LES ACTIVITES ANESTHESIQUES EN CHIRURGIE PEDIATRIQUE

PARTICULARITES ANATOMIQUES DU NOUVEAU-NE, DU NOURRISSON ET DE Lโ€™ENFANT

ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย Ce qui diffรฉrencie lโ€™enfant de lโ€™adulte nโ€™est pas seulement la question de taille mais รฉgalement surtout lโ€™anatomo-physiologie. Chez les plus petites, il existe un ยซ conflit de lieu ยป parfois trรจs important, demandant une รฉtroite collaboration avec le chirurgien. Lโ€™abord du rรฉseau veineux peut poser des problรจmes chez le nourrisson souvent floride. Les voies aรฉriennes supรฉrieures sont dรฉfinies par lโ€™axe tรชte-coularynx. Les caractรฉristiques anatomiques du nouveau-nรฉ et du petit nourrisson posent des problรจmes dโ€™ยซ Airway ยป et rendent lโ€™intubation plus difficile que chez le grand enfant et lโ€™adulte : tรชte volumineuse ; cou court ; macroglossie ; filiรจre nasale รฉtroite ; respiration nasale ; larynx haut et antรฉrieur, sous glotte รฉtroite trรจs sensible aux stimuli ; รฉpiglotte longue et rigide ; trachรฉe courte :4-5 cm ร  la naissance ; rรฉtrรฉcissement cricoidien ; cartilages trachรฉaux souples ( apnรฉes obstructives en hyperflexion de la tรชte). Les variations morphologiques du rachis ont une importance pour la pratique des anesthรฉsies loco-rรฉgionales : il existe une hyperlordose dans la 2 รจme enfance, un effacement des courbures chez le nouveau-nรฉ et le nourrisson. Les niveaux du cul de sac dural et de lโ€™extrรฉmitรฉ mรฉdullaire sont variables avec lโ€™รขge :cul de sac en s2-s3 ร  la naissance, moelle en L3 ร  la naissance, en D12-L1 chez lโ€™adulte. Il existe de plus de nombreuses variations anatomiques sacrรฉes qui poseront des problรจmes pour la rรฉalisation des anesthรฉsies pรฉridurales caudales. Le volume de LCR est proportionnellement 2 fois plus important chez le nouveau-nรฉ (4ml.kg-1) que chez lโ€™adulte, ce dont รชtre tenu compte au cours des rachianesthรฉsies.

LES SYSTรˆMES NERVEUX CENTRAL ET Vร‰Gร‰TATIF

ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย Chez le nouveau-nรฉ et surtout le prรฉmaturรฉ, le dรฉbit sanguin cรฉrรฉbral est mal autorรฉgulรฉ en particulier en situation dโ€™agression. Les vaisseaux pรฉri-ventriculaires sont fragiles et les situations de stress sont responsables dโ€™hรฉmorragies sous-รฉpendymaires et intra-ventriculaires. La myรฉlinisation est incomplรจte et se poursuit au niveau cortical jusquโ€™ร  lโ€™รขge de 30 ans. La vitesse dโ€™influx est donc diminuรฉe. La perception douloureuse existe. On sait que la diffรฉrenciation de voies affรฉrentes de la douleur est achevรฉe dรจs la 30รจme semaine de gestation ร  lโ€™exception de la myรฉlinisation. Les caractรจres de la perception douloureuse รฉvoluent selon lโ€™รขge. Chez le prรฉmaturรฉ, la maturitรฉ anatomique et neurochimique est suffisante pour que les influx nociceptifs soient normalement transmis. En situation de stress, il dรฉveloppe dโ€™importantes rรฉactions hormonales et neurovรฉgรฉtatives (pression, frรฉquence cardiaque et respiratoire). Dans la pรฉriode nรฉonatale, la composante protopathique est mature et la douleur peut รชtre assimilรฉe ร  une information transmise directement et proportionnellement ร  lโ€™agression. Aussi a-t-on pu dire que non seulement le nouveau-nรฉ soufflait, mais quโ€™il souffrait de faรงon plus intense quโ€™un adulte, chez qui interviennent des mรฉcanismes de rรฉgulation. Lโ€™analgรฉsie est donc essentielle en pรฉriode nรฉonatale. Chez le petit enfant, avec le myรฉlinisation, la composante discriminative sโ€™installe ; la motricitรฉ et le langage sโ€™organisent et le diagnostic en sera facilitรฉ. Laย  douleur est alors un processus ou les potentiels dโ€™action sont modulรฉs ร  tous les niveaux synaptiques. Les synapses sont immatures : existence de canaux post synaptiques ร  relaxation lente entraรฎnant rรฉsistance aux curares dรฉpolarisants et hypersensibilitรฉ aux non dรฉpolarisants. Au niveau vรฉgรฉtatif, il existe une augmentation du tonus para-sympatique pouvant justifier, chez les tout petit, la prรฉmรฉdication vagolytique. La fonction visuelle est mature mais, il existe une sensibilitรฉ particuliรจre de la rรฉtine ร  lโ€™hyperoxie quelle que soit sa durรฉe. Cette complication classique de lโ€™oxygรฉnothรฉrapie est compatible avec la durรฉe dโ€™une anesthรฉsie mais ne concerne que le prรฉmaturรฉ car seule la rรฉtine immature est sensible ร  lโ€™oxygรจne.

