Démographie
Cette région est caractérisée par une forte explosion démographique surtout dans le milieu rural. Selon les chiffres dans le tableau ci-dessus, les sous préfectures de Beroroha, de Morombe et d’Ampanihy Ouest connaissent un taux d’accroissement naturel le plus forte de la région (3,1 à 5,2%), qui est à peu près, le même que celui de la moyenne nationale. Par contre, grâce à son faible taux de fécondité et de natalité, le taux d’accroissement enregistré à Benenitsy est le plus bas .L’effectif de la population est plus important en milieu rural qu’en milieu urbain : environ 76% de la région de Toliara résident en milieu rural. Le reste de la population (24%) est réparti irrégulièrement dans les chefs-lieux de sous-préfectures et des firaisana. La population urbaine est estimée à 176 374 habitants. La population dans la ville est donc caractérisée par l’importance de phénomène migratoire. En général, ce phénomène de migration est expliqué par la recherche de travail en milieu urbain, en espérant avoir une condition de vie meilleur. La forte croissance démographique de la région explique évidement sa pauvreté. D’après le recensement qui a été fait en 1993, on enregistre dans cette région un taux de natalité moyenne de 3,2% qui est relativement faible par rapport au taux de natalité moyen pour Madagascar (4,5%) et le taux de mortalité moyen est de 0,7%, alors que la moyenne nationale est de 1,55%. Voyons que le taux de mortalité est faible que le taux de natalité, cela explique une croissance démographique très élevée dans cette région. Mais le problème est que la population de la région est répartie inégalement entre le milieu rural et le milieu urbain avec les taux respectivement de 76% et 24%, or la grande partie des ressources et des équipements redistribuée est concentrée dans la ville. Alors, les 76% de la population ne bénéficient que le minimum de redistribution. Il faut tenir compte aussi l’ancienneté de document, notre information est ici prise dans la documentation du recensement de l’année 1993, jusqu’aujourd’hui, on n’a pas toujours de nouvelle recensement pour mieux connaître l’évolution de la situation démographie de notre pays. Or que l’étude de la démographie est plus important pour une élaboration de politique de développement d’un pays. Pour cette région, on a vue au dessus qu’il y existe un grand déséquilibre entre la population urbaine et rurale, soit en termes de l’effectif, soit en termes de répartition des ressources et des équipements. Pour réduire la pauvreté dans cette région, il faut rompre ce déséquilibre avec la mise en place et renforcement de politique de développement plus précisément une politique de développement rural. En tenant compte aussi de l’évolution de la démographie (avec des données fiables et de politique conviendra à cette évolution).
Principaux facteurs de la croissance économiques
Ce sont : le capital, la technologie, le travail et la terre. Dans plusieurs pays, le capital est un facteur déterminant de la croissance de la production c’est-à-dire l’accroissement de cette production dépend en grande partie de l’existence du capital. D’après Rostow, dans sa théorie des étapes de croissance, l’accroissement de la production dépende de l’augmentation rapide de capital pendant la phase de décollage. Pour Douglas : la croissance de capital peut exercer des effets sans limite sur le taux de croissance. D’après Solow : l’incorporation de la technologie dans le capital permet d’augmenter la croissance de la production. Il est important aussi d’étudier l’importance de travail dans le processus de production, la formation de la main d’œuvre, d’où la qualification de travail permet également d’augmenter la production. Un pays sous développé comme Madagascar a des contraintes de capitaux grâce à l’insuffisance des épargnes nationaux, bien que cette insuffisance qui est l’un de problème de notre développement. Sans capital on n’arrive pas à mieux exploiter notre ressource, on n’arrive pas à s’investir pour créer d’emplois. Alors que la main d’œuvre est abondante mais non qualifié, ce qui ne permet pas l’adaptation des techniques nouvelles dans le pays parce qu’une instauration des technologies assez sophistiqué est inappropriée à notre situation (pas de capacité technologique, pas assez des experts pour percevoir la technologie). Enfin, s’il est difficile d’accéder à la technique moderne, alors il est difficile aussi d’augmenter la production. Pour avoir assez de capitaux, il faut faire de politique de limitation de consommation par exemple pour que les gens puissent épargner, c’est-à-dire il faut diminuer la consommation des biens luxe en augmentant leur taxe ou on élève le taux d’imposition sur le salaire, en fin qu’on puisse accroitre la recette fiscale. Face à l’insuffisance en capital, on peut aussi faire appel à des capitaux étrangers, d’où l’importance des IDE (Investissement Direct Etrangers) car les IDE sont à la fois sous forme des capitaux et aussi des devises pour le pays d’accueille.
