Les aspergilloses naso-sinusiennes non invasives

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Sinus sphénoïdaux 

Les sinus sphénoïdaux sont creusés dans l’épaisseur de l’os sphénoïde. Ce sont des sinus pairs, souvent asymétriques et séparés par un septum inter-sinusien. Ces sinus sont les plus médians, les plus postérieurs et les plus enfouis dans le massif facial. Ils sont recouverts d’une muqueuse de type respiratoire en continuité avec celle des fosses nasales. Leur ostium est de taille et de forme variables. Il est situé dans le récessus sphéno-ethmoïdal. Il se situe dans le prolongement de la queue du cornet supérieur.

Sinus maxillaires 

Ils occupent la partie centrale de l’os maxillaire, les sinus maxillaires sont les plus grands sinus de la face. Ils peuvent être asymétriques ou hypoplasiques. Ils sont présents dès la naissance mais ils sont de petits volumes. Ils augmentent rapidement de taille entre 0 et 3 ans puis entre 7 et 12 ans. Par la suite, ils continuent à croître lentement jusqu’à l’âge adulte. Chaque sinus maxillaire est sous forme d’une pyramide à sommet externe avec 4 parois, un sommet et une base (figure 9):
– Une paroi supérieure : Elle correspond au plancher orbitaire. Le nerf sous orbitaire y chemine dans un canal osseux.
– Une paroi inférieure en rapport avec les racines dentaires, particulièrement les deux dernières prémolaires et la première molaire (dents sinusiennes).
– Une paroi postérieure répond à la paroi antérieure de la fosse ptérygopalatine, qui contient l’artère maxillaire interne, le ganglion sphéno-palatin, des branches du nerf trijumeau et le système nerveux autonome.
– Une paroi antérieure répondant à la fosse canine : voie d’accès à la chirurgie endonasale
– Une paroi interne qui constitue la base de la pyramide : cloison intersinusonasale.
– Un sommet externe : correspond au prolongement zygomatique.
L’orifice de drainage ou ostium se situe à la partie toute supérieure de leur paroi interne. Il est situé au point de convergence des voies de drainage des sécrétions. Au niveau des fosses nasales, l’orifice de drainage est situé dans le méat moyen, à la partie toute antérieure et supérieure de la gouttière uncibullaire. Sa perméabilité est essentielle au bon fonctionnement du sinus.

VASCULARISATION DES CAVITES NASO-SINUSIENNES :

Elle comprend un réseau intramuqueux, des artères, des veines de drainage et un système lymphatique.

Réseau intra muqueux

Il est situé dans le chorion et comprend :
– un réseau artériel profond constitué par les branches de division des différentes artères nasales.
– un réseau artériel superficiel sous épithélial.
– un réseau veineux superficiel et profond.
– deux réseaux capillaires et un tissu caverneux qui joue un rôle majeur dans la régulation de la circulation locale, situé essentiellement au niveau de la face interne du cornet inférieur.
– le bord inférieur du cornet moyen, la queue du cornet supérieur et le pourtour du trou sphéno-palatin et du tubercule de la cloison.

Vascularisation artérielle

 Système de la carotide externe:
Il assure la part la plus importante de la vascularisation principalement par l’artère sphéno-palatine.
– L’artère sphéno-palatine se divise en deux branches : une branche externe ou artère des cornets qui se ramifie sur les cornets moyen et inférieur et une branche interne ou artère de cloison.
– L’artère faciale donne l’artère de la sous cloison par l’intermédiaire de l’artère labiale et l’artère de l’aile du nez.
 Système de la carotide interne:
Il fournit les artères ethmoïdales antérieure et postérieure par l’intermédiaire de l’artère ophtalmique.
 Application pratique : Au décours des fractures des os propres du nez ou de traumatismes maxillo-faciaux, surviennent des épistaxis par blessure des artères ethmoïdales antérieures et postérieures ; Le traitement consiste en une ligature des artères ethmoïdales antérieures et postérieures qui peuvent être clipées ou coagulées à la pince bipolaire.

Le drainage veineux

Il s’effectue par la veine ophtalmique, la veine faciale et le plexus maxillaire interne.

