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IMPACTS COMMUNAUTAIRES DU PROJET
Pour les projets de foresterie comme ce sous projet de reboisement, la communauté humaine est toujours prise on considération. De cete initiative découle l’idée de basé les mains d’œuvre autours des habitants riverains a ce projet. Permettant ainsi de renforcer les liens qui existent entre les techniciens et les collectivités puis d’obtenir une meilleure optimisation des résultats.
La sécurisation collective de l’environnement.
Face à la situation environnementale dans cette Commune, il est nécessaire d’activer la sécurisation collective pour limiter la dégradationde l’environnement.
Modalités des stratégies employées.
Stratégies de foresterie communautaire
Selon les acquis théoriques, pour mener une équipeil faut bien définir les objectifs pour que tous les participants sachent à quoi s’att endre. C’est ce qu’on appelle « Directive Par Objectif » ou DPO. De même que pour une meilleure organisation, tout programme ou action commence par une planification.
Les objectifs de ce programme sont divers, et se basent selon les études menées par les techniciens internationaux appuyés par les techniciens nationaux par rapport aux besoins locaux. Le projet a pour objectif de maintenir ce qui reste de l’état du sol actuel par les moyens de reboisement et d’inhiber l’effet des impa cts des « Lavaka ». Dans toutes ces actions, les acteurs devront faciliter les participations des acteurs locaux comme les collectivités agricoles existant sur terrain et les bénéficiaires immédiats. D’une manière générale, l’objectif est de maintenir la rentabilité élevée du terrain pour une amélioration du milieu social et préserver l’équilibre de l’écosystème dans cette zone d’étude.
La préservation des acquis n’est pas en reste, avec l’instauration des décrets communaux qui régissent leur mode de sécurisation tela répartition des tâches selon l’utilité des objectifs.
La perception d’un objectif commun d’une cible comm une et les relations entre ces membres par rapport à celui-ci sont générateurs d’énergies. Elle permet la naissance des groupes c’est-à-dire le passage du rassemblement des individus au système du groupe. Le système groupe se définira dès lors, être un champpsychologique produit par une interaction de la personne de plus et la poursuite dans un objectif commun, l’interaction de chaque groupe avec un objectif commun. En d’autre terme, la participation favorise la production et l’action d’interaction également des personnes entre elles favorise la solidarité qui en est le principe de base du groupe optimal. Mais le but principal c’est la particcipation de tout un chacun.
Pour les résultats des enquêtes menées auprès de 77ménages sur le terrain, le taux de confiance d’adhésion ou de rééticence est résumé parle graphique ci- dessouus.
Il faut préciser que si le nombre de ménage enquêtéfrôle de près laa moyenne requise, c’est du à l’erreur d’appréciaation des échantillons. Dans les acteurs béénéficiaires, tout le ménage participe aux projetts, femme, enfant, père de famille, entrainant par la suite la diminution des ménages prélevé
Cependant, pour notre étude les échantillons prélevés suffisent pour dégager les idées générales entreprises comme hypothèses de dépar.
Tout au plus, le nommbre des acteurs bénéficiaires tteinta 160 personnes tout âge confondu.
La stratégie de foresterie se résume dans le gaphique ci – desso us appuyée par les services de démembrementss de l’Etat. Mais elle ne se modifie pas à la tête pour les financements avec des ONG ou Organisme Non Gouvernementale.
Cette figure résume les relations entre les responsables des démembrements de l’Etat en matière de foresteries et les organisations locales. Les environnementalistes apportent leur capital et leur connaissances professionnelles avec de longs apprentissages des théories en relation avec la foresterie, et la population locale apporte les connaissances locales, la main d’œuvre et même la terre si besoin est.
L’organisation locale devra permettre la bonne démarche des actions mises en œuvre par les parties concernées et apporter ce qui devraêtre compensé selon les termes du contrat au début accepté et signé par les dirigeants respectifs.
Puis pour pérenniser toute action dans le milieu surtout pour les projets de reboisement, il faut que la population à proximité adhère dans sa gestion par l’intermédiaire des organisations qui existent dans la localité où le projet à été mise en place. Cependant, l’organisation doit être officielle, c’est-à-dire qu’elle doit être formelle et suivre le cadre juridique de son existence. Permettant ainsi le meilleur partage des taches de chacun, et c’est à elle seule de savoir la potentialité de chacun et d’effectuer le planning en suivant les directives des techniciens assignés à un tel ou tel programme.
