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Des erreurs sur la conception de la sociรฉtรฉ
Nombreuses sont les aides que diffรฉrentes organisations apportent aux pays en voie de dรฉveloppement en vue dโamรฉliorer lโรฉtat de santรฉ sdeplus vulnรฉrables. Toutefois, des problรจmes de dรฉcalage entre les attitudes souhaitรฉedes populations cibles et leurs attitudes rรฉelles sont constatรฉs par les agents de dรฉveloppement. Ce dรฉcalage est en effet dรป au fait que dโune part, les praticiens du dรฉveloppement se font une idรฉe fausse de ce que sont les populations vulnรฉrables, et dโautres part le fait que ces populations cibles, en particulier les paysans, usent des sources, des opportunitรฉs et descontraintes quโapportent les institutions de dรฉveloppement selon des normes et des critรจres quine sont pas ceux de ces institutions, et ils pensent en user de faรงon cohรฉrente par le simple fait que leurs logiques sont diffรฉrentes des leurs. A noter que suite au manque de capital et de connaissance de ces paysans, il est difficile de leur faire passer les messages.
Il est donc important pour lโanthropologie du dรฉveloppement dโรฉtudier et dโanalyser auparavant tout ce qui se passe rรฉellement quand des institutions de dรฉveloppement entrent en contact avec des populations cibles sans prรฉjugรฉs,si le dรฉveloppement est un bien ou un mal, un progrรจs ou une rรฉgression. En outre, la complexitรฉ des types et des modรจles dโexplication rend encore le fait de passer les formations plus difficiles ; et lโacteur social de base nโest jamais un rรฉcipiendaire qui nโaurait le choix quโentre la soumission ou la rรฉvolte. Prenons exemple sur les diffรฉrentes sociรฉtรฉs : les sociรฉtรฉsoccidentales fantasment sur un ยซ homomedicus ยป et font appel ร la mรฉdecine moderne pour le moindre mal ; les sociรฉtรฉs africaines, par contre sont tout ร fait diffรฉrentes de ces derniรจres.
Traditions
Les sociรฉtรฉs quโon qualifie actuellement de ยซ traditionnelles ยป ne sont plus si vierges que lโon imagine ร cause des multiples semi รฉchecs antรฉrieurs, les procรฉdรฉs despotiques des agents de lโEtat et la corruption ร la base. Toutef ois, elles sont dรฉtentrices de savoirs et de cultures riches et complexes que les gens tendent ร enfermer dans une vision atemporelle, passรฉiste et patrimoniale. Cโest le cas par exemple des pratiques thรฉrapeutiques ยซ indigรจnes ยป, ou encore des tradi-praticiens, etc. or elles se sont plus ou moins occidentalisรฉes dans le temps.
Prise de dรฉcision dans la communautรฉ
Dans une communautรฉ, la plupart des dรฉcisions opรฉratoires dans le domaine de la santรฉ sont prises par des individus prรฉcis ; mais li existe une multiplicitรฉ des niveaux de dรฉcision ร cause des stratifications sociales multiples et aussi des rivalitรฉs individuelles, des querelles entre les individus et les antagonismes du groupe. Par ailleurs, il nโexiste pas quโ ยซ une ยป pratique thรฉrapeutique autochtone mais ยซ des ยป itinรฉraires thรฉrapeutiques variรฉs, complรฉmentaires et/ou contradictoires. Les tradi-praticiens et les praticiens des services de santรฉ publique entrent รฉgalement en concurrence dans le domaine de lโoffre de santรฉ.
Les diffรฉrentes faรงons de consommer le dรฉveloppement par la population cible
Deux principes rรฉsultent des comportements des populations cibles face aux opรฉrations de dรฉveloppement : le premier est celuide la sรฉlection, les soins (ou ordonnances) ne sont pas respectรฉs ร la lettre par les patients, ils sont dรฉsarticulรฉs et ne sont pas adaptรฉs en bloc ; le deuxiรจme est le dรฉtournement, les opportunitรฉs sont mises au service dans leurs propres objectifs et non ร ceux dont on les avait รฉvoquรฉs.
