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L’Endocrinologie – La Diabétologie
L’endocrinologie est une spécialité médicale qui étudie le fonctionnement, les maladies liées aux glandes endocrines dont les produits qu’elles fabriquent, les hormones. Les glandes les plus importantes sont la thyroïde, le pancréas, les gonades (testicules et ovaires), les surrénales, les parathyroïdes et l’hypophyse. L’hypophyse est située sous le cerveau et est la glande maitresse de notre système endocrinien. Elle a pour rôle de réguler avec minutie toutes les substances fabriquées par les autres glandes. Les hormones sont des substances ayant parfois un rôle de messager pour provoquer une réaction d’un ou plusieurs organes.
Les hormones jouent un rôle primordial dans plusieurs fonctions de base telle la croissance, le développement, la reproduction et la production d’énergie. Plusieurs de ces hormones sont sécrétées de façon plus importante en matinée qu’en soirée, c’est ce qu’on appelle « un cycle ». Les glandes sont influencées par divers facteurs externes comme le stress, le repas, le sommeil, la luminosité etc. Il existe donc un parfait équilibre entre notre système hormonal, nos organes, notre cerveau et l’environnement.
La diabétologie est une discipline médicale qui étudie le diabète. Le diabète est une maladie métabolique caractérisée par un état d’hyperglycémie chronique dû soit à une insulinopénie (le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline) et/ou soit à une insulinorésistance (l’organisme n’est pas capable d’utiliser correctement l’insuline qu’il produit). Cette insuffisance provoque une augmentation de la glycémie qui conduit, à son tour, à des lésions affectant plusieurs appareils et systèmes, en particulier les vaisseaux et nerfs [16]. Le diabète est un important problème de santé publique, et il est l’une des quatre maladies non transmissibles prioritaires ciblées par les dirigeants mondiaux. À l’échelle mondiale, on estime à 463 millions le nombre d’adultes qui vivent avec le diabète en 2019, contre 151 millions en 2000 [17]. Le nombre d’adultes vivant avec le diabète a presque triplé durant ces 20 dernières années. La Fédération Internationale du Diabète (IDF) estime qu’il y aura 578 millions de diabétiques d’ici 2030, 700 millions d’ici 2045 [17]. L’OMS prévoit une hausse de [NOM DE L’AUTEUR] 10
48%, soit 629 millions de diabétiques d’ici 2045 [18]. Ces chiffres reflètent l’augmentation des facteurs de risque associés comme le surpoids et l’obésité. Cette dernière décennie, la prévalence du diabète a progressé plus rapidement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire que dans les pays à revenu élevé. Le diabète a provoqué 4,2 millions décès en 2019 dans le monde [17].
Il existe plusieurs types de diabète : le diabète de type 1 et 2, le diabète gestationnel et les autres types de diabète (secondaire, iatrogène, génétique…).
Le diabète de type 1 est dû à une carence absolue en insuline par destruction auto-immune des cellules pancréatiques (cellules bêta des îlots de Langerhans). Les anticorps retrouvés sont les Anticorps anti-ilots, Anticorps anti-GAD, Anticorps anti-insuline, Anticorps anti-IA2. Le type 1 survient le plus souvent chez le sujet jeune mais il existe des formes tardives : Diabète de type 1 LADA (Latent Autoimmune Diabetes in Adult). L’IDF estime que 1,1 million de jeunes âgés de moins de 20 ans ont le diabète de type 1 en 2019 [17].
Le diabète de type 2 est caractérisé par une insulinopénie relative et une insulinorésistance chez l’adulte. Il existe des formes précoces appelées MODY (Maturity Onset Diabetes Of the Young). Le diagnostic du diabète sucré est posé devant :
– Une glycémie (sur plasma veineux) à jeun (depuis huit heures au moins) supérieure ou égale à 1,26 g/l (7,0 mmol/l) ;
– Une glycémie (sur plasma veineux) deux heures après ingestion de 75 g de glucose (test HGPO) supérieure ou égale à 2,00 g/l (11,1 mmol/l)
– La présence de symptômes de diabète (polyurie, polydipsie, amaigrissement) et glycémie (sur plasma veineux) mesurée n’importe quand, supérieure ou égale à 2,00 g/l (11,1 mmol/l) ;
– Une hémoglobine glyquée (HbA1c) supérieure ou égale à 6,5 % (48 mmol/mol) en utilisant une mesure par méthode certifiée par le National Glycohemoglobin Standardization Program (NGSP) et standardisée aux normes du Diabetes Control and Complications Trial (DCCT) [19].