Les morphiniques

ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย La plupart des anesthรฉsies gรฉnรฉrales rรฉclament des morphiniques, tous dรฉpresseurs ventilatoires majeurs, lรฉgรจrement sรฉdatifs et veinodilatateurs.
* Le Fentanyl : Cโ€™est un analgรฉsique trรจs puissant, 80 fois plus que la morphine. Il est moins dรฉpresseur respiratoire que la pรฉthidine, a une bonne tolรฉrance hรฉmodynamique mais, la rigiditรฉ thoracique impose la curarisation au moins en pรฉriode nรฉonatale. La dose habituelle est de 5 mg. kg-1 en 3 heures, nโ€™entraรฎne pas dโ€™hypoventilation rรฉsiduelle.
* Le Sufentanil (Sufenta๏ฃจ) Il est 10 fois plus puissantes que le Fentanyl ร  lโ€™index thรฉrapeutique le plus รฉlevรฉ de tous le morphiniques. Il permet, grรขce ร  une accumulation moindre pour des anesthรฉsies de longue durรฉe, une extubation plus rapide, une analgรฉsie plus prolongรฉe que le Fentanyl, avec un risque de dรฉpression respiratoire secondaire attรฉnue. A dose faible (0,2 โ€“ 0,5 mg. kg-1), il permet dโ€™assurer lโ€™analgรฉsie de geste court (rรฉductions des fractures, โ€ฆ) avec un rรฉveil rapide et une bonne analgรฉsie post opรฉratoire. Lโ€™utilisation par voie pรฉridurale est possible (0,5-0,75 mg. kg-1) avec un risque de dรฉpression respiratoire plus limitรฉ dans le temps (2 heures) que la morphine mais aussi une durรฉe dโ€™analgรฉsie assez brรจve en injection unique.
* La morphine : Elle a une durรฉe dโ€™action et une puissance que le font actuellement rรฉserver ร  lโ€™analgรฉsie post opรฉratoire. Une dรฉpression respiratoire, toujours dโ€™installation progressive est possible, en particulier, chez le nourrisson de moins de 3 mois (surveillance en milieu intensif). La morphine peut รชtre administrรฉe par voie pรฉridurale avec un risque de dรฉpression respiratoire prolongรฉ. La posologie est de 0,3 mg. kg-1.
* Lโ€™Alfentanil (Rapifen๏ฃจ) A un dรฉlai dโ€™action rapide et une durรฉe dโ€™action contre (2 ร  3 fois moins que le Fentanyl) avec une analgรฉsie rรฉsiduelle post opรฉratoire brรจve. Ces caractรฉristiques en font lโ€™analgรฉsie de choix pour la chirurgie courte peu algique, un rรฉveil et lโ€™anesthรฉsie ambulatoire. Cependant, la dรฉpression respiratoire et rigiditรฉ imposent la ventilation contrรดlรฉe. La posologie habituelle est : 20-40 mg. kg-1 pour la dose dโ€™induction et, 1-2 mg. kg-1 h-1 pour lโ€™entretient.
* Le Remifentanil (Ultiva๏ฃจ) A une puissance analogue au Fentanyl. Sa durรฉe dโ€™action trรจs brรจve impose son utilisation en injection continue et lโ€™anticipation de lโ€™analgรฉsie post opรฉratoire. Il nโ€™est actuellement pas indiquรฉ chez lโ€™enfant de moins de 12 ans.
* La Phรฉthidine (Dolosal๏ฃจ) Elle a un effet analgรฉsique central plus faible par rapport ร  celui de la morphine. A la mรชme dose, elle entraรฎne une dรฉpression respiratoire comparable ร  celle confรฉrรฉe par la morphine. Elle a indiquรฉ dans : analgรฉsie post opรฉratoire, analgรฉsie peropรฉratoire (anesthรฉsie balancรฉe, anesthรฉsie analgรฉsique). Elle est mรฉtabolisรฉe par le foie ร  50-ย 75%, lโ€™รฉlimination est exclusivement urinaire ร  30%.