Le Système lymphatique

Il se dirige vers les ganglions : sous digastrique, rétro-pharyngiens.

INNERVATION DES CAVITES NASO-SINUSIENNES

Elle comprend trois types d’innervations :
– La sensibilité générale : Tous les nerfs sont tributaires du V par 2 troncs : l’ophtalmique et le maxillaire supérieur.
– L’innervation végétative : Elle est assurée par le parasympathique et le sympathique.
– L’innervation sensorielle : Elle est assurée par le nerf olfactif.

RAPPEL PHYSIOLOGIQUE: 

Les cavités rhinosinusiennes ont plusieurs fonctions : respiratoire, de défense immunitaire et olfactive.

Fonction respiratoire

Cette fonction est plus importante chez le nourrisson que chez le grand enfant et l’adulte car la respiration est exclusivement nasale chez le nourrisson. Par ailleurs, les résistances nasales sont chez l’enfant, trois à quatre fois plus élevées que chez l’adulte en raison de l’étroitesse des cavités nasales, puis ces résistances diminuent avec l’âge, atteignant ainsi les valeurs adulte vers l’âge de dix ans.

Fonction de défense

Elle comprend la barrière épithéliale, le système mucociliaire et la fonction ostiale.

Barrière épithéliale :

La muqueuse rhinosinusienne constitue une des premières lignes de défense vis-à-vis des agressions exogènes. Les parois des cavités nasales et des sinus sont tapissées d’une muqueuse ciliée de type respiratoire. Cette muqueuse comporte, outre les cellules ciliées, des cellules caliciformes productrices de mucus et des cellules associées aux mécanismes de défense.

Effet barrière mécanique:

L’air traversant les cavités nasales se réchauffe et s’humidifie au contact de leurs parois. Les particules de taille supérieure ou égale à 10μm s’y déposent.

Système épurateur mucociliaire:

La production du mucus entretient la présence d’un film (couche de mucine) qui recouvre l’épithélium. Le mucus est un colloïde riche en eau (90%). Il contient par ailleurs de la mucine faite de polysaccharides et de protéines. Le mucus a une fonction de barrière physique susceptible de piéger les germes et une fonction anti adhésive, en partie liée à la présence de sucres similaires à ceux des cellules des épithéliums muqueux, entrant en compétition avec les ligands présents sur les bactéries et prévenant leur attachement aux cellules.
Le mucus contient également, des substances antibactériennes notamment les lysozymes qui dégradent le peptidoglycane bactérien (surtout des bactéries Gram positif), la lactoferrine capable de priver la bactérie du fer, la lactoperoxydase qui produit des radicaux bactéricides.
Le système mucociliaire fonctionne constamment et véhicule des particules déposées à ce niveau pour les transporter des cavités nasales vers l’oropharynx et la bouche œsophagienne où elles sont dégluties.

Fonction ostiale :

Le mécanisme de cette fonction n’est pas documenté chez le petit enfant contrairement au grand enfant et à l’adulte.
Une des fonctions de l’ostium est le drainage des cavités sinusiennes vers la cavité nasale. Les ostia des cellules ethmoïdales ou du sinus sphénoïdal sont de simples orifices circulaires ou ovalaires, ceux du sinus frontal ou maxillaire peuvent prendre la forme d’un canal ou d’une gouttière. Sur le plan anatomique les régions ostiales sont caractérisées par leur étroitesse. Sur le plan histologique, l’ostium représente une zone de transition entre les muqueuses nasale et sinusienne. Les fonctions physiologiques ostiales sont le drainage du mucus et la ventilation des sinus, permettant ainsi les échanges gazeux. Ces échanges trans-ostiaux compensent en permanence les échanges transmuqueux et semblent plus prépondérants.

Fonction immunitaire :

Le système immunitaire des muqueuses peut être divisé en deux sites : le site inducteur où s’initie la réponse immunitaire et le site effecteur où migrent les cellules immunocompétentes pour y exercer leurs fonctions effectives.

Autres Fonctions

Les autres fonctions sont représentées par l’olfaction et la fonction vocale par amplification de l’émission du son laryngé aux cavités de résonnance que sont les sinus.

