HISTORIQUE
ย ย ย Les violences envers les enfants ont toujours existรฉ, quโelles soient physiques, psychiques ou sexuelles, intra ou extra-familiales. Elles sont mentionnรฉes dans la presse parlรฉe, la pratique hospitaliรจre ou sociale, la lecture des faits divers, pourvu que lโon veuille bien tendre les oreilles et ouvrir les yeux [29]. Cependant, il est difficile de toujours avoir des donnรฉes sur les violences ร lโรฉgard des enfants pour plusieurs raisons : les sรฉvices intrafamiliaux รฉtaient bien tolรฉrรฉs car la sociรฉtรฉ disait que cโรฉtait pour le bien de lโenfant ; ou que la famille avait le droit de vie ou de mort sur les enfants. Les mauvais traitements รฉtaient souvent justifiรฉs par la culture religieuse, les coutumes [29] et toutes les catรฉgories sociales รฉtaient atteintes [13]. Les premiers travaux sur les enfants battus par leurs maรฎtres dโรฉcole furent ceux de Zacchia en 1776 [124]. En 1860, Ambroise Tardieu, Professeur de mรฉdecine lรฉgale ร Paris, รฉtablit la premiรจre description clinique dโenfants battus et publia en 1867, โUne รฉtude mรฉdico-lรฉgale sur les attentats aux mลursโ de 339 cas de viols et de tentatives de viols sur des enfants de moins de 11 ans. Cet auteur observe que ยซ les liens du sang, loin dโopposer une barriรจre ร ces coupables entraรฎnements, ne servent trop souvent quโร les favoriser : les pรจres abusent de leur fille, les frรจres de leur sลur ยป [125]. Durant la deuxiรจme partie du XIXe siรจcle, une littรฉrature abondante sur les enfants abusรฉs est publiรฉe en France et les premiรจres statistiques sont recueillies: entre 1858 et 1869, 9125 personnes ont รฉtรฉ accusรฉes dโattentats ร la pudeur sur des petites filles. En 1875, est fondรฉe ร New York, la โSociety for the Prevention of Cruelty to Childrenโ qui va servir de modรจle ร toute une sรฉrie dโassociations analogues aux รtats-Unis et conduire ร la crรฉation en Angleterre de la puissante NSPCC (Sociรฉtรฉ Nationale pour la Prรฉvention des actes de Cruautรฉ envers les Enfants). Quelques annรฉes plus tard, Bourneville รฉcrit en 1903 un article sur les fausses accusations de la part dโenfants concernant les prรฉtendus sรฉvices ou abus sexuels par les adultes. En 1895, Freud, associรฉ ร Breuer, publia ses ยซ รtudes sur lโhystรฉrie ยป dans lesquelles il rapporte des cas de patients hystรฉriques traitรฉs par hypnose. Cโest la thรฉorie de la sรฉduction qui attribue au souvenir de scรจnes rรฉelles de sรฉduction entre un enfant et un adulte, un rรดle dรฉterminant dans lโรฉtiopathogรฉnie des psychonรฉvroses. En 1896, dans ยซHรฉrรฉditรฉ et รฉtiologie des nรฉvroses ยป, Freud confirme sa thรฉorie en รฉcrivant quโ ยซune expรฉrience prรฉcoce de relations sexuelles (…) rรฉsultant dโun abus sexuel commis par une autre personne (…) est la cause spรฉcifique de lโhystรฉrie ยป [28]. Ferenczi (1933) pense aussi que les abus sexuels sont traumatisants chez lโenfant et comportent beaucoup de consรฉquences. Les autres psychanalystes qui ont suivi Freud ne sont pas du mรชme avis et pensent quโil nโy a pas de rรฉactions fรขcheuses des abus sexuels. Cโest ร lโรฉcole pรฉdiatrique amรฉricaine que lโon doit les progrรจs dรฉcisifs dans la prise de conscience de ce problรจme. A la suite des travaux du neurochirurgien Ingraham (1944) et des radiopรฉdiatres Caffey (1945) et Silverman (1953), les pรฉdiatres amรฉricains prirent progressivement conscience quโune sรฉrie de lรฉsions