PRร‰VENTION DE Lโ€™HYPOTHERMIE

ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย Le rรฉchauffement est dโ€™autant plus impรฉratif que lโ€™enfant est petit. Il doit รชtre monitorรฉ. Plusieurs types de mesures seraient ร  recommander :
– bonnet et manchons de jersey sur les membres infรฉrieurs et supรฉrieurs ;
– matelas chauffant avec alarmes ou utilisation de couvertures ventilรฉes par un systรจme dโ€™air pulsรฉ (couverture de forme adaptรฉe ร  lโ€™enfant et au site dโ€™intervention et ร  usage unique) ;
– rรฉchauffement et humidification des gaz de ventilation ;
– contrรดle de la tempรฉrature de la salle dโ€™opรฉration (20 ร  26 0C) et limitation des allรฉes et venues ;
– rรฉchauffement des apports (perfusions ou transfusions) : appareils ou petits moyens (tubulure de perfusion dans le matelas chauffant) ; rรฉchauffement des solutions antiseptiques avant application sur le champ opรฉratoire ; rรฉchauffement des champs opรฉratoires ; compresses pรฉritonรฉales imbibรฉes de sรฉrum chaud et lavage pรฉritonรฉal au sรฉrum chaud ; rรฉchauffement des solutions utilisรฉes pour les cystoscopies.

Les troubles digestives

ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย Une mention particuliรจre doit รชtre faite chez le nouveau-nรฉ. Il est bien connu que la tendance ร  lโ€™hypoglycรฉmie sโ€™installe facilement en pรฉriode nรฉonatale. Elle est accentuรฉe par le jeune prรฉopรฉratoire. Cela favorise la survenue des accidents neurologiques centraux (coma, crises convulsives,…) ร  dรฉfaut dโ€™une rรฉanimation post opรฉratoire adรฉquate. Les vomissements, les nausรฉes peuvent perturber le rรฉveil. Ils accentuent la douleur du foyer opรฉratoire et peuvent mรชme favoriser une รฉventration si la paroi est fragile. Lโ€™ilรฉus paralytique est un phรฉnomรจne frรฉquent. Le traumatisme opรฉratoire en est un des facteurs favorisants. En effet, il sโ€™agit dโ€™une dรฉsorganisation de la gรฉnรฉration du pรฉristaltisme ร  son รฉtat normal est marquรฉ par une รฉmission de gaz. Cela conditionne la reprise de lโ€™alimentation entรฉrale.

