L’ère militaire des éléphants
La France
A la fin du XIXe siècle, les Français ne croyaient pas à l’efficacité du chien comme combattant. Tout au plus pensait-on qu’il pouvait être utile comme auxiliaire du guerrier.Cette idée fut introduite par le lieutenant Jupin dans un ouvrage intitulé « Les chiens militaires dans l’armée ». Dans un autre ouvrage publié en 1890, il démontrait que si les armées napoléoniennes et celles de la guerre de 1870 avaient utilisé des chiens comme auxiliaires des sentinelles, chiens de liaison ou de ravitaillement, l’issue de bien des combats en eut été modifiée. D’après lui, la création d’un service de chiens de guerre s’imposait car, avec l’apparition de nouvelles armes comme la mitrailleuse, l’ennemi pouvait, en quelques secondes, infliger des pertes humaines importantes. Les recherches entreprises sur une poudre qui détonnait sans produire de fumée faisaient que, d’après lui, l’armée devait disposer de chiens capables de découvrir l’ennemi invisible afin de pouvoir riposter. Il préconisait d’utiliser le flair du chien et son intelligence pour seconder les troupes d’avant garde, fouiller les terrains avec les patrouilles et éventer de loin les embuscades. Grâce au langage muet du chien ( attitude, mouvement de la queue, tranquillité, effroi…) les éclaireurs pourraient être fixés sur le type d’ennemi et son emplacement.Il faisait remarquer que les moyens technologiques de l’époque n’étaient pas toujours fiables pour ce qui concernait les transmissions et que l’on se devait de préserver les hommes et les chevaux. S’inspirant des expériences allemandes, il conseillait d’utiliser le chien comme moyen de liaison, les renseignements pouvant être placés dans un casier métallique minuscule aménagé dans l’épaisseur du collier.D’après lui, les chiens pourraient compléter avantageusement l’action des sentinelles et rendre impossibles les attaques de nuit. Tous les amateurs de chiens savaient que la nuit, lorsque rien ne bouge, un chien était capable de sentir l’approche de quelqu’un à 4 ou 500m et parfois plus, selon que le vent était favorable ou pas. Si le calme n’était pas absolu il fallait réduire cette vitesse à 250 m. Selon Jupin, dans ce rayon, rien ne pouvait leur échapper et une fois dressés, ils étaient en mesure de prévenir les sentinelles.
L’approvisionnement en cartouches étant délicat, il pensait qu’on pouvait en charger les chiens. Inconscients du danger, plus doués que l’homme pour la course et moins vulnérables en raison de leur petite taille et de leur vitesse, ils pourraient plus aisément franchir la distance qui séparait les provisions de munitions des tirailleurs. Deux minutes devaient suffire pour franchir 500 m alors qu’il en fallait cinq fois plus à un homme.En se basant sur les expériences belges, allemandes et russes, il insistait sur le fait qu’ils pouvaient sauver de nombreuses vies humaines en recherchant les blessés sur le terrain. Il faisait remarquer, qu’en 1870, nombre de soldats blessés ou épuisés étaient morts, faute d’avoir été découverts ou secourus à temps. Avec des chiens ambulanciers, le nombre de morts pouvait diminuer de façon considérable. (88)
Malheureusement, le lieutenant Jupin mourut sans avoir réussi à convaincre les autorités militaires. Toutefois, un certain nombre de spécialistes continua à s’intéresser à ses écrits et évita que ses travaux ne tombent tout à fait dans l’oubli.. Ils réussirent à dresser des chiens de liaison qui s’illustrèrent pendant les grandes manoeuvres de 1910 et, en 1911 naissait le premier chenil militaire français à Avon-Fontainebleau pour l’entraînement des chiens sanitaires. Malgré cela, à la veille de la déclaration de guerre, les autorités n’étaient pas pleinement convaincues et 250 chiens seulement faisaient partie des armées.
Les autres pays
Si les Anglais n’avaient pas envisagé l’utilisation du chien de guerre proprement dit avant 1914, ils s’étaient déjà servis de chiens sanitaires pendant la guerre des Boers. La Russie et la Bulgarie encourageaient l’emploi des chiens dans leurs armées. Les Italiens, comme les Belges, avaient des chiens de trait destinés à pourvoir au ravitaillement des troupes en montagne. (72) En ce qui concerne l’Autriche, on pouvait lire ceci dans « Le tour du monde » du 2mai 1896: « A l’exposition de Gratz, en 1894, on pouvait voir et admirer dans leurs exercices, des chiens de guerre de Bosnie, dressés à la recherche des blessées, au port des dépêches entre détachements militaires au repos ou en marche, au port des cartouches. Ces chiens proviennent d’une station d’élevage spéciale et unique dans l’armée austro-hongroise inaugurée le 10 avril 1894 dans la plaine de Sarajevo, elle est installée provisoirement pour recevoir 56 pensionnaires ». C’est ainsi que durant les années précédant la guerre, les différentes armées préparèrent leurs nouveaux services de chiens militaires. L’Allemagne venait en tête, forte de 6000 chiens bien entraînés alors que la France, en queue de peloton, n’était toujours pas réellement persuadée de leur utilité. Les chiens vont pourtant se révéler de véritables auxiliaires indispensables aux troupes en campagne.
