LES ANTI-INFLAMMATOIRES NON STEROÏDIENS (AINS)  

LES ANTI-INFLAMMATOIRES NON STEROÏDIENS (AINS)  

La chronopharmacologie 

La chronopharmacologie n’est devenue une discipline scientifique qu’à partir des années 1970. Pourtant, bien avant cette décennie, l’idée qu’un traitement puisse présenter des effets différents suivant son heure d’administration avait été soulevée dès 1814 par Julien Joseph Virey dans sa thèse de docteur en médecine. Il a fallut attendre la découverte de l’interprétation satisfaisante des processus temporels que sont les rythmes biologiques et la remise en cause de l’homéostasie. Désormais la chronopharmacologie est primordiale pour une prise en charge thérapeutique correcte du patient. Elle étudie les effets des médicaments administrés en fonction du temps biologique et des paramètres caractérisant les rythmes biologiques. La chronopharmacologie regroupe en fait trois concepts très complémentaires que sont la chronocinétique, la chronoesthésie et la chronoergie.
De très nombreux paramètres affectent un principe actif administré dans un organisme humain. Tous les paramètres cinétiques tels que l’absorption, la distribution, la liaison aux protéines plasmatiques, le métabolisme hépatique et l’excrétion rénale peuvent suivre des rythmes circadiens. Il en est de même pour la susceptibilité des systèmes cibles. Selon l’heure d’administration, l’affinité d’un principe actif sur son récepteur cible sera plus ou moins grande.
Enfin, les notions de chrono-efficacité et de chronotoxicité viennent compléter tous ces paramètres propres à chaque principe actif pour un individu donné.
Ces nouveaux outils scientifiques ont pour principal but de préciser les caractéristiques d’un médicament et de trouver une solution afin d’optimiser son activité thérapeutique tout en limitant le plus possible les effets délétères sur l’organisme. Enfin, ils permettront peut être de répondre un jour à cette fameuse question : « A quelle heure dois-je prendre mon médicament ?». Il conviendra d’individualiser le plus possible la réponse à cette question en s’aidant des données actuellement disponibles en chronobiologie et chronopharmacologie tout en s’adaptant au rythme de vie du patient. L’optimisation du moment de prise des médicaments ne doit pas devenir une contrainte. Ce ne sont que des recommandations qu’il serait intéressant de suivre, sans jamais prendre le pas sur l’observance du traitement, qui doit rester l’objectif premier à atteindre pour le patient et tous les acteurs de santé qui le prennent en charge.

Intérêts et limites

Les intérêts potentiels de la chronobiologie appliqués aux sciences pharmaceutiques sont nombreux. On peut souvent espérer obtenir une augmentation de l’efficacité d’un traitement. Selon la fenêtre d’administration choisie et adapté au patient, un principe actif aura soit un taux d’absorption largement supérieur, soit une plus grande affinité avec son système cible, soit une métabolisation diminuée ou augmentée. Ces phénomènes engendreront l’apparition d’une plus grande tolérance aux molécules thérapeutiques administrées. Cette meilleure efficacité permettra de diminuer les doses utilisées tout en obtenant le même résultat thérapeutique. Les doses de principe actif seront donc diminuées et engendreront très souvent une baisse de l’incidence des effets secondaires. Au final, le patient sera aussi bien soigné avec une quantité inférieure de principe actif et présentera certainement moins d’effets indésirables.
Le changement des paramètres d’administration permettrait sans doute d’effectuer sur le long terme et à grande échelle des économies de santé non négligeables.
Il existe cependant des limites à ces nouveaux paramètres de prise en charge médicamenteuse. L’observance des patients est indispensable pour la bonne mise en place de ces nouvelles propositions de recommandation. Si la nouvelle heure d’administration ne convient pas au patient, les oublis seront sans doute plus fréquents et les bénéfices en seront inexistants. Au contraire, les répercussions seraient même délétères chez un patient aux pathologies chroniques bien équilibrées dans le passé. De même, de tels ajustements d’administration seront très difficilement mis en place dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ou dans les institutions spécialisées, car peu compatibles avec l’organisation interne de ces structures.L’application de la chronobiologie et de la chronopharmacologie nécessite des conseils simples et clairs, ainsi que l’adhésion du patient à ce projet. Sans observance, toute tentative d’optimisation d’un traitement médicamenteux sera vouée à l’échec.