et de maladies prรฉsentรฉes par des enfants dont lโorigine paraissait mystรฉrieuse รฉtaient les consรฉquences de mauvais traitements [70, 115]. Dans lโaprรจs-guerre, des mรฉdecins nord-amรฉricains dรฉnoncรจrent le problรจme de la maltraitance envers les enfants : Caffey (1946), Silverman (1951) et surtout Kempe (1962) avec le ยซsyndrome des enfants battusยป diffusรจrent successivement leurs travaux ร lโรฉchelle mondiale et alertรจrent ainsi les pouvoirs publics. Le rapport de Kempe dรฉmontra que la plupart des petits enfants prรฉsentant un syndrome dโhypersensibilitรฉ aux contusions, apparemment fragiles, avaient รฉtรฉ en fait sauvagement battus, gรฉnรฉralement par les personnes mรชmes qui les conduisaient ensuite chez le mรฉdecin. Dans les 15 annรฉes suivant la publication de ce rapport, les mรฉdias amรฉricains firent รฉtalage des crimes atroces perpรฉtrรฉs sur les enfants [125]. On peut citer ici, parmi beaucoup dโautres, les pรฉdiatres R. Helfer, V.J. Fontana E. Newberger, aux Etats Unis, A. Franklin et M. Lynch en Angleterreโฆ. En 1976, sous lโimpulsion de Kempe, la Sociรฉtรฉ internationale pour la Prรฉvention de mauvais traitements envers les enfants (ISPCAN) est crรฉรฉe. Elle organise tous les deux ans un congrรจs mondial et publie un journal spรฉcialisรฉ trรจs diffusรฉ : Child Abuse and Neglect. Une deuxiรจme revue est consacrรฉe exclusivement aux traumas de lโenfance: ยซ Developpmental Psychopathology ยป. Les associations de protection de lโenfance commencรจrent ร apparaitre aux Etats Unis, en France, aux Pays bas, en Belgique, en Angleterre, en Italie, au Luxembourgโฆ. La dรฉclaration de Genรจve de 1924 sur les droits de lโenfant fut รฉnoncรฉe. En 1979, lโAssemblรฉe des chefs dโEtat et de gouvernement de lโOrganisation de lโUnitรฉ Africaine, rรฉunie en sa seiziรจme session ordinaire ร Monrovia, adoptait ยซ la dรฉclaration sur les droits de lโenfant africain ยป dans laquelle elle recommandait aux Etats de prendre toutes les mesures appropriรฉes pour promouvoir et protรฉger les droits et le bien รชtre de lโenfant africain [125]. Dix ans plus tard, lโassemblรฉe des Nations Unies adoptait la convention relative aux Droits de lโenfant.
Les comportements passifs
ย ย ย On note une absence de contact physique entre lโagresseur et la victime. Il peutย sโagir de :
– lโexhibitionnisme : selon la CIM-10 (et le DSM-IV qui en est trรจs proche), elle est la tendance rรฉcurrente ou persistante ร exposer ses organes gรฉnitaux ร des รฉtrangers (en gรฉnรฉral du sexe opposรฉ), dans des endroits publics, sans dรฉsirer ou solliciter un contact plus รฉtroit. Il y a le plus souvent une excitation sexuelle au moment de l’exhibition, qui est, en gรฉnรฉral, suivie d’une masturbation [19],
– les appels tรฉlรฉphoniques obscรจnes,
– la pornographie par la projection de films pornographiques, lโexposition de photos pornographiques,
– le voyeurisme, oรน lโagresseur observe les organes gรฉnitaux de lโenfant dans le but de se procurer du plaisir,
– lโincitation des mineurs ร avoir des activitรฉs sexuelles [36, 124],
– les suggestions sexuelles, consistant ร tenir des propos de nature sexuelle ร des enfants, un harcรจlement sexuel, procรฉdant par des chantages, fait par les enseignants aux รฉlรจves pour lโobtention de bonnes notes [36, 119], les inspections imposรฉes pour sโassurer de la virginitรฉ [61],
– le dรฉshabillage pour prise de photos sexuelles de lโenfant [21].
