Les aspects positifs et négatifs des ordinateurs portatifs

LES ASPECTS POSITIFS ET NÉGATIFS DES ORDINATEURS PORTATIFS

Dans ce qui suit je vais donner un compte-rendu des aspects positifs et négatifs liés à l’usage des ordinateurs portatifs.

Dans les cours de langues les professeurs ont pu constater que lorsque les élèves travaillent avec des exercices de grammaire, où l’ordinateur fait la correction automatique, cette correction est plus facilement acceptée par l’élève. C’est-à-dire que normalement, lorsque le professeur corrige un élève, celui-ci ressent cette remarque comme une critique, mais quand l’ordinateur corrige, l’élève ne ressent pas cette action de cette manière, en conséquence il essaie plusieurs fois jusqu’à ce que la réponse soit correcte et qu’il soit satisfait de lui-même (Utbildning och lärande 2011). Un autre aspect positif de l’usage des ordinateurs en classe est une augmentation de la motivation, cela fait que le climat dans la salle de classe devient beaucoup plus calme et que les professeurs n’éprouvent presque aucun problème de discipline dans les couloirs ou dans la salle de classe.

Un autre avantage des ordinateurs et celui décrit par Blain et al (2010):

Il semble que l’utilisation de l’ordinateur motive les élèves et les amène à écrire plus souvent, ce qui en retour augmente leurs possibilités d’améliorer leurs compétences en écriture. […] Ils ont alors tendance à partager davantage avec leurs camarades, ce qui contribue à améliorer leurs capacités d’évaluer leurs écrits et de coopérer avec les autres. (p.18)

Ces auteurs ont aussi remarqué que les apprenants consultent plus souvent les dictionnaires et les conjugueurs en ligne que les dictionnaires et conjugueurs traditionnels puisque les élèves trouvent qu’en cherchant en ligne c’est plus rapide. Finalement, il ne faut pas oublier ce que les ordinateurs représentent en matière d’individualisation et d’autonomie des apprenants, car bien utilisés, ils permettent à chaque élève de travailler à son rythme, d’acquérir de l’autonomie et de développer sa créativité et ses contacts avec le reste du monde (Blain et al. 2010). Néanmoins, c’est aussi nécessaire de mentionner les aspects négatifs de l’usage des ordinateurs qu’il faut peut-être prendre en compte avant de démarrer ces projets d’accès direct à l’ordinateur. On peut expliciter un de ces aspects dans la citation suivante trouvée dans un article du New York Times :

[…]she had not immediately recognized that his answer on the Jack London assignment was copied from the Web, but she said plagiarism was a problem for many students. (More Pupils Are Learning Online, Fueling Debate on Quality 2011) .

C’est donc évident que plus on utilise la technique, plus on trouvera les cas ou des élèves optent pour plagier un travail et il faudra être bien alerte et avoir une formation spéciale pour pouvoir reconnaître des dissertations plagiées. D’autre part, on peut signaler l’utilisation du logiciel PowerPoint qui est normalement très utilisé dans la plupart des écoles pour faire des présentations et des exposés plus variés. Sur ce sujet El-Soufi (2011) s’exprime de la manière suivante :

On observe une perte de temps importante à manipuler les différentes options du logiciel et surtout à les intégrer à tout prix à la présentation. Il est difficile pour les apprenants de comprendre les critères d’une bonne présentation sur PowerPoint et de les mettre en application.Leur attention est sans cesse détournée par les animations, le bruitage, les couleurs, la police des caractères… (p. 174) .

Ainsi, je pense que c’est extrêmement indispensable que le professeur ait une idée très claire et précise des critères les plus importants d’une présentation avant de démarrer un projet avec le logiciel PowerPoint. Cela évitera que les élèves investissent trop de temps sur les détails de la présentation et qu’ils se concentrent plus sur le contenu du travail à faire. D’autre part Blain et al. (2010) parlent d’une autre perspective manifestée par un des professeurs interviewés, notamment le transfert des apprentissages en orthographe:

Le correcteur est là, c’est souligné puis ah tu fais les choix, je ne suis pas sûr que ça va les aider à faire à être meilleur en orthographe. Ça c’est encore à questionner. (p. 29) .

