Les archives des Universités du Troisième Âge 

Les archives des Universités du Troisième Âge 

La gestion des archives réservée aux UTA

Sur les onze universités ayant répondu, six ont été créées dans les années 1970-1980. Les autres ont été créées dans les années 1990 et les plus récentes en Mayenne et à Marmande en 2003 et 2010. On peut comprendre que pour ces dernières la quantité d’archives produites n’est pas très importante et que peu d’archives historiques s’y trouvent. Mais pour la première génération d’UTA, on est en droit de s’attendre à un métrage conséquent comme c’est le cas à l’Université Angevine du Temps Libre qui comptabilise environ 15ml. Pourtant, hormis cette dernière, l’Université Ouverte de Besançon et de Beausoleil dans les Alpes-Maritimes, au-cune ne possède d’archives historiques. C’est à dire qu’elles ne conservent pas d’anciens pro-grammes annuels ou des fichiers se reportant à leurs premiers adhérents. Seules les archives administratives et comptables obligatoires sont conservées et parfois quelques photographies comme l’Université de Mayenne par exemple.Ayant le plus souvent un local réservé aux archives comme le montre les réponses à la ques-tion 5 du tableau 2, ce n’est pas le problème de place qui domine le plus. D’ailleurs, à la ques-tion 9 : « Rencontrez-vous des difficultés de gestion ? Pourquoi ? », ce n’est pas l’espace qui est mis en cause mais plutôt un problème de temps, d’accès et de méconnaissance des règles de classement.Cette situation peut expliquer pourquoi la plupart des universités ne souhaite conserver que les documents administratifs obligatoires et ne pas s’encombrer d’archives qu’elles ne sau-raient traiter. Sur les cinq universités ayant des problèmes de gestion, aucune n’envisage de faire un dépôt ou de faire appel à une société spécialisée dans l’archivage. Seule l’Université Angevine du Temps Libre a souhaité faire un don aux archives municipales notamment à cause du manque de place dans son local et parce qu’elle a reconnu ne connaître aucune règle de classement. Alors pourquoi vouloir continuer de gérer les archives ? Le don est une opération que les uni-versités se refusent à mener. Le plus frappant a été de constater que la plupart des autres Uni-versités n’ont pas conscience de l’importance de leurs archives. En effet, l’Université du Temps Libre de Strasbourg se demande : « qui s’intéresse à quelques articles de presse régio-naux sur une Université dont les membres sont essentiellement des séniors ? ». Force est de constater que très peu d’informations concernant la nécessité de conserver des archives ont circulé. Seules les Universités de Besançon et d’Angers ont pu profiter de conseils auprès des services départementaux et municipaux. Lorsque la question « Envisagez-vous de faire une procédure de don ou dépôt à un service d’archives public ? » est posée, la plupart des interro-gés ne comprennent pas l’intérêt d’une telle procédure. L’Université du Temps Libre de l’Essonne souhaite gérer elle-même ses archives en raison des coûts et ne comprend pas à quoi peut servir la procédure de don. Elle ne sait donc pas qu’une simple demande de conseil auprès du service d’archives se fait gratuitement de même que le don. Si certaines peuvent se permettre de gérer elles-mêmes et sans problème leurs archives à cause du peu conservé, d’autres comme l’Université du Temps Libre de Saumur souhaitent garder une certaine confi-dentialité. Seule  l’Université du Temps Libre Aquitain envisage une étude auprès d’un presta-taire. Pourtant à la question 8, « Que représente pour vous la bonne gestion de vos ar-chives ? » toutes sont conscientes qu’une bonne gestion facilite les recherches de dossiers et permet le bon fonctionnement de l’association.

Une communication et une valorisation difficile des archives

L’Université Ouverte de Franche Comté est la seule à avoir eu la visite de chercheurs s’intéressant à ses archives. D’autres ont eu la visite d’étudiants faisant des recherches sur leurs adhérents comme l’Université Angevine du Temps Libre. L’Université de Beausoleil utilise en plus ses archives pour faire connaitre aux nouveaux adhérents les travaux et activités réalisés précédemment.La question 13 montre que cinq universités ont déjà utilisé leurs archives pour des expositions, de la communication extérieure ou lors d’assemblées générales. Ces universités sont donc conscientes que leurs archives peuvent être le reflet de leur association et permettent de les faire connaître à un public extérieur. La date de création des universités n’est pas à prendre en compte puisque l’université de Saumur créée en 1996 a utilisé ses archives pour les présenter à un public extérieur, tandis que l’université d’Angers créée en 1975 ne les a jamais utilisées.

Des relations compliquées avec les services publics

Seules les archives municipales d’Angers possèdent les archives d’une UTA. Le directeur des archives municipales a fait part de son envie de collecter des archives d’une association de grande envergure puisque la plus importante de la région angevine avec 3 050 adhérents. Après traitement des archives, 15ml ont été récupérés, offrant ainsi un morceau de l’histoire locale. Comment expliquer qu’une seule UTA ait accepté de faire don de ses archives ? Y a-t-il tout simplement un manque de contact entre les services publics et les associations ?A la question 14 du tableau 2, seules trois UTA ont eu un contact avec un service municipal ou départemental. Et parmi ces trois universités, deux services municipaux ont fait la démarche d’apporter des conseils.Sur onze services départementaux et municipaux ayant répondu à la question 8 du tableau 3, neuf reconnaissent n’avoir aucun contact avec les UTA. Vingt services n’ayant tout simplement pas répondu, on peut donc se dire qu’eux n’ont plus n’ont eu aucun contact. Sur les onze UTA interrogées, neuf n’ont reçu aucune indication sur la collecte d’archives.

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Table des matières

Sommaire
Introduction 
1. L’histoire et les archives des Universités du Troisième Âge 
1.1. Origine et développement des Universités du Troisième Âge
1.2. Les archives des Universités du Troisième Âge 
2. Enquête sur les archives des Universités du Troisième Âge 
2.1. Résultats de l’enquête 
2.2. Intérêts et apports des archives des Universités du Troisième Âge
3. Des pistes pour l’avenir
3.1. Un travail collectif
3.2. Rendre visible les fonds
Conclusion 
Annexe 1
Annexe 2
Annexe 3
Bibliographie
Table des matières

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