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Mission de CRS à Madagascar
Missions
L’idée générale établie en 1962, année où le servics’est installé à Ambatondrazaka et Fianarantsoa, était d’aider les plus pauvres par un programme d’assistance humanitaire. Actuellement ce service s’est bien élargi et compte quatre objectifs.
En 1987 CRS/MG commença sa nouvelle orientation pou r le développement et commença à mettre l’accent sur les activités des éducations et le renforcement de capacité afin de pérenniser ses actions.
En 1998, CRS/MG portait une assistance à travers de s interventions d’urgences aux victimes des cyclones, une vocation à part enti ère tout à fait différente de ses premières actions.
Plus tard en 2002, le CRS commence à opter pour la lutte contre le VIH/SIDA; puis en 2003, le service met en œuvre un programme de sécurité alimentaire à Madagascar, d’une manière intégrée pour résoudre les problèmes socioéconomiques- auxquels les communautés vulnérables font face.
A partir de 2005, le CRS travaille d’arrache pied afin de résoudre les problèmes de bonne gouvernance.
Ce qui fait qu’actuellement, CRS est un organisme qui évalue en quatre services, à savoir :
– la sécurité alimentaire qui consistait à assurer al sécurité alimentaire des familles vulnérables dans les zones rurales, en améliorant la disponibilité des aliments, augmentant la productivité agricole en assurant l’augmentation des revenus issus de la commercialisation et en améliorant les pratiques nutritionnelles de chaque famille afin d’assurer une meilleure condition sanitaire des mères et enfants.
– Ensuite, CRS s’est élargi et s’occupe également esd IST/ VIH/ SIDA; c’est à dire de la rééducation et de la stabil sation de la prévalence du VIH en réduisant la prévalence des IST.
– Il y a également le service de la gestion des risques et catastrophes naturels c’est à dire le renforcement des capacités des communautés à travers les structures diocésaines ou administratives locales, en matière de prévention et de préparation aux catastrophes et d’allégement de leurs effets.
– Enfin, on y voit également le secteur justice et paix visant à assister les projets des partenaires qui luttent contre les injustices structurelles et œuvrant pour le développement des systèmes avantageux durable et encourageant les citoyens à participer aux affaires publiques
Les principes utilisés
Les principes de CRS sont les valeurs qui dirigent les actions, les relations et les décisionsde gestion de CRS en tant qu’organisme. Ces principes aident à intégrer l’enseignement social catholique dans la culture et le lieu de travail. Ci après une brève description de ses principes :
=> Dignité et égalité des personnes: L’humanitéa été créée à l’image de Dieu et sa dignité etégalité viennent desa création et non de ses actions.
=> Droits et Responsabilités : Chacun a des droits et des devoirs qui viennent de sa dignité humaine et qui lui appartient en tant qu’être humain, sans considération de structure sociale ou politique. Nos droits sont sources de devoirs et de responsabilités de respecter les droits des autres et de travailler pour le bien commun de tous.
=> La nature sociale de l’humanité: Nous sommes fondamentalement des êtressociaux et sommes appelés à vivre en communauté avec les autres . Notre potentiel humain pourrait êtreréalisé seulement quandnous habitons en communauté avec les autres.
=> Le bien commun : Afin que tout un chacun puisse avoir l’opportunitéde s’épanouir et de se développer, un certainédifice social doit exister au sein de lasociété. C’est le bien commun.
=> Subsidiarité ou Affiliation : Aucune structure sociale ou gouvernementale ou organisationnelle ne doit entreprendre des actions que les simples citoyens eux-mêmes, qui sont plus proches du problème et comprenant mieux les problèmes qui pourraient entreprendre.
=> Solidarité: Nous faisons tous partis de la famille humaine, malgré nosdifférences humaines, de race, de religion, d’économie et d’idéologie. Et dans un monde où la communication a de plus en plus d’importance, aimer son prochain a des dimensions globales.
=> Option pour les pauvres : Les membres de la société qui sontles plus pauvres et les plus vulnérableexigent les plus de réponses possibles et d’attention dans chaque décision économique, politique et sociale.
