Les aspects demographiques, cliniques, radiologiques et professionnels de la lombalgie commune degenerative a L’MM

La lombalgie se définie par une douleur de la région lombaire d’origine rachidienne qui peut s’accompagner d’une irradiation à la fesse, à la crête iliaque voire à la cuisse et ne dépasse qu’exceptionnellement le genou [1]. Elle est dite chronique lorsque la douleur évolue depuis plus de 3 mois. On appelle lombalgie non spécifique ou commune, les lombalgies qui ne relèvent pas d’une cause infectieuse, inflammatoire, tumorale ou traumatique [2]. La lombalgie chronique est un véritable problème de santé publique dans les pays industrialisés [3] et s’accompagne d’un important problème socioéconomique du fait des multiples actes médicaux, paramédicaux et des nombreux arrêts de travails qu’elle engendre.

Rappels

Rappel anatomique

Vertèbre lombaire

Au nombre de 5, comme toutes les vertèbres, les vertèbres lombaires sont constituées :

– d’un corps vertébral
– et de l’arc postérieur dorsal qui comprend deux pédicules courts qui se fixent à la partie supérieure de l’arête postéro-latérale du corps vertébral, deux lames verticales qui prolongent les pédicules et forment le foramen vertébral, un processus épineux saillant en arrière, deux processus transverses saillant latéralement ainsi que de quatre processus articulaires s’articulant avec leurs homonymes adjacents et situés à la jonction des pédicules et des lames.

Ces vertèbres lombaires possèdent un corps vertébral plus massif, étendu en largeur.

Les facettes articulaires sont contenues dans une surface cylindrique centrée sur l’arrière (regardant fortement en dedans et légèrement en arrière pour la facette supérieure et regardant fortement en dehors et légèrement en avant pour la facette inférieure) .

Vertèbre sacré

Au nombre de 5 vertèbres et se soudent entres eux pour former le sacrum Le sacrum forme avec le coccyx la partie postérieure de la ceinture pelvienne. Il a la forme d’une pyramide quadrangulaire avec 4 faces, une base supérieure et un sommet inferieur :
❖ La face antérieure : Concave, elle présente dans sa partie moyenne la bande des corps vertébraux séparés par des crêtes transversales de part et d’autre de ces dernières se trouvent les 5 trous sacrés antérieurs prolongés en dehors par les gouttières des nerfs sacrés.
❖ La face postérieure : Convexe elle présente la crête sacrée qui se bifurque en bas pour donner les cornes du sacrum, de part et d’autre de cette crête on observe les gouttières sacrées puis les tubercules sacrés postéro-médiaux, les trous sacrés postérieurs et les tubercules sacrés postéro-latéraux.
❖ Les faces latérales : Elles présentent dans leur partie supérieure la surface articulaire qui va répondre à celle de l’os coxal, dans leur partie inferieure les surfaces latérales sont réduites à un bord large où s’insèrent le grand ligament sacro-sciatique en arrière et le petit ligament sacro-sciatique en avant.
❖ La base du sacrum : Elle s’articule par l’intermédiaire du corps vertébral de la première vertèbre sacrée avec celui de la cinquième vertèbre lombaire, formant un angle saillant en avant le promontoire. En arrière on observe l’orifice supérieur du canal sacré, de forme triangulaire.
❖ Latéralement se trouvent les apophyses articulaires supérieures de la première vertèbre sacrée ainsi que deux surfaces triangulaires les ailerons sacrés.
❖ Le sommet du sacrum : Il correspond à la surface articulaire inferieure du sacrum destinée à s’articuler avec le coccyx.

Moyens d’union

La stabilité et la mobilité du rachis lombaire sont assurées par plusieurs structures :

-L’articulation intervertébrale [8]:
▶ Les corps des vertèbres sont unis entre eux par une structure souple globalement cylindrique, le disque intervertébral qui permet de résister à la transmission des forces de pesanteur et d’assurer des mouvements intervertébraux amples et multidirectionnels. Ce disque à la forme d’une lentille biconcave et elle est constitué de trois parties principales : Un anneau fibreux (AF), un noyau pulpeux (NP) et les plaques cartilagineuses (PCV) interposées entre le corps vertébral et le matériel discal.
▶ Les articulations zygapophysaires (AZ), qui autorisent ou freinent les mouvements de glissements, sont planes au niveau cervical et thoracique, et en forme de gouttière verticale au niveau lombaire.
▶ La capsule articulaire est formée d’une membrane fibreuse, fixée sur les pourtours articulaires, qui est plus résistante dans la région lombaire, et d’une membrane synoviale .

– Le système ligamentaire :
Principale système stabilisateur, les ligaments du rachis lombaire solidarisent les éléments constitutifs à l’échelle globale :
– Ligaments communs antérieurs et postérieurs.
-Ligaments sur-épineux et segmentaire (ligaments jaune, inter-épineux, intertransversaire et inter-apophysaire).
-Ligament ilio-lombaire assurant la liaison avec le bassin.