Les diffรฉrents troubles
Ce sont :
๏ญ les troubles du comportement sexuel comme lโexhibition de la zone gรฉnitale [124], lโapparition dโune activitรฉ auto-รฉrotique compulsive bien avant la pubertรฉ [109]. Il ne sโagit pas de jeux sensuels classiques et banals chez le jeune enfant mais bien dโune activitรฉ รฉrotique allant de lโintroduction dโobjets dans le vagin et lโanus jusquโร des รฉpisodes de masturbation. Lโenfant utilise des positions qui stimulent le clitoris ou le pรฉnis, jusquโร la dรฉcharge du plaisir, quโil renouvelle ร plusieurs reprises dans la journรฉe, dans son lit, ร la maison comme en dehors du domicile [109]. Il peut arriver quโil commette des actes violents sur ses propres zones gรฉnitales ou sur celles de ses camarades [124]. A long terme, on peut noter une dรฉviation sexuelle avec homosexualitรฉ [22],
๏ญ les troubles de lโaffectivitรฉ comme la dรฉpression, lโirritabilitรฉ, la honte, le sentiment de culpabilitรฉ, les idรฉes suicidaires ou le suicide mรชme, lโanxiรฉtรฉ, lโangoisse, lโindiffรฉrence, le manque dโestime de soi [60, 61, 80],
๏ญ les troubles du contact comme la peur, le dรฉgoรปt, lโopposition au contact des personnes [124], lโintroversion, lโhyperactivitรฉ [60, 80],
๏ญ les troubles de la prรฉsentation. On peut noter chez lโenfant uneย nรฉgligence tant sur le plan corporel que vestimentaire. Il nรฉglige sa propretรฉ et son hygiรจne ; parfois, il est dโune saletรฉ repoussante. Il peut se couvrir de vรชtements amples comme pour camoufler son corps et le soustraire au regard et au dรฉsir des autres [109],
๏ญ les troubles des conduites instinctuelles qui comportent des troubles du sommeil comme lโhypersomnie, lโinsomnie, les cauchemars, des troubles de lโalimentation comme lโanorexie, la boulimie [60, 68, 80], lโรฉnurรฉsie etย lโencoprรฉsie [109],
๏ญ les perturbations des conduites sociales qui sont les fugues, lโindiscipline, lโagressivitรฉ [109, 124], les comportements autodestructifs comme lโabus dโalcool ou de drogues, la toxicomanie [61, 109, 124], lโautomutilation [60], la dรฉtรฉrioration des relations interpersonnelles. Lโenfant a des difficultรฉs ร se faire des amis, il perd ceux quโil a. Il perd aussi lโenvie de jouer ou de sโamuser, sโisole de plus en plus, se sent mal aimรฉ et mal compris de ses camarades ou de ses proches [109],
๏ญ les troubles psychosomatiques pour lesquels lโenfant peut se plaindre de symptรดmes mal systรฉmatisรฉs : douleurs abdominales, asthรฉnie, cรฉphalรฉes, mal de gorge, nausรฉes, etc. Il peut รชtre aussi demandeur de soins : il se plaint, dans ce cas, de picotements, de brรปlures, de dรฉmangeaisons au niveau du sexe et de lโanus [109],