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INTRODUCTION  
I. LA DOULEUR  
1. LES ANTALGIQUES  
1) Aspect chronobiologique de la douleur
2) Aspect chronobiologique des médiateurs et récepteurs à la douleur
3) Le paracétamol ou acétaminophène
4) Les antalgiques de palier 2 : le tramadol, la codéine et la Lamaline®
5) La buprénorphine (Temgésic® et Subutex®)
2. LES ANTI-INFLAMMATOIRES NON STEROÏDIENS (AINS)  
1) Chronopharmacologie des AINS
2) La chrono-efficacité des AINS
3) La chronopharmacocinétique des AINS
4) La chronotolérance des AINS
5) L’alpha-amylase (Maxilase®)
3. LES CORTICOÏDES  
4. LES MYORELAXANTS  
1) Le baclofène (Liorésal®)
2) La quinine+thiamine (Hexaquine®)
3) Le thiocolchicoside (Miorel®, Coltramyl®)
4) Le methocarbamol (Lumirelax®)
5) Le tétrazépam (Myolastant®)
5. LES ANTIGOUTTEUX  
1) L’allopurinol (Zyloric®)
2) La colchicine (Colchicine®, Colchimax®)
II. LES ANTIBIOTIQUES  
1. CHRONOBIOLOGIE DE L’INFECTION ET DU PROCESSUS INFLAMMATOIRE.  
2. LE PROCESSUS INFECTIEUX  
3. LE PROCESSUS INFLAMMATOIRE ET IMMUNITAIRE  
4. LES BETA-LACTAMINES : PENICILLINES ET CEPHALOSPORINES  
5. LES MACROLIDES  
6. LA PRISTINAMYCINE (PYOSTACINE®)  
7. TRIMETHOPRIME/SULFAMETOXAZOLE (BACTRIM®)  
8. LES FLUOROQUINOLONES  
9. LA FOSFOMYCINE TROMETAMOL (MONURIL®)  
10. LA SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE (BIRODOGYL®)  
III. LES ANTIVIRAUX : LES ANTIHERPETIQUES, ACICLOVIR (ZOVIRAX®) ET VALACICLOVIR (ZELITREX®)  
IV. LES ANTIFONGIQUES  
1. LA TERBINAFINE (LAMISIL®)  
2. L’AMPHOTERICINE B (FUNGIZONE®)  
V. LA THYROÏDE  
1. LA LEVOTHYROXINE SODIQUE  
2. LES ANTITHYROÏDIENS DE SYNTHESE  
VI. SYSTEME CARDIO-VASCULAIRE  
1. LES ANTIAGREGANTS PLAQUETTAIRES  
1) L’acide acétylsalicylique : l’aspirine
2) Le clopidogrel (Plavix®)
3) Le prasugrel (Efient®)
4) Le ticagrélor (Brilique®)
2. LES ANTICOAGULANTS PAR VOIE ORALE  
1) Les anti-vitamines K (AVK)
2) Le dabigatran étexilate (Pradaxa®)
3) Le rivaroxaban (Xarelto®)
4) L’apixaban (Eliquis®)
3. LES IEC, SARTANS ET INHIBITEUR DE LA RENINE  
1) Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC)
2) Les SARTANS ou ARA II (Antagonistes des Récepteurs de l’Angiotensine II)
3) Inhibiteur de la rénine : l’aliskiren (Rasilez®)
4. LES DIURETIQUES  
5. LES INHIBITEURS CALCIQUES (INCA)  
6. LES VASODILATATEURS  
1) L’urapidil (Eupressyl®, Médiatensyl®)
2) Le nicorandil (Ikorel®)
3) La molsidomine (Corvasal®)
4) Le Ginkgo biloba (Tanakan®)
5) L’heptaminol (Heptamyl®)
6) Le naftidrofuryl (Praxilène®, Di-Actane®, Naftilux®)
7) La trimétazidine (Vastarel®)
7. LES HYPOLIPEMIANTS
1) Les statines
2) Les fibrates
3) L’ezétimibe
4) La cholestyramine (Questran®)
8. LES BETA-BLOQUANTS  
9. LES CARDIOTONIQUES : LA DIGOXINE (DIGOXINE®, HEMIGOXINE®)  
10. LES ANTI-ARYTHMIQUES  
1) Le flécaïnide
2) L’amiodarone (Cordarone®) et la dronédarone (Multaq®)
11. LES ANTI-VERTIGINEUX  
1) L’acétylleucine (Tanganil®)
2) La bétahistine (Bétaserk®, Lectil®)
VII. LE TRACTUS GASTRO-INTESTINAL  
1. CHRONOBIOLOGIE DE L’ACIDITE GASTRIQUE  
2. LES INHIBITEURS DE LA POMPE A PROTONS (IPP)  
3. LES ANTIACIDES, ANTI-REFLUX ET PANSEMENTS INTESTINAUX  
1) Les antiacides locaux (Gélox®, Maalox®, Phosphalugel®)