Besoin de sรฉcuritรฉ
Le comportement routinier est gรฉnรฉrateur de sรฉcurit tant pour les agents de dรฉveloppement que les paysans. Les itinรฉraires thรฉrapeutiques traditionnels sont fortement alรฉatoires et fonctionnent comme des systรจmes de sens. Les reprรฉsentations populaires sur la santรฉ ne dรฉfinissent pas tant des itinรฉraires thรฉrapeutiques considรฉrรฉs ยซ efficaces ยป que des argumentaires permettant de rendre compte des รฉchecs ou des succรจs, dโoรน le ยซ rรดle de la rumeur ยป. A la diffรฉrence, pour lโEurope, on parle de langage scientifique ou para scientifique alors quโen Afrique les modalitรฉs dโinterprรฉtation populaire sont intรฉgrรฉes dans des reprรฉsentations ouvertement ยซ magico religieuses ยป. Ces systรจmes de sens ยซ magico religieux ยป sont superposรฉs en Afrique ร une demande ร lโรฉgard de la mรฉdecine occidentale correspondant ร une stratรฉgie de recherche de la sรฉcuritรฉ parfaitement rationnelle, il y a alors combinaison de la quรชte empirique de lโefficacitรฉ hรฉrapeutique tous azimuts et le besoin dโune sรฉcuritรฉ symbolique.
Besoin dโรชtre assistรฉ
La notion de ยซ self reliance ยป1 ou autosuffisance est centrale dans les projets de dรฉveloppement, allant des populations ร leurs propres intรฉrรชts. Lโassistancialisme maximise les aides extรฉrieures en donnant le minimum en contre partie (exemple : les paysans, les agents de dรฉveloppement, les experts, les coopรฉrants chercheurs, etc.). La demande mรฉdicale qui sโadresse ร lโagent de santรฉ est en gรฉnรฉral une demande de ยซ prise en charge ยป. Lโautosuffisance sanitaire et la stratรฉgie de responsabilisation des populations rurales face aux problรจmes de santรฉ ne sont pas uniquement des demandes dโassistance et cela entraรฎne une sรฉcuritรฉ sociale avec la minoritรฉ du peuple. En outre, la socialisation des risques est ร lโorigine de la prise en charge.
Habitude de sโaccaparer
Toute action de dรฉveloppement est une mise ร la disposition dโune population dโun certain nombre de facilitรฉs, dโavantages et dโopportunitรฉs. Certains enjeux mรชme sont tels que des groupes particuliers dans une population cible sโen servent ร leur profits : cโest une appropriation des opรฉrations de dรฉveloppement (ex :les prรฉsidents de coopรฉratives, les animateurs ruraux ou pharmaciens villageois, etc.)
Sociรฉtรฉ et santรฉ
La maladie
Les diffรฉrentes conceptions de la maladie selon la sociรฉtรฉ
Pour les anglais, il y a trois diffรฉrents termes pour dรฉsigner la maladie : dโabord le ยซ disease ยป qui traduit une altรฉration biologique attestable de lโorganisme ; ensuite lโ ยซ illness ยป qui รฉvoque un malaise ; et enfin le ยซ sickness ยป qui dรฉsigne le comportement ou le rรดle de la personne en tant que malade. La disti nction de cette triade sรฉmantique est importante pour rรฉaliser des enquรชtes de morbiditรฉainsi quโร prendre dans la relation thรฉrapeutique. Pour les Toucouleur et les Peul du Sรฉnรฉgal, cette triade se compose des mots suivants : le ยซ rafi ยป qui dรฉsigne une perte ou unefaiblesse dโune fonction ou dโun organe ; le ยซ nyaw ยป รฉvoquant le mal ou un malheur et quโon associe souvent ร un qualificatif ; et le ยซ muusu ยป qui traduit une souffrance et qui est en association verbale avec une partie du corps. La rรฉalitรฉ biologique de la maladie ne correspond pas ร la rรฉalitรฉ de celui qui en est atteint (ex : lโรฉpilepsie et la possession par un esprit malรฉfique ร cause de la difficultรฉ de la dรฉtermination de la frontiรจre entre le normal et lepathologique, et on a besoin du classement des maladies pour รฉclairer cette discussion.
