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Caractères généraux des trématodes
Morphologie
Les trématodes sont des plathelminthes à corps non segmenté, de forme foliacée ou lancéolée, plus rarement conique, pourvus de ventouses musculeuses circulaires au nombre de deux : une ventouse buccale antérieure etune ventouse postérieure ou acétabulum. Ils sont hermaphrodites et visibles à l’œil nu. Sa longueur varie d’un millimètre à une dizaine de centimètres.
Biologie
Les trématodes vivent dans des localisations variées selon les espèces : tube digestif, canaux biliaires, canaux pancréatiques, appareil circulatoire, poumons…
Sa nutrition varie selon le stade de développement et les espèces, ils peuvent se nourrir de tissus d’hôte, de la bile, de mucus et d u sang.
Les différentes Familles des trématodes susceptible d’être rencontrées
Familles des Fasciolidés
Généralité
La fasciolose est une maladie parasitaire affectant plus particulièrement les ruminants et elle est caractérisée par les migrations dans le parenchyme hépatique et l’accumulation dans les voies biliaires de l’homme et des animaux des parasites du genre Fasciola.
Deux espèces sont souvent rencontrées : la F.hepatica est un parasite des pays tempérés (Europe), tandis que la F.gigantica est un parasite des pays tropicaux (Afrique, Asie, Madagascar) La synonymie de fasciolose est « Distomatose hépatobiliaire ». En milieu paysan malgache, elle est connue sous le nom : dita, ditan’omby ou bilariziozy (In Andrianasolo, 1984).
Espèces affectées
Les ovins peuvent également être affectés mais lesbovins sont les espèces les plus souvent atteintes. Cependant, la fasciolose peut aussi se développer chez d’autres espèces animales comme les porcins, les équins, lesléporidés, les ruminants sauvages et le ragondin. Elle peut, beaucoup plus rarement, affecter l’homme et évoluer dans les canaux biliaires en engendrant ainsi les métacercaires, par le biais de salades sauvages (cresson sauvage).
Caractères morphologiques
Fasciola gigantica est un vers plat en forme de feuille mesurant 7.5 cm sur 1.2 cm. C’est un vers hermaphrodite, hématophage ; ses œufs sont elliptiques, volumineux, à coque mince, operculés à l’un de pôle, de couleur j aunâtre. Ils ont 175 à 180 µ de longueur et 90 à 100 µ de largeur.
Cycle évolutif
Le cycle complet de développement est de l’ordre de 6 mois. Le 3 mois de cycle exogène fait partie de l’œuf aux métacercaires et l e 3 mois de cycle endogène est l’ingestion des métacercaires à la présence de douves adultes dans les canaux biliaires.
L’adulte pond jusqu’à 20.000 œufs par jour. Leur él imination dans le milieu extérieur se fait par la bile et les matières fécales. Le plus souvent, l’œuf subit un premier développement embryonnaire avant d’être éliminé. nsDa le milieu extérieur, un embryon cilié, le miracidium, se développe dans l’œuf et en sort au bout d’un l aps de temps très variable (3 à 6 semaines). Ce miracidium, nage à la recherche d’un hôte intermédiaire, qui est toujours un mollusque gastéropode aquatique : essentiellement la lymnae tronquée. Il pénètre alors dans la cavité spiratoire du mollusque et se transforme en une masse irrégulière appelée sporocyste .Le sporocyste donne naissance à des organismes munis d’un tube digestif appelés rédies. Les rédies envahissent l’hépatopancréas du mollusque, et donnent d’autres rédies (ou rédies filles). Chaque rédie donne naissance à une vingtaine d’organismes particuliers : les cercaires. Ce sont des organismes dotés d’un tube digestif, de deux ventouses et d’une queue. Les cercaires sont éliminées par la limnée lorsque le ilieum extérieur est particulièrement humide. Très rapidement les cercaires perdent leur queue, s’enkystent sur un végétal immergé et se transforment en métacercaires. L’infestation des animaux se fait par ingestion de végétaux ou d’eau porteurs de métacercaires. Dans le tube digestif de l’hôte définitif, ces métacercaires sortent du kyste. Après avoir traversé l’intestin, ils gagnent le foie et s’installent dans la lumière d’un canal biliaire où ils deviennent des douves adultes, aptes à se reproduire dès leur maturité sexuelles car elles sont hermaphrodites et auto fécondables.
