L’entraînement d’un cheval de CCE de niveau Pro 

L’entraînement d’un cheval de CCE de niveau Pro 

Les besoins en vitamines
Vitamines liposolubles

Les vitamines liposolubles incluent la vitamine A et les carotènes, la vitamine D, la vitamine E et la vitamine K. Les bactéries anaérobies du tractus intestinal peuvent synthétiser la vitamine K, mais les autres vitamines doivent être présentes dans l’alimentation ou, pour la vitamine D, synthétisées avec l’aide des UV.
– Vitamine A
Le terme de vitamine A est générique pour tous les dérivés de la -ionone qui possèdent l’activité biologique du trans-rétinol. 1 UI de vitamine A est obtenue avec 0,3 μg de trans-rétinol.
Elle joue un rôle important dans la vision, et des métabolites photoréactifs spécifiques se retrouvent dans les pigments visuels de la rétine. Cette vitamine joue aussi un rôle dans la différenciation cellulaire, et en cas de carence, des cellules qui seraient normalement de type spécifique se développent comme des cellules squameuses kératinisées. Le remodelage osseux de l’animal en croissance est aussi modulé par la vitamine A.
Le terme de provitamine A est lui aussi générique pour tous les caroténoïdes montrant une activité biologique de vitamine A. Jusqu’à 400 types ont été isolés dans la nature, dont seulement une cinquantaine à activité vitaminique. Le plus actif et quantitativement significatif est le trans– carotène. Chez le rat, 0,6 μg de trans–carotène peut donner 1 UI d’activité provitaminique. Le cheval obtient cependant moins de vitamine A à partir du clivage du carotène alimentaire, qui s’effectue dans la paroi du petit intestin par l’action de la -carotène 15,15’-dioxygénase, peu efficace dans l’espèce équine. Les fourrages verts sont les meilleures sources de carotènes (jusqu’à 600 mg/Kg MS). Ces composés étant détruits graduellement par le soleil et la chaleur, les foins en sont toujours moins riches, surtout s’ils ont été lessivés.
De nombreuses études, dont une de MAENPAA et al. (1988) [60], ont mis en évidence des variations saisonnières de concentration plasmatique en vitamine A, avec une baisse en été et en hiver, certainement associée aux différences de teneur en carotène des fourrages en fonction de la saison.
En raison du peu de données sur les besoins en carotène ou en vitamine A, et de leur variabilité, seules des estimations imprécises peuvent être proposées. Ainsi, selon le NRC, les aliments pour les chevaux doivent en général fournir de 30 à 60 UI (9 à 18 μg) /Kg PV /jour d’activité vitaminique A comme le rétinol, ou équivalent. Si la supplémentation se présente sous forme de -carotène, 120 à 240 UI /Kg PV /jour d’activité provitaminique A sont requises. En outre, 1 mg de -carotène doit être considéré comme équivalent au maximum à 400 UI d’activité vitaminique A [31]. L’INRA propose un apport de vitamine A dans les aliments de 3250 UI/Kg MS in toto pour les chevaux au repos ou travail léger, et 3750 UI/Kg MS pour les chevaux au travail moyen.
Une déficience en vitamine A est caractérisée par une cécité nocturne, une production lacrymale excessive, une hyperkératinisation de la cornée et de la peau, de l’anorexie, une croissance médiocre, des infections respiratoires, des abcès des glandes salivaires sublinguales. A l’opposé, une supplémentation excessive (au-delà de 100 fois les besoins, par ajout d’huile de foie de morue par exemple) peut conduire à de la fragilité osseuse, de l’hyperostose, une exfoliation épithéliale et peut avoir des effets tératogènes. Le NRC a proposé une quantité maximale de 16000 UI de vitamine A /Kg MS dans l’aliment. Pour un cheval de 500 Kg consommant 2% de son poids vif en matière sèche, cela équivaut à 320 μg (1067 UI) de trans-rétinol /Kg PV /jour.
– Vitamine D
Deux composés actifs primaires de la vitamine D sont trouvés dans la nature. La vitamine D2 (ergocalciférol) résulte de l’action des rayons ultraviolets sur l’ergostérol synthétisé par les végétaux. D’après les études menées chez les autres espèces, le métabolisme de la vitamine est supposé être le suivant pour les équidés. La vitamine D3 (cholécalciférol) résulte initialement de l’action des UV sur le 7-déhydrocholestérol synthétisé par les tissus du cheval et présent dans la peau. Absorbées dans le tractus intestinal ou transloquées au niveau de la peau, les deux vitamines (D2 et D3) sont hydroxylées sur leur carbone 25 (C-25) dans le foie, et sur le C-1 dans le rein. Il n’existe aucune preuve réelle de la synthèse de vitamine D3 au niveau de la peau chez le cheval, donc cet apport potentiel est à considérer avec beaucoup de précautions. Les hormones métaboliquement actives, 1,25-dihydroxyergocalciférol et 1,25-dihydroxycholécalciférol, agissent sur le tractus intestinal, les os, le rein pour maintenir l’équilibre phosphocalcique [31]. Ainsi, la vitamine D participe principalement à la minéralisation osseuse, en augmentant l’absorption intestinale du calcium, et en favorisant sont dépôt osseux [34]. A l’inverse de la vitamine A, la quantité de vitamine D2 augmente dans les foins séchés au soleil par rapport à l’herbe.