Le ligament longitudinal antérieur est une longue bande fibreuse tendue de la base de l’occiput jusqu’à la face antérieure de S2 (deuxième vertèbre sacrée). Il adhère à la face antérieure des corps vertébraux et des disques intervertébraux .

Le ligament longitudinal postérieur est situé dans le canal vertébral, c’est une longue bande fibreuse. Il est tendu de la face postérieure du corps de l’axis à celle du coccyx. Etroit au niveau des corps vertébraux.

Le ligament jaune se fixe sur le bord des lames sus et sous-jacente. De coloration jaunâtre, il est rectangulaire et particulièrement épais et résistant dans la région lombaire. Il limite la flexion.

Le ligament supra-épineux est un cordon fibreux solide tendu du processus épineux de la septième vertèbre cervicale à la crête sacrale. Il se fixe au sommet des processus épineux des vertèbres.

Les ligaments inter épineux unissent le bord des processus épineux susjacents et sous-jacents. Solides et très élastiques, ils limitent la flexion du rachis et contribuent au maintien de la posture vertébrale.

Les ligaments intertransversaires sont de fines lames fibreuses unissant les processus transverses.

Le ligament ilio-lombaire tendu entre les processus transverses des deux dernières vertèbres lombaires et l’os coxal est lié à l’acquisition de l’orthostatisme et semble jouer un rôle important dans la stabilisation de la charnière lombo-sacrée .

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIE PARTIE : RAPPELS
I-RAPPELS
I.1 – Rappels anatomique
I.1.1- Vertèbre lombaire
I.1.2- Vertèbre sacré
I.1.3- Moyen d’union
I.1.4 – Myologie
I.1.5- Vascularisation et innervation
I.2 – Biomécanique
I.3 – Déformations
I.4 – Lombalgie commune
I.4.1 – Généralité
I.4.1.1- Définition
I.4.1.2- Épidémiologie
I.4.1.3- Diagnostic positive
I.4.1.4- Diagnostic différentiel
I.4.1.5- Etiologies
I.4.1.6- Evolution et complications
I.4.1.7- Traitements
DEUXIEME PARTIE : METHODES ET RESULTATS
I-PATIENTS ET METHODES
I.1 – Cadre de l’étude
I.2 – Type de l’étude
I.3 – Période de l’étude
I.4 – Duré d’étude
I.5 – Population étudiée
I.6 – Critères d’inclusion
I.7 – Critères de non inclusion
I.8 – Critères d’exclusion
I.9 – Mode d’échantillonnage
I.10 – Les variables étudiées
I.10.1 – Les variables indépendantes
I.10.2 – les variables dépendantes
I.11 – Mode de collecte des données
I.12 -Mode de saisie et d’analyse
I.13 – Limite de l’étude
I.14 -Considération étique
II-RESULTATS
II.1 – Répartition selon l’âge
II.2 – Répartition selon le genre
II.3 – Répartition selon la situation matrimoniale
II.4 – Répartition selon la profession
II.5 – Répartition selon les antécédents médicaux
II.6 – Répartition selon les antécédents chirurgicaux
II.7 – Répartition selon les antécédents toxiques
II.8 – Répartition selon l’âge de la première menstruation chez la femme
II.9 – Répartition selon la localisation rachidienne de la douleur
II.10- Répartition selon l’intensité la douleur (EVA)
II.11- Répartition selon les irradiations de la douleur
II.12-Répartition selon la présence ou non des lésions à la radiographie pour les irradiations non spécifiques
II.13-Répartition selon la présence ou non des lésions au scanner pour les irradiations non spécifique
II.14- Répartition selon la présence ou non des lésions au scanner
II.15- Répartition selon la présence ou non des lésions à la radiographie
II.16- Répartition selon le type des lésions au scanner
II.17- Répartition selon le siège des lésions au scanner
II.18- Répartition selon le type des lésions à la radiographie
II.19- Répartition selon le siège des lésions à la radiographie
II.20-Correspondance clinico-radiographique et clinico- scannographique
TROISIEME PARTIE : DISCUSSION
III-DISCUSSION
III.1 – Concernant l’âge des patients
III.2 – Concernant le genre
III.3 – Concernant la situation matrimoniale
III.4 – Concernant la profession
III.5 – Concernant les antécédents médicaux
III.6 – Concernant les antécédents chirurgicaux
III.7 – Concernant les antécédents toxiques
III.8 – Concernant la localisation rachidienne de la douleur
III.9 – Concernant l’intensité de la Douleur (EVA)
III.10 – Concernant les irradiations de la douleur
III.11 – Concernant le type de lésion au scanner
III.12 – Concernant le siège de lésion au scanner
III.13 – Concernant le type de lésion à la radiographie
III.14 – Concernant le siège de lésion à la radiographie
III.15- Concernant la correspondance clinico- radiographique et clinico- scannographique
III.16- Les intérêts de l’imagerie dans la lombalgie commune dégénérative
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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