LE TOURISME, PRINCIPAL SOURCE DE LA RENTREE SES DEVISES ET PILIER MAJEUR DE DEVELOPPEMENT DURABLE
Les aspects positifs du tourisme comme facteur clefs du développement durable direct
Le tourisme et le développement sont deux éléments inséparables, le tourisme est indispensable dans le renforcement de développement d’une nation. D’une manière générale, on peut définir le terme tourisme comme une action de voyager pour son agrément ; c’est l’ensemble des activités, les techniques mises en œuvre pour les voyages et les séjours d’agrément. En raisonnant systématique : le touriste, c’et la personne qui voyage pour son agrément. Depuis quelques années, le tourisme est devenu une industrie importante mondialement la demande est là ; les destinations qui réussiront à gagner des parts de marché seront celles qui comprennent les attentes de leurs clients. Madagascar jouit d’un regain d’intérêt auprès de tours opérateurs et des touristes étrangers mais il reste que l’île doit impérativement améliorer la qualité de ses produits touristiques. Après une longue période de stagnation, le tourisme semble aujourd’hui en plein de développement.
Le tourisme est facteur moteur du développement durable. D’après les sommets de la terre au Brésil en 1992 ; on a défini ce qu’on appelle développement durable : c’est un développement qui assure à la fois la croissance économique ; le développement social et la préservation de l’environnement. Ce sont les trois piliers de développement durable ; l’économie dépend en grande partie de l’environnement, qui est le capital naturel. On constate que l’environnement est composé de l’élément physique (eau, air, sol) ; l’élément biologique (faune, flore) et d’élément humain (homme, social, éducation, santé, culture, tradition…). Pour mieux atteindre le développement, il faut donner de la place au secteur tourisme tout en sauvegardant le capital naturel.
L ‘écotourisme et le tourisme équitable :
L’écotourisme de la grande île : Une nature à nulle autre pareille, un environnement culturel et humain unique images de terre d’accueil, une remarquable concentration et diversité de sites à font potentiel touristique font de Madagascar une destination phase par les voyageurs et un mot absolu pour les amateurs d’écotourisme. On assiste de vise quelques années à une modification rapide à la fois de l’offre et de la demande sur une marché luimême et en pleine évolution. Longtemps considéré comme une destination routards, le pays a entrepris de se doter d’infrastructures plus modernes et adaptées aux tendances du 21ème siècle ; plus de nature et paradoxalement, plus de confort. Le pays découvre ses propres atouts et entend bien tirer tous les bénéficies de sa situation géographique et culturelle exceptionnelle.
Avec le développement a la poursuite de trop nombreux conflits l’Afrique se ferme peu à peu au tourisme et le monde entier prend connaissance des atouts uniques de la grande île. Le gouvernement entend encourager le développement d’un secteur en pleine croissance et qui se range aujourd’hui en 2ème position des rentrées en devises contribuant de manière substantielle à la reprise de l’économie malgache. Allégement des formalités d’entrée et de séjour, amélioration des infrastructures existantes comme le réseau routier ; et les communications, élargissement de la gamme de produits et meilleure commercialisation sont quelques-unes des mesures prises pour essayer d’accélérer encore cette croissance, qui est aujourd’hui de l’ordre de 16%. Avec plus de 16 000 emplois directs et une masse salariale qui augmente rapidement, les effets de cette bonne santé sont ressentis de manière très positive par les populations concernées et surtout les communautés villageoises, créant une dynamique surprenante.
La croissance enregistrée reste cependant bien en deçà du potentiel existant. L’écotourisme qui gagne des parts de marché en Europe est quasiment inexploité, réservant de remarquables opportunités offertes sur l’ensemble de territoire. C’est d’ailleurs le domaine ou l’on note les plus belles réalisations de ces dernières années et qui commencent à obtenir une reconnaissance internationale de la part des professionnels du secteur. On peut citer entre autres, de superbes exemples dans la partie Nord u pays alliant luxe et intégration dans des environnements particulièrement sensibles, ainsi l’hôtel Anjavavy, Nosy Iranja, le relais de Masoala sont de surprenantes réalisations mais on assiste aussi à l’implantation de petites structures dans quelques unes des régions les plus récolées comme New Searoc sur l’archipel de Nosy Hana, Tsarasoa dans les montagnes de l’Andringitra. Des paris sur l’avenir de la profession, car au départ, il en coûte de s’installer loin des zones touristiques les plus fréquentées. L’écotouriste est assez exigeant, les visiteurs ne se contentent pas d’un hôtel ou d’un restaurant, ils cherchent quelque chose de plus, de l’espace, du calme une nature préservée et un grand respect pour les populations locales à les communautés villageoises. Alors, écotourisme ne signifie pas pour autant luxe effréné. Les structures sont parfois rustiques n’offrant qu’un minimum de confort aux visiteurs, plus attachés à la qualité et au respect de l’environnement qu’au nombre d’étoiles ou de ravinala. Ce qui importe avant tout c’est d’intégrer toutes ces notions d’enquête de développement durable, de respect des normes