LE CHIEN AU COURS DE LA GRANDE GUERRE
Le 28 juillet 1914 débutait le premier conflit mondial qui opposait, entre autres, la France, l’Angleterre et la Russie à l’Allemagne et l’empire Austro- hongrois. Comme nous venons de le voir, ces pays s’étaient diversement préparés quant à l’organisation du service des chiens de guerre et chaque belligérant dut mettre en place, durant le conflit, un système pour le régir. Il nous a paru intéressant de prendre la France comme exemple car le manque d’organisation et les débuts difficiles, furent à l’origine de nombreux échecs.
L’organisation militaire du chien de guerre en France
– Le début de la guerre:
A l’entrée en guerre, la France était donc l’un des pays les moins préparés à l’utilisation militaire des chiens. 250 chiens, majoritairement des chiens sanitaires, faisaient partie de l’armée française. Au début du conflit, ils rendirent de nombreux services mais dès 1915, la guerre des tranchées succédant à la guerre de mouvement, leur utilité parut discutable aux autorités. Il fallut attendre les rapports des généraux sur l’efficacité des chiens dans les transmissions ennemies, leur acharnement et celui des sociétés françaises à convaincre les autorités militaires pour que le Ministère de la guerre crée, à la fin de 1915, le Service officiel des chiens de guerre. La réglementation qui suivit fut rudimentaire et insuffisante, limitée aux besoins de l’intérieur. Le service qui en résulta manquait de cohésion et de méthode. Cette suite de tâtonnements et d’essais conduisit le Ministère à une réorganisation cohérente au début de l’année 1917. (42)
-Le recrutement des chiens:
Il s’appuyait sur les Sociétés canines régionales qui se chargeaient de recueillir dans des chenils de recrutement, les chiens confiés par des propriétaires ou choisis dans les fourrières municipales. Le souci permanent de faire des économies était tel qu’on faisait périodiquement appel au patriotisme des propriétaires dans les journaux. (42) La SPA et la fourrière de Paris se montraient également de généreux donateurs et tous ces chiens étaient envoyés au chenildépôt du jardin d’acclimatation de Paris. (72)
Les chiens capturés à l’ennemi représentaient aussi une source d’approvisionnement appréciable. Les Français les envoyaient à l’arrière du front pour les habituer à la langue française puis les ramenaient sur les champs de bataille sur un secteur éloigné de celui où ils avaient été capturés. (106)
-Les chenils militaires:
L’organisation fortement centralisée était à la fois simple, souple et pratique. Elle comprenait une suite de chenils où, successivement, des techniciens du dressage se chargeaient de trier les chiens, de les éprouver, puis de les préparer et enfin de les utiliser.A leur arrivée au chenil-dépôt du jardin d’acclimatation, les chiens subissaient une quarantaine de 8 à 10 jours. Ils étaient ensuite immatriculés et dotés d’un livret personnel.On les dirigeait alors vers un chenil de préparation chargé du premier dressage. Chaque sujet était testé et classé par spécialité: liaison, garde… Il était alors dressé en conséquence.Le chenil central militaire situé à Satory, non loin des terrains d’expérience, pouvait recevoir plus de 200 chiens issus des chenils de préparation. Il disposait de sa propre boucherie, boulangerie et ferme. On y familiarisait les animaux aux bruits de la guerre et on terminait le dressage avant leur envoi sur le front. Les chenils d’armée devaient entretenir, parachever le dressage des chiens et satisfaire aux besoins des unités combattantes. (42)