Relation ente croissance économique et le développement
Sans la croissance économique, on ne peut pas avoir un développement. La croissance économique joue un rôle très important dans le développement parce qu’elle permet : d’améliorer le niveau de vie matériel de la population, de dégager les ressources nécessaires pour améliorer ou fournir des biens et services publiques, et de créer des emplois et de diminuer le chômage. Mais il est évident quand même qu’une croissance économique sans meilleur répartition de revenu ne pas identique au développement parce que le fruit de la croissance appartient en majeur partie à un groupe sociaux seulement. Pour le propriétaire d’entreprise, la grande partie du revenu dû à la croissance rémunère le capital au détriment de la rémunération de travail. Par exemple une croissance économique ne permet pas au développement si : le 70% de la richesse appartient seulement à la 10% de la population et le reste c’est-à-dire le 30% de la richesse appartient à la grande majorité de la population c’est-à dire le 90% de la population. Une croissance économique ne signifie rien s’il existe une détérioration de terme de l’échange. Et de même pour le cas où le fruit de la croissance est expatrié à l’étranger par exemple le cas des IDE qui affectent leur capitaux à l’étranger. Alors pour avoir un développement, il faut qu’il y a une meilleur répartition de la richesse entre les mains des agents. Ainsi que l’intervention de l’étranger est possible, inévitable mais elle ne saurait constituer l’essentiel (les habitants du pays doivent être parmi les premiers participants au processus qui a amené ces modifications structurelle). Il est clair que la participation au processus implique la participation aux fruits de développement et à la production.
Le modèle de LEWIS dans la problème de sous développent
Ce modèle explique le problème de développement d’un pays face à l’existence de la dualité des deux secteurs (secteurs traditionnelle et moderne) d’où la notion de dualisme sectorielle.
Hypothèses :
– Il existe 2 secteurs contraires : secteurs moderne ou industrielle et secteur traditionnel ou agricole.
1- Secteur agricole : large, rural, stagnant, subsistance, traditionnel
– Une économie précapitaliste (faible accumulation de capital)
– Revenu : Y/L
– Productivité marginale de travail nulle
– Sur plus de la main d’œuvre
– Chômage déguisé
2- Secteur industriel : petit, moderne, urbaine, société commerciale ou industrielle en croissance, salaire = productivité de travail.
Le problème de développement est ici tourné au tour des déséquilibres existants entre le milieu rural et le milieu urbaine en termes d’industrialisation. Ce déséquilibre ne reste pas seulement expliquer au niveau des deux milieux précités au dessus mais peut aussi aller jusqu’au niveau de la région. Si on compare la région de Toliara avec celle d’Antananarivo, on voit que toutes les activités administratives, socioéconomiques, et militaires sont concentrées en grande partie dans la région d’Antananarivo plutôt que une petite partie pour la région de Toliara. Il y a donc une répartition inégale des ressources et des équipements entre ces deux régions. Or pour LEWIS, le problème est de savoir comment on va éliminer le dualisme en fin qu’on puisse avoir un seul secteur de développement ? Les investisseurs doivent accroître leurs investissements dans l’industrie et offrir un salaire industriel supérieur à celui de l’agriculture pour en tirer ou épuiser davantage les surplus de main d’œuvre de l’agriculture vers l’industrie. Mais il ne faut pas que le transfert des surplus entraine une chute de la production agricole. Or que s’il y a un transfert additionnel, il y a un surplus épuisé, alors la production agricole va devenir faible et le prix alimentaire va augmenter aussi. Ce qui explique une élévation d’un salaire en secteur agricole. En effet, il y a une concurrence entre l’industrie et l’agricole pour attirer les mains d’œuvres, pour cela le secteur agricole doit accroitre aussi son investissement et utiliser de techniques moderne de production pour augmenter la productivité. Dont le dualisme disparait on n’a qu’un seul secteur de développement car même l’activité traditionnel qui est subsistance deviendra une activité moderne pour le marché alors le développement de l’économie. En bref, pour lui, le développement d’un pays est expliqué par la passage de l’économie de subsistance vers l’économie de marché, c’est-à-dire, il faut moderniser les activité agricoles pour avoir un développement. Si on va se réfère à la situation économique de la région Sud-ouest : les hypothèses que LEWIS émet ici sont presque vérifiées dans cette région. Par exemple si on parle de la sur plus de la main d’œuvre, elle est forte dans le milieu rural ,76% de la région représente la population rurale,or que dans le milieu urbain ; il n’y a que 24% seulement de la population de cette région. Et pour les activités agricoles : les pêches, l’agriculture, l’élevage sont toujours encore comme des activités traditionnels
Libéralisation de l’économie
Le processus de libéralisation de l’économie a été fortement marqué par la remise à jour de code des investissements, avec la loi n°96 015 du 13 Août 1996, que fixe les garanties des investissements à Madagascar. Le contenu du code est principalement axé sur :
– Le maintien du régime de zone franche industrielle
– La liberté de l’investissement qui peut ainsi se faire sous condition d’’agrement ni autorisation préalable.