environnementales, de participation de populations locales, ensuite p eu importent que les bungalows soient climatisés, carrelés ou au contraire, rustiques de bois et de feuilles ce que le visiteur recherche est ailleurs et des opérateur commencent à le comprendre appliquant des recettes qui ont parfaitement fonctionné sous d’autres latitudes. Le gouvernement doit a tout prix encourager les opérateurs privés à s’installer en zones rurales, car c’est aussi les meilleures manières de faire du développement dans des régions souvent oubliées le meilleur moyen pour que ces populations où communautés villageoises oubliées ressentent les effets de développement non plus au travers d’aides ponctuelles mais bien plutôt par leur travail quotidien et rémunéré. Le tourisme durable ou équitable n’est il qu’une nouvelle forme de tourisme à vendre, avec l’apparition du cyclotourisme, de l’écotourisme, de l’agrotourisme, du tourisme écologique et de tourisme d’aventure. L’organisation mondiale du tourisme s’est dotée d’une charte du tourisme équitable, après avoir remarqué le nombre croissant de déplacement à l’étranger et la menace qu’ils représentent par le maintien des écosystème et les pratiques culturelles locales. Bref, le tourisme durable est une conception du développement touristique qui rejoint toutes les formes de tourisme en visant à sauvegarder l’intégrité des collines à protéger l’environnement et à répartir équitablement les retombées économiques de cette industrie. La croissance rapide de l’industrie touristique et son expansion dans toutes les régions du monde exercent en effet une pression souvent insoutenable sur des environnements fragiles comme ceux des rôles et des lagons, particulièrement attrayants et sur des populations locales. A terme ces pressions tuent dans l’œuf les attraits par lesquels se déplacent justement les touristes. Pour contrer ce phénomène, la charte du tourisme durable vise à instaurer des rapports plus équitables entre tous les intervenants, qu’ils agissent à l’échelon local ou international. Cela suppose d’abord on partage équitable des bénéfices de cette industrie très lucrative, de façon à ce que le tourisme favorise réellement la cohésion économique et sociale entre les peuples et surtout les communautés villageoises.
Par les touristes, tous genres confondus, cela implique de faire des choix de consommation responsables, en matière de produits touristiques et d’adopter sur place en comportement respectueux à l’égard de l’environnement et des cultures locales. Les intervenants doivent à leur tour contribuer à l’épanouissement et à l’amélioration des conditions de vie des populations locales en favorisant l’embauche de personnel local, l’achat local et la redistribution équitable des revenus d’opération. Ils doivent conjointement avec les populations et les autorités publiques locales, participe à la conservation et à la préservation de l’environnement à la sécurité, à la protection sanitaire, à la gestion des déchets et à l’hygiène alimentaire. La politique de Ministère de la culture et du tourisme vise à soutenir sa croissance dans le secteur tout en veillant à en maîtriser les conséquences et l’évolution dans le moyen et long termes tant dans le domaine de l’environnement que la culture. Le tourisme joue un rôle important dans la lutte contre la pauvreté, il crée de la richesse notamment en créant des infrastructures et contribue aux rentrées fiscales de l’Etat. Il importe donc de favoriser son développement, non seulement du point de vue international mais surtout national. Il est vrai que les gros investissements destinés principalement à l’accueil des touristes étrangers sont plus intéressants, donc le tourisme national ne doit pas être négligé.
Le tourisme comme facteur clé de développement durable direct
Le tourisme est un facteur clé de développement durable direct pour les communautés villageoises. Au niveau de développement sectoriel : étant donné l’enjeu du secteur touristique et culturel, Madagascar doit accepter et déployer les efforts nécessaires pour respecter la loi du marché où l’offre doit satisfaire la demande. Pour ce faire, les principales actions du développement se présentent ainsi :
➤ Améliorer et renforcer la gestion des ressources
➤ Valoriser les sites monuments historiques et leurs environnements
➤ Promouvoir la lecture publique et la production littéraire
➤ Promouvoir les pratiques culturelles contribuent au développement du pays
➤ Appuyer le développement culturel de Madagascar
➤ Promouvoir la musique, la danse et les arts dramatiques
➤ Promouvoir les arts plastiques et l’artisanat d’art
➤ Développer le marché des arts et des spectacles
➤ Encourager et développer les partenariats et conventions culturelles
➤ Mise en place de Banque de Données culturelles
➤ Edition d’annuaire, bulletin
➤ Valorisation de l’écotourisme et des autres produits
➤ Relance des activités touristiques
➤ Etablissement des coopération régionales
➤ Etablissement des normes sur les écologies
➤ Etablissement du tourisme master plan
➤ Réalisation du plan de prévention et de lutte contre le tourisme sexuel et le VIH/SIDA
➤ Mise en conformité des établissements aux textes existants
➤ Mise à la disposition des utilisations des informations statistiques actualisées, fiables et pertinentes sur les principaux sites touristiques
➤ Création des réserves foncières touristiques
➤ Mise en place de formation adaptée.
