H à l’initiale.. Il commence par un son voyelle. En frontière de mot, il n’admet pas de liaison avec la consonne flottante précédente («les héros») ou n’admet pas d’élision avec la voyelle précédente (« le hareng »). A ce stade, six remarques peuvent être faites. Certains mots ne débutent pas par , mais par une voyelle, et pourtant remplissent les autres conditions. Cette définition écarte les mots commençant, au plan phonétique, par une semi-voyelle. Les réalisations sont variables : « l’huile », « l’huître », mais « la ouate ».  Il faut noter que, si la lettre H se retrouve principalement à l’initiale des mots, elle sert cependant à conserver les deux voyelles en hiatus quand il est placé à l’intérieur d’un mot, comme dans « bahut » ou « trahir » (qui s’opposeraient sans cela à « baux » ou « traire »). Dans ce cas, H est diacritique. Il a la même fonction que le tréma. iv) Dans le cas d’un enchaînement, où la consonne précédente est toujours prononcée (au contraire de la liaison, pour laquelle la consonne est flottante), un «h aspiré» peut entraîner une vocalisation finale du premier mot, c’est-à-dire l’émergence de E caduc. Comparons «grande armoire» et «grande honte». Léon souligne l’importance du « facteur rythmique » dans ce cas : c’est selon lui le nombre de syllabes du deuxième mot qui conditionne la chute ou le maintien de E caduc (2007, 215). Boersma (2007) considère de son côté que le schwa qui fait surface est un moyen de rendre plus perceptible le coup de glotte qui suit et la frontière syllabique. v) La disjonction devant une voyelle initiale n’est pas nécessairement corrélée à la représentation par H graphique . En ce sens, le traitement de la liaison aléatoire devant le néologisme euro est intéressant (Thibault 2013). vi) Certains mots, dans certains contextes, vont permettre une aspiration expressive. Les onomatopées «ha !» ou «Ohé !» peuvent être prononcées avec une aspiration initiale.

L’étymologie au service d’une classification ?

L’étymologie des mots débutant par H est souvent utilisée pour expliquer la présence d’un «h aspiré», par opposition à « h muet ». Pour simplifier, les mots débutant par un « h aspiré » sont souvent d’origine germanique (comme « un héron », « une hanche », « haïr »). Les mots débutant par « h muet » sont presque toujours d’origine latine ou gréco-latine (comme « un homme »). Il faut cependant noter que certains mots avec « h aspiré » ont une étymologie latine ou grecque (comme: « héros », « herse », «hennir», « hiatus ») ou sont des emprunts, par exemple à l’arabe (comme « hammam », « henné »). Nous voyons ci-dessous dans quelle mesure l’étymologie peut rendre compte de la variation entre « h aspiré » et « h muet ». Saussure (1916) dans l’introduction au Cours de linguistique générale, signale des « désaccords entre la graphie et les sons ». Il décrit « l’h en français » comme « un être fictif issu de l’écriture » : Ces fictions se manifestent jusque dans les règles grammaticales, par exemple celle de l’h en français. Nous avons des mots à initiale vocalique sans aspiration, mais qui ont reçu h par souvenir de leur forme latine ; ainsi homme (anciennement ome), à cause de homo. Mais nous en avons d’autres, venus du germanique, dont l’h a été réellement prononcé : hache, hareng, honte, etc. Tant que l’aspiration subsista, ces mots se plièrent aux lois relatives aux consonnes initiales : on disait deu haches, le hareng, tandis que, selon la loi des mots commençant par une voyelle, on disait deu-z-hommes, l’omme. A cette époque, la règle : «devant h aspiré la liaison et l’élision ne se font pas» était correcte. Mais actuellement cette formule est vide de sens ; l’h aspiré n’existe plus, à moins qu’on n’appelle de ce nom cette chose qui n’est pas un son, mais devant laquelle on ne fait ni liaison ni élision. C’est donc un cercle vicieux, et l’h n’est qu’un être fictif issu de l’écriture.
Ce qui fixe la prononciation, ce n’est pas son orthographe, c’est son histoire. Sa forme, à un moment donné, représente un moment de l’évolution qu’il est forcé de suivre et qui est réglée par des lois précises. La seule chose à considérer, celle qu’on oublie le plus, c’est l’ascendance d’un mot, son étymologie.
De la même façon, H. Walter (1988) explique l’opposition entre les mots débutant par «h aspiré» (qui signale l’absence de liaison ou l’absence d’élision) et les mots débutant par «h muet» (qui autorise l’élision) avec des arguments étymologiques. Selon l’auteur, les mots issus du latin deviennent des mots qui permettent l’élision (comme « l’homme »), en raison de l’amuïssement /h/ qui ne se prononçait plus au temps des Romains, même si la lettre existait encore . En revanche les mots d’origine germanique gardent des traces de /h/, parce que les Gallo-Romains auraient ainsi assimilé l’emprunt aux Francs.