๏ญ le stress post traumatique ou post traumatic stress disorder (PTSD) : il est frรฉquent dรจs lโadolescence aprรจs lโabus sexuel [108]. Il relรจve de la rรฉ expรฉrimentation morbide en relation avec lโabus, de la rรฉminiscence sous forme de flash back, de comportement dโรฉvitement et dโhyper vigilance anxieuse entraรฎnant des troubles du sommeil [124]. Les symptรดmes sโintรจgrent de maniรจre interactive aux autres caractรฉristiques de la personnalitรฉ de lโenfant abusรฉ. Ils sont soit actifs, soit en veilleuse, et peuvent se dรฉclencher ร contretemps, selon les circonstances, au moment de lโadolescence ou ร lโรขge adulte. Il en a รฉtรฉ dรฉcrit deux types. Le type I qui survient aprรจs un seul รฉvรจnement traumatique et le type II oรน les dรฉsordres surviennent ร la suite de multiples expรฉriences de longue durรฉe, dโextrรชme angoisse. Les effets du PTSD interfรจrent parfois avec le comportement scolaire qui perd de son efficience. Mรชme si immรฉdiatement aucun effet nโest enregistrรฉ, ร long terme les capacitรฉs dโapprentissage des enfants sont atteintes [22]. On peut isoler deux autres syndromes qui apparaissent chez les enfants ayant vรฉcu le PTSD type II :
– le syndrome traumatique dissociatif et phobique incluant des troubles somatoformes, des phobies spรฉcifiques (agoraphobie) et des troubles dissociatifs,
– le syndrome traumatique de type limite. Chez lโenfant, ce syndrome va se manifester par les symptรดmes suivants : souvenirs rรฉpรฉtitifs avec รฉlรฉments pseudo-hallucinatoires, comportements rรฉpรฉtitifs, peurs associรฉes (phobies), changement dโattitude envers autrui, รฉvitements de situations en lien avec lโรฉvรฉnement c’est-ร -dire lโagression sexuelle, failles dans la perception de la rรฉalitรฉ, distorsion de la temporalitรฉ et des repรจres spatiaux et enfin compulsion des idรฉes et des questions. Bien entendu tous les enfants abusรฉs ne prรฉsentent pas lโensemble de ce tableau mais seulement quelques-uns [22].
lโalcoolisme et lโabus de drogue
ย ย ย Ils sont souvent rencontrรฉs comme causes de sรฉvices [32]. Il sโagit de l’administration ร l’insu ou l’incitation ร la consommation d’une ou plusieurs substances par la victime dans le but d’altรฉrer sa vigilance et de le rendre vulnรฉrable afin de l’abuser [97]. Ils ne sont pas le fait dโune classe sociale donnรฉe [73]. Le journal canadien de la santรฉ publique rรฉvรจle que la frรฉquence des agressions sexuelles avec abus de drogue est en hausse chez les adolescentes de 15 ร 19 ans en Colombie britannique sur une รฉtude faite du 1er janvier 1993 au 31 mai 2002 dans un service dโaiguillage des victimes sexuelles. Les drogues utilisรฉes sont des molรฉcules myorelaxantes et sรฉdatives dโaction rapide, provoquant une amnรฉsie antรฉrograde, ce qui rend lโenquรชte judiciaire ultรฉrieure difficile. Ces produits peuvent รชtre associรฉs ร la prise d’alcool ou d’autres substances addictives, ce qui facilite leur administration ร l’insu des victimes et potentialise leurs effets. Parmi ces molรฉcules, le gamma hydroxybutyrate ou GHB et ses dรฉrivรฉs ainsi que les benzodiazรฉpines, dont le flunitrazรฉpam, sont les plus souvent citรฉes et dรฉtectรฉes [16]. Les autres substances incriminรฉes sont beaucoup plus rarement des antihistaminiques sรฉdatifs et des neuroleptiques. L’association ร l’alcool est retrouvรฉe une fois sur trois, au cannabis une fois sur cinq [92]. L’essentiel des cas relevรฉs en France concerne le zolpidem, la zopiclone, le bromazรฉpam, le clonazรฉpam et l’alprazolam [59].