ETIOPATHOGENIE

Les Aspergillus sont des moisissures cosmopolites très répandues dans l’environnement. Certaines espèces sont très thermo-tolérantes (Aspergillus fumigatus) et sont plus fréquentes dans les régions tropicales.
Le vasculo-tropisme du mycélium explique les hémoptysies et l’envahissement capillaire.
Il a été évoqué deux modes de contamination des sinus paranasaux par l’Aspergillus.
– Le premier est la voie «aérogène» dans laquelle les spores sont inhalées directement dans l’antrum où ils se multiplient.
– Le second est un modèle «iatrogène» où les spores sont véhiculées via une communication oro-antrale, comme cela peut se produire au cours d’un soin dentaire.
L’aspergillose non envahissante des sinus est associée à 50% avec la présence de ciment canalaire propulsé par voie endodontique ; Il a été suggéré que le matériel à base d’oxyde de zinc pourrait promouvoir l’infection, le zinc étant un facteur de croissance pour Aspergillus fumigatus (72). D’autres auteurs émettent l’hypothèse que ce métal lourd entrainerait un œdème et une hyperhémie des tissus mous, affectant ainsi la fonction épithéliale par paralysie mucociliaire ; Ceci entrainerait une accumulation de phosphate, de calcium, de sulfate de calcium (expliquant ainsi la présence de concrétions calcaires en plus du matériel d’obturation) et de spores (63).
Dès lors que ces spores sont présentes en nombre suffisant, elles peuvent agir comme pathogènes opportunistes et coloniser les sinus préférentiellement le sinus maxillaire (17), plus particulièrement quand les conditions de ventilation du sinus diminuent et que le milieu devient anaérobie.
Parmi les facteurs généraux favorisants sont décrits : le diabète, la corticothérapie et toute situation pouvant entrainer une immunodépression.
Ces phénomènes étiopathogéniques conduisent au développement au niveau du sinus maxillaire de formes chroniques non invasives ou «balles fongiques» ou de formes invasives chroniques indolentes et aigües fulminantes. Pour ces deux dernières formes, Aspergillus flavus peut se différencier en hyphe du fait de l’état immunologique souvent déprimé des patients, avec pour conséquence la production de toxines détruisant les tissus épithéliaux.
Il peut alors y avoir pénétration d’Aspergillus dans le tissu conjonctif et vasculaire, favorisant la thrombose et finalement la nécrose des tissus durs et mous (45).
Dans un but préventif, et compte tenu du caractère très invasif des sinusites fungiques, il serait souhaitable de réaliser chez les sujets immunodéprimés ou avant tout traitement immunosuppresseur, un dépistage systématique des corps étrangers (pâte dentaire) et des sinusites fongiques par un cliché panoramique et/ou un cliché avec incidence de Blondeau (22).

ETUDE CLINIQUE

Type de description : Aspergillose nasosinusienne non invasive

Il s’agit de l’entité clinique la plus fréquente. Cette forme chronique représente 10% des sinusites chroniques, elle est retrouvée chez les patients immunocompétents (30).
Une cause dentaire est souvent retrouvée (33). La caractérisation de cette forme est la présence d’un amas solide de filaments mycéliens, aussi nommé «balle fongique» ou truffe aspergillaire (72).
Cette forme peut être asymptomatique mais peut également revêtir des symptômes semblables à ceux d’une sinusite bactérienne chronique. A l’examen radiologique, l’aspergillose est intra sinusienne et unilatérale.
Le principal agent pathogène est Aspergillus Fumigatus (33). La sérologie aspergillaire est négative ou non significative (52).
Elle est souvent traitée inefficacement selon les protocoles conventionnels d’une sinusite chronique banale non spécifique, la guérison nécessite une intervention chirurgicale avec exérèse de la «balle fongique».

