L’accroissement de la population a été plus rapide que les efforts de développement dans nombreux pays en développement, à la suite de quoi, de plus en plus de leurs habitants n’ont accès ni à l’enseignement, ni aux soins de santé, ni à l’eau propre, ni aux autres services (1). Dans les pays les moins avancés, plus d’un demi-million de mères meurent chaque année des suites de l’accouchement et de la grossesse (2).
L’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S) estime que chaque année, plus de 8 millions de nourrissons meurent avant l’âge d’un an (sur 140 millions de naissances par an). Plus de la moitié vivent moins d’un mois. Près de 2/3 de ces décès néo-nataux sont presque tous concentrés dans les pays en développement (3). La prise de conscience de ces problèmes a eu pour résultat la mise au point du programme du Planification Familiale dans plusieurs pays du Monde (4). La Planification Familiale est l’accès à la maîtrise de la fonction de reproduction et le droit de tout individu d’avoir le nombre d’enfant qu’il juge idéal (5). La Planification Familiale sauve des vies de femmes et d’enfants et améliore la qualité de vie de tous. Elle compte parmi les meilleurs investissements qui puissent être faits pour mieux garantir la santé et le bien-être des femmes, des enfants et des communautés .
CONSIDERATIONS GENERALES
RAPPELS ANATOMO-PHYSIOLOGIQUES
L‘ANATOMIE DE L’APPAREIL GENITAL DE L’HOMME
L’appareil génital de l’homme comprend :
– les testicules qui sont situés dans les bourses, sous et en arrière de la verge. Outre leur fonction exocrine de spermatogenèse, ils ont également une fonction endocrine : fabrication des hormones responsables des caractères sexuels secondaires mâles (10) ;
– l’épididyme : un tube très fin placé sur le bord postéro-supérieur de chaque testicule. Il se prolonge par le canal déférent (11) ;
– les canaux déférents qui conduisent les spermatozoïdes jusqu’aux vésicules séminales, glandes qui produisent un liquide qui pénètre dans les canaux déférents et nourrit les spermatozoïdes (12) ;
– les canaux éjaculateurs qui font suite à la réunion des ampoules différentielles et des vésicules séminales et se terminent dans l’urètre après avoir traversé la prostate (10) ;
– l’urètre : un conduit unique et médian par lequel sont évacués l’urine de la vessie lors de la miction et le liquide séminal lors de l’éjaculation (11) ;
– la prostate, placée au-dessous du col vésical, entoure la portion initiale de l’urètre; elle déverse dans l’urètre par des conduits prostatiques, de multiples sécrétions diluant le sperme initial (10) ;
– le pénis ou la verge qui est l’organe du coït (ou acte sexuel) et de la miction. Placé à la partie supérieure de l’abdomen, sous le pubis et au-dessus du scrotum, il est parcouru par l’urètre, qui s’ouvre à l’extérieur par le méat urinaire dans le gland ou partie terminale du pénis. Le prépuce recouvre le gland(11) ;
– les glandes bulbo-urétrales (cowper) sont situées de part et d’autre de l’urètre à son entrée dans le bulbe du corps spongieux .
Peu avant que le sperme ne quitte le système reproducteur de l’homme, la glande de cowper secrète une petite quantité de liquide qui modifie l’environnement de l’urètre et empêche les spermatozoïdes d’être détruits pendant l’éjaculation .
LA PHYSIOLOGIE DE L’APPAREIL GENITAL DE L’HOMME
C’est au cours de l’adolescence que les fonctions sexuelles et reproductrices de l’homme se développent et parviennent à maturité. Quand un garçon a atteint la puberté, ses testicules commencent à fabriquer des spermatozoïdes, et ce, ensuite, tout au long de sa vie. Lorsqu’un homme a des rapports sexuels, les spermatozoïdes contenus dans les vésicules séminales sont éjaculés par le pénis dans les voies génitales féminines. En général, un spermatozoïde peut vivre 24 heures à 120 heures. Des millions de spermatozoïdes sont éjaculés en une seule fois, mais seul l’un d’entre eux parvient à atteindre et à féconder une ovule .
