Madagascar est classé parmi l’un des pays riches en biodiversité à l’échelle mondiale. Elle s’apprécie en considérant la diversité des écosystèmes, des espèces, des populations et celle de gènes dans l’espace et dans le temps, ainsi que l’organisation et la répartition des écosystèmes à l’échelle biogéographique. La biodiversité ou «diversité biologique »se définit comme l’ensemble des variations des êtres vivants présentes sur la Terre. En d’autre terme, elle devient un miroir de nos relations avec les autres espèces vivantes, une vue éthique avec des droits, des devoirs et une nécessité éducative. La biodiversité floristique présente une grande valeur qui se divise en deux grandes catégories : la valeur directe et la valeur indirecte, [Brahic 2009].
Une plante ornementale est une plante cultivée afin décorative. Elles peuvent être des plantes herbacées, annuelles, bisannuelles ou vivaces, des plantes ligneuses, des plantes grimpantes ou à feuillage retombant. Ces plantes peuvent être utilisées également comme source d’aliments, pour la satisfaction des besoins primaires ; la production cosmétique et des médicaments. [Robert Costanza, 1997]. A Madagascar, si la recherche sur les plantes forestières est habituelle, celle des plantes ornementales est très peu entamée. La plupart des villes à Madagascar utilise des plantes décoratives. En ce qui concerne les arbres ornementaux de la ville, nous pouvons citer les badamiers, les cocotiers, les flamboyants, et quelques paulownias dans la ville de Mahajanga [Terminalia catappa Linné (Combretaceae), Coco nucifera Linné (Arecaceae), Delonix regia. Bojer (Caesalpiniaceae), Paulownia imperialis. Siebold & Zucc (Scrophulariaceae), les platanes « Platanus orientalis.Linné (Aceraceae) » dans la ville d’Antsirabe, des jacarandas « Jacaranda mimosifolia. Don(Bignoniaceae) » dans la ville d’Antananarivo, des cocotiers « Coco nucifera. Linné (Arecaceae) » dans la ville de Toamasina, et des flamboyants « Delonix regia. Ginosar (Caesalpiniaceae) dans la ville de Tuléar et d’Antsiranana. En général, ce sont des plantes autochtones des villes et qui s’adaptent bien aux climats respectifs. Ces arbres ornementaux sont plantés dans la ville, sans tenir compte de leur mode de croissance ou bien à leur architecture par rapport au milieu. Exemple : au Canada, plus précisément à Montréal et dans ses environs, un certain nombre de problèmes sont l’étude architecture (Millet 2002 ; Millet & Bouchard 1999, 2003). Les érables argentés de Montréal, sur une même rue avaient en moyenne une fourche plus haute sous le réseau comparativement aux arbres du même âge, de l’autre côté de la rue, épargnés de la présence des fils. Ces problème, ont pour effet de stimuler une repousse forte et récurrente des arbres à proximité du réseau et exigent des tailles nombreuses et coûteuses en plus de provoquer dans un deuxième temps des problèmes de structure et de santé chez les arbres. Par ailleurs, la plantation et l’entretien des arbres ornementaux de la ville exigent la considération de leur architecture ainsi que leur physiologie. Qu’en-est-il du badamier ou Terminalia catappa ? Terminalia catappa est une espèce introduite à Madagascar et à Bourbon (île de la Réunion) en 1768 par le Père Alexis Rochon. Cette espèce est originaire de Nouvelle-Guinée. Le badamier (Terminalia catappa) est un arbre fruitier qui appartient à la famille des Combretaceae. Il est aussi connu sous les noms d’amandier tropical, ou d’amandier-pays aux Antilles. C’est un arbre pouvant atteindre une vingtaine de mètres de hauteur, et naturalisé dans de nombreuses régions tropicales. Les amandes du badamier sont comestibles et consommées dans les régions tropicales (Mitchell, 1964). C’est un arbre tropical qui est facilement reconnu par son architecture en plagiotropie. A Madagascar, il est parmi les arbres ornementaux du littoral. En plus de sa valeur esthétique, le badamier possède d’autres valeurs directes et indirectes au niveau de la biodiversité. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi le présent thème intitulé : « Les arbres ornementaux de la ville de Mahajanga : cas Terminalia catappa. Linné (Combretaceae). » .
Matériels
Classification
Terminalia catappa est un arbre fruitier de la famille des Combretaceae. Il est appartient à la classification ci-dessous :
Règne : Plantae
Sous-règne : Tracheobionta
Division : Magnoliophyta
Classe : Magnoliopsida
Sous-classe : Rosidae
Ordre : Myrtales
Famille : Combretaceae
Genre : Terminalia
Espèce : catappa. Linné
Nom commun : badamier
Nom vernaculaire : Antafa, antafana
Méthodes d’études
Le présent travail est une compilation bibliographique sur Terminalia catappa. Ainsi, des documents disponibles concernant le thème « Les arbres ornementaux de la ville de Mahajanga : cas de Terminalia catappa » ont été consultés. Egalement, des sites internet relatifs au thème ont été visités. Dans ce dernier, des articles scientifiques qui donnent différentes informations sur Terminalia catappa ont été sélectionnés. Ils ont servi de références bibliographiques de la présente compilation. Les noms d’auteurs sont notés avec les années d’édition respectives dans le texte, les références complètes comprenant les noms des auteurs, les années d’édition, le titre, le nom de la revue ou l’éditeur, le nombre des pages, sont figurés.
CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT de Terminalia catappa
Croissance de Terminalia catappa
Au début, la croissance de hauteur de Terminalia catappa est variée entre de 3-5 m par an. Tandis que la croissance en hauteur moyenne les premières années de croissance est autour de 1,5 à 2 m par an.Cette espèce a une croissance rythmique. [Evans, BR. 1996] .
Développement deTerminalia catappa
Le diamètre de Terminalia catappa se développe de 1 cm par an au cours de la vie de l’arbre jusqu’à 2 cm par an pour les arbres espacés. La plante peut acquérir rapidement une grande envergure en largeur grâce à son architecture. (Evans, BR. 1996) .
COMPOSITION CHIMIQUE de Terminalia catappa
La composition chimique de Terminalia catappa se différencie suivant les organes. D’après cette analyse, les feuilles de Terminalia catappa contiennent de tanins, des diterpènes, des triterpènes, des flavonoïdes et de Concentration Minimale Inhibitrice (C.M.I). Ce tanin est un acide tampon. (Fournet, 2002).
Des compositions chimiques et des propriétés nutritionnelles utilisées à la consommation humaine et/ou animale ont été tirées de l’analyse de la graine de Terminalia catappa. Ces analyses montrent que les graines contiennent des valeurs nutritives qui sont les protéines (23,78℅) ; de cendre (4,27℅) ; les fibres brutes (4,94℅) ; les matières grasses (51,08℅) ; les glucides (16,02℅) et la valeur calorifique 548, 78 Kcal. Il y a aussi d’autres sources minérales de teneur variable, tels que le potassium (0,14 mg/100g), le calcium (2,18 mg/100g), de magnésium (0,32 mg/100g) et de sodium (0,42 mg/100g) (Fallon et Erig, 2001). Des niveaux d’acides gras insaturéssont aussi dans cette graine, particulièrement l’acide oléique (31.48%) et linoléique (28,93%). L’huile de Terminalia catappa peut être classé dans le groupe acide oléique-linoléique. L’acide linoléique est l’un des plus importants d’acides gras polyinsaturés dans l’alimentation humaine. (Boelhouwer, 1983). Sur ces graines existent aussi des acides gras saturés qui sont le palmitique (35,96%) et stéarique (4,13%). L’huile de cette espèce est exprimée en bonnes propriétés physico-chimiques et pourrait être nécessaire pour l’alimentation humaine et pour des applications industrielles.(Boelhouwer, 1983).
LES VALEURS DIRECTES DE Terminalia catappa
Par définition, la valeur directe est les biens qui sont consommés et utilisés directement. Les valeurs directes de Terminalia catappa comprennent les valeurs esthétiques, les valeurs médicinales, l’alimentation, les matériaux de constructions, les combustibles (Sterling et Johnson. 2005) .
|
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
I-MATERIELS et METHODES D’ETUDE
I-1-Classification
I-2-Méthodes
I-3-Méthode d’extraction de Terminalia catappa
DEUXIEME PARTIE : RESULTATS
II-1-MORPHOLOGIE
II-1-1-Description de genre Terminalia
II-1-1-1- Port
II-1-1-2- Feuilles
II-1-1-3- Fleurs
II-1-1-4- Fruits
II-1-2-DESCRIPTION de l’espèce Terminalia catappa
II-1-2-1- Port
II-1-2-2- Racine
II-1-2-3- Feuilles
II-1-2-4- Fleurs
II-1-2-5- Fruits
II-1-2-6 Graine
II-2- DISTRUBITION
II-3- MODE DE MULTIPLICATION de Terminalia catappa
II-4- CROISSANCE et DEVELOPPEMENT de Terminalia catappa
II-4-1- Croissance de Terminalia catappa
II-4-2- Développement de Terminalia catappa
II-5- FACTEURS ECOLOGIQUES
II-5-1- Le sol
II-5-2- Pluviométrie
II-6- COMPOSITION CHIMIQUE de Terminalia catappa
II-7- VALEURS DIRECTES de Terminalia catappa
II-7-1- Valeurs esthétiques
II-7-2- Valeurs médicinales
II-7-3- Alimentation
II-7-4- Matériaux de construction
II-7-5- Combustibles
II-8- VALEURS INDIRECTES de Terminalia catappa
II-8-1- Epuration d’eau
II-8-2- Valeurs écologiques
TROISIEME PARTIE
III-1 DISCUSSION
III-2- SUGGESTIONS
CONCLUSION
REFERENCES