INTERROGATOIRE

L’anamnèse devra montrer l’importance du lieu de la profession et de l’habitat du malade. Il sera mené sur deux fronts :
– Signes sinusiens : Il faut préciser le mode de début et la durée d’évolution des signes.
– Signes dentaires : Il faut rechercher des antécédents de soins dentaires à plus ou moins long terme.
Notons que différents signes d’appel peuvent orienter le diagnostic dès l’anamnèse, parmi ceux- ci :
– La chronicité traduit l’inflammation de la muqueuse sinusienne.
– L’unilatéralité élimine généralement les étiologies bactérienne et virale.
– La résistance aux traitements médicamenteux classiques éloigne également d’une cause bactérienne ou virale.

SIGNES CLINIQUES 

Le tableau le plus communément retrouvé associe de façon variable des signes cliniques de sinusites chroniques unilatérales et résistantes aux traitements médicamenteux.
Le plus souvent, le patient consulte pour différents motifs qui évoquent l’atteinte sinusienne.

La rhinorrhée :

La rhinorrhée est le principal signe fonctionnel de sinusites chroniques, elle est le plus souvent unilatérale. Celle-ci peut être dans certains cas bilatérale mais elle aura toujours une prédominance pour un côté.
La rhinorrhée antérieure et/ou postérieure, est toujours purulente, parfois fétide et quelques fois accompagnée de saignements et parfois de mouchage de masses gélatineuses ou brunâtres caractéristique des sinusites mycosiques.

L’obstruction nasale :

Elle est le plus souvent inaugurale permanente ou intermittente. C’est un signe invalidant majeur qui régresse rapidement et de façon durable. Elle prend toute sa valeur si elle persiste plus de 8 jours en dehors de toute affection saisonnière.

Les troubles de l’odorat :

Elle se manifeste souvent par une anosmie ou une cacosmie. Parfois, elle passe inaperçue ou s’améliore avec l’aide de la corticothérapie qu’il faut instituer rapidement durant une dizaine de jours.

Algies crânio-faciales :

Il s’agit de céphalées ou pesanteur en regard des reliefs sinusiens, il est important de noter leur caractère uni ou bilatéral et leur topographie.

Autres signes :

– Paresse intellectuelle ;
– Symptômes atopiques : prurit nasal ou oculaire, éternuements ;
– Symptômes pharyngés: toux irritative, gène ou prurit pharyngé.

EXAMEN PHYSIQUE :

Examen ORL

→ PLATEAU TECHNIQUE
Eclairage : miroir frontal, microscope, tubes rigides, fibroscope, colonne, autres…
Instruments lourds et légers : pince de Troeltsch, pince nasale, speculum de Lemee, seringue, miroir laryngien, abaisse langue, optique 0-30°-70°, speculum vacher à valve, xylocaïne naphazolinée.

Examen local :

Examen de la pyramide nasale et de la valve narinaire : 

L’examen doit être minutieux et doit toujours commencer par l’inspection et la palpation de la pyramide nasale à la recherche d’une déformation.

Rhinoscopie antérieure et postérieure avec miroir, nasofibroscopie ou à l’optique 0° 

Elle permet d’observer un écoulement plus ou moins purulent issu des méats sinusiens. Elle permet aussi de réaliser un bilan des malformations anatomiques nasales, comme une déviation ou une perforation septale.
Elle permet de visualiser le cavum et la partie postérieure des fosses nasales.

Examen locorégional :

La nasofibroscopie

Cet examen endoscopique permet d’identifier des éléments diagnostics mais également d’apprécier l’anatomie des sinus et fosses nasales en cas de chirurgie.
Dans certains cas, l’examen peut s’avérer normal, mais généralement on retrouve un aspect pathologique avec un œdème de la muqueuse et un écoulement purulent à l’ostium du sinus maxillaire incriminé, parfois noirâtre, évoquant l’origine fongique.
Par ailleurs, il est possible de réaliser des biopsies ou de prélever des échantillons microbiologiques avec ce type d’examen.

Examen de la cavité buccale:

L’examen soigneux des dents sinusiennes est systématique à la recherche de caries dentaires ou d’éventuelles infections de la cavité buccale.

Examen général :

Il s’effectue en particulier à la recherche de signes neurologiques et ophtalmologiques.