La classification des maladies
Les appareils nosologiques dans la mรฉdecine moderne sont la Classification Internationale des Maladies et du Manuel de Diagnostic et Statistique des Troubles Mentaux, ces classements reposent sur plusieurs systรจmes de repรฉrage. Les mรฉdecines traditionnelles ont elles aussi leur propre classement suivant un rangement de logique de la connaissance empirique et la nรฉcessitรฉ thรฉorique (Claude Lรฉvi-rauss)St. Chaque culture a sa faรงon de classer les maladies et cela entraรฎne une diffรฉrence entre les catรฉgories, dโautant plus que ces systรจmes classificatoires ont pour but de comprendre, de reconnaรฎtre, et de soigner les maladies. Selon E. E. Evans-Pritchard1, la croyance ou la sorcellerie ne contredit en aucune faรงon la connaissance empirique des causes et des e ffets mais au contraire se complรจtent. Nicole Sindzingre et Andrร s Zemplรฉni2 ont un modรจle dโinterprรฉtation รฉtiologique qui distingue cause instrumentale : la cause, les causes efficientes : lโagent, et la cause ultime : lโorigine, ainsi que la causalitรฉ a priori et la causalitรฉ a posteriori des causes et des agents.
Les causes des maladies selon la tradition
La sorcellerie est lโarchรฉtype dans lโรฉtiologie dessociรฉtรฉs traditionnelles et on cherche toujours lโagresseur en cas de malheur. Pour les sociรฉtรฉs traditionnelles, les origines du mal sont la vengeance dโun ancรชtre, la possession par un esprit, le malรฉfice dโun humain, lโattaque par un sorcier. Ces croyances sont importantes ร pr endre en compte comme rรฉalitรฉ sociale dans des actions de dรฉveloppement ou de santรฉ.
La mรฉdecine
Les diffรฉrentes appellations de la mรฉdecineselon les types de sociรฉtรฉ
Dans les sociรฉtรฉs traditionnelles, la mรฉdecine se รฉfinitd par un secteur dโactivitรฉ en continuitรฉ avec le magique, le religieux, le politique, etc. contrairement ร celle de la sociรฉtรฉ moderne oรน tout est prouvรฉ et vรฉrifiรฉ scientifiquem.
Voici certaines appellations de plusieurs chercheurs sur les diffรฉrences de mรฉdecines :
– Rivers parle de mรฉdecine รฉclairรฉe selon les รฉpoques:magie, religion et science
– Ackernecht parle de mรฉdecine primitive et de mรฉdecine occidentale
– Dunn parle de mรฉdecine locale, rรฉgionale et cosmopolite
– Kleinman parle de mรฉdecine populaire, mรฉdecine folklorique et de mรฉdecine professionnelle
Lโimportant est dโanalyser les mรฉdecines en examinant les problรจmes concrets qui se posent ร elles aujourdโhui.
Les valeurs de la mรฉdecine traditionnelle
La question est de savoir si ces mรฉdecines traditionnelles sont rรฉellement efficaces. Cโest dans ce cadre que lโOMS a fait une รฉvaluation du travail de ces tradi praticiens : des laboratoires chimiques qui analysent les propriรฉtรฉs pharmacologiques des plantes, des recensions de remรจdes africainsโฆ Ces travaux nรฉcess itent des efforts surhumains et financiers dโabord car les populations rurales ont du mal ร ac cรฉder aux soins de santรฉ mรชme primaire si bien que ces mรฉdecines servent alors dโalternatives, ensuite pour une revalorisation des savoirs ancestraux pour la revendication des identitรฉs nationales et dโune culture africaine dans le contexte de la dรฉcolonisation, et enfin pour multiplier les travaux รฉcrits consacrรฉs ร ces mรฉdecines. LโOMS et les Etats africains ont transformรฉ la question dโefficacitรฉ en un problรจme de lรฉgitimitรฉ mise ร lโรฉcart de toute dimension sociale, prise de contrรดle politique et valorisation des thรฉrapeutes moins reconnus ; tels sont les enjeux que la mรฉdecine en tentant de rรฉaliser lโinterprรฉtation des mรฉdecines traditionnelles dans les soins de santรฉ primaire est confrontรฉe.