– La garantie de la sécurité des capitaux, les investissements et de la liberté de transfert des apports en capitaux effectués par des non-résidents et des résidents de nationalité étrangère.
– La garantie du respect des droits de propriété individuelle ou collective.
– L’égalité de traitement des investisseurs sur le territoire national
– Le libre fonctionnement des entreprises et la libre gestion de personnel
Ce nouveau code d’investissement a été décisif dans l’expression des entreprises franches à Madagascar. Par ailleurs, les investissements directs étrangers n’ont pas cessé d’augmenter depuis 1998. En effet, estimé à 11,8 milliards de DTS en 1998, leur montant est passé de 42,7 milliards de DTS en 1999 à 54,4 milliards de DTS en 2000.
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Table des matières
AVANT PROPOS
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITE DE LA REGION SUD OUEST
Chapitre I : Caractéristique générale de la région
Section I : Environnement physique
I-1) Situation géographique
I-2) Climatologie
I- 2-1) CLIMAT
I-2-2) Vents
I-3) Les cours d’eau à bassin mixte
I- 3-1) Mangoky
I-3-2) Onilahy
I-4) Lacs
I-4-1) Lac Ihotry
I-4-2) Lac TSIMANAPETSOTSA
I-5) Sols et Végétations
I-5-1) Sols
I-5-2) VEGETATIONS
Section II : Environnement social
II-1 Démographie
II-2- Education
II-3-Santé
II-3-1) Les infrastructures utilisées par les habitants
II-3-2) ratio médecin/ population par fivondronana
II-3-3) appui des organismes internationaux au santé
Chapitre II : l’économie de la région
Section I : Productivité Agricole
I-1- L’agriculture dans cette région
I-1-1) Culture vivrière
I-1-2) Culture d’exportation
I-2) L’élevage dans la région
I -2-1) Bovin
I-2-2) Elevage caprin
I-2-3) Aviculture
I-3- Pêche
I-3-1) Pêche et ressources halieutiques
I-4) Industries et artisanat
I-4-1) Les industries oléagineuses du Sud Malgache (INDOSUMA).
I-4-2) La société Malgache du Sel (SOMASEL)
I-4-3) Fabrication de tapis
Section III : Chômage
III-1- Définition
III-2- Caractéristiques
III-2-1) Profils des taux de chômages
III-3) Type des chômeurs
III-3-1) Les individus en quête de leur premier emploi
III-3-2) Les anciens occupés
III-4) Prestations salariales des chômeurs
III-5) Répartition de l’emploi par branche
PARTIE II : LE PROBLEME DU DEVELOPPEMENT ET SOLUTION PROPOSEES EN CONSIDERANT SOUVENT LES STRATEGIES ET LES THEORIES DU DEVELOPPEMENT
Chapitre I : Les problèmes de développement
Section I : Facteurs Culturels
Section II : Facteur Economique
Chapitre II : Stratégie et théorie de développement
Section I : Le Développement de la Croissance Economique
I-1- Principaux facteurs de la croissance économiques
I-2- Relation ente croissance économique et le développement
Section II : Théorie de développement
II-1- Théorie de J.SCHUMPETER de sous développement
II-2- le modèle de LEWIS dans la problème de sous développent
II-3- Théorie de modernisation de Rostow
Section III : Type de stratégie de développement
III-1- stratégie d’insertion internationale
III-1-1) incitations fiscales
III-1-2) Libéralisation de l’économie
III-2- Une théorie d’insertion internationale concerne aussi l’ISI et l’ITE
III-3- Stratégie industrielle
Chapitre III : Les solutions proposées
Section I : Développement Durable
I-1) Gestion des ressources naturelles
I-2) Les partenariats Public Privé
I-3) Suivi des performances des entreprises en matière de développement durable
I-4) Voie de progrès : la certification de la gestion des forêts
I-5) La gestion rationnelle de l’environnement dans le DSRP (cas Madagascar)
Section II : Mettre une politique de développement rural
II-1- Les problèmes de demande
II-2- Distorsion de prix
II-3- Faiblesse de l’appui au secteur relevant du secteur public
II-4- Faiblesse de la capacité du secteur privé
Section III : solutions pratiques
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES TABLEAUX
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