L’ANATOMIE DE L’APPAREIL REPRODUCTEUR DE LA FEMME
L’appareil reproducteur de la femme comporte de nombreux éléments :
LES ORGANES GENITAUX INTERNES
➤ Les ovaires sont des organes de très petite taille reliés à l’utérus. Ce sont les glandes sexuelles primaires de la femme (12). Le rôle de l’ovaire est double : il produit l’ovule (sécrétion exocrine) , il produit également des sécrétions endocrines ou hormones qui passent dans le sang et agissent de différentes façons sur les organes, en particulier sur les muqueuses de l’utérus et du vagin (16).
➤ Les trompes sont des conduits fins s’ouvrant de chaque côté de l’utérus, mesurant chacune d’environ 7 à 10cm de long. Leurs extrémités extérieures, appelées pavillons, s’évasent comme des entonnoirs . Les trompes utérines conduisent l’ovule de l’ovaire à la cavité utérine (16).
➤ L’utérus est un organe médian et creux dont la cavité est reliée en haut avec les trompes et en bas avec le vagin. Il est formé d’un corps et d’un col. Sa forme est celle d’un cône à base supérieure, un peu comme une poire aplatie (11). C’est le site de la menstruation, de la nidation de l’ovule fécondé, du développement du fœtus pendant la grossesse, ainsi que du travail (13).
➤ Le vagin est un conduit musculo-membraneux, d’environ 8 à 10 cm de long, communiquant l’utérus avec l’extérieur, possédant des parois formées de replis de muscles lisses qui se déplissent pendant le passage du fœtus au moment de l’accouchement. Il constitue l’organe de copulation par lequel également les menstrues et le fœtus sortent (13).
LES ORGANES GENITAUX EXTERNES
❖ La vulve comprend :
– les grandes lèvres ;
– les petites lèvres situées à l’intérieur des grandes lèvres et contenant les glandes de Bartholin (3).
❖ Le vestibule contient :
– l’orifice vaginal;
– l’hymen limitant l’orifice vaginal ;
– le méat urétral se trouvant devant l’orifice vaginal et derrière le clitoris ;
– les ouvertures des canaux des glandes de Skène (glandes para-urétrales) .
LES SEINS
A leur point culminant se situe le mamelon, lieu d’abouchement des canaux galactophores qui contiennent le lait. Autour du mamelon se trouve l’aréole mammaire qui mesure de 4 à 5 cm de diamètre .
LA PHYSIOLOGIE DE L’APPAREIL GENITAL DE LA FEMME
De la puberté à la ménopause, c’est à dire de 12-13 ans à la cinquantaine, la physiologie génitale de la femme a un caractère fondamental. Elle est commandée par l’axe hypothalamo-hypophysaire et a un caractère cyclique .