Le personnel

ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย Cinquante six personnels travaillant dans le service des urgences dont un mรฉdecin Anesthรฉsiste Rรฉanimateur, un chirurgien,trois mรฉdecins assistants en Rรฉa U. Une รฉquipe de mรฉdecin occupant le service de Rรฉa U (chaque garde). Un chirurgien aidรฉ par les รฉquipes chirurgicales de lโ€™Hรดpital qui prend respectivement des tours de garde aux urgences. Les paramรฉdicaux comportent : deux infirmiรจres Major (Accueil, Rรฉa U) ; Trois infirmiers anesthรฉsistes, quatre infirmiers en Rรฉa U, quatre infirmiers du bloc opรฉratoire, quatre ISAR. Les autres, ce sont des employรฉs de service : Six personnels dโ€™hygiรจnes, trois secrรฉtaires, huit brancardiers et deux sรฉcuritรฉs.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITE SUR Lโ€™ANESTHESIE ET LA REANIMATION EN CHIRURGIE PEDIATRIQUE
I. PARTICULARITES ANATOMIQUES DU NOUVEAU-NE, DU NOURRISSON ET DE Lโ€™ENFANT (3)
II. PARTICULARITES PHYSIOLOGIQUES EN PEDIATRIE
II.1. Les systรจmes nerveux CENTRAl et vรฉgรฉtatif (3)
II.2. La fonction respiratoire (3), (4)
II.2.1. Le rythme respiratoire
II.2.2. La mรฉcanique ventilatoire
II.2.3. Les รฉchanges gazeux pulmonaires
II.3. Lโ€™hรฉmodynamique et le systรจme cardio-vasculaire (4)
II.3.1. La masse sanguine
II.3.2. Le rythme cardiaque
II.3.3. La tension artรฉrielle
II.3.4. Le sang
II.4. Quelques rappels physiologiques de lโ€™appareil digestif (3)
II.5. La fonction rรฉnale (4)
II.6. La rรฉgulation de lโ€™รฉquilibre hydro-รฉlectrolytique (5), (6)
II.6.1. Lโ€™รฉquilibre hydrique
II.6.1.1. La composition hydrique des divers secteurs
II.6.1.2. Les รฉchanges hydriques
II.6.2. Lโ€™รฉquilibre รฉlectrolytique
II.7. La rรฉgulation thermique
III. PHARMACOLOGIE DES MEDICAMENTS ANESTHESIQUES
III.1. Mรฉdicaments de lโ€™anesthรฉsie locale et loco-rรฉgionale
III.1.1. Propriรฉtรฉs gรฉnรฉrales des anesthรฉsiques locaux
III.1.2. Toxicitรฉs des anesthรฉsiques locaux, causes
III.1.3. La lidocaรฏne ou Xylocaรฏne2
III.1.4. La Bupivacaine ou Marcaine
III.2. Mรฉdicaments de lโ€™anesthรฉsie gรฉnรฉrale
III.2.1. Les รฉtapes de lโ€™anesthรฉsie gรฉnรฉrale
III.2.2. Les anesthรฉsiques gรฉnรฉraux
III.2.2.1. Les anesthรฉsiques gรฉnรฉraux volatils et gazeux. (9), (10)
a. Mode dโ€™action
b. Propriรฉtรฉs gรฉnรฉrales
III.2.2.2. Les anesthรฉsiques intraveineux (2)
a. Le Thiopental (Penthotal๏ฃจ, Nesdonal๏ฃจ)
b. Le Propofol (Diprivan๏ฃจ)
c. Lโ€™Etomidate (Hypnomidate๏ฃจ)
d. La Kรฉtamine (Kรฉtalar๏ฃจ)
e. Les Benzodiazรฉpines
III.2.2.3. Les autres anesthรฉsiques intraveineux
a. Les morphiniques (2), (13), (14)
b. Les curares
IV. Le matรฉriel de lโ€™anesthรฉsie pรฉdiatrique(15)
IV.1. Assistance respiratoire
IV.1.1. Masque facial
IV.1.2. Canule oro-pharyngรฉe
IV.1.3. Ballons
IV.1.4. Valves
IV.1.5. Plateau dโ€™intubation
IV.1.6. Sondes dโ€™intubation
IV.1.7. Masque laryngรฉ
IV.1.8. Respirateurs dโ€™anesthรฉsie