Famille des Paramphistomidés
Cette famille est responsable de la « paramphistomose des bovins » due au Paraphistomum cervi. Le parasite se localise à l’état adulte dans le réseau et le rumen où il peut être observé facilement lors d’une autopsie.
Morphologie
A l’état adulte, c’est un ver de forme subconique, mesurant de 4 à 13 mm de longueur, il possède une ventouse buccale et une ventouse postérieure très développée, de couleur blanc rosé, ou semi transparent, ce parasite est recouvert sur le quart antérieur de sa surface ventrale par des papilles cuticulaires qui entourent également le pore génital.
L’œuf est operculé comme celui des autres trématodes. Il mesure de 150 à 210 µ de longueur et de 75 à 102 µ de largeur. (Perrotin JC, 1977)
Cycle évolutif :
L’œuf rejeté dans le milieu extérieur avec les matières fécales, va donner naissance à un miracidium qui infeste l’hôte interm édiaire. Après une phase de multiplication chez le mollusque (sporocyste, rédies), les cercaires sont émis dans le milieu extérieur. Ils vont alors nager, se fixer, et s’enkyster sur le support végétal pour donner les métacercaires. Le bovin ingère ces métacercaires qui vont libérer un paraphistome immature au niveau de l’intestin grêle(duodénum) ou de l’abomasum. Ces jeunes se fixent dans la paroi de l’intestin pour une durée de deux et demi à six semaines. Ils accomplissent ensuite une migration rétrograde jusque dans le rumen et le réseau, où ils deviennent adultes.
Notion clinique
Symptômes :
Les symptômes des paraphistomoses se caractérisent par la succession des signes intestinaux et des signes gastriques :
La phase intestinale est due au parasitisme du duodénum par les formes immatures. Ces derniers sont térébrantes, histophages et peuvent être hématophages, et s’enfoncent dans l’organe .Cette phase débute 2 à 4 semaines après l’infestation, et se caractérise par une entérite avec diarrhée fétide dans laquelle lesvers immatures sont observés. L’animal s’affaiblit, et des œdèmes des parties déc lives et de l’anémie peuvent être observés. En principe, cette phase dure 2 à 3 semaines chez les bovins et 5 à10 jours chez les petits ruminants, mais cela dépend de l’intensité de l’infestation initiale ainsi que des réinfestations. Les cas les plus dramatiques peuvent entrainer la mort de l’animal en quelques jours.
La phase gastrique succède à la phase intestinale. On observe une ruminite chronique avec rumination irrégulière. La soif est exacerbéet l’animal est dans un mauvais état général.
Lésions :
Les lésions sont celles d’une entérite dans la phase initiale, dans ce cas, les parasites sont encore très petits, peu visibles et localisés dans les trois premiers mètres du duodénum. Elles provoquent celles d’une ruminite chronique en phase gastrique où les parasites sont visibles. (Ratsilanimangarisata, 2008)
Maladies parasitaires dues aux cestodes
Caractères généraux des cestodes
Morphologie :
Les cestodes sont des vers plats à aspect rubané, au corps segmenté. Au stade adulte, ils ne présentent pas de tube digestif, l’extrémité antérieure munie d’un organe de fixation (le scolex) porte les organes adhésifs,c’est-à-dire les ventouses, les crochets, les rostellums.
Biologie :
Les cestodes adultes vivent uniquement chez les vertébrés, dans le tube digestif ; les larves se développent chez un ou plusieurs hôtes intermédiaires.
En l’absence de tube digestif, l’absorption d’élément nutritif se fait par pinocytose, passage de micro gouttelettes à travers la membrane externe du tégument, et est suivie de la formation de petites vacuoles.
Cestodes imaginales provoquées par des ténias adultes
La monieziose des ruminants due au Moniezia expansa est une maladie parasitaire due à la présence et au développement dans lumière de l’intestin grêle de cestode de la famille des Anoplocéphalidés. Moniezia affecte tous les ruminants, spécialement les ovins. Il se manifeste dans les zones sèches à faible pluviométrie.