Analyses phonologiques de H disjonctif français

Pour une revue des analyses phonologiques de H disjonctif, nous renvoyons principalement à Encrevé (1988), Gabriel et Meisenburg (2009) et Boersma (2007). De Cornulier (1981) explique que la question de «h aspiré» ne peut se comprendre que grâce à une réflexion sur « les faits de syllabation », par opposition à une analyse structuraliste qui étudie les traits et phonèmes comme une succession d’unités discrètes. L’auteur remarque l’importance de la combinatoire et la prise en compte d’un niveau supérieur à celui du phone. La frontière de mot joue un rôle. Les mots débutant par « h aspiré » obéissent à des contraintes de séparation et de séparabilité . Autrement dit la compréhension du problème passe par la compréhension de processus d’un niveau supérieur à celui du trait ou du phone. Encrevé reprend les explications apportées par la phonologie à la question de « h aspiré ». Il s’inspire de la vision de Clements et Keyser (1983) pour proposer un modèle qui décrit la structure syllabique des mots permettant des enchaînements improbables, possibles et très probables, dans une perspective autosegmentale.
En tout état de cause, ce qui distingue l’attaque d’un mot à h aspiré de l’attaque d’un mot à « initiale vocalique », c’est que la première présente une position dans le squelette (attaque non nulle) tandis que la seconde n’en possède pas (attaque nulle). (Encrevé 1988)
La formalisation d’Encrevé permet également de rendre compte des réalisations initiales par une glottale, lesquelles seraient de fausses épenthèses.
De Cornulier refuse de voir un phonème abstrait qui ferait surface dans le coup de glotte à l’initiale vocalique de mot . Il estime que ce « prétendu coup de glotte initial […] ne mérite même pas d’être identifié à une unité phonétique honorée d’un symbole particulier » (1981). Pour d’autres auteurs, les réalisations d’un phonème glottal sous-jacent sont variées et s’analysent comme des pauses avec ou sans coup de glotte (Boersma 2007, 1991), (Gabriel et Meisenburg 2009).
Gabriel et Meisenburg (2009) reprennent en 2009 des travaux antérieurs, déjà présentés en 2004 et 2005, donc avant l’article de Boersma. Ils se placent eux aussi dans le cadre de la théorie de l’optimalité, pour distinguer deux catégories de mots en «h aspiré» : ceux qui se comportent comme des mots à initiale vocalique, et qui peuvent donc être re-syllabifiés, et ceux qui gardent leur « protection spéciale » à gauche. Ils traitent à l’identique des cas comme « la sncf », « le huit», « la une ». Leur expérience porte sur la prononciation par des francophones de mots dont le «h aspiré» est réputé instable, comme «hamburgers», «handicapés», « haricots » ou « Hongrois ». Ils s’intéressent aux vocoïdes qui apparaissent à gauche et à la glottalisation de la voyelle, appelée alternativement dans l’article, « coup de glotte » ou «voix craquée». Ils mesurent la durée entre les deux mots, comme dans « sept Hongrois », « tout Hongrois », ou « une hausse ».
Quand la durée entre les deux mots est inférieure à 50 ms, les auteurs concluent à une resyllabification de la consonne finale du premier mot à l’attaque du deuxième mot. Pour expliquer phonologiquement les phénomènes stochastiques pour les mots en «h aspiré», Gabriel et Meisenburg proposent un segment initial /Ɂ̰/ dans la forme sous-jacente de tous les mots débutant par «h aspiré» et qui sont réalisés de façon canonique.

Variation de /h/ en diachronie

Bacquet (1974) ainsi que Crépin (1972) rappellent que l’anglais est une langue indo-européenne au lexique hybride. Elle profite d’un héritage germanique, en plus d’emprunts au latin, au grec, au flamand, au bas-allemand, ainsi qu’aux langues celtiques et scandinaves.