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Table des matières
Liste récapitulative des enseignants
Remerciements
Table des matières
Table des illustrations
Introduction
1ère partie : Les éléphants
I. Les premiers éléphants de guerre
1-L’éléphant d’Asie
2- Les premières batailles des éléphants
3- Des éléphants face à des occidentaux
II. L’ère militaire des éléphants
1- Les éléphants : leurs premières batailles en occident
2- Les éléphants dans les grandes batailles de l’antiquité
3-L’impact psychologique des éléphants de guerre
4- Les différentes utilisations des éléphants
5- Ses attributs
III. Le déclin des éléphants de guerre
1- Les limites militaires des éléphants
2- Les parades employées contre les éléphants
3- Le renouvellement des éléphants de guerre
4- Les expéditions militaires
5- La fin militaire des éléphants durant l’antiquité
IV. L’éléphant depuis l’antiquité jusqu’à nos jours
1- Encore quelques siècles comme animal de combat
2- L’éléphant : animal de bât et bâtisseur
2ème partie : Les camélidés
I. De l’antiquité à la colonialisation de l’Afrique et de l’Asie
1- Le chameau et la conquête de nouveau monde
2- Le chameau : une monture aussi efficace que le cheval
2a- Les débuts de la cavalerie à dos de chameau ou de dromadaire
2b-Du Moyen-Age à l’émergence des empires coloniaux
3- Le chameau : un animal de bât avant tout
3a- de l’antiquité jusqu’au Moyen-Age
3b- Du Moyen-age jusqu’au XVIe siècle
4- Les chameaux utilisés pour effrayer l’adversaire
II. Les camélidés de guerre depuis l’émergence des empires coloniaux jusqu’à la seconde guerre mondiale.
1- L’emploi du chameau jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.
1a- Le méhari des arabes : description, dressage, armement
1b- L’utilisation des camélidés au cours des XVIIe et XVIIIe siècles
2- La campagne d’egypte de Napoléon bonaparte
3- Napoléon influence les autres nations
3a- Les autres nations au cours du XIXe siècle
3b- La tentative américaine
4- L’armée française au sahara
4a- De la nécessité du chameau comme animal de guerre en Afrique
4b- Les avantages du chameau en Algérie
4c- L’expérinece française au Sahara
4d- Les limites de l’emploi des chameaux par l’armée française
5- Les dernières utilisations des camélidés au XXe siècle
3ème partie : Les pigeons
I. Le pigeon voyageur : un oiseau particulier
1-les races de pigeons voyageurs
2- Son orientation
II. Le pigeon voyageur : messager des guerres de l’antiquité
1- En orient
2- a rome
III. Le pigeon : du moyen-âge à la guerre de 1870
1-L’importance croissante des pigeons
2- Le pigeon au cours des croisades
3- Le pigeon en occident jusqu’à la guerre de 1870
IV. La guerre franco-prussienne de 1870
1- Les pigeons deviennent indispensables
2- les nouvelles techniques
3- Les services rendus
4- Les limites d’utilisation du pigeon
5- Bilan
V. A la veille de la grande guerre
1- Les nouvelles races de pigeons voyageurs
2- Le colombophilie militaire en France
3- La colombophilie militaire dans les autres pays d’Europe
VI. La première guerre de mondiale
1- Les pigeons sont réquisitionnés
2- Les innovations pendant le conflit
3- Les faits d’armes
4- Un héros : « cher ami »
VII. La seconde guerre mondiale
1- Les pigeons sont réquisitionnés de toute part
2- Les services rendus
VIII. De 1945 à nos jours
4ème partie : Les chiens
I. Le chien au cours des guerres de l’antiquité
1- La domestication du chien et des différentes races connues
2- L’apparition du chien sur les champs de bataille
3- Le chien : fantassin au combat
4- Les autres rôles du chien de guerre
II. Le chien dans les guerres du Moyen-age à la veille de la première guerre mondiale
1- Les chiens dans les guerres du moyen âge et de la Renaissance
2- La colonisation de l’amérique
3- Du XVIIe siècle à la veille de la première guerre mondiale
III. La course à la première guerre mondiale
1- L’Allemagne
2- La Belgique
3- La France
4- Les autres pays
IV. Le chien au cours de la Grande guerre
1- L’organisation militaire du chien en France
1a- Le début de la guerre
1b- Le recrutement des chiens
1c- Les chenils militaires
1d- Le dressage
1e- Les soins
2- Les races employées par les armées
3- Les différents rôles des chiens durant la guerre
3a- Le chien sanitaire
3b- Le chien sentinelle
3c- Le chien de patrouille
3d- Le chien de liaison et le chien estafette
3e- Le chien de traction
3f- Les autres rôles du chien