2) Pansement digestif : la diosmectite (Smecta®)
3) Gaviscon® (alginate + bicarbonate de sodium)
4. ANTIDIARRHEIQUES ET ANTISEPTIQUES INTESTINAUX  
1) Le lopéramide (Imodium®, Arestal®)
2) Le racécadotril (Tiorfan®)
3) Saccharomyces boulardii (Ultra-Levure®)
4) Antiseptique intestinal : le nifuroxazide (Ercéfuryl®, Diafuryl®, Bifix®, Panfurex®)
5. LES LAXATIFS  
6. LES ANTISPASMODIQUES  
7. LES ANTIEMETIQUES : LA DOMPERIDONE (MOTILIUM®) ET LA METOPIMAZINE (VOGALENE®)  
8. SUPPLEMENTATIONS  
1) Le magnésium (Magné B6®)
2) Le fer (Tardyféron®, Tardyféron B9®)
3) Le potassium (Diffu-K®, Kaléorid®)
4) L’acide folique (Spéciafoldine®)
9. ANTI-LITHIASIQUE : L’ACIDE URSODEOXYCHOLIQUE (DELURSAN®)  
10. LES ANTITUSSIFS  
1) Les dérivés de la morphine : pholcodine, codéine et dextrométhorphane
2) Les antihistaminiques H1 non sélectifs : oxomémazine et prométhazine
3) Le cas particulier d’Hélicidine®
11. LES MUCOLYTIQUES  
VIII. SPHERE URO-GENITALE  
1. L’HYPERTROPHIE BENIGNE DE LA PROSTATE (HBP)  
1) Serenoa repens (Permixon®)
2) Les inhibiteurs de la 5-α-réductase : finastéride (Chibro-Proscar®) et dutastéride (Avodart®)
3) Les α1-bloquants : alfuzosine (Xatral LP®) et tamsulosine (Josir LP®, Mecir LP®, Omexel LP®, Omix LP®)
2. PRISE EN CHARGE DE LA MENOPAUSE
1) Dydrogestérone (Duphaston®)
2) La bêta-alanine (Abufène®)
IX. LES ANTIDIABETIQUES  
1. LES RYTHMES CIRCADIENS DU METABOLISME DU GLUCOSE  
2. LES INSULINES  
3. LA METFORMINE (GLUCOPHAGE®, STAGID®)  
4. LES SULFAMIDES HYPOGLYCEMIANTS  
5. LE REPAGLINIDE (NOVONORM®)  
6. LES GLIPTINES : SITAGLIPTINE (JANUVIA®) ET VILDAGLIPTINE (GALVUS®)  
7. LES INCRETINOMIMETIQUES : ANALOGUES DU GLUCAGON-LIKE-PEPTIDE-1 (GLP-1)  
X. OSTEO-ARTICULAIRE  
1. LES MEDICAMENTS DE L’OSTEOPOROSE  
1) Les bisphosphonates
2) Le ranélate de strontium (Protélos®)
3) Supplémentation en calcium et vitamine D
2. LES ANTI-ARTHROSIQUES  
1) La chondroïtine sulfate (Structum®, Chondrosulf®)
2) La diacéréine (Art®, Zondar®)
3) Insaponifiables d’avocat et de soja (Piasclédine®)
XI. LES ANTIALLERGIQUES  
1. LES ANTIHISTAMINIQUES  
2. LE MONTELUKAST (SINGULAIR®)  
XII. L’ASTHME  
1. CHRONOPATHOLOGIE DE L’ASTHME  
2. CHRONOTHERAPIE DE L’ASTHME 
3. LES CORTICOÏDES INHALES  
4. LES BETA-2 MIMETIQUES INHALES D’ACTION PROLONGEE  
5. LES ASSOCIATIONS BETA-2 MIMETIQUES/CORTICOÏDES  
XIII. LES TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL  
1. LES ANXIOLYTIQUES ET HYPNOTIQUES  
1) Les benzodiazépines
2) L’hydroxyzine (Atarax®)
3) L’étifoxine (Strésam®)
4) La doxylamine (Donormyl®)
5) Alimémazine (Théralène®)
2. LES ANTIDEPRESSEURS  
1) L’amitriptyline (Laroxyl®)
2) La venlafaxine (Effexor®LP)
3) Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine (ISRS)
4) La tianeptine (Stablon®)
5) La miansérine (Athymil®)
3. LES ANTICONVULSIVANTS  
1) L’acide valproïque (Dépakine®, Dépakine®Chrono)
2) Le valpromide (Depamide®)
3) La gabapentine (Neurontin
4) La prégabaline (Lyrica®)
4. LA MALADIE DE PARKINSON  
1) La lévodopa (Modopar®, Sinemet®)
2) Le piribédil (Trivastal®)
5. LES NEUROLEPTIQUES
1) La cyamémazine (Tercian®)
2) L’olanzapine (Zyprexa®)
XIV. LES VEINOTONIQUES  
Discussion
Conclusion  
Bibliographie

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