La mรฉdecine moderne face aux inรฉgalitรฉs
Les inรฉgalitรฉs sociales sont les rรฉsultats de certains facteurs de dรฉveloppement tels que les conditions รฉconomiques, lโenvironnement physique, et se prรฉsentent sous plusieurs formes au niveau des diffรฉrents services sociaux tels que les services sanitaires, qui ร leur tour, peuvent parfois les rendre plus insupportables. La question fondamentale est donc de comprendre la persistance voire lโaggravation des inรฉgalitรฉs devant lโaccรจs aux soins et ร la qualitรฉ des prestations. Lโaccรจs aux soins est la premiรจre inรฉgalitรฉ car tout le monde nโa pas la possibilitรฉ de recourir aux mรชmes institutions ; ceci est รฉgalement dรป au fait de lโexistence dโune protection sociale qui est lโรฉlรฉment le plus discriminatoire. La seconde inรฉgalitรฉ concerne la qualitรฉ des soins, la faรงon dont les gens sont traitรฉs c’est-ร -dire soignรฉs et reรงus ; et cโest le statut social du malade (รขge, sexe, cla sse, etc.) qui influe sur le comportement que lโon a vis-ร -vis de lui.
Dรฉveloppement, รฉducation et santรฉ
ยซ ( โฆ) Lโรฉducation pour la santรฉ est un art, lโart de convaincre les gens ยป1. Cette citation affirme donc que lโรฉducation sanitaire est dรฉfinie comme lโensemble des efforts destinรฉes ร modifier volontairement le comportement des individus dโune population face ร leur santรฉ non seulement face ร leur santรฉ mais aussi ร leurs activitรฉs รฉconomiques.
Communiquer pour une bonne รฉducation en matiรจre de santรฉ : un outil de dรฉveloppement efficace ?
Le domaine de la santรฉ, surtout en matiรจre dโรฉducation, a besoin de communication. Comme toute forme de communication, celle quโon utilise ici peut รชtre reprรฉsentรฉe par le schรฉma ci-dessous : Lโรฉmetteur est garanti par son statut social, sa rรฉputation ainsi que ses actes. Mais ces รฉmetteurs sont encore passรฉs au tamis (dรฉnรฉgation,filtrage,โฆ) par les rรฉcepteurs qui seront sur leurs dรฉfensives. Le message peut se dรฉfinir par son canal, par la maniรจre dont sont prรฉsentรฉs les conseils ainsi que par leurs contenusรฉmotionnels notamment lโappel ร la peur. Le rรฉcepteur est celui dont on espรจre transformer esl attitudes et les comportements afin de les rendre plus adรฉquats aux prรฉceptes sanitaires. Despopulations cibles seront identifiรฉes et on spรฉcifiera les messages en fonction de celles-ci (homme/femme, population urbaine/population rurale, โฆ). La mise en place dโu ne campagne dโรฉducation pour la santรฉ est dโabord dโanalyser les problรจmes sanitaires et les choix des prioritรฉs, ensuite de dรฉfinir les groupes cibles et enfin dโรฉlaborer des messages en fonction des populations spรฉcifiques.
Les modรจles dโargumentation utilisรฉs
Les modรจles sont valorisรฉs par la contrainte, la sรฉduction ou la connaissance. La contrainte utilise la lรฉgislation et la rรฉpression comme celle de lโivresse ou encore lโinterdiction des campagnes publicitaires pour certains produits nocifs, etc. La sรฉduction quant ร elle peut รชtre soit implicite, tel est le cas pour la publicitรฉ, soit explicite, utilisรฉe dans le cadre commercial. La connaissance est le modรจle le plus courant dโactions en รฉducation pour la santรฉ. Elle repose sur la lutte de la vรฉrit contre lโerreur, dรฉmontre les faits et cherche ร faire comprendre ces faits par le rรฉcepteur. Toutefois, elle tend รฉgalement distinguer la perception et le savoir de la croyance.