Rappel historique : naissance de l’anglais

Hogg, dans son Introduction to Old English (2002), retrace la naissance de la langue anglaise et l’évolution du peuplement de l’Angleterre sur les deux derniers millénaires. Sur la base des textes que les historiens Tacite et Bede nous ont laissés, on sait que jusqu’au Vème siècle, l’Angleterre est colonisée par des peuples celtes, de tribus et de langues celtiques. L’île tombe sous le contrôle des légions romaines, qui ne font que gouverner et exploiter ses ressources, sans toutefois s’installer, ni durablement, ni massivement. La culture méditerranéenne, le christianisme, et le latin comme langue véhiculaire, transforment le paysage urbain. Avec le départ des Romains en 410, trois tribus germaniques, venues de la Frise, qui ont commencé à peupler le nord de l’Europe avant la naissance de Jésus-Christ, s’installent dans le Kent vers 450 de notre ère. Il s’agit des Angles, des Saxons, et des Jutes, qui parlent une langue appelée englisc. Les Anglo-saxons peuplent presque tout le territoire de l’île et du sud de l’Ecosse, sur la période qui s’étend de 450 à 700 de notre ère. Les seules régions négligées par les colons sont le nord-ouest de l’Angleterre, et la Cornouaille. Entre 600 et 900, tout le territoire situé au sud et à l’est de l’Angleterre est occupé, et forme les sept royaumes de l’Heptarchie. Au fil du temps, et avec la conquête normande, la langue anglaise perd de plus en plus son caractère germanique. Malgré cela, personne ne peut contester la proximité linguistique de l’anglais avec l’allemand et le néerlandais, qui sont des langues germaniques, par opposition au français, qui est une langue romane dérivée du latin. Le frison serait la langue la plus proche de l’anglais historiquement.

/h/ en vieil anglais

Le vieil anglais est une langue fondamentalement flexionnelle, qui est largement parlée en Angleterre pendant toute la période de la suprématie anglo-saxonne, soit à partir du Vème siècle après J-C (départ des Romains), jusqu’au XIème siècle (date de la conquête normande).
Présentons brièvement les consonnes du vieil anglais (Hogg 2002, 10). En ce qui concerne les consonnes occlusives, nous avons les trois occlusives sourdes /p/,/t/, /k/, mais seulement deux occlusives sonores : /b/ et /d/. Au cours de la période, /ɡ/ va se phonémiser, par mutation de /ɣ/ à l’initiale. Des deux sifflantes /s/ et /ʃ/, seule /s/ présente un allophone sonore à l’initiale. Seules deux consonnes nasales sont présentes : /m/ et /n/, au lieu de trois en anglais moderne. En effet, /ŋ/ n’est pas encore phonémique à cette époque : c’est un allophone de /n/ que l’on retrouve dans le groupe de consonne /nk/ ou /nɡ/. On retrouve les deux liquides /l/ et /r/, dont il est fort probable que la prononciation était très différente du /r/ apical de l’anglais moderne. Ce phonème se réalisait dans toutes les positions, y compris en position postvocalique. L’inventaire compte également les semi-consonnes /j/ et /w/. Le vieil anglais atteste de la présence de géminées en position médiane.

Paramètres de variation de /h/ anglais en synchronie

En anglais moderne, des variations dans la prononciation de /h/ sont observées, au cœur de la zone d’influence de l’anglais,16 et également à la périphérie. Nous considérons ici les différents facteurs de variation qui déclenchent l’effacement de /h/ ou au contraire son insertion, aux plans extralinguistique et linguistique.

Variation au plan extralinguistique

La question est de savoir si l’apparition de [h] en contexte illicite est une variante de /h/ qui, conditionnée par un facteur social, émergerait d’une façon similaire aux variations de /r/ en anglais new-yorkais (Labov 1963). Ramisch (2010) propose d’analyser les occurrences selon un continuum H dropping-H retaining ; avec des variantes entre les deux pôles, qui feraient intervenir les semi-voyelles /j/ et /w/. Cette perspective, quoique intéressante, est pourtant marginale, tant la variation de /h/ est considérée, dans la littérature comme un phénomène binaire. Deux options sont possibles : /h/ est préservé, ou /h/ est élidé. En général, les études portent davantage sur l’effacement de /h/ que sur son épenthèse en anglais moderne natif. Les travaux sur H dropping manquent de rendre compte, de façon homogène et cohérente, du niveau de préservation ou d’effacement de /h/ dans les dialectes anglais. Les affirmations sont parfois contredites d’un auteur à un autre. Il est difficile d’associer une zone géographique à une tendance à faire chuter /h/. Nous voyons comment ceci s’exprime premièrement dans l’opposition entre le Royaume-Uni et sa périphérie, et deuxièmement, au sein des parlers britanniques.