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : SITUATION DU PROBLEME
I. HISTORIQUE
II. EPIDEMIOLOGIE
II.1. Frรฉquence
II.2 .Sexe
II.3. Age
III. NATURE DES SEVICES SEXUELS
III.1. Les comportements passifs
III.2. Les comportements actifs
IV. LES CONSEQUENCES
IV.1. Somatiques
IV.1.1. Lรฉsions traumatiques
IV.1.1.1. Chez la fille
IV.1.1.1.1. Au niveau de lโhymen
IV.1.1.1.2. Au niveau vulvo vaginal
IV.1.1.1.3. Au niveau anal et pรฉri anal
IV.1.1.2. Chez le garรงon
IV.1.2. Les infections sexuellement transmissibles
IV.1.3. La grossesse
IV.2. Psychiques
IV.2.1. Les diffรฉrents troubles
IV.2.2. Lโimpact de lโabus sexuel
V. CARACTERISTIQUES PSYCHOSOCIALES
V.1. Aspects psychologiques
V.1.1. Donnรฉes propres ร lโenfant
V.1.2. Caractรฉristiques des agresseurs
V.1.2.1. Les agresseurs non membres de la famille
V.1.2.2. Les agresseurs membres de la famille
V.1.2.2.1. Le systรจme abusif familial
V.1.2.2.2. Personnalitรฉ du pรจre
V.1.2.2.3. Personnalitรฉ de la mรจre
V.2. Aspects sociaux
V.2.1. lโalcoolisme et lโabus de drogue
V.2.2. Le niveau socio-รฉconomique
VI. EVALUATION CLINIQUE
VI.1. Interrogatoire
VI.2. Examen physique
VI.2.1. Elรฉments caractรฉristiques de lโexamen physique
VI.2.2.Examen physique proprement dit
VI.2.2.1. Examen clinique gรฉnรฉral
VI.2.2.2. Examen gรฉnital et pรฉri gรฉnital
VI.2.2.2.1. lโexamen gรฉnital
VI.2.2.2.2. Examen de lโanus
VI.2.2.2.3. Lรฉsions de pรฉnรฉtration
VI.3. Examens complรฉmentaires
VII. ATTITUDE THERAPEUTIQUE ET MEDICO โ LEGALE
VII.1. Attitude thรฉrapeutique
VII.2. Attitude mรฉdico โ lรฉgale
VII.2.1. Rรฉdaction du rapport mรฉdical
VII.2.2. Examen psychiatrique des parents et de lโagresseur
DEUXIEME PARTIE : NOTRE TRAVAIL
I. CADRE DโETUDE
II. MATERIEL ET METHODES
II.1. Au niveau de la Cour dโAppel du tribunal
II.2. Au niveau des hรดpitaux et centres de santรฉ
II.3. Au niveau des intervenants
III. DIFFICULTES ET LIMITES
III.1. Au niveau du tribunal
III.2. Au niveau des hรดpitaux et centres de santรฉ
III.3. Au niveau des intervenants
IV. RESULTATS
IV.1. Rรฉsultats des dossiers du tribunal
IV.1.1. Lโรฉtude des caractรฉristiques des victimes
IV.1.1.1. Age des victimes
IV.1.1.2. Sexe des victimes
IV.1.1.3. Niveau scolaire des victimes
IV.1.1.4. Etude du handicap des victimes
IV.1.1.5. Etat de grossesse de la victime
IV.1.2. Circonstances de lโagression sexuelle
IV.1.2.1. Rรฉpartition de la frรฉquence des agressions sexuelles selon lโannรฉe
IV.1.2.2. Rรฉpartition des cas dโagression selon le trimestre
IV.1.2.3. Rรฉpartition des cas dโagression selon lโheure
IV.1.2.4. Situation gรฉographique des cas dโagression sexuelle
IV.1.2.5. Lieu des faits
IV.1.3. Etude des caractรฉristiques des agresseurs
IV.1.3.1. Rรฉpartition des agresseurs par tranches dโรขges au tribunal