On ne peut pas nier que ce questionnement est quelque chose dont il faut tenir en compte. Est-ce que les élèves apprennent vraiment lorsqu’ils utilisent le correcteur d’orthographe du traitement de texte? Vu qu’au cours de mon étude je n’ai trouvé aucune information sur ce sujet, il faudrait faire encore des recherches sur ce thème pour savoir si l’on est sur le bon chemin.

STRATÉGIES NATIONALES D’INTÉGRATION DES TICE AUX ÉCOLES SUÉDOISES

L’un des projets implémentés pendant les années 1998 – 2001 est connu sous le nom de ITIS (Les TIC à l’école, ma traduction). Ce projet était censé former les professeurs dans les écoles et de renforcer la coopération entre les équipes de professeurs (Chaib, Bäckström & Chaib cités par Andersson 2010). Ces équipes devaient suivre une formation adéquate pendant tout le temps qu’ils le trouvaient nécessaire. Ils avaient aussi à leur disposition un instructeur qualifié à qui ils pouvaient poser toutes leurs questions. Une autre des idées centrales du projet ITIS visait à équiper les professeurs de leur propre ordinateur avec le but de varier l’enseignement et d’augmenter leurs compétences pédagogiques lors de l’utilisation des TICE (Op.cit.). Le projet ITIS a eu aussi pour but la formation des élèves dans le domaine audiovisuel et multimédia pour que ceux-ci puissent se servir de la technique pour réussir à faire des exposés variés et intéressants. Mais ce but n’a pas pu être atteint puisque les professeurs n’ont pas reçu une formation justement dans ce domaine multimédia (Op.cit.).

Quelques années plus tard, en 2006 un autre projet national a vu le jour. Il est connu sous le nom de PIM (Compétence pratique en matière des TIC et média, ma traduction). Il s’agit d’une formation gratuite sur Internet que le Ministère de l’Éducation nationale a mis à la disposition du personnel qui travaille dans les écoles pour pouvoir se former aux TICE tout seul ou dans des équipes organisées dans les écoles (Skolverket 2006). Quelques buts de ce projet sont, entre autres, d’apprendre aux professeurs à se familiariser avec les fonctions de base de l’ordinateur, à effectuer des recherches sur Internet, à améliorer les connaissances des professeurs sur les programmes de traitement de texte et apprendre à rédiger des photos et travailler avec des programmes sonores divers (Op.cit.).

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Table des matières

1 INTRODUCTION
1.1 OBJECTIFS ET QUESTIONS DE RECHERCHE
1.2 PLAN DU MÉMOIRE
2 CADRE THÉORIQUE
2.1 QUELQUES DÉFINITIONS
2.2 BREF APERÇU HISTORIQUE
2.3 PERSPECTIVE SOCIOCULTURELLE ET CONSTRUCTIVISME
2.4 LES PROGRAMMES PÉDAGOGIQUES SUÉDOIS
2.5 RECHERCHES ANTÉRIEURES
2.5.1 STRATÉGIES NATIONALES D’INTÉGRATION DES TICE AUX ÉCOLES SUÉDOISES
2.5.2 LES ASPECTS POSITIFS ET NÉGATIFS DES ORDINATEURS PORTATIFS
3 MÉTHODES ET MATÉRIAUX
4 RÉSULTATS
4.1 RÉPONSES DES ÉLÈVES
4.2 RÉPONSES DES PROFESSEURS
5 DISCUSSION
5.1 RÉPONSES DES ÉLÈVES
5.2 RÉPONSES DES PROFESSEURS
6 CONCLUSION
7 BIBLIOGRAPHIE

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