Les acteurs de dรฉveloppement dans le domaine de la santรฉ
Le personnel de santรฉ et la population diffรจrent no seulement de la langue utilisรฉe, ainsi que de leur savoir mais รฉgalement par le systรจme dโarticulation et de mรฉmorisation.
Une langue est un instrument de communication selon lequel lโexpรฉrience humaine sโanalyse diffรฉremment, de ce fait, les divers techniciens utilisent donc des interprรจtes afin de traduire les messages tels quโils les aimeraient รฉmettre. Le mรฉdecin dans sa consultation doit en mรชme temps traduire les mots du malade ainsi quโร les transformer en signes cliniques en vue dโun traitement ; ceci est trรจs important dans un pays en voie de dรฉveloppement. Les difficultรฉs du personnel soignant et surtout la nomination de la maladie, la dรฉfinition de la maladie, la dรฉfinition de la prรฉvention et les diffรฉrentes reprรฉsentations de la maladie. La premiรจre รฉtape dโune campagne pour lโรฉducation pourla santรฉ est une enquรชte de type ethnolinguistique afin de dรฉcrire les sens des diffรฉrentes informations sanitaires. Le monde de lโoralitรฉ est un monde de la proximitรฉ. La communication entre dans le mรฉdecin et la population doit donc se faire dans de bonnes conditions mรชme si cette population a parfois une dรฉfiance envers les textes dโรฉducation pour lasantรฉ qui leur sont proposรฉs.
Ainsi, des systรจmes de communication efficaces en matiรจre de santรฉ peuvent induire ร la sensibilisation et mobilisation, voire amรฉlioration du comportement รฉconomique, de certains groupes socioรฉconomiques bien ciblรฉs. Toutefois, il est plus lรฉgitime de repenser la question de lโรฉducation pour la santรฉ ร partir desdรฉterminants sociaux et psychologiques des diffรฉrentes conduites ayant une influence sur la santรฉ, plutรดt que dโespรฉrer une bien illusoire rationalisation des comportements car le domaine de lโรฉducation pour la santรฉ ne peut รชtre limitรฉ ร un problรจme de communication.
Les actions ร mener
Sโinformer
Elle fait exister socialement une pathologie objectivement qui peut ne pas รชtre ressentie, ou bien ressentie mais interprรฉtรฉe horsde son contexte sanitaire, ou qui peut รชtre ressentie mais exprimรฉe auprรจs de recours sanitaire inadรฉquats ร sa rรฉsolution. Ces informations ne seront pas diffusรฉes aux mรชmes personnes et nโauront ni la mรชme forme, ni le mรชme contenu. Elles consistent ร connaรฎtre les avoirs populaires, รฉtudier leur articulation et voir les rapports entre reprรฉsentations et comportements. Il sโagit donc de trouver des actions susceptibles de permettre un dialogue entre dรฉveloppeurs et dรฉveloppรฉs.
Modifier lโenvironnement
Les comportements ayant un effet sur la santรฉ ne sont pas souvent des comportements ร finalitรฉs sanitaires1et les actes quotidiens sont liรฉs ร lโรฉtat des infrastructures sanitaires et ร lโorganisation du systรจme social global2. Une grande partie des actions dโรฉducation pour la santรฉ doit consister ร promouvoir des amรฉliorationsdes conditions de vie des populations les plus dรฉfavorisรฉes. Un dรฉveloppement accรฉlรฉrรฉ contribue ร une harmonisation des mesures รฉconomiques et sociales, cโest-ร -dire une allocation optimale des ressources, afin dโamรฉliorer les structures socioรฉconomiques qui les conditionnent et cela pour atteindre le bien รชtre et lโรฉpanouissement. Etant donnรฉ que ce bien รชtre etetc รฉpanouissement sont source dโune augmentation de la production, mais le problรจme est quโil nโexiste pas un pont entre les deux, et cela constitue un facteur de blocage.
