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Caractéristiques du projet
Dans cette deuxième section, nous aborderons les caractéristiques du projet, à savoir : la dénomination choisie, la raison sociale de la société, les démarches relatives à la constitution…
Fiche signalétique
Dénomination : Société « FY»
Domaine d’intervention : Elevage d’Autruches et Tr ansformation de Produits dérivés.
Statut : Société Anonyme à Responsabilité LimitéeS .(A.R.L)
Durée de vie : 99 ans
Site d’implantation : Ankoronga Toliara.
Capital : Ariary 12.000.000
Démarches relatives à la constitution
Toute société désireuse de s’implanter et d’exercerdes activités économiques à Madagascar, se doit de le faire dans le cadre du système de Droit et de Gestion de la société malagasy.
Le texte de loi du 07 Mars 1925 régissant la S.A.RL.. est l’une des formes les plus utilisées dans le milieu économique malagasy. Texte ayant pris ses sources dans le Droit français.
La procédure de création de société dépend sond statut juridique. Cependant, les étapes suivantes en constituent son point essentiel, à sav oir :
Dépôt des statuts au Tribunal de Commerce ;
Immatriculation au Registre de commerce du Tribunal de Commerce ; Déclaration d’existence fiscale au niveau des Services fiscaux ;
Publicité d’annonce légale de la constitution de lasociété dans un journal quotidien ; Déclaration d’existence au Bureau des sociétés.
ETUDE DU MARCHE
L’étude du marché nous amène ici, à produire :
– une description succincte du marché
– une analyse de l’offre
– une analyse de la demande
-une analyse de la concurrence
Description du marché
Toute entreprise fonctionne dans un système plus général avec lequel elle interfère : l’environnement. Dans son ensemble, le contexte environnemental peut lui être favorable ou non selon les circonstances. La réussite de l’entreprise peut découler de son aptitude à effectuer un suivi anticipatif de ce qui survient autour d’elle pour s’y accommoder. A cet effet, nous allons procéder à une analyse de l’environnement global suivie d’une analyse du secteur élevage et enfin un examen de la filière avicole.
Le contexte économique et social
Le contexte économique et l’environnement social peuvent être déterminants du pouvoir d’achat du marché. De ce fait, il s’avère importantde porter notre réflexion sur ces domaines.
Sur le plan économique : un redressement rapide et durable.*
Madagascar figure parmi les pays les pauvres du monde avec un PNB annuel avoisinant 250 dollars par habitant. De ce fait, 72,3% de la population vivent en dessous du seuil de la pauvreté. Le pays affiche pourtant unecroissance estimée à plus de 6% pour 2001, et une réduction du déficit budgétaire. Par ailleurs, le salaire minimum mensuel, dans le secteur privé est inférieur à 30 euros.
De plus, près de 80% de la population vivent en milieu rural et pratiquent essentiellement l’agriculture et l’élevage.
La crise post-électorale qui a ébranlé le pays en 002, a engendré un désordre économique et social caractérisé par un effondrement de la croissance de l’ordre de 12,7%. Le pays doit donc amorcer un redressement économiqueet social rapide et durable.
Au niveau international
Le secteur de l’industrie avicole a depuis toujours été un secteur très prospère et porteur au niveau international tant en Europe, en Asie qu’aux Etats- Unis.
Cependant, avec la propension de l’épidémie de la grippe aviaire qui sévit depuis ces deux dernières années et les mesures accompagnatrices qui consistent à des interdictions d’exportation de la viande de volailles, l’industri e de l’aviculture connaît une baisse de rentabilité et commence à devenir déclinante d’année en année.
L’élevage d’autruches
Sur le plan international
La première ferme commerciale d’autruches fût établie en Afrique du Sud vers 1860 seulement pour les plumes tous le 6 ou 7 mois. Les fermes d’autruches commencèrent à s’élargir graduellement aux autres pays particulièrement l’Egypte, l’Australie, la Nouvelle Zélande, les Etats-Unis et l’Argentine jusqu’à ce que le nombre total d’autruches élevées commercialement eût dépassé le million en 1913 avecla première et la deuxième guerre mondiale, le marché des plumes d’autruches s’écroula et le nombre de ferme d’autruches baissa de façon significative.