=>Bonne intendance (gestion) : Il y a une intégrité inhérente à toute la création et cela exige une bonne intendance de toutes nos ressources, en s’assurant que nous les utilisons de façon relationnelle et juste,
Les activités et les sources de financement de CRS M/G
Les activités de CRS/MG
CRS intervient sur le plan social et économique afin de favoriser le développement de Madagascar. Pour se faire CRS dispose quatre domaines d’intervention bien distincts qui sont :
· La sécurité alimentaire avec les volets : agriculture-production, agriculture-marketing et santé-nutrition ;
· La gestion des risques et catastrophes où l’on assure la prévention, la réhabilitation et la mitigation ;
· La lutte contre le VIH/SIDA ;
· L’instauration de la paix et la justice où l’on ainclue le volet bon gouvernance et le droit de l’homme,
La gestion des risques et des catastrophes (GRC)
On entend par GRC la préparation, la gestion et la prévention des désastres naturelles. Elle a été créée en 1999. Son objectifprincipal est d’atténuer l’impact négatif des catastrophes naturelles et de créer sur la base dela sécurité alimentaire des communautés soit :
• Assister les communautés vulnérables vivant dans des zones à risques pour le développement et la mise en œuvre des programmes de prévention, de mitigation et de préparation ;
• Fournir des réponses effectives et à temps aux communautés victimes des désastres naturels et humains ;
· Apporter des contributions à la réhabilitation post-catastrophique des infrastructures.
Lutte contre le VIH/SIDA
Devant le fléau dévastateur mondial et selon les teneurs de base de l’enseignement social catholique, le CRS s’engage à s’occuper d’urgence des besoins humains des personnes. Bien que le SIDA et le VIH n’aient pas encore ravage Madagascar comme d’autres pays subsahariens, alors la communauté sanitaire a penséque sans une intervention rapide et soutenue, il n’est qu’une question de temps pour qu e le SIDA devienne épidémique à Madagascar. Ainsi le 1er Août 2001, CRS a mis en place l’unité VIH/SIDA pour lutter contre la propagation de cette maladie et c’est devenu une grande priorité pour CRS/MG.
Les objectifs principaux de ce programme à Madagasc ar sont : de limiter la propagation du VIH et des IST, de supporter les communautés et les individus atteints par la maladie, et de sensibiliser les gens sur le fait que les personnes infectées par le VIH et l’IST méritent de la compassion mais pas de la condamnation.
La justice et établissement de la paix (Justice et peacebulding)
C’est le support des structures et système impliquant les citoyens et promouvant le droit de l’homme.
L’objectif principal du CRS dans le domaine est de faire respecter le droit de l’homme et de chacun, la mise en place de la démocratie et de la bonne gouvernance à Madagascar.
La sécurité alimentaire
La sécurité alimentaire se définit par la disponibilité alimentaire, l’accessibilité et l’utilisation de la nourriture. Elle a été établiepar le CRS en 2004.
Une autre définition est qu’elle représente le « Droit de chaque être humain d’avoir accès à tout moment sa ration quotidienne qui répond à ses besoins nutritionnels, en tenant compte de ses préférences et habitudes alimentaires afin qu’il puisse mener une vie saine et active. »2
Son objectif principal est d’améliorer de manière urabled la sécurité alimentaire des ménages et des familles vulnérables dans quatre régions rurales de Madagascar dont Antsirabe, Farafangana, Mananjary et Toamasina, d’aider les familles rurales à améliorer l’accès aux marches, en augmentant et diversifiant la production agricole, en produisant ou accumulant les ressources, ainsi qu’en améliorant les pratiques nutritionnelles pour assurer la meilleure sante des enfants. Pour la réalisation de ces objectifs du CRS/MG, elle dispose trois composantes: la santé, l’agriculture et le Marketing.