Les signes neurologiques : 

Le mode de révélation d’une complication endocrânienne est très variable: syndrome méningé, déficit moteur, crises convulsives (40%), léthargie, altération de la conscience ou état d’indifférence.
Bien que les circonstances de découverte soient très variables, certains éléments sont prédictifs de complications intracrâniennes [2,10] :
– Adulte jeune ;
– Sinusite impliquant le sinus frontal ou le sinus sphénoïdal ;
– Traitement antérieur inadéquat de la sinusite ou échec d’un traitement ambulatoire bien conduit ;
– Suspicion d’une solution de continuité sinodurale : antécédent de complication septique intracrânienne ou de fracture du sinus ;
– Céphalée persistante ou recrudescence de la céphalée, traduisant une évolution en deux temps ;
– Fièvre persistante ;
– Changement de l’état de conscience ou altération des fonctions supérieures ;
– Apparition de signes focaux ou d’une crise d’épilepsie ;
– Sujet immunodéprimé

Signes ophtalmologiques : 

Ils permettent, dans la majorité des cas, de distinguer l’atteinte préseptale de celle rétroseptale. L’œdème associé à un érythème palpébral est un signe quasi-constant d’atteinte préseptale. Le chémosis, témoignant d’une irritation conjonctivale, ne parait pas avoir une valeur localisatrice puisqu’il se voit à des degrés divers. Pourtant, certains auteurs le considèrent comme signe d’atteinte postseptale. La bilatéralisation du chémosis est très évocatrice d’une thrombose du sinus caverneux par oblitération septique des veines communicantes. L’exophtalmie est un signe précoce d’atteinte post septale.
La diminution de la motilité oculaire et la baisse de l’acuité visuelle sont des signes pathognomoniques mais tardifs de l’atteinte rétroseptale. [80,9]
 Classification des complications sinusiennes ophtalmologiques selon
Chandler : 5 stades par ordre de gravité croissante
Stade I : Cellulite préseptale : œdème inflammatoire de la paupière
Stade II : Cellulite orbitaire : œdème diffus orbitaire
Stade III : Abcès sous périosté
Stade IV : Abcès orbitaire
Stade V : Thrombose du sinus caverneux