Il ne faut pas confondre le diabète gestationnel et le diabète pendant la grossesse. Le diabète est dit gestationnel quand la femme affiche des taux de glycémie légèrement élevés au cours des deuxième et troisième trimestres de la grossesse, tandis que les femmes présentant des taux de glycémie très élevés sont considérées comme atteintes d’un diabète pendant la grossesse [20]. Au cours de la grossesse, il y a des modifications hormonales et métaboliques. On note un abaissement de la réabsorption du glucose au niveau rénal, une baisse de la glycémie par transfert de nutriments vers l’enfant, une sécrétion par le placenta d’hormones hyperglycémiantes pouvant expliquer alors l’apparition d’un diabète. Le diabète gestationnel est un trouble de la tolérance glucidique reconnu pour la première fois lors de la grossesse, persistant ou non. Les risques sur la grossesse elle-même sont les malformations congénitales, une macrosomie, une hausse du risque de mortalité périnatale.
Le diagnostic de diabète gestationnel est différent du diagnostic de diabète sucré. L’International Association of Diabetes Pregnancy Study Group (IADPSG) a proposé en 2010 comme critères diagnostiques : une glycémie à jeun supérieure ou égale à 0,92 g/l et/ou glycémie une heure après charge orale de 75 g de glucose supérieure ou égale à 1,80 g/l et/ou glycémie à deux heures après la charge supérieure ou égale à 1,53 g/l [21].
Les complications du diabète sont systématisées ainsi :
• Complications métaboliques aigues : acido-cétose diabétique, état d’hyperglycémie hyperosmolaire, acidose lactique, hypoglycémie.
• Complications chroniques : macroangiopathies (coronaropathies, artériopathies des membres, accident vasculaire cérébral), microangiopathies (neuropathie, rétinopathie, néphropathie)
• Complications infectieuses
Pour éviter ou retarder ces complications, un contrôle de la glycémie est important, grâce à l’HbA1c qui donne un renseignement sur l’état glycémique du patient au cours des 2 ou 3 derniers mois. La détection précoce des complications se fait par des examens ophtalmologiques, cardiologiques, des analyses d’urine, un examen neurologique selon des intervalles recommandés par les directives internationales. Le traitement du diabète repose sur l’éducation du patient, les mesures hygiéno-diététiques (régime, activité physique régulière), une ou plusieurs classes de médicaments par voie orale, les médicaments associés à l’insuline ou l’insuline seule.
La méthodologie
Le cadre de l’étude
L’étude est réalisée au service de Médecine Interne du CHU Abass Ndao.
Le CHU Abass Ndao de Dakar dispose de services d’aide au diagnostic et à la prise en charge que sont la Gynécologie – Obstétrique, la Médecine Interne, la Cardiologie, l’Ophtalmologie, la Chirurgie Générale, le laboratoire de Biologie, la Radiologie Générale, la Pédiatrie, l’Urologie.
La Clinique Médicale II du CHU Abass Ndao comprend le service de Médecine Interne, le Centre du diabète Marc SANKALE, l’unité de consultation externe et de suivi des pathologies endocriniennes.
Le service de Médecine Interne est sous la responsabilité de deux professeurs titulaires, deux maîtres assistants, deux assistants chef de clinique, deux spécialistes en diabétologie et métabolisme et deux médecins généralistes. A ceux-là s’ajoutent quatre assistants sociaux qui œuvrent dans le suivi et l’encadrement des cas sociaux.
Le service possède 36 lits répartis en 19 salles, une salle de réanimation avec 3 lits sous la supervision d’un médecin et d’un infirmier 24 h / 24 h.
La méthodologie proprement dite
Le type d’étude
Il s’agit d’une étude transversale descriptive.
La période d’étude
L’étude s’est déroulée durant la période du 01 au 31 Juillet 2018.
La population d’étude
La population cible
Elle était constituée de tous les patients hospitalisés au service de Médecine Interne.
Les critères d’inclusion
Nous avons inclus dans notre étude, tous les patients, reçus et pris en charge au service de Médecine Interne à compter du 1er Juillet 2018 et ce pour une durée minimale de 2 jours et les patients déjà hospitalisés dans le service avant le début de notre étude et prévus pour un séjour minimal de 2 jours.
Les critères de non inclusion
N’ont pas été inclus, les patients reçus à compter du 31 Juillet 2018, les patients mis en observation et les patients avec un dossier médical incomplet (plus de 10 variables non renseignées dans un dossier).
Les considérations éthiques
Le patient était informé de l’objet de notre étude et son consentement oral sollicité en vue de son inclusion dans l’étude. Il était aussi sensibilisé sur son statut et des complications auxquelles il serait exposé. Les données étaient recueillies dans le strict respect du secret médical.
La collecte de données
Les sources qui ont permis cette étude sont :
• Les dossiers d’observation clinique des malades ;
• Les fiches de référence des malades.
Le recueil des données s’est fait sur la base d’une fiche de recueil pré-codifiée.