A l’état adulte, elle mesure de 1 à 6 centimètre de longueur, sur 1.5 centimètre de largeur. Elle présente le scolex inerme porteurde 4 ventouses saillantes à ouverture linéaire. L’appareil génital femelle est dédoubléveca pores génitaux latéraux, avec deux ovaires en fer à cheval, et de nombreux testic ules répartis dans le segment. Le postérieur de chaque segment présente une rangée deglandes inter proglotidiennes. (Perrotin JC, 1977). L’œuf se présente sous forme p yramidale à 6 faces, mesurant 50-60 µ
Cycle évolutif
Dans les milieux extérieurs, les œufs libérés des gneaux sont absorbés par des acariens des sols ou oribates, en un laps de temps variable qui va de 20 jours à 11 mois. En général, en 45-50 jours, il se forme des cysticercoïdes sphériques de 180 à 220 µ à paroi épais où l’on distingue un scolex inerme pourvu de 4 ventouses. Ces cysticercoïdes vivent 1 à 2 ans, c’est-à-dire aussi longtemps que leur hôte. Les ruminants réceptifs s’infestent en consommant des graminées sur lesquelles ont grimpé des oribates porteurs de cysticercoïdes. Ces derniers se libèrent dans l’intestin. La croissance du cestode est lente et atteint sa taille définitive en 35-55jours. Ce vers peut survivre 250 jours dans l’intestin de son hôte. (Ra famantanatsoa, 2001)
Notions de clinique
Elle débute par une faiblesse générale, l’animal isoles’. Il rumine irrégulièrement, puis il y a alternance de diarrhéet de constipation, suivie de l’anémie et de l’amaigrissement.
Traitements des plathelminthes
Plusieurs molécules chimiques agissent sur les plathelminthes dont :
– Le BITIN-S, à la dose de 30 mg par kg
– Bithionol ; disto 5 très, bonne efficacité sur la ormef adulte, posologie 40-60 mg/kg.
– Rafoxanide : ranide, 7.5 mg/kg voie parentéral,
– Albendazole 10%,10 mg/kg PO
Des études antérieures ont montrées la possibilitéd’utiliser des plantes médicinales chez les bovins (Randrianasolo, 2008) comme :
– • Paraky (Nicotiana tabacum linn)
– • Fanamo (Tephrosia vogeli),
– • Taretra gasy (Furcraea gigantea vent)
– • Kandafotsy (Vernonia garnieriana Klatt)
– • Vahona+Paraky,…
Prophylaxie de plathelminthes
Il faut éloigner le bétail des mares et des cours ’eaud infestés, et les abreuver au puits. Il faut empêcher le cycle évolutif par la destruction des mollusques hôtes intermédiaires, essentiellement au moyen de produits chimiques molluscocides répandus dans l’eau : le sulfate de cuivre, le niclosamide sous forme de Bayer, la cyanomide calcique, le Pentachlorophénate de sodium. (Itard J et Graber M, 1971)
La lutte biologique contre le mollusque est certainement la solution pour l’avenir. Cette lutte biologique fait appel aux prédateurs des mollusques (les canards, les poissons malacophages par exemple) et à l’emploi de germes de champignon ou de parasites divers susceptibles de tuer les limnées. L’emploi d’hormone de substances mutagènes capables de stériliser l’hôte intermédiaire ou le parasite est aussi envisageable. La prévention la plus durable est assurée par l’amélioration du sol au moyen de drainages.
Némathelminthes ou les vers ronds
Classification des némathelminthes
Ordre A : Myosyringata (œsophage musculeux)
Sous ordre :-Ascaroïdes,
Famille Ascaridés :Toxocara vitulorum
Rhabditidés:Strongyloïdes papillosus
-Strongyloïdes,
Famille -Ankylostomidés :Bunostomum Phlébotum
-Strongylidés :Oesophagostomum radiatum
-Trichostrongylidés :Haemoncus contortus, Trichostrongylus axei, Haemoncus contortus, Cooperia punctata, Trichuris globulosa
Ordre B : Trichosyringata (œsophage capillaire)
Sous ordre :-Trichuroïdea,
Famille Trichuridés :Trichuris globulosa
Caractères généraux des nématodes
Morphologie
Les nématodes sont des vers cylindriques, non segmentés, pseudo-coelomates, ayant les tubes digestifs complets. Ils ont une dimension très variable : de quelques centimètres de longueur, pour un diamètre inférieurà 0.1mm (Trichostrongylus). Ils peuvent atteindre plusieurs dizaines de centimètres (Ascarides)
Biologie
Les nématodes sont des parasites de végétaux ou desanimaux, à l’état adulte ; ils sont localisés dans le tube digestif de leur hôte mais certaines espèces se localisent dans les appareils respiratoires, l’appareil circulatoire, l’appareil urinaire.
La nutrition varie selon l’espèce et selon le stade évolutif : chymivore, histophage, hématophage
Les différentes familles des nématodes
Morphologie
Ce sont des parasites de petite et de grande taille. La capsule buccale est absente mais la bourse caudale est bien développée : chez esl femelles, on note une languette supra vulvaire dans certaines espèces. Les œufs son t ovoïdes. Elle se trouve au stade de morula. En dehors du genre Strongyloïdes dont l’œuf est embryoné et du genre Trichuris avec les bouchons polaires saillants, la diagnose des autres genres de nématodes est très difficile car repose sur des caractères imprécis. (Euzeby, 1981)
Familles des Trichostrongylidaes
Genre Haemoncus: C’est un ver de grande taille de 15-35 mm de long sur 400-600 µ de large. Il infeste le zébu, le mouton, la chèvre,les ruminants sauvages. Ce sont des parasites de la caillette. Les différentes caractéristiques sont :
Espèce : H.contortus
Adulte : l’extrémité antérieure se caractérise parune capsule buccale renfermant une petite dent et la présence de papille cervicale distante de 300 µ de l’extrémité céphalique.
Mâle : mesure 10-20 mm sur 500 µ, de coloration ros ée uniforme, bourse copulatrice formée de deux grands lobes latéraux etd’un petit lobe dorsal asymétrique.
Femelle : mesure 18-30 mm sur 500 µ, la vulve est r ecouverte par un prolongement linguiforme de 500 µ de long. Le tube digestif est rouge et entouré par 2 cordons génitaux blancs spiralés.
Œuf : est ellipsoïde, mesure 74 µ (62-95) de long e t 44 µ (36-50) de large, ayant une coque chitineuse, mince de couleur jaune claire à s urface lisse et de grands nombres de blastomères peu distincts.
Genre Cooperia : La coloration est blanchâtre, parfois rosée chez les individus examinés à l’état frais. Ces vers possèdent toujours une assez nette dilatation céphalique. Ils se localisent dans l’intestin grêleplus, rarement dans la caillette. Ils affectent le zébu, et plus rarement le mouton. Lescaractéristiques sont :
Adulte : c’est un petit ver, sans capsule buccale, avec extrémité antérieure légèrement dilatée et nettement striée transversalement.
Femelle : longueur de 5.5-7.5 mm sur 65-75µ, avec u ne vulve en croissant disposée longitudinalement distante de 1 à 1.5 mm de l’extrémité caudale, et d’une queue pointue et incurvée ventralement.
Œuf : 77 µ (69-83) de long, 32 µ (29-34) de large, ses parois latérales parallèles et aplaties, les pôles étroits et pratiquement égaux, ayant un grand nombre de blastomères peu distincts.
Espèce : Cooperia. Pectinata
Genre Trichostrongylus : C’est un petit ver filiforme, sans capsule buccale , qui se localise dans l’intestin grêle et la caillette. Ilaffecte la chèvre et le zébu, Les différentes caractéristiques sont :
Espèce : T.axei ; T.colubriformis
Adulte : ver très petit, de 4 à 7 mm de long sur 60 à 80 µ de diamètre et dépourvu de capsule buccale.
Mâle : bourse caudale bilobée avec lobe dorsale très petit. Spicules courts (110-150 µ) et tordus.
Femelle : plus longue que le mâle, à l’extrémité caudale en pointe fine, la vulve située au 1/6 postérieur du corps.