IV.1.3.2. La rรฉpartition des agresseurs selon lโactivitรฉ professionnelle
IV.1.3.3. Nombre dโagresseurs par victime
IV.1.3.4. Niveau scolaire de lโagresseur
IV.1.3.5. Adresse de lโagresseur
IV.1.3.6. Relation agresseur-victime
IV.1.4. Circonstances particuliรจres ou aggravantes des agressions sexuelles
IV.1.4.1. Existence ou non de violence physique
IV.1.4.2. Recherche dโhabits souillรฉs de sang
IV.1.4.3. Existence ou non de violences verbales
IV.1.4.4. Etat de conscience de la victime
IV.1.4.5. Prise de toxique
IV.1.4.6. Coexistence dโautres dรฉlits
IV.1.5. Le type dโagression sexuelle
IV.1.6. Voie de pรฉnรฉtration
IV.1.7. Situation dโagression prรฉcรฉdente
IV.1.8. Elรฉments du certificat mรฉdical (CM)
IV.1.8.1. Rรฉquisition
IV.1.8.2. Qualification du personnel de santรฉ ayant rรฉdigรฉ le certificat mรฉdical
IV.1.8.3. Dรฉlai de rรฉdaction du certificat mรฉdical
IV.1.8.4. Accompagnants de la victime
IV.1.8.5. Etat gรฉnรฉral des victimes
IV.1.8.6. Examen somatique
IV.1.8.7. Examen gรฉnital : dรฉchirure hymรฉnale
IV.1.8.8. Examens para cliniques
IV.1.8.8.1. Les examens de vรฉrification dโagression et dโidentification de lโagresseur
IV.1.8.8.2. Les examens liรฉs au retentissement de lโagression sexuelle sur la victime
IV.1.8.9. Traces de violences rรฉcentes
IV.1.8.10. Rรฉactions psychiques et existence de sรฉquelles
IV.1.8.11. Expertise mรฉdicale
IV.1.8.12. Conclusion du certificat mรฉdical
IV.1.8.13. Incapacitรฉ temporaire totale
IV.1.8.14. Conformitรฉ du certificat mรฉdical
IV.1.9. Dรฉcision de justice
IV.1.9.1. Nature des dรฉlits
IV.1.9.2. Relation entre la conformitรฉ des certificats mรฉdicaux et les dรฉcisions de justice
IV.1.9.3. Relation entre les dรฉlits et le nombre dโannรฉes dโemprisonnement
IV.2. Donnรฉes des centres de soins mรฉdicaux
IV.2.1. Etude des caractรฉristiques des victimes
IV.2.1.1. Age des victimes
IV.2.1.2. Sexe des victimes
IV.2.1.3. Niveau scolaire des victimes
IV.2.1.4. Etude du handicap des victimes
IV.2.1.5. Etat de grossesse des victimes
IV.2.1.6. Domicile des victimes
IV.2.2. Circonstances de lโagression sexuelle
IV.2.2.1. Rรฉpartition des agressions sexuelles selon lโannรฉe
IV.2.2.2. Rรฉpartition des cas dโagression selon le trimestre
IV.2.2.3. Rรฉpartition des cas dโagressions sexuelles selon lโheure de la survenue
IV.2.2.4. Situation gรฉographique des cas dโagression sexuelle
IV.2.2.5. Lieu des faits
IV.2.2.6. Nature de lโagression
IV.2.3. Elรฉments du certificat mรฉdical
IV.2.3.1. Qualification du mรฉdecin ayant rรฉdigรฉ le certificat mรฉdical
IV.2.3.2. Dรฉlai de rรฉdaction du CM
IV.2.3.3. Accompagnant des victimes
IV.2.3.4. Lโexamen gรฉnรฉral
IV.2.3.5. Lโexamen somatique
IV.2.3.6. Conformitรฉ du certificat mรฉdical
IV.3. Quelques observations pratiques
IV.3.1. Dossiers de lโAEMO