Par cette existence, la population apporte ainsi sa suggestion d’amélioration du dit projet ou pour se faire entendre par les autoritésde ses besoins.
Renforcement de groupement de collectivités agricoles existantes
Comme notre projet est une suite du programme entamée par le BVPI, les liens avec ces collectivités restent intacts. La maniabilité ed communication a facilité son exécution, même si le calendrier de reboisement du service forestier estime que le calendrier de reboisement pour l’année 2011 est clôturé le 15 février. Mais le projet a du subir un peu de retard puisque que le dernier reboisement à été effectué le 04 mars 2011 pour cause de retard de payement des dûs de l’association de collectivité agricole travaillant dans le projet.
Pour le recensement d’association ou de groupement agricole, la commune Anosibe Ifanja possède de groupement : le groupement « Tanjona » et le groupement « Tambatra », contenant chacun respectivement 160 et 122 personnes toutes sex confondues. Mais l’effectif varie selon les besoins des projets ou de l’Etat.
Les A.V.B. ou Agent Volontaire de Base sont les plus sollicités grâce à la maitrise des connaissances locales et une maniabilité d’aisance de communication avec les bénéficiaires. Cependant à tous les degrés, la nature offre différentes possibilités, mais c’est l’homme qui fait son choix1. Par suite, la méthode de vulgarisation, les bénéficiaires apprennent ou ils ne font que reproduire que son prochain effectue, ce qui est déjà une forme d’apprentissage. Comme l’homme est pris comme un être biologique, il peut apprendre sous l’effet des expériences, les êtres vivants changent et c’est lecas des collectivités agricoles. Alors ce sont ces dernières qui prennent en charge et imaginent leur avenir ; si les organismes de tous les êtres vivant sont transformés par les expériencesécuesv dans le cas des êtres humains. C’est aussi leur rapport au futur qui se trouve modifié ; en effet, l’être humain a développé des capacités d’abstraction et de raisonnement qui lui permet de savoir ce que demain sera, mais aussi de savoir qu’il est capable de modifier ce que sera demain ; ce qui l’amènera à son bien-être individuel et son bien-être social. D’où la modification, c’est d’améliorer la condition environnementale pour la génération future.
A cet effet, le renforcement se présente soit sous forme de formation en matière de technique moderne se ralliant a ses activités journalières comme le compostage de bouse de vaches ou de techniques de plantation qui suivent les courbes de niveau pour mieux répartir l’eau ; soit on leur offre des possibilités de travail dans la construction des dunes ou des barrages artificiels pour l’irrigation des plaines et atténuer la montée des rivières traversant la commune en question. 2
Conscience collective naissante
Notion de conscience collective
Pour notion, la conscience collective est un concept majeur de la sociologie d’Émile Durkheim désignant « l’ensemble des croyances et des sentiments communs à la moyenne des membres d’une même société ».
L’inquiétude générale
Le développement de capacités des paysans est l’undes indicateurs de résultat les plus probants. Les initiatives villageoises sont la marque la plus élevée et la plus intense de leur participation au projet. A ce sujet, on peut noter, entre autre, que le passage de l’organisation des groupements villageois en Association, les relations de confiance entre le projet et les paysans sont telles que cela n’a posé de problème autre que techniques. On assiste à l’émergence d’embryon de microprojets villageois dans les autres domaines. Le groupement élabore des propositions de planification et des consultations périodiques sont engagées auprès du projet pour compte rendu et pour sollicitation d’appui. Des villageois hors zone ont pris l’initiative de prendre contact avec les paysans encadrés. On constate une volonté d’amélioration des méthodes de travail par des observations et des recommandations ; de même qu’on assiste à l’organisation et au développement de réseaux de pépinière. Et le plus important, on assiste à des échanges inter- villageois dans la recherche-action.
Peu à peu, on a reconnu que même « foresterie communautaire » est une expression générique et que l’aspect social de ce projet forestier correspond non pas à un objectif particulier mais plutôt à un groupe d’objectifs.
Tout le monde est conscient de l’état actuel de la vulnérabilité de l’environnement sur le terrain. Toutes les familles participent à chaq ue mise en œuvre, et le résultat des entretiens effectués a révélé que la majorité de tous les ménages sont conscients de la réalité sur leur milieu actuel.