Œuf : ellipse irrégulier, coque chitineuse mince à surface lisse, tapissée à l’intérieur d’une fine membrane vitelline, contient 16 à 32 blastomères. Il existe trois sortes d’œufs différents :
.Trichostrongylus axei mesure 86 µ (70-108) de long, 40 µ (30-48) de larg e
.Trichostrongylus colubriformis mesure 85-90 µ
.Trichostrongylus vitrinus ≥90 µ
Genre Ostertagia : C’est un ver de petite taille de 6-12 mm de long sur 80-160 µ de diamètre, de couleur foncée ; il est caractérisé rpal’existence d’une ébauche de capsule buccale cylindroïde, de papilles cervicales, de la bourse caudale, formée de deux grands lobes latéraux réunis par un petit lobe dorsal médian et précédée de deux petites papilles pré-bursales. Il se localise dans la caillette et dans l’intestin grêle. Il affecte surtout le bovin et le mouton. Il se caractérise comme suivant:
Espèce : O.ostertagi , O. circumcineta
Mâle : deux spicules à l’extrémité postérieure divisée en 2 ou 3 branches.
Femelle : languette supra-vulvaire
Œuf : forme elliptique régulière, à pôles symétriqu es, relativement étroits, coque chitineuse à surface lisse, avec un nombre de blast omères peu distincts emplissant presque toute totalité de l’œuf. Il mesure 79 µ (74 -90) de long sur 40 µ (38-44) de large.
Familles des Strongylidae
●Genre Chabertia : C’est un ver de 13-20 mm de long avec une vésicule céphalique très développée, et une capsule buccale globuleuseà orifice dévié vers la face ventrale et possède deux coronules.
Espèce : C.ovina
Œufs : mesure 90-105×50-55 mµ
●Genre Oesophagostomum : c’est un ver à coloration blanc sale, il se localis e dans le gros intestin. Il affecte surtout le zébu.
Espèce : O.venulosus ; O.radiatum
Adulte : vésicule céphalique développée, cavité buccale annulaire et aplatie.
Entonnoir œsophagien développée (750 µ).
Mâle : 14-22 mm de long sur 300-400 µ de diamètre, bourse copulatrice volumineuse disposition des côtes normale, spicules courtes de 700-800 µ de longueur.
Femelle : 16-22 mm sur 300-400 µ, anus à 300-400 µ de l’extrémité caudale, vulve à 1 mm en avant de l’anus.
Œuf : 86 µ (75-98) de long et 49µ (46-54) de large.
Familles des Ancylostomatidaes
· Genre Bunostomum:
Adulte : La capsule buccale est développée avec des lames tranchantes sur son bord antérieur ventral. Deux paires de lancettes au fondde la cavité, à l’extrémité antérieure incurvée dorsalement avec cône dorsal court, avec corps cylindrique, tégument légèrement strié transversalement, Mâle : 10-12 mm de large sur 470-475 µ, bourse copulatrice asymétrique, Femelle : mesure 16-19 mm sur 550-600 µ, queue longue, la vul ve est située un peu en avant de la moitié antérieure du corps.
Œuf : ellipsoïde, à coque mince, 91-110 µ sur 40-65 µ d e longue pourvue de 4-8 blastomères
Espèce: B.phlebotomum (ovin) B.trigonocephalum (caprin)
Familles des Ascaridaes
· Toxocara vitulorum :
Morphologie :
C’est un gros ver blanchâtre, à l’état adulte, il s e trouve dans l’intestin grêle, tandis qu’à l’état larvaire, dans les organes et les tissus (foie, poumons, cerveau, rein, cœur, utérus).
Adulte : corps blanc et élastique; les adultes sontresponsables des « ascaridioses imaginales » ; à l’état larvaire ils sont agents des ascaridioses larvaires ou « larva migrans ascaridiennes ». Ils sont chymivores.
Mâle : 15-20 cm sur 3 mm,
Femelle : 25 cm sur 5 mm, avec bouche trilabiée surextrémité céphalique plus étroite que le cou, ouverture de la vulve vers 1/6de la partie antérieure du corps.