IV.1.9. Intubation difficile
IV.2. Abord vasculaire
IV.3. Dรฉfibrillateur
IV.4. Monitorage
IV.4.1. La fonction cardio-vasculaire
IV.4.2. La fonction ventilatoire
IV.4.3. Divers
IV.5. Prรฉvention de lโ€™hypothermie
IV.6. Matรฉriel de transport entre unitรฉs de prise en charge
IV.7. Solutรฉs
V. La prise en charge de patient en prรฉopรฉratoire, peropรฉratoire, post opรฉratoire
V.1. La phase prรฉopรฉratoire(16) ;(17)
V.1.1. Visite prรฉ anesthรฉsique
V.1.1.1. Objectifs
V.1.1.2. Lโ€™examen clinique
V.1.2. La prรฉparation du malade(18)
V.1.2.1. Prรฉparation psychologique
V.1.2.2. L โ€˜installation dโ€™une ou plusieurs voies veineuses
V.1.2.3. La mise en place dโ€™une sonde vรฉsicale ร  demeure
V.1.2.4. Conduites particuliรจres pour certaines interventions
V.1.3. La prรฉmรฉdication
V.1.3.1. Objectifs
V.1.3.2. Les diffรฉrentes sortes de drogues utilisรฉes
a. Les vagolytiques
b. Les sรฉdatifs
V.2. La phase per opรฉratoire (4)
V.2.1. Lโ€™anesthรฉsie
V.1.2.1. Lโ€™appareillage
V.2.1.2. Les techniques
V.2.1.3. Les agents anesthรฉsiques
V.2.2. Le monitorage
V.2.2.1. L โ€˜appareil cardio-vasculaire
V.2.2.2. La tempรฉrature
V.2.2.3. Lโ€™appareil respiratoire
V.2.3. La rรฉanimation per opรฉratoire
V.3. La phase postopรฉratoire
V.3.1. Les caractรฉristiques cliniques du rรฉveil
V.3.1.1. Caractรฉristiques ventilatoires
V.3.1.2. Caractรฉristiques neurologiques
V.3.1.3. Caractรฉristiques circulatoires
V.3.1.4. Autres caractรฉristiques
V.3.2. Les complications POST OPERATOIRE IMMEDIATES (19), (20)
V.3.2.1. Les complications cardiovasculaire
V.3.2.2. Les complications respiratoires
V.3.2.3. Les troubles digestives
V.3.2.4. Les complications urologiques
V.3.2.5. Les complications thermiques
V.3.2.6. Les complications neurologiques
V.3.2.7. La douleur
V.3.2.8. Lโ€™infection
V.3.3. Les conduites ร  tenir (4)
V.3.3.1. La surveillance proprement dite38
V.3.3.2. La prophylaxie et le traitement de lโ€™infection
V.3.3.3. La reรฉquilibration hydro-รฉlectrolytique et calorico-azotรฉe
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE PROPREMENT DITE
I. Objectifsย 
II. Matรฉriels et mรฉthodes
II.1. Matรฉriels dโ€™รฉtudes
II.1.1. Sources des donnรฉes
II.1.2. Choix du service
II.1.3. Prรฉsentation du lieu
II.1.2.1. Le service des urgences chirurgicales
II.1.2.2. Le personnel
II.1.2.3. Lโ€™immobilier
II.1.2.4. Circuit de malade
II.2. Mรฉthodologie
II.2.1. Etudes des paramรจtres รฉpidรฉmiologiques
II.2.2. Les pratiques anesthรฉsiques
II.2.2.1. La VPA
II.2.2.2. La pratique anesthรฉsique proprement dite
a. Nos matรฉriels
b. Nos mรฉdicaments anesthรฉsiques utilisรฉs
II.2.3. Les bases pratiques
II-2-4- LES PROBLEMES EXISTANTS
a)- Les ressources matรฉrielles et humaines
b)- Les problรจmes thรฉrapeutiques
III. RESULTATS ET ANALYSES
III.1. Selon les paramรจtres รฉpidรฉmiologiques
III.1.1. Selon les pathologies rencontrรฉes