En parlant de la nécessité d’une analyse économique plus approfondie les connaissances de base pour entreprendre le type d’analyse économique qui donnerait une meilleure compréhension de la contribution du tourisme à l’économie ne sont pas en place à Madagascar. La formulation d’une politique pour le secteur nécessite de se fonder sur une meilleure compréhension des coûts et bénéfices des différents types de développement touristique. Les politiques macro-économiques devraient intégrer une compréhension de la capacité du tourisme de stimuler des liens en amont et en aval avec les autres secteurs de production et de services. Un bon point de départ par une compréhension améliorée du secteur seront la création d’une comptabilité des industries satellites du tourisme. Le gouvernement aurait besoin d’une assistance cette initiative. Le développement durable mérite la réduction des pauvretés des communautés villageoises et qui va accroître la croissance économique, le développement social et la préservation de l’environnement par l’intermédiaire d’une action positive du secteur tourisme. Trois organisations, le centre pour un tourisme responsable, l’institut international par l’environnement et le développement et l’institut de la coopération et du développement se sont groupées pour élaborer un site web sur le tourisme en faveur des pauvre (www.propoortourism.org.ok).
Dans leur premier article éditorial, les auteurs définissent le tourisme en faveur des pauvre : le TFP n’est pas un produit ou un secteur spécifique du tourisme, mais une approche générale. Plutôt que d’élargir la taille du secteur, les stratégies du TFP visent à libérer des opportunités, de gain économique, d’autres moyens d’existence ou d’engagement dans la prise de décision pour les pauvres. On apporte une dimension concernant la pauvreté au tourisme car certaines caractéristiques du tourisme mettent en valeur son potentiel pour être en faveur des pauvres. Cela peut être l’intensité de main d’œuvre, incluant les femmes et le secteur informel, se basant sur le capital naturel ou culturel des pauvres et adapté aux zones pauvres. Exploiter le tourisme pour une croissance en faveur des pauvres implique une capitalisation de ces caractéristiques, tout en réduisant les impacts négatifs sur les pauvres. Le potentiel par le changement prend racine dans le rôle continu des gouvernements de planification et dans l’important intérêt commercial par un tourisme durable à un niveau international. Le TFP présente des nombreuses forces et qui montre vraiment l’aspect positif du tourisme dans le développement durable direct des communautés villageoises : Le secteur du tourisme peut être renversé à sa marge pour élargir les opportunités des pauvres, à travers une diversification vers des produits reposant sur la culture, l’extension des liens d’affaires, la redistribution des capitaux telles que les fonds ; les terres aux pauvres et l’intégration de leur voix dans la planification. La capacité d’augmenter la demande de bien et services fournis par les pauvres et d’augmenter leur capital de base. Le TFP a le double avantage de soutenir la diversification et d’être particulièrement pertinent par les zones éloignées. Le TFP peut contribuer aux changements de politiques et de procédures tant que les pauvres sont reconnus comme actionnaires légitimes. Le mouvement de tourisme durable existant peut être exploité pour inclure la pauvreté de même que l’environnement dans sont programme.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : LE TOURISME EN TANT QU’UN SECTEUR DE DEVELOPPEMENT DURABLE DIRECT AUX COMMUNAUTES VILLAGEOISES MALAGASY.
CHAPITRE I : LE TOURISME, PRINCIPAL SOURCE DE LA RENTREE SES DEVISES ET PILIER MAJEUR DE DEVELOPPEMENT DURABLE.
Section 1 : Les aspects positifs du tourisme comme facteur clefs du développement durable direct.
Section 2 : L’importance de l’échange d’information dans le domaine du tourisme
Section 3 : Les perspectives de développement du secteur tourisme Malagasy
CHAPITRE II : LES POLITIQUES DE DEVELOPPEMENT EN FAVEUR DU TOURISME
Section 1: Les objectifs de développement en faveur du tourisme
Section 2 : Evaluations des stratégies de développement du secteur avec bénéfices des communautés villageoises.
Section 3 : Les opportunités et les répercussions des politiques de tourisme sur le développement de Madagascar
PARTIE II : LE TOURISME COMME ETANT LE SECTEUR PRIORITAIRE CREATEUR D’EMPLOI TOUT EN PROTEGEANT L’ENVIRONNEMENT
CHAPITRE 1 : ETUDE DES POTENTIALITES DU TOURISME AU NIVEAU DE LA CREATION D’EMPLOIS
Section 1 : les avantages du secteur tourisme sur la création d’empois aux bénéfices des communautés villageoises malagasy
Section 2 : Analyses des données touristiques non fiables et l’arme contra la pauvreté
Section 3 : Evaluation des potentialités sous exploités dans le domaine touristique à Madagascar
CHAPITRE II : LE DYNAMISME DU SECTEUR TOURISTIQUE DANS LA
CREATION D’EMPLOI SOUS UNE PRESERVATION INTEGRALE DE L’ENVIRONNEMENT
Section 1 : Les avantages de l’établissement des hôtelleries et des entreprises des voyages animateurs touristiques à Madagascar
Section 2 : les atouts d’adoption d’un système de gestion environnemental dans l’hébergement touristique
Section 3 : Analyses fondamentales des réserves foncières touristiques
CONCLUSION
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