L’aptitude d’une femme à produire un ovule et à être enceinte varie au long des jours selon un rythme cyclique. Le premier jour des règles est considéré comme le premier jour du cycle. Au cours de la première partie du cycle et sous l’action de deux hormones hypophysaires (FSH + LH) , des petites formations appelées follicules sécrètent une hormone sexuelle féminine : œstrogène ou folliculine. L’augmentation du taux d’œstrogène provoque la régénération de la muqueuse utérine et favorise le développement des glandes sur le col qui elles-mêmes sécrètent une glaire fluide, élastique et lubrifiante appelée glaire optimale. Elle apparaît généralement au niveau de la vulve plusieurs jours avant l’ovulation, au taux maximum d’œstrogène. L’action hormonale entraîne l’éclatement d’un ou parfois de plusieurs follicules, puis la libération d’un ovule. La durée de vie d’un ovule est très courte, en général 12 heures, et ne dépasse jamais 24 heures. L’ovule pénètre dans l’une des trompes de Fallope et migre jusqu’à l’utérus. Quand des spermatozoïdes vivants se trouvent sur le parcours de l’ovule, l’un d’entre eux peut alors féconder l’ovule. Ce taux élevé d’œstrogène, au moment de l’ovulation, assouplit, remonte, lubrifie et ouvre le col de l’utérus. Pendant la période péri ovulatoire, l’appétit sexuel de la femme augmente considérablement. Au moment de l’ovulation, la femme peut ressentir des douleurs et souffrir de petit saignement appelé saignement inter-menstruel ou ovulatoire. Lorsque l’ovule est fécondé, l’œuf pénètre dans la cavité utérine et se niche dans la paroi de l’utérus. Après l’ovulation, le follicule libérant un ovule se transforme en corps jaune. Celui-ci sécrète deux hormones: l’une l’œstrogène ou folliculine et l’autre la progestérone ou lutéine. En cas de fécondation, ces deux hormones aident à maintenir la muqueuse dans laquelle l’œuf s’est niché. La progestérone modifie la glaire cervicale qui devient épaisse et pâteuse. Le changement peut se ressentir au niveau de la vulve qui n’est plus lubrifiée. L’augmentation du taux de progestérone entraîne une hausse de la température basale (température du corps au repos) d’au moins 0,2°C. S’il n’y a pas eu fécondation, au bout du 14 jours à peu près, les sécrétions d’œstrogène et puis de progestérone s’arrêtent brusquement, provoquant le décollement de la muqueuse utérine. Ce décollement entraîne une petite hémorragie avec élimination de cette muqueuse et de l’ovule : c’est la menstruation. Le premier jour des règles correspond au premier jour d’un cycle menstruel nouveau. Généralement, un cycle dure environ 28 à 30 jours, bien que certains cycles se révèlent plus courts ou plus longs. Ainsi, un cycle menstruel compte trois phases :
– une phase relativement stérile ou infertile (première période d’infécondité) qui débute avec les règles;