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Table des matières

Table des matières
Table des illustrations
Introduction
1ère partie : Etude bibliographique 
I. Présentation du concours complet et particularités de l’effort de cross-country
A. Description générale des épreuves
B. Description des compétitions en fonction des niveaux étudiés
1. Le concours complet au niveau national
2. Le concours complet au niveau international
C. Particularités de l’effort de cross-country
1. Typologie musculaire du cheval
2. Nature des efforts lors de l’épreuve de fond
3. Intérêt de la récupération active
4. Comparaison avec l’effort de concours hippique
D. Description de l’entraînement d’un cheval de CCE de niveau Pro 
1. La phase d’endurance générale
2. Les épreuves d’effort
3. La phase de capacité aérobie (endurance spécifique)
4. Poursuite du développement (entretien)
5. La préparation terminale
6. La désaturation
7. Le suivi de l’entraînement
8. Conclusion
II. Bases théoriques de l’alimentation du cheval de sport
A. Comportement alimentaire du cheval
1. Régulation de la consommation volontaire
2. Vitesse de consommation
B. Particularités de la digestion des équidés
1. Particularités anatomiques du tube digestif
2. Digestion gastrique
3. Digestion dans l’intestin grêle
4. Digestion dans le gros intestin
5. Conséquences pratiques
C. Evaluation des besoins nutritionnels et apports alimentaires recommandés du cheval de sport 
1. Les besoins en eau
2. Les besoins en matière sèche et « capacité d’ingestion »
3. Les besoins énergétiques
4. Les besoins en fibres
5. Les besoins azotés
6. Les besoins en minéraux
7. Les besoins en oligoéléments
8. Les besoins en vitamines
9. Bilan sur les apports recommandés
2ème partie : Enquête épidémiologique sur l’alimentation des chevaux de CCE en France
I. Matériels et méthodes
A. Choix de la cible
B. Le questionnaire d’enquête
1. Réalisation et validation du questionnaire
2. Description du questionnaire
3. Collecte des données
C. Méthodes de calcul utilisées
1. Calcul du poids vif des chevaux
2. Composition des aliments
3. Composition des rations
4. Les calculs statistiques
II. Résultats qualitatifs
A. Profil de la population interrogée
1. Description de la cible
2. Profil des chevaux
B. Description qualitative des rations distribuées
1. Mode de vie des chevaux
2. Conduite alimentaire
3. Les aliments grossiers : les fourrages
4. Les aliments concentrés : matières premières et aliments composés (industriels)
5. Les aliments utilisés de façon anecdotique
6. Les compléments (minéraux, vitamines, électrolytes…)
7. Les huiles végétales
III. Résultats quantitatifs
A. Description globale des rations
1. Rationnement pratique
2. Composition analytique des rations
B. Description quantitative des rations par écurie
1. Avant « saturation de la capacité d’ingestion »
2. Après « saturation de la capacité d’ingestion »
3. Comparaison des rations avant et après « saturation de la capacité d’ingestion »
C. Description quantitative des rations pour les adultes et les jeunes chevaux après « saturation de la capacité d’ingestion »
D. Description quantitative des rations en fonction du niveau après « saturation de la capacité d’ingestion »
IV. Analyse des rations
A. Comparaison avec les données bibliographiques
1. Apports énergétiques moyens pour 100 Kg PV
2. Apports énergétiques par rapport aux besoins d’entretien
3. Coût énergétique de l’heure de travail
4. Apports azotés (MADc)
B. Analyse statistique
1. ACP des facteurs
2. ACP des variables
V. Discussion 
Conclusion 
Annexes

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