Se former
Promouvoir la santรฉ des populations consiste ร amรฉliorer leur accรจs dans les structures sanitaires. Tout est une affaire de formation : contacts divers des populations avec le systรจme de santรฉ, la consultation, โฆ Plus les gens seront formรฉs, plus cela leur seraitfacile de prendre et dโaccepter les actions de dรฉveloppement qui leur sont proposรฉes en matiรจre de santรฉ.
Pour conclure, afin de cerner lโimportance du secteur santรฉ, il est avant tout essentiel dโรฉtudier la sociรฉtรฉ mรชme oรน elle est appliquรฉe. Lechapitre montre que pour cela, il est nรฉcessaire avant tout de sensibiliser la populationface ร la nรฉcessitรฉ de la santรฉ pour atteindre un le dรฉveloppement, ainsi que de faire correspondre les mesures prises en matiรจre de santรฉ par les autoritรฉs ร celles dont la population a rรฉellement besoin.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PARTIE I : APPROCHE DE LA SANTE MARTERNELLE ET INFANTILE DANS UN CONTEXTE INTERNATIONAL DE DEVELOPPEMENT
CHAPITRE I : CADRE GLOBAL DE LA SANTE ET DU DEVELOPPEMENT
Section 1 : Constant de lโรฉtat de santรฉ actuel dans le monde
Section 2 : Approche du dรฉveloppement dans la santรฉ
CHAPITRE II : SOCIETE, SANTE ET DEVELOPPEMENT
Section 1 : Sociรฉtรฉ et dรฉveloppement
Section 2 : Sociรฉtรฉ et santรฉ
Section 3 : Dรฉveloppement, รฉducation et santรฉ
CHAPITRE III : GROUPES VULNERABLES, SANTE ET DEVELOPPEMENT
Section 1 : Conditions de vie de la femme et des enfants
Section 2 : Les politiques de santรฉ et impacts
Section 3 : Lโรฉvolution des concepts internationaux
PARTIE II : CONSTAT DES ACTIVITES DE SANTE MATERNELLE ET INFANTILE R LA POPULATION DANS UN CADRE NATIONAL DE DEVELOPPEMENT : CAS DE LA COMMUNE RURALE DโAMBOHIMANGAKELYย
CHAPITRE I : LES ACTIVITES NATIONALES DE SANTE MATERNELLE ET INFANTILE PREVUES ET EN PRATIQUE DANS UNE PERSPECTIVE DE DEVELOPPEMENT
Section 1 : Les activitรฉs nationales prรฉvues par le gouvernement
Section 2 : Les activitรฉs de santรฉ maternelle et infantile en pratique
CHAPITRE II : LES ACTIVITES DE SANTE MATERNELLE ET INFANTILE VECUES PAR LA POPULATION RURALE
Section 1 : Les donnรฉes non chiffrรฉes de lโรฉtude faite dans la Commune Rurale dโAmbohimangakely
Section 2 : Les donnรฉes chiffrรฉes de lโรฉtude sur fiche dans la Commune Rurale dโAmbohimangakely : Problรจmes de la santรฉ maternelle et infantile
Section 3 : La problรฉmatique ยซ Etat โ Technicien โ Projets โ Population rurale ยป
CHAPITRE III : REFLEXIONS ET SUGGESTIONS
Section 1 : Rรฉflexions sur lโรฉvolution des concepts du dรฉveloppement
Section 2 : Rรฉflexions sur les activitรฉs de santรฉ maternelle et infantile vรฉcues par les populations
Section 3 : A la recherche dโune nouvelle politique de santรฉ conforme au dรฉveloppement
actuel du pays, en faveur de la femme et de lโenfant
CONCLUSION
LISTE DES TABLEAUX
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
GLOSSAIRES
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