– une phase féconde (période de fécondité) qui comprend le jour de l’ovulation et la période péri-ovulatoire au cours desquels les rapports sexuels peuvent provoquer une grossesse;
– une phase de stérilité post-ovulatoire ou phase infertile (deuxième période d’infécondité) .
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
1. CONSIDERATIONS GENERALES
1.1. RAPPELS ANATOMO-PHYSIOLOGIQUES
1.1.1. L’ANATOMIE DE L’APPAREIL GENITAL DE L’HOMME
1.1.2. LA PHYSIOLOGIE DE L’APPAREIL GENITAL DE L’HOMME
1.1.3. L’ANATOMIE DE L’APPAREIL REPRODUCTEUR DE LA FEMME
1.1.3.1. LES ORGANES GENITAUX INTERNES
1.1.3.2. LES ORGANES GENITAUX EXTERNES
1.1.3.3. LES SEINS
1.1.4. LA PHYSIOLOGIE DE L’APPAREIL GENITAL DE LA FEMME
1.1.5. LA FECONDATION
1.2. GENERALITES SUR LA PLANIFICATION FAMILIALE
1.2.1. DEFINITIONS
1.2.1.1. LA PLANIFICATION FAMILIALE
1.2.1.2. LA LIMITATION DES NAISSANCES
1.2.1.3. L’ESPACEMENT DES NAISSANCES
1.2.1.4. LA CONTRACEPTION
1.2.2. LES OBJECTIFS DE LA PLANIFICATION FAMILIALE
1.2.3. LES INTERETS DE LA PLANIFICATION FAMILIALE
1.2.3.1. LES INTERETS POUR LA SANTE MATERNELLE
1.2.3.2. LES INTERETS POUR LA SANTE DE L’ENFANT
1.2.3.3. LES INTERETS POUR LA SANTE FAMILIALE ET COMMUNAUTAIRE
1.2.4. LES DIFFERENTES METHODES DE PLANIFICATION FAMILIALE
1.2.4.1. GENERALITES
1.2.4.1.1. Définition
1.2.4.1.2. Les critères de qualité d’une méthode contraceptive
1.2.4.2. LES METHODES TRADITIONNELLES
1.2.4.2.1. Les plantes dites “décoctions”
1.2.4.2.2. Les types de comportements
1.2.4.3. LES METHODES NATURELLES
1.2.4.3.1. Les méthodes basées sur le suivi de l’ovulation
1.2.4.3.2. La méthode de l’aménorrhée lactationnelle
1.2.4.4. LES METHODES MODERNES
1.2.4.4.1. Les méthodes “barrières”
1.2.4.4.2. Les méthodes hormonales
1.2.4.4.3. Les dispositifs intra-utérins ou stérilets
1.2.4.4.4. Les méthodes de contraception chirurgicale définitive
1.2.4.4.5. La contraception d’urgence ou contraception post-coïtale
1.2.4.5. LES METHODES EN COURS D’ETUDE
1.2.4.5.1. Les méthodes contraceptives masculines
1.2.4.5.2. Les méthodes contraceptives féminines
1.2.5. HISTORIQUE DE LA PLANIFICATION FAMILIALE A MADAGASCAR
1.2.6. LES ORGANISMES EN FAVEUR DE LA PROMOTION DU PLANNING FAMILIAL A MADAGASCAR
1.2.6.1. LES ORGANISMES NATIONAUX
1.2.6.1.1. Les organismes gouvernementaux
1.2.6.1.2. Les organismes non-gouvernementaux
1.2.6.2. LES ORGANISMES INTERNATIONAUX
1.2.6.2.1. Les organismes au sein du système des Nations Unies
1.2.6.2.2. Les autres organismes
1.2.7. LA POLITIQUE NATIONALE DE SANTE
DEUXIEME PARTIE : ETUDE PROPREMENT DITE
2. LES ACTIVITES DE PLANIFICATION FAMILIALE AU C.S.B.II DE MANJAKANDRIANA EN 1999
2.1. MILIEU ET CADRE DE L’ETUDE
2.1.1. LE SECTEUR DU C.S.B.II DE MANJAKANDRIANA
2.1.1.1. LA SITUATION GEOGRAPHIQUE
2.1.1.2. LA SITUATION DEMOGRAPHIQUE
2.1.1.3. LA SITUATION ECONOMIQUE
2.1.1.4. LA SITUATION EDUCATIVE
2.1.1.5. LA SITUATION CULTURELLE
2.1.1.6. LES INFRASTRUCTURES SANITAIRES
2.1.2. LE C.S.B.II DE MANJAKANDRIANA