Observation Nยฐ1
Observation Nยฐ2. Survenue en Mai 2008
IV.3.2. Dossiers de suivi ร KEUR XALEI
Observation Nยฐ3
IV.3.3. Dossiers de la cours dโappel du tribunal
Observation Nยฐ4
Observation Nยฐ5
Observation Nยฐ6
Observation Nยฐ7
IV.3.4. Discussion des observations
IV.3.4.1. Caractรฉristiques des victimes
IV.3.4.2. Caractรฉristiques de lโagresseur
IV.3.4.3. Lien entre la victime et lโagresseur
IV.3.4.4. Le certificat mรฉdical
IV.4. Questionnaire des intervenants dans la prise en charge des agressions sexuelles
IV.4.1. Difficultรฉs dans la PEC des victimes dโagressions sexuelles
IV.4.2. Implication dans un rรฉseau pour la prise en charge des victimes dโagressions sexuelle
IV.4.3. Suibi des auteurs dโagressions sexuelles
IV.4.4. Mรฉthodes pour la prise en charge des victimes
IV.4.6. Consรฉquences
IV.4.7. Recommandations
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES โ PREVENTION ET RECOMMANDATIONS
I.CARACTERISTIQUES DES VICTIMES
I.1. Age
I.2. Le sexe des victimes
I.3. Niveau scolaire des victimes
I.4. Etude du handicap des victimes
I.5. Etat de grossesse de la victime
II. CARACTERISTIQUES BIOGRAPHIQUES DE LโAGRESSEUR
II.1. Age et sexe
II.2. Lโactivitรฉ professionnelle des agresseurs
II.3. Niveau scolaire de lโagresseur
II.4. Nombre dโagresseurs
II.5. Lien entre lโagresseur et la victime
III. CIRCONTANCES DE LโAGRESSION SEXUELLE
III.1. Lโannรฉe de survenue
III.2. Mois de survenue
III.3. Heure de survenue
III.4. Situation gรฉographique des cas dโagression sexuelle
III.5. Lieux des faits
III.6. Violences physiques et habits souillรฉs de sang
III.7. Violences verbales
III.8. Etat de conscience de la victime et prise de toxique
IV. TYPE DโAGRESSION SEXUELLE
V.LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES
V.1. La prise en charge mรฉdicale
V.2. La prise en charge psycho sociale
V.3. Prise en charge mรฉdico judiciaire
V.3.1. Rรฉquisition
V.3.2. Qualification du personnel de santรฉ ayant fait le certificat mรฉdical
V.3.3. Dรฉlai de rรฉdaction du CM
V.3.4. Accompagnant de la victime
V.3.5. Etat gรฉnรฉral de la victime
V.3.6. Examen somatique
V.3.7. Examen gรฉnital
V.3.8. Examens para cliniques
V.3.9. Rรฉactions psychiques et existence de sรฉquelles
V.3.10. Conclusion du CM
V.3.11. Relation entre le CM et la dรฉcision de justice
V.4. Prise en charge judiciaire
V.4.1. A la police
V.4.2. Le juge dโinstruction
V.4.3. Le tribunal
VI.PREVENTION
VI.1. Prรฉvention primaire
VI.2. Prรฉvention secondaire
VI.3. Prรฉvention tertiaire
PERSPECTIVES โ RECOMMANDATIONS
I. RECOMMANDATIONS AUX AUTORITES JUDICIAIRES
II. RECOMMANDATIONS AUX AGENTS DE SANTE
III. RECOMMANDATIONS AUX PARENTS ET A LA SOCIETE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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