Les paramètres étudiés
• L’âge
• Le genre
• La profession
• Le niveau d’instruction
• La situation matrimoniale
• Les motifs d’hospitalisation
• Les nouvelles admissions
• Les exéats
• La durée de séjour d’hospitalisation
• Le coefficient de rotation des lits
• Le taux de mortalité
• Les examens biologiques réalisés notamment :
– La numération formule sanguine (NFS)
Encore appelée hémogramme, la NFS est une analyse quantitative et qualitative des éléments figurés du sang : hématies, leucocytes, plaquettes.
– La C-Réactive Protéine (CRP)
– L’ionogramme sanguin
Composé de la natrémie, de la kaliémie et de la chlorémie, il est essentiel car il permet de voir les troubles ioniques.
– La créatininémie
– Le bilan lipidique
Constitué du cholestérol total, du LDL-cholestérol, du HDL-cholestérol et des triglycérides.
– La glycémie à jeun (GAJ)
– L’HbA1c
– La microalbuminurie quantitative
– Les examens bactério-parasito-mycologiques
• Les examens fonctionnels et les imageries réalisés notamment :
– La radiographie du thorax
– L’électrocardiogramme (ECG)
– L’échographie cardiaque
– L’échographie Doppler artérielle des membres inférieurs
• Les diagnostics de sorties
Le diagnostic de sortie retenu s’est fait sur la base de la conjoncture des motifs d’hospitalisation et des pathologies retrouvées durant l’hospitalisation.
L’analyse des données
Le recueil des données a été réalisé sur la base d’une fiche de recueil pré-établie par la Clinique Médicale II. L’analyse des données et les résultats ont été réalisés par le logiciel SPSS (Statistical Package for the Social Sciences) version 24.0.
La population d’étude a été décrite à l’aide des variables étudiées. L’étude descriptive a été réalisée avec le calcul des fréquences et proportions pour les variables qualitatives et le calcul des moyennes et des écart types pour les variables quantitatives.
Les examens biologiques réalisés en cours d’hospitalisation
La numération formule sanguine
La NFS est normalement systématique chez les patients hospitalisés. Soixante-sept patients de l’étude avaient une NFS, soit 97,1 % de la population d’étude.
Le taux d’hémoglobine moyen était de 10,1 g/dl (écart-type ± 2,8). Les extrêmes étaient de 4 et 16,4 g/dl. Une anémie était trouvée chez 71,6 % (n=48) de la population d’étude.
Le taux de leucocytes moyen était de 12042,8 éléments/mm³ (écart-type ± 8755,5) avec des extrêmes de 4140 et 52900 éléments/mm³. Une hyperleucocytose était trouvée chez 41,8 % (n=28) et une leucopénie n’a pas été trouvée.
Le taux de plaquettes moyen était de 303562,5 éléments/mm³ (écart-type ± 155225,2). Les extrêmes étaient de 59000 et 939000 éléments/mm³. Une thrombocytose était trouvée chez 25,4 % (n=17) et une thrombopénie était trouvée chez 13,4 % (n=9) de la population.
La C-réactive protéine
Le dosage de la CRP a été réalisé chez 53 patients soit 76,8 % de la population d’étude. La moyenne du dosage de la CRP était de 65 mg/l (écart-type ± 55). Les extrêmes étaient de 0 et 200 mg/l. Quarante-et-un patients avaient une CRP > 6 mg/l.
L’ionogramme sanguin
Ce dosage a été fait chez 58 patients, soit 84 % de la population d’étude. La kaliémie moyenne était de 4,2 mmol/l (écart-type ± 0,8) avec des extrêmes de 2,7 et 6,5 mmol/l. La natrémie moyenne était de 132 mmol/l (écart-type ± 6,2) avec des extrêmes 105 et 142 mmol/l.
Une hyperkaliémie était trouvée chez 10,3 % (n=6) et une hypokaliémie chez 15,5 % (n=9).
Une hyponatrémie était trouvée chez 67,2 % (n=39) et une hypernatrémie n’a pas été trouvée.
La créatininémie
Elle a été réalisée chez 59 patients, soit 85,5 % de la population d’étude. La valeur moyenne était de 19,1 mg/l (écart type ± 19,4). Les extrêmes étaient de 5 et 117 mg/l. La clairance moyenne était de 69,3 ml/min. Une insuffisance rénale était trouvée chez 71,2% (n=42) de la population.
Le bilan lipidique
Le bilan lipidique a été réalisé chez 18 patients, soit 26,1 % de la population d’étude. Le taux moyen des triglycérides était de 0,94 g/l (écart-type ± 0,38). Les extrêmes étaient de 0,33 et 1,82 g/l. L’hypertriglycéridémie était trouvée chez 11,11 % (n=2) de la population d’étude.