Les sources de financement
CRS reçoit ses principaux supports financiers et ma tériels de la communauté catholique des Etats-Unis. Mais elle bénéfice aussides supports provenant des personnes d’autres religions; des organisations gouvernementales, des fondations, des variétés et des groupes d’étudiants. L’agence collabore avec les gouvernements et les groupes non-gouvernementaux sur des programmes compatibles à ses objectifs et à ses activités.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE DE LA RECHERCHE
CHAPITRE I- Présentation de CRS/MG et du Projet Mihary Maharitra
Section 1- Présentation de CRS/MG
1.1- Identification de CRS/MG
1.1.1- Présentation de CRS
1.1.2- Siège social
1.1.3- Historique
1.2- Mission de CRS à Madagascar
1.2.1- Missions
1.2.2- Principes utilisés
1.3- Les activités et les sources de financement de CRS/MG
1.3.1- Les activités de CRS/MG
1.3.1.1- La gestion des risques et des catastrophes
1.3.1.2- La lutte contre le VIH/SIDA
1.3.1.3- La justice et établissement de la paix
1.3.1.4- La sécurité alimentaire
1.3.2- Les sources de financement
Section 2- Structure organisationnelle
2.1- Organigramme
2.2- Description des fonctions de chaque unité et organisation technique
Section 3- Identification du Projet Mihary Maharitra
3.1- Historique
3.2- Objectif
3.3- Zone d’intervention
3.4- Source de financement
CHAPITRE II- Cadre théorique du système budgétaire
Section 1- Notion sur le système budgétaire
1.1- Définitions
1.1.1- Le système budgétaire
1.1.2- Le budget
1.2- Objet du système budgétaire
1.3- Rôles du budget dans le système budgétaire
Section 2- Contrôle budgétaire
1- Définition
2- But
3- Etape du contrôle budgétaire
4- Condition d’efficacité du contrôle budgétaire
Section 3- Outil principal du contrôle budgétaire
1- Définition
2- Objectif
3- Structure
Conclusion partielle
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DE L’EXISTANT ET FORMULATION DES PROBLEMES
CHAPITRE II- Analyse de l’existant
Section 1- Les différents types de budget et l’analyse de l’élaboration budgétaire du projet
1.1- Les différents types de budget du projet
1.1.1- Budget de recettes
1.1.2- Budget de dépenses
1.1.2.1- Budget tamplate form (BTF)
1.1.2.2- Budget comparison report (BCR)
1.2- L’analyse de l’élaboration budgétaire
1.2.1- Processus d’élaboration du budget
1.2.2- Définitions des termes
1.2.3- Analyse de l’élaboration budgétaire
1.2.4- Analyse des forces et des faiblesses de l’élaboration budgétaire
1.2.4.1- Les points forts et les points faibles
1.2.4.2 Les différents acteurs du budget
Section 2- Analyse de l’exécution budgétaire
2.1- Analyse du budget par rapport à la réalité
2.1.1- Analyse dans le temps
2.1.2- Analyse dans l’espace
2.2- Analyse de la situation existante
Section 3- Analyse du contrôle budgétaire
Contrôle de la réalisation
CHAPITRE II- Formulation des problèmes
Section 1- Problèmes liés à la planification budgétaire
1.1-Mauvaise circulation de l’information
1.2- Ignorance et mal interprétation des personnels de la procédure mise en place
1.3- Absence de fiche d’instruction précise
Section 2- Problèmes liés à l’exécution budgétaire
2.1- Non respect de la procédure
2.2- Non respect de la planification mise en place
2.3- Confusion de travail entre les différents acteurs du budget du projet Mihary Maharitra
Section 3- Problèmes liés au contrôle budgétaire
3.1- Mauvaise circulation de l’information
3.2- Inexistence d’un tableau de bord
Conclusion partielle
TROISIEME PARTIE : PROPOSITION DES SOLUTIONS ET LES RESULTAT ATTENDUS
CHAPITRE I- Proposition des solutions
Section 1- Solutions concernant la planification budgétaire
1.1- Solution concernant la circulation de l’information
1.2- Planification du budget
1.2.1- Plan narratif
1.2.2- Le découpage budgétaire
Section 2- Solutions à propos de l’exécution budgétaire
2.1- Formation à propos de la procédure budgétaire
2.1.1- Utilité du plan de formation
2.1.2- Le contenu du plan de formation
2.1.3- Elaboration du plan de formation
2.1.4- Méthodologie d’établissement du plan de formation
2.1.5- Un modèle de plan de formation
2.2- Solution à propos des fonctions des personnels
Section 3- Solutions au niveau du contrôle budgétaire
Mise en place d’un tableau de bord
1- Résultat apporté par le tableau de bord
2- Méthodologie d’élaboration du tableau de bord
3- Modèle de tableau de bord
CHAPITRE II- Les résultats attendus et recommandations
Section 1- Résultat attendus
1.1- Résultat au niveau de la performance personnel
1.2- Résultat au niveau de la performance de la structure
Section 2- Recommandations
2.1- La construction d’un tableau de bord
2.2- La formation des personnels
2.3- Le système d’information interpersonnel
Conclusion partielle
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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