4- Les problèmes vétérinaires
5- Les bilans de la guerre
6- Les hommages rendus
V. la deuxième guerre mondiale à nos jours
1- Les chiens au cours de la guerre de 1939- 1945
2- De 1945 à nos jours
3- Les honneurs rendus
4- La France et le chien de guerre aujourd’hui
5ème partie : Les chevaux
A. L’antiquité
I. Les chevaux et les chars
1- Description du cheval de guerre antique
2- Les chars de guerre
3- Avantage des chars sur les champs de bataille
4- Les inconvénients des chars
5- Le déclin du char de guerre et ses dernières utilisations
II. Les premiers cavaliers
1- Les cavaliers scythes
2- La cavalerie assyrienne
3- Les cavaleries grecques et romaines
3a- La cavalerie grecque
3b- La cavalerie romaine
4- La cavalerie perse
5- La cavalerie des numides
6- La cavalerie chinoise
7- La cavalerie celte
III. Les différentes utilisations de la cavalerie durant l’antiquité
IV. Les limites d’utilisation du cheval durant l’antiquité
1- Le cheval
2- Les cavaliers
V. La cavalerie lourde
1- Au temps d’Alexandre le Grand
2- La cavalerie lourde des Sarmates
3- La cavalerie lourde des Parthes
VI. L’évolution du harnachement
1- La selle
2- Les étriers
3-Les éperons
VII. La cavalerie lourde et les guerres de la fin de l’antiquité
B. Le Moyen-âge et la chevalerie
I. Les cavaleries byzantines, perses et turques
II. La chevalerie
1- Les nouvelles races de chevaux
2- Le développement de l’équipement du cheval
3- Naissance de la cavalerie dite « fieffée »
4- Les chevaliers
4a- Le cheval du chevalier
4b- Le harnachement du cheval
4c- Le prix de l’équipement
C. Du Moyen-âge à la renaissance
I. La cavalerie au temps de Charlemagne
II. Les cavaliers de Guillaume le conquérant
III. Les Croisades
IV. La guerre de cent ans
1- Les forces anglaises
2- L’armée française
3- Le déclin de la cavalerie lourde durant la guerrre
V. Les derniers chevaliers du Moyen-âge
VI. La cavalerie mongole
1- Le cheval mongol
2- La cavalerie lourde
3- La cavalerie légère
4- Organisation et tactique de l’armée mongole
D. De la Renaissance au début du XIXe siècle.
I. De la chevalerie à la cavalerie
II. La cavalerie en France au XVIe siècle
III. Les cavaliers des XVIIe et XVIIIe siècles
1- Composition et tactique
2- Les rôles de la cavalerie sur les champs de bataille
3- Les effectifs
IV. Les races de chevaux après le Moyen-âge
1- Le problème de la remonte en France
2- L’élevage jusqu’au directoire en France et en Europe
V. Le cheval en Amérique
1- La colonialisation du nouveau monde
1a- L’arrivée des chevaux en Amérique
1b- Les conquistadores
2- La guerre d’indépendance des Etats Unis
2a- Le rôle crucial des chevaux
2b- quelques anecdoctes
E. La cavalerie de Napoléon
I. Les cavaliers
II. Les rôles de la cavalerie
III. Les limites de l’emploi des chevaux
IV. Les problèmes de la remonte
1- Le besoin de chevaux
2- La remonte
F. De Napoléon à la deuxième guerre mondiale : le déclin et la fin de la cavalerie
I. De Napoléon à la guerre de 1870
1- La naissance de l’armée d’afrique
2- La guerre de 1870
II. La première guerre mondiale
1- Les chevaux recherchés par les armées
2- Les rôles de la cavalerie changent
3- L’utilisation de la cavalerie
4- Les chevaux victimes des guerres
III. De la deuxième guerre mondiale à aujourd’hui
6ème partie : Les dauphins
I. Mythologie et archéologie
II. Biologie
1- Les différentes espèces
2- Les caractéristiques
3- Leur intérêt pour les militaires
3a- Leur sonar
3b- leur hydrodynamisme
3c- Leur capacité de plongée
3d- Leur intelligence
III. Les dauphins soldats
1- Les recherches américaines
2- Les recherches en URSS
3- Les différentes missions des soldats
3a- Aider les plongeurs
3b- Localiser, marquer, récupérer les objets
3c- La surveillance
3d- L’espionnage
3e- Les actions suicides
3f- Les dauphins parachutistes
4- Leur utilisation effective au cours des derniers conflits
5- Les dauphins ne sont pas toujours fiables
IV. La situation actuelle
1- La fin officielle des dauphins militaires
2- Le retour à la vie sauvage
3- La captivité dans les delphinariums
4- Les dauphins thérapeutes et comédiens
5- Les dauphins militaires sont toujours en service
V. Les préjudices subis par les dauphins
7ème partie : Les insolites
I. Les porcs
II. Les oiseaux
III. Les chats
IV. Les serpents
V. Les abeilles
VI. Animaux en tous genres
Conclusion
Référence bibliographique
Index des noms cités
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