III.1.1.1. Affections traumatiques des membres
a. La classification selon lโ€™รขge
b. La classification selon le sexe
III.1.1.2. Les Hernies
a. Classification selon lโ€™รขge
b. Classification selon le sexe
III.1.1.3. Abcรจs post injectionnel, hรฉmatome infectรฉ
III.1.1.4. Lโ€™appendicite
a. Distribution selon lโ€™รขge
b. Distribution selon le sexe
III.1.1.5. Les occlusions intestinales
a. Classification selon lโ€™รขge
b. Classification selon le sexe
III.1.1.6. Le traumatisme des viscรจres (rupture de la rate, รฉviscรฉration post traumatique)
III.1.1.7.Lโ€™affection ano-rectale
III.1.1.8. La torsion testiculaire et lโ€™รฉctopie testiculaire
III.1.1.9. Hรฉmatocolpos, imperforation de lโ€™hymen
III.1.1.10. Le rรฉtrรฉcissement anal, imperforation anale
III.1.1.11. Les autres pathologies
III.1.2. Selon lโ€™รขge des opรฉrรฉs. (17)
III.1.3. Selon le sexe
III.1.4. Selon la provenance
III.1.5. La frรฉquence
III.1.6. Selon les agents anesthรฉsiques
III.1.6.1. Classification des drogues selon leur frรฉquence dโ€™utilisation
III.1.6.2. Classification des drogues utilisรฉes selon lโ€™รขge
III.1.6.3. Classification des drogues utilisรฉes selon le sexe
a. Etude sรฉparรฉe des deux sexes
b. Etude comparative entre les deux sexes
III.1.6.4. Rรฉpartition des drogues selon les types dโ€™interventions chirurgicales
a. Les affections urgentes
b. Les affections non urgentes
III.2. LES CAS DE DECES
III.2.1. Rรฉpartition des dรฉcรจs selon leur survenue par rapport ร  lโ€™intervention
III.2.2. Rรฉpartition des dรฉcรจs selon lโ€™รขge
III.2.3. Rรฉpartition des dรฉcรจs selon le sexe
III.2.4. Rรฉpartition des dรฉcรจs selon le diagnostic opรฉratoire
III.2.5. Rรฉpartition des dรฉcรจs par rapport aux agents anesthรฉsiques
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES, DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
I. COMMENTAIRES ET DISCUSSIONSย 
I.1. Selon les paramรจtres รฉpidรฉmiologiques
I.1.1. Age
I.1.2. Sexe
I.1.3. La provenance
I.1.4. La frรฉquence
I.1.5. Les pathologies en causes
I.1.5.1. Affections traumatiques des membres
I.1.5.2. Hernies
I.1.5.3. Abcรจs post injectionnel, hรฉmatome infectรฉ
I.1.5.4. Lโ€™appendicite aiguรซ
I.1.5.5. Les occlusions intestinales
I.1.5.6. Le traumatisme des viscรจres
a. Rupture de la rate
b. Eviscรฉration post traumatique
I.1.5.7. Lโ€™affection ano-rectale : prolapsus
I.1.5.8. La torsion testiculaire, ectopie testiculaire (cryptorchidies)
I.1.5.9. Hรฉmatocolpos, imperforation de lโ€™hymen
I.1.5.10. Le rรฉtrรฉcissement anal, imperforation anale
I.1.6. La rรฉpartition des drogues utilisรฉes
I.2. Selon le cas des dรฉcรจs
II. SUGGESTIONS
II.1. Les problรจmes posรฉs par lโ€™infrastructure en gรฉnรฉral
II.2. Les problรจmes de personnel
II.3. Les problรจmes de la pratique mรฉdico-chirurgicale courante
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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