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: REVUE DE LA LITTERATURE
I. RAPPEL
I.1. RAPPEL ANATOMIQUE DES CAVITES NASOSINUSIENNES
I.1.1. ANATOMIE DESCRIPTIVE :
I.1.1.1. LES CAVITES NASOSINUSIENNES :
I.1.1.1.1. LES CAVITES NASALES PROPREMENT DITES
I.1.1.1.1.1. Le septum nasal
I.1.1.1.1.2. Paroi latérale
I.1.1.1.2. LES CAVITES SINUSIENNES
I.1.2.1. Sinus frontaux
I.1.1.1.2.2. Cellules ethmoïdales antérieures et postérieures
I.1.1.1.2.3. Sinus sphénoïdaux
I.1.1.1.2.4. Sinus maxillaires
I.1.2. Vascularisation des cavités naso-sinusiennes :
I.1.2.1. Réseau intra muqueux
I.2.2. Vascularisation artérielle
I.1.2.3. Le drainage veineux
I.1.2.4. Le Système lymphatique
I.1.2.5. Innervation des cavités naso-sinusiennes
I.2. RAPPEL PHYSIOLOGIQUE:
I.2.1. Fonction respiratoire
I.2.2. Fonction de défense
I.2.2.1. La barrière épithéliale :
I.2.2.2. L’effet barrière mécanique:
I.2.2.3. Le système épurateur mucociliaire:
I.2.3. Fonction ostiale :
I.2.5. Autres Fonctions
II. ETIOPATHOGENIE
III. ETUDE CLINIQUE
III.1. Type de description : Aspergillose nasosinusienne non invasive
III.2. INTERROGATOIRE
III.3. SIGNES CLINIQUES
III.3.1. La rhinorrhée
III.3.2. L’obstruction nasale
III.3.3. Les troubles de l’odorat
III.3.4. Algies crânio-faciales
III.3.5. Autres signes
III.4. EXAMEN PHYSIQUE
III.4.1. Examen ORL
III.4.1.1. Examen local
III.4.1.1.1. Examen de la pyramide nasale et de la valve narinaire
III.4.1.1.2. Rhinoscopie antérieure et postérieure avec miroir, nasofibroscopie ou à l’optique 0°
III.4.1.2. Examen Locorégional
III.4.1.2.1. La nasofibroscopie :(31)
III.4.1.2.2. Examen de la cavité buccale
III.4.1.3. Examen général
III.4.1.3.1. Les signes neurologiques
III.4.1.3.2. Signes ophtalmologiques
IV. EXAMENS PARACLINIQUES
IV.1. Examens radiologiques
IV.1.1. Radiographie standard
IV.1.2. Panoramique dentaire
IV.1.3. Tomodensitométrie
IV.2. Examens biologiques
IV.2.1. Examen mycologique
IV.2.1.1. L’examen direct
IV.2.1.2. La culture
IV.2.2. Examen anatomopathologique
V. FORMES CLINIQUES
V.1. Les aspergilloses naso-sinusiennes non invasives
V.2. Les aspergilloses naso-sinusiennes invasives
V.2.1. Formes invasives aiguës fulminantes
V.2.2. Formes invasives chroniques indolentes
V.2.3. Forme pseudo tumorale
V.3. L’aspergillose naso-sinusienne allergique
VI. DIAGNOSTIC
VI.1. Diagnostic positif
VI.1.1.Tableau clinique
VI.1.2. La nasofibroscopie
VI.1.3. Tableau paraclinique
VI.1.3.1. Imagerie standard
VI.1.3.1.1. La panoramique dentaire et le Blondeau
VI.1.3.1.2. La tomodensitométrie
VI.1.3.2. Examen anatomopathologique et mycologique
VI.1.3.2.1. L’examen anatomopathologique
VI.1.3.2.2. L’examen mycologique
VI.2.DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
VI.2.1. Pathologies inflammatoires et infectieuses
VI.2.1.1. Les sinusites aigües
VI.2.1.1.1. Les sinusites aiguës récidivantes
VI.2.1.1.2. Les sinusites maxillaires « dentaires »
VI.2.1.1.4. Les sinusites post-traumatiques
VI.2.1.2. SINUSITES CHRONIQUES
VI.2.1.2.1. La polypose naso-sinusienne
VI.2.1.2.2. Les sinusites chroniques infectieuses
VI.2.2. PATHOLOGIES TUMORALES
VI.2.2.1. Les tumeurs bénignes
VI.2.2.2. Les tumeurs malignes
VI.3. DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
VI.3.1. Germe
VI.3.2. Terrain
VI.3.2.1. Chez l’immunodéprimé
VI.3.2.2. Chez l’immunocompétent
VI.3.3. Porte d’entrée
VII.TRAITEMENT
VII.1. BUT
VII.2. MOYENS ET METHODES :
VII.2.1. Médicaux
VII.2.1.1. Antifongique
VII.2.1.2. Antibiotiques
VII.2.1.3. Antalgiques
VII.2.1.3.1. PALIER 1