Les trois conditions énumérées par Emile DURKHEIMansd sa synthèse concernant la conscience collective entrainant une solidarité mécanique sont réunies. L’expression de sentiment proche s’associe dans la pratique commune avec une croyance commune, puis les rencontres, les communications s’étalent plus généralement à être toujours en interaction. Par la suite les buts communs qu’ils veulent atteindre, ils se les partagent. Plus cette conscience collective est forte et plus la société s’impose à l’individu et règle ses comportements quotidiens.
Il est aussi à noter que les autres acteurs, les au tres démembrements de l’Etat interagissent sur le terrain. Ces fonctionnaires sont tous préoccupés de l’effet de la diminution de cette production de riz sur le marché. Pour précision, presque tous les fonctionnaires ou hauts fonctionnaires travaillant dans le district de Miarinarivo s’installent dans la commune urbaine de Miarinarivo qui est le premier marché public de la commune et hébergeant la plus grande concentration de personnes sur la route nationale numéro un. Pour une simple étude de marché, on a effectué les relevés de prix dansecmarché durant le mois de février. Les résultats sont présentés sous forme de la graphiquesuivante :
Etant donné que toutes les marchandises passent parcette commune, de plus qu’elle est une commune voisine de la commune rurale d’Anosibe Ifanja , la montée de la courbe nous montre l’augmentation significative du prix du riz. L’axe vertical représente en francs malagasy le prix du riz et sur l’axe horizontal le jour de récolte des prix. A noter que le prix normal du kilo de cette variété de riz sur le marché se situe entre 6000 francs et 7000 francs, entrainant ainsi une soudaine augmentation toutes les semaines de prise du niveau de prix.
Puis on a choisi le riz le plus vendu sur le marché, on a guère le choix qu’entre deux variétés. Nous pouvons en déduire que l’insuffisance de production de riz affecte la commune mais aussi sa périphérie avec cette interdépendancequi règne entre elles.
Pour la commune d’Anosibe Ifanja, on effectue trois saisons de moisson durant une année, un fait supérieur à la normale selon les techniciens agricoles. Or, pour l’année 2009, selon le groupe de travail de développement rural, la commune n’a produit que le ¼ de sa production annuelle. Depuis cette année 2009, tous les ménages de l’échantillon ont tous affirmé que cette année est la plus marquante pourl’histoire de la commune. A cet effet, les mesures prises par les habitants ne sont que dérisoires mais les autorités sur places ont su réagir vite en alarmant les autorités dans la région de la gravité de la situation. De même que la commune est prise comme grenier à riz de la capi tale, leur demande a été aussitôt prise dans l’immédiat par les autorités.
Aux niveaux des bénéficiaires
Dans tout projet, l’évaluation du milieu humain rentre toujours dans les paramètres d’étude d’avant mise en œuvre et c’est aussi le ca s pour notre étude. Pour ce projet, les bénéficiaires immédiats sont les personnes participant directement dans le projet puis viennent les riverains qui possèdent des terres agricoles sur les bas fonds et enfin les ristournes que la commune obtiendra avec l’augmentation des flux de production agricole dans son secteur.
L’évolution apportée par le sous- projet aux seinsde la communauté.
Amélioration du milieu socio- environnemental
Il faut bien définir les deux cas distincts dans la manière d’étudier les retombées économiques qu’elle aura sur le revenu de chaque foyer. Il y a l’impact direct puisque les personnes participant dans ce projet sont rémunérées suivant le nombre de fosses qu’elles ont effectué. Une fosse d’un mètre cube effectuée vaut400 ariary, soit 2000 francs. La campagne de reboisement dure en moyenne un à deux mois, par campagne on a planté 3500 jeunes plants sur une superficie de 10 hectares.
Puis il y a le moyen terme puisque les habitants à proximité seront embauchés pour quelque mois pour la préservation des jeunes plants. Soit pour les arroser lors des saisons sèches, soit pour enlever les broussailles qui peuvent devenir des plantes parasites pour le jeune plant.
Pour le long terme, on peut s’attendre à la reprise des activités agricoles en recrudescence qui reste le plus rémunérant pour lemilieu rural. Il faut quand bien même savoir que ces agriculteurs ont tous une double casquette selon le résultat de l’enquête menée ; c’est-à-dire une double profession en allant du simple agriculteur jusqu’à être un collecteur possédant au moins un camion.