2.1.2.1. LES ACTIVITES PRINCIPALES
2.1.2.2. LES RESSOURCES MATERIELLES
2.1.2.3. LES RESSOURCES HUMAINES
2.1.3. LE SERVICE DE LA PLANIFICATION FAMILIALE
2.1.3.1. HISTORIQUE
2.1.3.2. LES RESSOURCES MATERIELLES
2.1.3.3. LES RESSOURCES HUMAINES
2.1.3.4. L’ORGANISATION DU TRAVAIL
2.1.3.5. L’INFORMATION – EDUCATION – COMMUNICATION
2.1.3.6. LE MODE D’ADHESION AU SITE
2.1.3.7. LES METHODES CONTRACEPTIVES DISPONIBLES AU SITE
2.1.3.8. LES PRODUITS ADJUVANTS DISPONIBLES AU SITE
2.1.3.9. LE CONTROLE ET LE SUIVI
2.1.3.10. L’APPROVISIONNEMENT DU CENTRE
2.2. METHODES ET MOYENS DE L’ETUDE
2.2.1. LE RECRUTEMENT DES ACCEPTANTES
2.2.2. LA SELECTION DES ACCEPTANTES RECRUTEES
2.2.3. LES PARAMETRES A EVALUER
2.2.4. L’ANALYSE STATISTIQUE
2.3. RESULTATS DE L’ETUDE
2.3.1. LES RESULTATS DU RECRUTEMENT
2.3.2. LES RESULTATS DE LA SELECTION DES ACCEPTANTES
2.3.3. LES CARACTERISTIQUES DE LA POPULATION FINALEMENT RETENUE POUR L’ETUDE
2.3.4. LES RESULTATS DE L’EVALUATION DE CHAQUE PARAMETRE
2.3.4.1. L’AGE
2.3.4.2. LE NIVEAU D’INSTRUCTION
2.3.4.3. LE LIEU DE RESIDENCE
2.3.4.4. LA SITUATION MATRIMONIALE
2.3.4.5. LE NOMBRE D’ENFANTS VIVANTS
2.3.4.6. LES METHODES ADOPTEES
2.3.4.7. LA DATE DE DEBUT DE LA CONTRACEPTION
2.3.4.8. LES MOTIFS D’ADHESION
2.3.4.9. LES SOURCES D’INFORMATION
2.3.4.10. LE SUIVI ET LE CONTROLE
2.3.4.11. LES CAUSES DE CHANGEMENT DE METHODES
2.3.4.12. LES CAUSES D’ABANDON OU DE PERTE DE VUE
2.3.4.13. L’AGE ET LES METHODES ADOPTEES
2.3.4.14. LE NIVEAU D’INSTRUCTION ET LES METHODES ADOPTEES
2.3.4.15. LES MOTIFS D’ADHESION ET LES METHODES UTILISEES
2.3.4.16. LE LIEU DE RESIDENCE ET LES METHODES ADOPTEES
2.3.4.17. LE NOMBRE D’ENFANTS VIVANTS ET LES METHODES UTILISEES
2.3.4.18. LA DATE DE DEBUT DE LA CONTRACEPTION ET LES METHODES ADOPTEES
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES ET SUGGESTIONS
3. COMMENTAIRES ET SUGGESTIONS
3.1. COMMENTAIRES
3.1.1. LES CARACTERISTIQUES DES UTILISATEURS
3.1.1.1. L’AGE
3.1.1.2. LE NIVEAU D’INSTRUCTION
3.1.1.3. LE LIEU DE RESIDENCE
3.1.1.4. LA SITUATION MATRIMONIALE
3.1.1.5. LE NOMBRE D’ENFANTS VIVANTS
3.1.1.6. LES METHODES ADOPTEES
3.1.1.7. LA DATE DE DEBUT DE LA CONTRACEPTION
3.1.1.8. LES MOTIFS D’ADHESION
3.1.1.9. LES SOURCES D’INFORMATION
3.1.1.10. LE SUIVI ET LE CONTROLE DES ACCEPTANTES
3.1.1.11. LES CAUSES DE CHANGEMENT DE METHODES
3.1.1.12. LES CAUSES D’ABANDON
3.1.1.13. L’AGE ET LES METHODES ADOPTEES
3.1.1.14. LE NIVEAU D’INSTRUCTION ET LES METHODES ADOPTEES
3.1.1.15. LE NOMBRE D’ENFANTS VIVANTS ET LES METHODES UTILISEES
3.1.1.16. LES MOTIFS D’ADHESION ET LES METHODES ADOPTEES
3.1.1.17. LA SITUATION MATRIMONIALE, LES METHODES UTILISEES
3.1.1.18. LA DATE DE DEBUT DE LA CONTRACEPTION ET LES METHODES ADOPTEES
3.1.2. LES PROBLEMES RENCONTRES DANS LE SITE
3.2. SUGGESTIONS
3.2.1. AU NIVEAU NATIONAL
3.2.2. AU NIVEAU COMMUNAUTAIRE
3.2.3. AU NIVEAU DU CENTRE
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE