Les activités économiques basées sur les bois

La gestion stratégique du développement industrielle se voit dans la cohérence des initiatives des filières et se détermine comme un champ de concertation et de décision de tous les acteurs concernés pour une coordination des actions évolutives parmi lesquelles figure la création des unités industrielles.

L’APPROCHE GENERALE : MENUISERIE DE MEUBLE 

Les activités économiques basées sur les bois

D’après les données du ministre de l’industrie et de l’artisanat, l’industrie des meubles et du bois ne représente que 10% des investissements industriels du pays réalisé par une vingtaine de l’entreprise et ne crée que 600 à 700 emplois par an. L’approvisionnement du secteur est assuré par environ 300 exploitants forestiers travaillant sur 50000 ha sans compter l’exploitation illicite de plus en plus nombreuses.

Les grumes et les scieries 

Il n’existe pas de scierie de taille industrielle à Madagascar. On en compte une quinzaine dans l’ensemble du pays dont seulement 3 à 4 emploient plus de 40 personnes. Une scierie ayant le statut d’entreprise franche (dont les produits sont dessinés exclusivement à l’exploitation) est en cours de création depuis 1992 en partenariat hispano-malgache (Madagascar pine export) mais n’a pas encore pu se mettre en route pour les raisons de financement tardif ce qui n’est pas surprenant dans le contexte économique qui a prévalu au cours de deux dernières années à Madagascar.

Pour la majorité des entreprises de ces secteurs, la science n’est pas leurs seules activités et il s’agit en fait le plus souvent de négociation en bois. Quelques scies de tête débutant des qualités de l’ordre de 500 à 3000 m3 de grumes par an. Seul la société HAZOVATO possède deux scies de tête débutant 7 à 8000 m3 de grumes par an de pains et de quelques feuillus. Le premier débit étant souvent fait avec scie circulaire à faible débattement (trop faible pour l’épaisseur à scier) On effectue deux passages sur chaque face et on passe ensuite le produit à la raboteuse ou à la dégauchisseuse ce qui entraîne des pertes importantes de matière. La majorité de l’entreprise ou artisans travaillant le bois se provisionnent auprès des marchands de bois regroupés en grande partie dans les cartiers d’Antananarivo. Certains de ces négociants utilisent des scies à rubans pour débuter des équarries façonnais sur la coupe, mais la plus part livrent des bois de sciages équarris à vives arêtes (appelés bois carrés à Madagascar) façonnés à la hanche et à l’herminette, les rendements matières réels sont extrêmement faibles de l’ordre de 20% de la grume à la planche.

L’aperçu général sur la transformation du bois 

La transformation du bois : ses origines 

Fixer par ailleurs les origines de la menuiserie, n’est pas aussi facile. On peut mentionner qu’une fois l’homme à Madagascar, il eut recourt principalement au bois pour construit une habitation, des barrières, des ponts artisanales. Ces travaux rudimentaires à l’origine, exécutés avec des outils primitifs (hanches en silex) se perfectionnèrent en même temps que l’outillage pour donner naissance à la menuiserie proprement dite à l’apparition des ouvriers spécialistes de travail de bois (charpentiers) Si on remonte dans l’histoire du bois dans le monde, c’est en orient que furent trouvés les vestiges les plus anciens de ces travaux : des sarcophages Egyptiens étaient déjà assemblés à l’aide des tourillons. Les habitations romaines comportaient plusieurs objets, portes et meubles en bois sièges coffres les plus luxueux étant parquetés en mosaïques d’essences diverses.

A Madagascar, on a aujourd’hui des vestiges sérieux de travail des hucher ou des cafetiers. Ceux-ci montrent que l’on dispose d’outils tels que rabot électrique, des engins d’abattages du bois, de sciage, séchage La profession est réglementée quelques années après l’indépendance. Les hucher deviennent des menuisiers qui exécutent de très belles pièces de style gotique depuis 1970. La plus part des assemblages actuellement employés étaient déjà connus, la menuiserie devient un art avec des règles précises que se transmettaient jalousement les meilleurs ouvriers.