Œufs : coque épaisse et mamelonnée, taille : 75-95µ sur 60-75µ
Notion clinique :
Seuls les veaux sont atteints. Ils présentent de la diarrhée, des coliques et de l’anorexie. Une haleine à odeur butyrique est parfo is rapportée. La déshydratation peut être sévère. Les surinfections sont possibles. Lesascaris adultes sont chymivores. Ils peuvent par spoliation, causer des carences et occasionner des retards de croissance. Lorsqu’ils sont en trop grand nombre, ils peuvent obstruer la lumière du tube digestif ou la perforer et causer une péritonite.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : Revue bibliographique sur les helminthoses des ruminants
I Helminthoses digestives des bovins
1.1 Importance
1.2 Définition
1.3 Répartition géographique
1.4 Classification
II Les principaux parasites digestifs des bovins
2.1 Plathelminthes ou les vers plats
2.1.1 Caractères généraux des trématodes
2.1.1.1 Morphologie
2.1.1.2 Biologie
2.1.2 Les différentes Familles des trématodes susceptibles d’êtrerencontrées
2.1.2.1 Familles des Fasciolidés
2.1.2.2 Famille des Paramphistomidés
2.1.3 Maladies parasitaires dues aux cestodes
2.1.3.1 Caractères généraux des cestodes
2.1.3.2 Cestodes imaginales provoquées par des ténias adultes
2.1.4 Traitements des plathelminthes
2.1.5 Prophylaxie de plathelminthes
2.2 Némathelminthes ou les vers ronds
2.2.1 Caractères généraux des nématodes
2.2.1.1 Morphologie
2.2.1.2 Biologie
2.2.2 Les différentes familles des nématodes
2.2.2.1 Familles des Trichostrongylidaes
– Genre Haemoncus
– Genre Cooperia
– Genre Trichostrongylus
– Genre Ostertagia
2.2.2.2 Familles des Strongylidae
-Genre Chabertia
– Genre Oesophagostomum
2.2.2.3 Familles des Ancylostomatidaes
– Genre Bunostomum
2.2.2.4 Familles des Ascaridaes
– Toxocara vitulorum
2.2.2.5 Famille des Rhabditidés
2.2.2.6 Famille des Trichuridés
2.2.3 Traitement des némathelminthes
III Sources de contamination des helminthoses
3.1 Réceptivités
3.3 Mode de transmission
IV PATHOGENIE
4.1 Action traumatique et mécanique
4.2 Action spoliatrice
4.3 Action toxique
4.4 Action allergisante
4.5 Action bactérifère
4.6 Action antigénique
V DIAGNOSTIC
5.1 Diagnostic ante-mortem
5.2 Diagnostic clinique
5.3 Diagnostic différentiels
5.4 Diagnostic post mortem
VI Prévention : mesure défensive, mesure offensive
-mesure offensive
-mesure défensive
DEUXIEME PARTIE ETUDE SUR TERRAIN ET AU LABORATOIRE
I PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE
1.1 Situation géographique
1.2 Milieu physique :
1.2.1 Le relief
1.2.2 Les bas-fonds
1.2.4 Le climat
1.2.5 Hydrographie
1.2.6 Ressources minières
1.3 Milieu humain et social
1.3.1 Population
1.3.2 Mode de vie
1.3.3 Infrastructure
1.4 Activités économiques
1.4.1 Structure et dynamisme des emplois
1.4.2 Le chômage
1.4.3 Les activités économiques dominantes
1.4.4 L’industrie
1.4.5 Le commerce
1.4.6 L’artisanat
1.4.7 Le tourisme
II MATERIEL et METHODE
2.1 MATERIEL D’ETUDE
2.1.1 Matériel animal
2.1.2 Matériel d’inspection de viande
2.1.3 Matériel de prélèvements
2.1.4 Matériels d’analyse en laboratoire
2.2 METHODES
2.2.1 Enquête auprès des éleveurs
2.2.2 Méthode de prélèvement des matières fécales
2.2.3 Méthode d’inspection du foie
2.2.4 Analyse au laboratoire
– Examen après enrichissement par la méthode de sédimentation
2.2.5 Analyse statistique et étude épidémiologique
– Calculs et analyse de données
– Calcul de prévalence et test de pourcentage
– Test de Chi carré
III RESULTATS
3.1 Résultats des enquêtes
3.2 Résultats de l’inspection du foie
3.3 Résultats de la coproscopie
IV DISCUSION
4.1 Facteurs liés au mode d’élevage
4.2 Facteurs liés au milieu extérieur
4.3 Facteurs tenant à l’animal
4.4 Influence des points d’eau
4.5 Fasciolose et inspection de viande
4.6 Conséquences économiques
V PROPOSITIONS POUR L’AMELIORATION DE LA LUTTE CONTRE LES HELMINTHOSES :
5.1 Le contrôle des maladies parasitaires avec succès
5.2 Le moment de vermifuger
5.3 Voie d’administration de vermifuges
5.4 Les produits utilisés
5.5 Les préventions
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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