L’industrie cependant s’arrangea pour survivre à une échelle beaucoup plus petite en Afrique du Sud. En élevant des autruches non seulement pour leurs plumes mais aussi pour leur viande et leurs peaux pour s’accroître de mani ère régulière par la suite. En 1986, juste avant que les sanctions économiques ne fussent imposées, l’Afrique du Sud exportait un nombre record de 90 000 peaux d’autruches vers les Etats-Unis uniquement (VYVER 1992).
La pénurie de peau d’autruches après 1986 fit monter les prix. De là s’ensuit une proposition de prix attractive et un bon nombre de fermes furent établis en Europe et aux Etats-Unis en vue de satisfaire une partie de la demande internationale toujours en augmentation. L’industrie d’autruches dans le mondeavait finalement commencé et continue de croître actuellement de façon régulière. De plus, elle commence à jouer un rôle prépondérant dans l’économie mondiale. (9)
Sur le plan national
Le domaine de l’élevage d’autruches est un domaine encore très peu exploité à Madagascar. En effet, encore très peu d’éleveurs se sont spécialisés dans l’industrie de l’autruche alors que celle-ci dispose d’une très haute potentialités compte tenu du fait que les grands pays éleveurs d’autruches n’arrivent pas actuellement à satisfaire les demandes toujours croissantes de la population mondiale.
Etude de l’offre
L’étude de l’offre sur le marché consistera à analyser les produits proposés sur le plan mondial et sur le plan national.
Au niveau mondial : une production encore insuffisante
L’autruche est toute aussi appréciée pour sa viande, pour sa peau, ses plumes que pour ses œufs.
Les grands éleveurs mondiaux actuels
Cette section présentera les quelques pays connus dans le monde comme grands éleveurs d’autruches à savoir les U.S.A, l’Afrique du Sud, l’Israël et l’Europe. Nous aborderons ces derniers selon leur place sur le marché.
Les U.S.A
Selon l’Association Américaine pour l’Elevage d’Autruches, il n’y a pas de source d’information complète, unique et fiable sur la production globale des prix et des marchés pour les produits d’autruches.
Elle estime qu’environ 100.000 têtes ont été abattues aux USA en 1997, donnant un poids total en viande de 3 000 t. Beaucoup de producteurs Américains sont couramment concernés par les prix et la profitabilité dans unmarché largement approvisionné.
Cependant, le nombre d’œufs couvés diminue d’année en année et de ce fait, nous assisterons aussi à une réduction du nombre d’autruches.
L’Afrique du Sud
En Afrique du Sud, la peau d’autruches a traditionnellement représenté autour de 80% de la valeur d’une autruche abattue; tandis que la viande et les plumes seulement 20%.
C’est pourquoi l’industrie établie voit la peau comme le produit primaire de l’autruche. La viande est vue comme sous-produit primaire de l’autruche pour être vendue lors des réalisations de marché avec l’Europe, l’Asie et d’ailleurs, à des prix bien inférieurs à ceux des éleveurs domestiques qui ne vendent que de la viande.
Une vue cynique qui a une certaine justification car la viande est maintenue à des prix bas «dumping» comme moyen de maintenir l’importance de la peau vis-à-vis de la profitabilité et ainsi retenant le contrôle de l’industrie aux mains des gros producteurs Sud africains. Ils contrôlent couramment le marché de la peau. Pourtant, si les producteurs en Europe et d’ailleurs étaient capables d’obtenir de façon appropriée des prix plus élevés pour leur viande, la contribution proportionnelle de la peau aux recettes totales déclinerait de façon drastique.
L’«establishment» sud-africain serait alors moins capable de contrôler l’industrie basée sur la viande d’autruches comme principale produit.