Variation au plan linguistique

La langue anglaise n’utilise pas toutes les combinaisons de phonèmes possibles. Son emploi de /h/ est limité. Nous présentons à présent les contraintes phonotactiques de l’anglais qui concernent /h/, ensuite les variations linguistiques de /h/ aux plans lexical, morpho-syntaxique et morpho-phonologique.
/h/ et les contraintes phonotactiques de l’anglais :Les contraintes phonotactiques de l’anglais sont l’ensemble des regroupements licites de consonnes et de voyelles en fonction de leur place dans le mot, dans la syllabe, ou dans un groupement consonantique. Les contraintes phonotactiques sont fortes pour /h/, si l’on se place dans le cadre de l’accent RP, qui est l’accent de référence pour l’étude présente. Le phonème apparaît à l’initiale des mots (who, horn) ou en milieu de mot, où la coupe syllabique se fait juste avant /h/ : ahead, behave, perhaps, behind, spearhead, anyhow, manhood, abhor, adhere (exemple de Gimson, page 191). Il apparaît exclusivement devant une voyelle et /j/ en RP. Un principe de l’accent RP, à l’origine, est l’absence de /h/ dans une syllabe inaccentuée. Ce principe se retrouve dans les prononciations désuètes de historic ou hysteria, mots dans lesquels /h/ pouvait être élidé dans un passé récent, même s’il a été restauré de nos jours (J. C. Wells 1982, 255). De plus, /h/ fonctionne comme un glide dans le sens où, comme /r/, /j/ et /w/, il ne se combine avec aucune autre consonne (hormis /j/ en RP). Les emprunts montrent bien les compromis qui s’opèrent entre les contraintes phonotactiques de la langue source et celles de la langue d’arrivée, dans les processus de lexicalisation.