Le taux moyen du cholestérol total était de 2,23 g/l (écart-type ± 2,48). Les extrêmes étaient de 1,13 et 12 g/l. L’hypercholestérolémie était trouvée chez 22,22 % (n=4) de la population d’étude.
Le taux moyen du HDL-cholestérol était de 0,45 g/l (écart-type 0,11). Les extrêmes étaient de 0,32 et 0,38 g/l. Un taux bas de HDL-cholestérol était trouvé chez 11,11 % (n=2) de la population d’étude.
Le taux moyen du LDL-cholestérol était de 1,11 g/l (écart-type 0,6). Les extrêmes étaient 0,12 et 2,97 g/l. Un taux élevé de LDL-cholestérol était trouvé chez 22,22 % (n=4) de la population d’étude.
3.8.6. La glycémie à jeun
La GAJ a été dosée chez 39 patients, soit 56,5 % de la population d’étude. La glycémie moyenne était de 1,88 g/l (écart-type ± 1). Les extrêmes étaient de 0,54 et 4,28 g/l. Une hyperglycémie était trouvée chez 69,2 % (n=27) de la population d’étude.
L’hémoglobine glyquée
Le dosage de l’HbA1c a été réalisé chez 27 patients, soit 39,1 % de la population d’étude. La moyenne de l’HbA1c était de 10,4 % et les extrêmes étaient de 4,2 et 22,8 %. Soixante-dix virgule quatre pour cent de la population (n=19) avaient une HbA1c supérieure à 7%.
La microalbuminurie quantitative
La microalbuminurie quantitative a été mesurée chez 7 patients, soit 10,1 % de la population d’étude. Deux patients (28,6 %) présentaient une microalbuminurie physiologique (<30 mg/24h) et 5 patients (71,4 %) présentaient une microalbuminurie pathologique (entre 30 et 300 mg/24h).
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS
1. L’observatoire en Médecine
2. La Médecine Interne
3. L’Endocrinologie – La Diabétologie
DEUXIEME PARTIE
1. Les objectifs
1.1. L’objectif général
1.2. Les objectifs spécifiques
2. La méthodologie
2.1. Le cadre de l’étude
2.2. La méthodologie proprement dite
2.2.1. Le type d’étude
2.2.2. La période d’étude
2.2.3. La population d’étude
2.2.3.1. La population cible
2.2.3.2. Les critères d’inclusion
2.2.3.3. Les critères de non inclusion
2.3. Les considérations éthiques
2.4. La collecte de données
2.5. Les paramètres étudiés
2.6. L’analyse des données
3. Les résultats
3.1. Les données épidémiologiques
3.1.1. Le genre
3.1.2. L’âge
3.1.3. La profession
3.1.4. Le niveau d’instruction
3.1.5. La situation matrimoniale
3.2. Les motifs d’hospitalisation
3.3. Les nouvelles admissions
3.4. Les exéats
3.5. La durée de séjour d’hospitalisation
3.6. Le coefficient de rotation des lits
3.7. Le taux de mortalité
3.8. Les examens biologiques réalisés en cours d’hospitalisation
3.8.1. La numération formule sanguine
3.8.2. La C-réactive protéine
3.8.3. L’ionogramme sanguin
3.8.4. La créatininémie
3.8.5. Le bilan lipidique
3.8.6. La glycémie à jeun
3.8.7. L’hémoglobine glyquée
3.8.8. La microalbuminurie quantitative
3.8.9. L’examen bactério-parasito-mycologique
3.9. Les examens fonctionnels et les imageries réalisés en cours d’hospitalisation
3.9.1. La radiographie du thorax
3.9.2. L’électrocardiogramme
3.9.3. L’échographie cardiaque
3.9.4. L’échographie doppler artérielle des membres inférieurs
3.10. Les diagnostics de sorties
3.10.1. Le diabète sucré
3.10.2. Les pathologies endocriniennes
3.10.3. Les pathologies cardio-vasculaires
3.10.4. Les pathologies infectieuses
3.10.5. Les hémopathies malignes
3.10.6. Les néoplasies
3.10.7. Les pathologies auto-immunes
3.10.8. Les pathologies hépato-gastro-entérologiques
3.10.9. Les pathologies ostéo-articulaires
3.10.10.Les pathologies gynéco-obstétriques
3.10.11.Les pathologies rénales
COMMENTAIRES
1. Les limites de l’étude
2. Les données épidémiologiques
2.1. Le sexe
2.2. L’âge
2.3. La profession
2.4. Le niveau d’instruction
3. Les motifs d’hospitalisation
4. La durée de séjour d’hospitalisation
5. Le taux de mortalité
6. Les examens biologiques réalisés
7. Les examens fonctionnels et d’imageries réalisés
8. Les diagnostics de sortie
8.1. Le diabète sucré
8.2. Les autres diagnostics de sortie
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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