On estime que bien au-delà de 300 000 oiseaux étaient abattus en Afrique du sud en 1997 produisant 9000 à 1000t de viande, tandis que 420 000 peaux étaient traitées.
Les peaux conservées par salage liquide peuvent être stockées pendant plusieurs mois et des pays comme l’Australie et la Grande Bretagne envoient encore des peaux en Afrique du Sud pour le tannage à cause du manque d’infrastruct ures établies dans ces pays.
L’Israël
Parmi les pays producteurs majeurs, l’Israël, où de s chiffres de l’ordre de 12 000 oiseaux abattus par an étaient donnés par la rencontre de l’Association Internationale d’Autruches tenue dans ce pays l’été dernier.
L’industrie Israélienne a été, jusqu’à une date récente, supportée par le gouvernement. Cependant plusieurs nouveaux producteurs ont vu le jour récemment et d’après le nombre de reproducteurs vu lors de visites de ferme, les délégués s’attendaient à ce qu’un plus grand nombre d’animaux ait été abattus par rapport aux chiffres suggérés. Même si le chiffre était plusieurs fois supérieur, cela représenterait seulement 10 à 12 000t de viande.
Les Israéliens ont élevé les autruches pour leur peau depuis qu’ils ont obtenu les œufs illégalement d’Afrique du Sud en 1983.
De plus, leur taux de fertilité est estimé très faible et de la pauvreté de la qualité nutritionnelle, résulte une qualité de viande inférieure.
Ils ont aussi reconnu devoir s’adapter à un environ nement changeant pour pouvoir améliorer le rendement.
Le Royaume-Uni
L’Association Britannique d’Autruches Domestiques a essayé de faire une enquête sur le nombre d’autruches en possession de ses membres, mais le faible taux de réponses a empêché une estimation raisonnable.
Les producteurs sont apparement réticents à donner le nombre d’animaux en leur possession.
L’association a environ 180 membres, mais tous les producteurs du Royaume-Uni ne sont pas forcément membres de l’association.
En effet, il n’y a pas d’informations centraliséesconcernant le nombre de producteurs ainsi que le nombre d’autruches dans le Royaume-Uni.
On pense que la population d’autruche dans le Royaume-Uni serait de 10 000 à 12 000 têtes au total incluant environ 2 000 femelles.
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Table des matières
INTRODUCTION
1ERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
SECTION 1: HISTORIQUE DU PROJET
SECTION 2 : CARACTERISTIQUES DU PROJET
SECTION 1: DESCRIPTION DU MARCHE
SECTION 2: ETUDE DE L’OFFRE
SECTION 3: ETUDE DE LA DEMANDE
SECTION 4 : STRATEGIE MARKETING A ADOPTER
SECTION 5 : ANALYSE DE LA CONCURRENCE
SECTION 1 : LES OUTILS D’EVALUATION
SECTION 2 : LES CRITERES D’EVALUATION
SECTION 1 : SYSTEME ET TECHNIQUES DE PRODUCTION ENVISAGEES
SECTION 2 : TRANSFORMATION
SECTION 1 : LES FACTEURS DESQUELS DEPEND LA RENTABILITE DU PROJET
SECTION 2 : NOTRE CAPACITE DE PRODUCTION DURANT LA PREMIERE ANNEE DE DEMARRAGE
SECTION 3 : PERIODE DE CROISIERE (2 A 5 ANS)
SECTION 1 : POSTES ET TACHES
SECTION 2 : CHRONOGRAMME DES ACTIVITES
SECTION 3 : ORGANIGRAMME PRATIQUE DES FONCTIONS
3EME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
SECTION1 : INFRASTRUCTURE
SECTION 2 : LES AMORTISSEMENTS ET LES FONDS DE ROULEMENT INITIAL
SECTION 3 : LE PLAN DE FINANCEMENT INITIAL ET LE BILAN DE DEPART
SECTION 1 : LES CHARGES
SECTION 2 : LES PRODUITS D’EXPLOITATION
SECTION 1 : LE COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL
BIBLIOGRAPHIE
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