L’évolution

Il y a quelques années, les menuisiers se diversifient en Menuisiers bâtiment et menuiseries meubles. Aujourd’hui les œuvres exécutés en bois massif atteignent à la perfection architecture technique. Ces derniers temps vivent la recherche de la beauté de la matière première, on emploi des bois de diverses natures, des ébènes. C’est alors que les menuiseries en meubles prennent le nom d’ébéniste. Les apprentis exécutent un chef d’œuvre pour être admis au rang des compétitions nationales et internationales. On ne peut pas nier l’art nouveau que connaissent quelques menuiseries, depuis le style moderne cherche sa voie, influence par le mode de vie actuelle et les conditions économiques. Dès lors les conditions de travail du bois ont évolué et sont devenues alors agréables qu’autre fois physiquement pénibles.

Le contexte mondial

Le secteur de transformation du bois n’est pas épargné du phénomène de la mondialisation des échanges. Du moment où l’on assiste à la circulation des biens, des capitaux, des hommes, chaque pays est tenu de présenter sur le marché international des biens et services de bonne qualité. Concernant le domaine artisanal, Madagascar arrivera à tenir place à cette concurrence.

Par ailleurs on assiste à diverses spécialités dans la transformation du bois. Et à l’intérieur de chaque spécialiste, la gamme de production s’étend des travaux simples ou grossiers à la véritable œuvre d’art qui demandent des connaissances. L’ouvrier complet est à même exécuter les travaux d’ateliers, les épures, les calculs de résistance, les dessins d’outillage de montage qui seront indispensables à la réalisation de tout ouvrage. Il est capable d’ordonner et d’exécuter chacune des opérations nécessaires à la construction et parfois même, comme en agencement, par exemple d’allier les techniques de spécificité voisines telle que la menuiserie et l’ébéniste. C’est en ce sens que les produits œuvrés tiennent place au marché internationale de bois transformés.

L’évolution et formation 

Il existe aujourd’hui certains instituts préparant des spécialistes de diverses natures selon les choix de l’ouvrier voulant perfectionner ses compétences, de l’étudiant qui veut apprendre le métier.
Ces spécialistes peuvent être l’une des cas suivants :
-Fabrication en charpente
-Menuiserie
-Agencement
-Ebéniste
-Usinage
-Mécanique et
-Affûtage (exploitation des forêts et scierie, commerce de bois et produit, décoration) .

Les stages de formation continues offertes permettent des changements dans des spécificités ou des perfectionnements des menuisiers et ébénistes. L’antenne qui forme plusieurs stagiaires se trouve à Tanjombato. Il se nomme Hazovato.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : APPROCHE GENERALE : MENUISERIE DE MEUBLE
Section 1 : Les activités économiques basées sur les bois
Section 2 : Aperçu général sur la transformation du bois
Section 3 : Réglementation sur l’exploitation du bois à Madagascar
Section 4 : Situation géographique de l’entreprise
Section 5 : Caractéristique du projet
Chapitre II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Analyse de l’offre
Section 2 : Analyse de la demande
Section 3 : Synthèse de l’étude de marché
Section 4 : Stratégies et plans de commercialisation envisagés
Chapitre III : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : La valeur actuelle nette
Section 2 : Le taux de rentabilité interne
Section 3 : Le délai de récupération des capitaux investis
Section 4 : L’indice de profitabilité
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Assemblage
Section 2 : Dessin et conception
Section 3 : Les applications
Section 4 : Le traçage, le sciage, le perçage, le corroyage, l’entaillage, le ponçage
Section 5 : La fabrication des tables, chaises et des fauteuils
Section 6 : La finition
Section 7 Chronogramme de production
Chapitre II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE ET VENTES PREVISIONNELLES
Section 1 : Capacité de production envisagée
Section 2 : Ventes prévisionnelles
Chapitre III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Structure organisationnelle
Section 2 : Gestion des ressources humaines
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANACIERE
Chapitre I : L’EVALUATION DES INVESTISSEMENTS
Section 1 : Nature et coût des investissements
Section 2 : Prévision de financement
Chapitre II : LES COMPTES DE GESTION
Section 1 : Les comptes de charges et de produits
Section 2 : Etude de faisabilité et analyse de la rentabilité
Section 3 : La trésorerie prévisionnelle
Section 4 : Bilan prévisionnel
Chapitre III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière
Section 2 : Evaluation économique
Section 3 : Evaluation sociale
Chapitre IV : IMPACT DU PROJET
Section 1 : Impact économique
Section 2 : Impact financier
Section 3 : Impact social
Section 4 : Impact environnemental
CONCLUSION GENERALE
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE

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