VII.2.1.3.2. PALIER 2
VII.2.1.4. AUTRES
VII.2.1.4.1. Les glucocorticoïdes locaux intranasaux
VII.2.1.4.2. Les glucocorticoïdes systématiques
VII.2.1.4.3. Traitement local (solution saline par voie nasale)
VII.2.2. Moyens chirurgicaux
VII.2.2.1.VOIE ENDONASALE ENDOSCOPIQUE
VII.2.2.1.2.1. TECHNIQUE (54)
VII.2.2.1.2.1.1. « D’avant en arrière»
VII.2.2.1.2.1.2. «D’arrière en avant»
VII.2.2.1.3. AVANTAGES
VII.2.2.1.4. INCONVENIENTS
VII.2.2.2. VOIE EXTERNE (Caldwell Luc)
VII.2.2.2.1. Matériels
VII.2.2.2.2. TECHNIQUE
VII.2.2.2.3. AVANTAGES
VI.2.2.2.4. INCONVENIENTS
VII.2.2.2. AUTRES TECHNIQUES OPERATOIRES
VII.2.2.2.1. L’ethmoïdectomie antérieure
VII.2.2.2.1.1. But
VII.2.2.2.1.2. Indication
VII.2.2.2.1.3. Technique
VII.2.2.2.1.4. Complications
VII.2.2.2.1.5. Suites opératoires
VII.2.2.2.2. L’ethmoïdectomie totale
VII.2.2.2.2.1. But
VII.2.2.2.2.2.Indication
VII.2.2.2.2.3. Technique
VII.2.2.2.2.4. Complications
VII.2.2.2.2.5. Suites opératoires
VII.2.2.2.3. La sphénoïdotomie
VII.2.2.2.2.3.1. But
VII.2.2.2.3.2. Indication
VII.2.2.2.3.4. Technique
VII.2.2.2.3.5. Complications
VII.2.2.2.4. La turbinectomie
VII.2.2.2.4.1. But
VII.2.2.2.4.2. Indication
VII.2.2.2.4.3. Technique
VII.2.2.2.4.4. Complications
VII.2.2.2.4.5. Suites opératoires
VII.2.2.2.5. La Septoplastie
VII.2.2.2.5.1. But
VII.2.2.2.5.2. Indication
VII.2.2.2.5.3.Technique
VII.2.2.2.5.4. Complications
VII.3. INDICATIONS
VII.3.1. Aspergillose naso-sinusienne non invasive :
VII.3.2. Aspergillose naso-sinusienne invasive :
VII.3.3. Forme pseudo tumorale :
VII.3.4. Aspergillose naso allergique
VII.4. SOINS POST OPERATOIRES
VIII. EVOLUTION ET PRONOSTIC
VIII.1. Eléménts de surveillance
VIII.1.1. Clinique
VIII.1.2. Paraclinique
VIII.2. Modalités évolutives
THERAPEUTIQUE ET EVOLUTIVE DES SINUSITES ASPERGILLAIRES CHRONIQUES AU SERVICE D’ORL LAMINE SINE DIOP DU CENTRE HOSPITALIER NATIONAL UNIVERSITAIRE DE FANN
I. METHODOLOGIE
I.1. CADRE D’ETUDE
I.2. MATERIEL ET METHODES
I.2.1. Type et durée de l’étude
I.2.2. Critères d’inclusion et de non inclusion (d’exclusion)
I.2.3. Collecte et analyse des données
I.2.3.1. Paramètres étudiés:
I.2.3.1.1. Aspects épidémiologiques
I.2.3.1.2. Aspects cliniques
I.2.3.1.3. Aspects paracliniques
I.2.3.1.4. La stratégie thérapeutique
I.2.3.1.5. Aspects évolutifs
II. RESULTATS
II.1. Données sociodémographiques
II.1.1. Fréquence
II.1.2. Répartition selon l’âge
II.1.3. Répartition selon le sexe
II.2.Données cliniques
II.2.1. Motifs de consultation
II.2.2. TERRAIN ET FACTEURS FAVORISANTS
II.2.3. Données de l’examen physique
II.3. Données paracliniques :
II.3.1. Imagerie des sinus (TDM):
II.3.2. Examens biologiques:
II.3.2.2. Mycologie
II.4. Données thérapeutiques
II.4.2 La chirurgie
II.4.1.1.Voie d’abord
II.4.1.2.Gestes associés à la méatotomie moyenne
II.4.1.3. Découverte opératoire
II.4.1.4. Soins postopératoires
II.5. L’évolution
II.5.1. Les patients avec évolution favorable (n=16)
II.5.2. Les patients avec récidive (n=6)
III. DISCUSSION
III.1.Aspects sociodémographiques
III.1.1. La fréquence
III.1.2 Distribution selon l’âge
III.1.3. Distribution selon le sexe
III.1.5. Terrain et facteurs favorisants
III.2. ASPECTS CLINIQUES
III.3. PARACLINIQUE
III.3.1. La tomodensitométrie des sinus de la face
III.3.1.1. Sinus atteint
III.4. STRATEGIE THERAPEUTIQUE
III.5.AUTRES EXAMENS
III.5.1. Examens anatomo-pathologiques et mycologiques:
III.6. EVOLUTION ET PRONOSTIC
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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