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Table des matières

1 INTRODUCTION
1.1 CADRE GENERAL DE CETTE RECHERCHE
1.2 MOTIVATION POUR CETTE RECHERCHE : LES ASPIRATIONS INTRUSIVES DANS L’ANGLAIS DES FRANCOPHONES
1.3 ORIGINALITE DE CETTE RECHERCHE
1.4 OBJECTIFS DE CETTE RECHERCHE
1.5 DEROULEMENT DE LA THESE
2 H DANS LES LANGUES INDO-EUROPEENNES
2.1 H COMME ELEMENT LINGUISTIQUE VARIABLE
RESUME DU CHAPITRE 2.1
2.1.1 Sur la relation graphème-phonème
2.1.2 L’indo-européen
2.1.3 H en germanique commun
2.1.4 H en grec
2.1.5 H en latin
2.1.6 Le hiatus
2.1.7 Conclusion : H dans les langues indo-européennes
2.2 H DISJONCTIF EN FRANÇAIS
RESUME DU CHAPITRE 2.2
2.2.1 Définition et terminologie
2.2.2 L’étymologie au service d’une classification ?
2.2.3 Variations
2.2.4 Analyses phonologiques de H disjonctif français
2.2.5 Conclusion : H disjonctif du français
2.3 /H/ EN ANGLAIS
RESUME DU CHAPITRE 2.3
2.3.1 Variation de /h/ en diachronie
2.3.2 Paramètres de variation de /h/ anglais en synchronie
2.3.3 Conclusion du chapitre 3: H en anglais
2.4 CONCLUSION DE LA PARTIE 2
3 LA FRICATIVE GLOTTALE /H/ : ASPECTS PHONOLOGIQUES ET PHONETIQUES 
3.1 CARACTERISTIQUES PHONOLOGIQUES DE /H/EN ANGLAIS
RESUME DU CHAPITRE 3.1
3.1.1 Définition du phonème
3.1.2 /h/ dans les théories des traits phonologiques
3.1.3 /h/ dans le cadre de la théorie de la géométrie des traits
3.1.4 Apports de la phonologie articulatoire
3.1.5 Acquisition de /h/ et de [h]
3.1.6 Perception de /h/ en anglais et en turc
3.1.7 Conclusion du chapitre 1
3.2 CORRELATS PHONETIQUES DE [H]
RESUME DU CHAPITRE 3.2
3.2.1 [h] : Définitions
3.2.2 Description physiologique. Configuration des articulateurs pour [h]
3.2.3 Types de phonation
3.2.4 Glottalisation et voyelles glottalisées
3.2.5 Mesures
3.2.6 Conclusion du chapitre 2
3.3 CONCLUSION DE LA PARTIE 3
4 LES ASPIRATIONS INTRUSIVES DANS LE SYSTEME DES APPRENANTS 
4.1 LA LANGUE DES APPRENANTS
RESUME DU CHAPITRE 4.1
4.1.1 Opposition langue étrangère / langue seconde
4.1.2 Les erreurs
4.1.3 Interlangue et interférence
4.1.4 Hypercorrection et Hypothèse de la Différence de Marque
4.1.5 Élisions et intrusions en coda de syllabe (en L2)
4.1.6 Conclusion du chapitre 1
4.2 DEUX MODELES POUR L’APPRENTISSAGE D’UNE L2 : PAM ET SLM
RESUME DU CHAPITRE 4.2
4.2.1 Fondements de PAM et de SLM
4.2.2 SLM
4.2.3 Conclusion du chapitre 2
4.3 ANGLAIS ET FRANÇAIS: DEUX SYSTEMES AUX ANTIPODES ?
RESUME DU CHAPITRE 4.3
4.3.1 Structures syllabiques
4.3.2 Résolution des hiatus
4.3.3 Modes phonétiques (Delattre 1953)
4.3.4 Dispositions articulatoires (Honikman 1964)
4.3.5 Prosodie
4.3.6 Prosodie et familles de langues
4.3.7 Conclusion du chapitre 3
4.4 LES ASPIRATIONS INTRUSIVES EN ANGLAIS L2 : LA LITTERATURE
RESUME DU CHAPITRE 4.4
4.4.1 Etat de la recherche
4.4.2 Perception du/h/ de l’anglais
4.4.3 Élision de /h/
4.4.4 Facteurs déclencheurs
4.4.5 Quels mécanismes explicatifs pour [h] intrusif dans la littérature ?
4.4.6 Conclusion du chapitre 4
4.5 CONCLUSION DE LA PARTIE 4
5 HIATUS, VOYELLES GLOTTALISEES, ASPIRATIONS INTRUSIVES ET DONNEES D’APPRENANTS
5.1 RESOLUTION DU HIATUS EN ANGLAIS L1 ET EN ANGLAIS L2 DANS DE LA PAROLE LUE. CORPUS 1
RESUME DU CHAPITRE 5.1
5.1.1 Le corpus ad hoc de syntagmes THE#(adjectif)#Nom en anglais L2
5.1.2 Résultats
5.1.3 Aspiration intrusive et timbre de la voyelle suivante
5.1.4 Conclusion du chapitre 1
5.2 CONSTITUTION DU CORPUS 2 DE PAROLE SPONTANEE (DONNEES D’APPRENANTS)
RESUME DU CHAPITRE 5.2
5.2.1 Constitution de ce corpus
5.2.2 Analyse d’erreurs : élisions et insertions
5.2.3 Conclusions de l’analyse d’erreurs
5.2.4 Transcription des hésitations
5.2.5 Conclusion du chapitre 2
5.3 LES ASPIRATIONS INTRUSIVES A L’INITIALE DES MOTS COMMENÇANT PAR UNE VOYELLE. ANALYSE DU CORPUS 2. PAROLE SPONTANEE. ANGLAIS L2
RESUME DU CHAPITRE 5.3
5.3.1 Identification des aspirations intrusives
5.3.2 Lien entre élision et intrusion
5.3.3 Variabilité
5.3.4 Distribution
5.3.5 Type de phonation
5.3.6 Conclusion du chapitre 3
5.4 PERCEPTION DES ATTAQUES DE MOTS PAR 30 APPRENANTS FRANCOPHONES DE L’ANGLAIS L2
RESUME DU CHAPITRE 5.4
5.4.1 Données de la littérature
5.4.2 Protocole du test de perception
5.4.3 Résultats
5.4.4 Conclusion du chapitre 4
5.5 CONCLUSION DE LA PARTIE 5
6 DISCUSSION, APPLICATIONS DIDACTIQUES ET CONCLUSION GENERALE 
6.1 DISCUSSION
RESUME DU CHAPITRE 6.1
6.1.1 Hypercorrection et stigmatisation
6.1.2 Variabilité de /h/
6.1.3 Facteurs déclencheurs de glottalisations initiales
6.1.4 Lien entre glottalisation initiale et aspiration intrusive : excès de tension glottale
6.1.5 Hypothèse articulatoire.
6.1.6 Hypothèse perceptive
6.1.7 Hypothèse phonologique d’évitement du hiatus
6.1.8 Synthèse
6.2 LA CORRECTION PHONETIQUE DES ASPIRATIONS INTRUSIVES
RESUME DU CHAPITRE 6.2
6.2.1 Locuteurs d’autres origines linguistiques
6.2.2 Comment corriger les aspirations intrusives ?
6.2.3 Pourquoi corriger les aspirations intrusives?
6.3 CONCLUSION GENERALE
OUVRAGES CITES

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