Sur le plan du bien-être humain, le savoir partagépar les techniciens augmente leur affinité qu’ils ont déjà. C’est là qu’intervient l’ interaction entre les acquis théoriques et les acquis pratiques. Ainsi, on peut s’attendre à une évolution dans la manière d’exploitation du sol et la rentabilité peut s’élargir de façon progressive en fonction de l’application de ce qu’on leur a donné. Par conséquent, on peut prendre à la fin qu’on est en présence de travailleur qualifié dans son domaine de prédilection.
En matière de réseau de communication auprès des ersonnesp œuvrant dans le projet, elle s’est élargie de façon considérable. La diversité des personnes rencontrées engendre une multitude de possibilités que ce soit pour la recherche de financement ou pour d’autres secteurs comme le microprojet de financement de lancement de la culture d’oignon.
Pour autant, les agriculteurs peuvent ainsi diversifier leurs activités, leurs soucis au départ reste seulement le financement. Du point devue matériel, les moyens employés restent en majorité basés sur la force musculaire.
Dans le système d’organisation de répartition des moyens financiers, les argents ne sont pas directement perçus par les bénéficiaires mais passent par la banque d’épargne de la collectivité agricole, puis c’est par le représentant signataire de leur groupement qu’ils percevront leur dû. D’où le milieu rural commence à s’allier avec le secteur tertiaire qui est la banque d’épargne.
Soit ils les transforment pour appuyer les moyens agricoles, soit ils élargissent leur propriété surtout rizicole et en dernier ils achètent des bœufs.
Du coté de la division du travail à l’intérieur duprojet, elle commence à prendre forme selon la spécialité de chacun. Mais les femmes sont mises à l’écart face à la demande de force musculaire du travail imposé par le projet même. Mais pour les techniciens sur place, seul le résultat et le respect du délai signé auparavant comptent. La manière d’organiser les actions revient donc au groupement agricole, alors le système du capital humain est mis à l’épreuve et le degré de cohésion sociale entre les bénéficiaires également. Alors l’organisation de sous groupe au niveau du groupement agricole est née pour mieux répartir les tâches.
Aménagement du territoire agricole
Le paysage du milieu environnemental de la commune a été remodelé par le projet. Sur l’acquisition du terrain pour l’aménagement du territoire agricole, beaucoup de terres sont réquisitionnées surtout celles où l’on pratique les cultures en altitude comme les maïs ou les cultures maraichères. La décision pourrait être, pour les exploitants, brusque dans la mesure où l’ensablement des bas fonds et des terres rizicoles ne peut plus être effectué. Ils peuvent aussi enlever les sables qui inondent les terres rizicoles, entrainant la demande de main d’œuvre avec des dépenses engagées envers les personnes pour les rémunérer. De même que pour l’effectuer, cela prendra beaucoup de temps. Alors la culture en altitude devient une aubaine pour ces agriculteurs, or le projet et les techniciens les déconseillent au risque de dégrader un peu plus leur environnement. D’où ils se contentent de la portion de terre qui se situe entre le bas fonds et les zones de hautes altitudes. Le rétrécissement des parcelles cultivables entraine pour cela une diminution de production. Sur les 57 ménages enquêtés on a les résultats suivants :
Tableau 8 : Récapitulation surface inondés par ménages
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Table des matières
Introduction générale
PREMIERE PARTIE : Cadrages théoriques de l’étude
CHAPITRE I : Présentation de la zone d’étude
CHAPITRE II : Elaboration du cadre d’analyse
CHAPITRE III : Le sous projet de reboisement
DEUXIEME PARTIE : Impact communautaire du projet
CHAPITRE IV : La sécurisation collective de l’environnement
CHAPITRE V: Aux niveaux des bénéficiaires
CHAPITRE VI : Les contraintes dans la pérennisation du projet
TROISIEME PARTIE : Les acquisitions professionnelles et les suggestions pour la pérennisation du projet.
CHAPITRE VII : Analyse du projet par la méthode F.F.O.M et acquisitions professionnelles
CHAPITRE VIII: Analyse dans sont élaboration du point bien – être social.
CHAPITRE IX : Recommandation globalisante
Conclusion générale
Bibliographie
Tables des matières
Listes des tableaux et des figures
Résumés et Curriculum vitae
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